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La conception algérienne de la "diversité", ou : Camus est-il un "étranger" en Algérie ?...

            Nous en rebattent-ils les oreilles, ici, les bobos/gauchos/trotskos, de leur diversité bidon, qui n'est rien d'autre qu'une arme de guerre contre la spécifité française qui, elle, est bien l'une de ces diversités qui enrichissent le monde; et dont le résultat le plus assuré de leur action, si elle triomphait, serait de la faire disparaître, sous couvert d'un pseudo combat pour ... la diversité ! N'est-ce pas stupéfiant ?

            Ils feraient bien de s'inquiéter plutôt un peu (beaucoup...) de ce qui se passe en Algérie, où, là, on n'a pas ces états d'âme, à propos de la diversité: là-bas, la diversité, c'était "avant"....

            On en a encore un exemple ces derniers temps, pour ceux qui en douteraient encore, avec le cinquantenaire de la mort d'Albert Camus :

            http://nadorculture.unblog.fr/2010/02/26/algerie-lannee-camus-naura-pas-lieu/

CAMUS ETRANGER EN ALGERIE.jpg
La réponse est claire:
dans l'Algérie de Boutef, qui se fiche comme d'une guigne de la Culture,
et pour qui la "diversité", manifestement, c'est bon pour "les autres"
Camus , c'est ... "L'Etranger" !...

Commentaires

  • Qui détruit l’identité d’un autre ne renforce pas la sienne, mais la rend plus vulnérable, plus menacée encore dans un monde qui a perdu un peu plus de sa diversité.

    Il ne s’agit pas de tomber dans l’angélisme. Les identités peuvent s’affronter entre elles, les différences peuvent s’affirmer les unes aux dépens des autres. En pareille occasion, il est parfaitement normal de défendre en priorité sa propre appartenance.

    Mais c’est une chose très différente de défendre son identité contre une position abusive : colonisation ou immigration de peuplement, opérée par un autre, et de considérer que seule a de valeur l’identité à laquelle on se rattache.

    Tout le monde connaît la belle phrase de René Char "Notre héritage n'est précédé d'aucun testament".

  • Les phrases des grands
    écrivains ne sont faites que pour être comprises et commentées que par leurs confrères et une petite élite. Prétendre le reste ne relèverait que de la démocratie. Dieu nous en garde!
    N'est pas philosophe qui veut...comprenne qui pourra.

  • Le commentaire précédent nous invite à l'humilité, ce qui n'est jamais vraiment inutile.
    Je ne le crois pas, cependant, tout à fait fondé.
    En effet, si l'on poussait sa logique à l'extrême, la réflexion ne serait autorisée qu'à celui, théorique, qui serait le plus grand philosophe de tous les temps (Platon ? Aristote ?) qui ne dialoguerait qu'avec lui-même et ne serait compris que de lui-même.
    D'autre part, la philosophie, mais, en fait, toute réflexion se nourrit aussi de la confrontation avec autrui, si différent, si "humble" soit-il. C'est ainsi qu'elle peut servir à quelque chose, être utile aux communautés humaines.
    Même modestement, ne nous interdisons pas de réfléchir. En particulier, certains royalistes se sont trop souvent contentés de répéter des formules, de vivre sur des schémas, sans les confronter aux réalités, sans les réanalyser en permanence, au point, parfois, d'aboutir à une sorte de surréalisme politique un peu effrayant. En tout cas, contre-productif.
    Ne nous prenons pas, bien-sûr, pour ce que nous ne sommes pas. Mais ne renonçons jamais à débattre, à réfléchir, à proposer, à contribuer à tout ce qui, un jour, pourrait être utile à notre pays et à notre civilisation menacés.
    Ce sont, en effet, les élites qui comptent lorsqu'ils s'agit de sauver, ou, plutôt, tenter de sauver, une société dans l'état de décadence de la nôtre, où il n'est pas sûr du tout, comme le dit Boutang, que nous valions encore grand chose... Mais les élites ont besoin, aussi, de dialogue, d'écoute, de confrontation, d'information: nous pouvons y contribuer.
    Et n'oublions pas, enfin, qu'être modeste, c'est souvent vouloir être loué deux fois.
    Comprenne qui pourra.

  • Comment ne pas être d'accord avec ces généralités !!? et la discussion peut, et doit, se faire humblement, à l'écoute de l'autre, mais sans prétendre philosopher.

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