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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Quelques réflexions, après le ”de Gaulle” de France 2, à l'occasion du 18 juin (1) : les coupables...

                On pourrait dire bien des choses sur ce téléfilm. On s'en tiendra ici, comme nous le disons chaque fois, non à la critique cinématographique traditionnelle -qui n'est pas de notre ressort- mais aux leçons politiques.....

                Et la principale d'entre elles est cette évidence hallucinante, dès les premières images, dès les premiers instants, de "débâcle", de "débandade", de catastrophe "pire que toutes les précédentes" de notre histoire; cette impréparation manifeste de la France et de son armée au conflit, qui happe littéralement le spectateur, sans fioritures, dès le début du film.

                Et la question vient d'elle même, s'impose d'évidence: Mais qui est responsable de tout cela ? Qui est coupable ? Qui était au pouvoir, "avant", et porte donc la responsabilité de cette impréparation et des catastrophes infinies qui s'en sont ensuivies, tant civiles que militaires ?

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                De toute évidence, même s'il faut remonter jusqu'au pacifisme militant hérité de la première Guerre mondiale, c'est bien le Front populaire qui est en cause. Et la Chambre -inchangée depuis sa victoire, le 3 mai 1936, avec 378 sièges contre 220. (Radicaux:106, Communistes: 72, Socialistes: 149), jusqu'à une débâcle dont elle porte la plus grande part de responsabilité. 

     

                Michel Mourre écrit, par euphémisme, que "le Front Populaire n'allait pas se montrer, au pouvoir, à la hauteur des grands espoirs qu'il avait eveillés". Alors que, manifestement, la guerre arrivait, il est frappant de voir comment, par pacifisme -donc par idéologie- ou par incompréhension des problèmes, manque de courage, d'intelligence ou tout simplement de lucidité, la Chambre du Front Populaire n'a pas utilisé les trois années dont elle disposait pour armer la France et la préparer à la guerre.

                 De Gaulle a raconté à son fils Philippe comment il était, un jour, sorti furieux d'un entretien avec Léon Blum: à lui, De Gaulle, qui le pressait de prendre des mesures afin de renforcer les capacités militaires du pays, Blum venait de répondre en substance qu'il ne pouvait pas, lui le pacifiste de toujours, voter des crédits militaires....

     

                On connaît la suite.... que nous rappelle crûment, sans fioritures ni circonlocutions, le téléfilm. Qui nous l'assène, même....

                Ce fut la même Chambre du Front Populaire, et la même majorité de gauche, qui devait s'enfuir en toute hâte et dans la plus grande panique, le 10 juillet 1940, non sans avoir au préalable voté les pleins pouvoirs... au Maréchal Pétain !

                 Et dont ceux qui sont à la fois les supporteurs et les héritiers reviendront, en 1945, pour imposer une vérité officielle dont l'un des premiers buts sera, justement, de faire oublier cette responsabilité écrasante, et première, de leur "camp", dans la défaite et toutes les horreurs qui en découlèrent ! On les verra alors, en 45 et depuis, hurler d'autant plus fort que leur responsabilité était immense, et évidente.

                 C’est d’ailleurs la responsabilité globale de tout le « système » qui est en cause, c’est lui qui s’effondre, l’été 40, droite et gauche confondues, car Paul Reynaud n’est pas un homme de gauche et ses velléités guerrières feront long feu ; l’Etat Major militaire, par son immobilisme, n’est pas, non plus, tout à fait innocent de la défaite. A vrai dire, c’est un courant de défaitisme généralisé, celui du « système », en tout cas sa résignation au pire, qui provoque l’effondrement de juin 40 …   Sur ce point, comme plus tard sur d’autres, Charles De Gaulle et Jacques Benoist-Méchin sont paradoxalement d’accord … Car De Gaulle n’était pas le seul à vouloir ardemment une armée moderne pour la France.....

                 Par un prodigieux tour de passe passe, qui doit tout à la chance historique et à l'habileté tactique (2) les continuateurs/héritiers des premiers collabos réussirent -en 1945- à occulter le fait qu'il y avait eu autant -sinon largement plus...- de collaborateurs à gauche qu'ailleurs; et autant -sinon largement plus...- de résistants ailleurs, qu'à gauche; chez nous, par exemple, dans les rangs des traditionalistes. En somme, et en forçant à peine, on pourrait dire que, lors de la sinistre Epuration, les premiers collabos liquidèrent-ils -au propre et au figuré- une partie des premiers résistants.....

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    Il est catholique et royaliste : Honoré d'Estienne d'Orves est le premier fusillé -par les Allemands- pour fait(s) de Résistance....

                 A noter, toutefois, et pour s'en réjouir, que cette vérité officielle se fissure et craque de toutes part aujourd'hui, le meilleur exemple en étant donné, justement, par ce téléfilm de France 2.....

    (1) : "Ce jour-là tout a changé: l'Appel du 18 juin", film TV de Félix Olivier, avec Michel Vuillermoz (de Gaulle) et Christian Rodska (Churchill).

    (2) : alors que, pour ne parler que de nous, Maurras, déjà très âgé, et isolé, manqua de soutiens et de conseils et, à l'évidence, d'habileté tactique et manoeuvrière....

  • Nouvelles du Blog: de la semaine écoulée à celle qui vient...

                Cette semaine, dans les Ephémérides, nous terminons notre visite chez Charles Maurras, dans son jardin "qui s'est souvenu" (les lundi 15 et vendredi 19); nous parlons de Bernanos le samedi 20 (sa naissance); nous lisons Bainville (le dimanche 14) pour les conséquences du Serment de Stasbourg; et nous parlons beaucoup de Sciences (Lavoisier, Arago, Le Verrier et la naissance de la météorologie, Henri Moissan, le premier vol d'un hélicoptère, la première horloge parlante, Kerguelen et les Îles australes...). Mais aussi de Lettres (Mort de Molière, Chateaubriand à l'Académie), de Religion (apparitions de Lourdes). Et on rend l'hommage qu'il mérite à Louis de Frotté, dernier Général des Chouans. Eh, oui, c'est tout cela, tous ceux-là, la France.....

                 Finalement c'est la semaine prochaine que nous publierons notre réponse aux élucubrations d'Eric Besson: il y a eu trop de choses à évoquer ces dix derniers jours (déplacements du Prince...). Le titre de cette réponse, volontairement un peu long sera: Erreur ou mensonge ? En réponse aux élucubrations d'Eric Besson et d'autres officiels du Système, très rapide survol de l'histoire du peuple français, qui existe bel et bien, ne leur en déplaise... Nous découperons cette réponse en cinq notes, qui seront réunies in fine en un seul PDF...

                 Le rythme de progression de votre Blog préféré ne faiblit pas: non pas spectaculaire, mais d'une belle régularité, encourageante et prometteuse; cette fois, ce sont les Pages lues qui marquent une pause, après six mois de progression tout de même, alors que les Visiteurs uniques repartent nettement à la hausse, laquelle hausse se poursuit pour les Visites....

                 Afin d'aider à la diffusion du Blog, nous vous redonnons ici le lien activé -déjà proposé les semaines précédentes- que vous pouvez proposer à vos connaissances, et faire placer dans d'autres blogs:

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                Voici ce que vous trouverez cette semaine dans votre Blog préféré (sous réserve de modifications de dernière minute, imposées par l'actualité).

     

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Traitement inhumain d'êtres humains à Bagnolet (ville PCF !...).
    • Lundi : Une nouvelle Vidéo de Discours aux Rassemblements royalistes des Baux (Jean Raspail, Gustave Thibon -deux discours- Gérard de Gubernatis....
    • Mardi : Défense bienvenue de la liberté de pensée chez Franz-Olivier Giesbert: une levée de boucliers encourageante...
    • Mercredi : Retour sur l'Année Henri IV et son ouverture à Rome par le prince Jean.....
    • Jeudi : Voilà que ça le reprend ! Bouteflika remet ça, et veut "criminaliser" l'action de la France en Algérie....
    • Vendredi : La lourde faute des tenants bornés des Lumières.....
    • Samedi : Nouvelles du Blog...
    •  Notes courtes :
    • Dimanche: Le sourire du dimanche (C.. de cycliste !...)
    • Lundi: Charmante Turquie....
    • Mardi: Rions un peu d'eux: Eric Besson...
    • Mercredi: Un beau livre, un beau cadeau....
    • Jeudi: Quelques instants en bonne compagnie (courts extraits d'Un Prince français...2/15).
    • Vendredi: 153 députés contre le Rap...
    • Samedi: Patrimoine : Découvrir le Musée d'Unterlinden.

              Ephémérides :

    ·       Dimanche : Serment de Strasbourg. Kerguelen débarque sur les îles auxquelles il donne son nom. Mise en service de la première Horloge parlante.

    ·       Lundi  : Évocation : Le jardin de la Maison de Maurras à Martigues. II : le Mur des Fastes.... ( précédent, 12 février; suivant, 19 février).

    ·       Mardi : Lavoisier décompose l'eau en oxygène et hydrogène. Naissance d'Arago. Apparition de la météorologie.

    ·       Mercredi : Marseille se replace sous l'autorité d'Henri IV. Mort de Molière et de Quentin de la Tour.

    ·       Jeudi : Frotté est fusillé. Deuxième apparition de Lourdes. Premier vol d'un hélicoptère.

    ·       Vendredi : Évocation : Le jardin de la Maison de Maurras à Martigues. III : Les cinq stèles ( précédents, 12 et 15 février).

    ·       Samedi : Chateaubriand est élu à l'Académie française. Naissance de Bernanos. Création du Parc national de Guadeloupe. Décès: Henri Moissan.

  • Au ”citoyen Thimèle”, negationniste et révisionniste, qui pense sincèrement qu'il n'y a pas eu de Génocide vendéen !...

                Puisque nous sommes le premier août, anniversaire (!) du premier Décret de Lazare Carnot organisant le Génocide vendéen (le second décret étant du 1er octobre), célébrons ce triste anniversaire à notre façon...

                C'est par le plus grand des hasards - et même à l'occasion d'une faute de frappe ! - que nous sommes tombés sur le Blog L'Esprit républicain, et que nous avons fait connaissance avec le "citoyen Thimèle". Nous sommes dans l'obligation de reconnaître humblement qu'avant cette faute de frappe nous ignorions l'existence et de l'un et de l'autre...

                Mais le-dit citoyen ayant laissé sur le-dit site un article dont le titre nous a interpellé quelque part (comme on dit aujourd'hui, dans le jargon) : Non, il n'y a pas eu de génocide vendéen ! notre curiosité a été éveillée, et nous avons eu envie d'en savoir plus....

               Lecture faite de l'article, il nous a semblé qu'il fallait y répondre....

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                Nous avons d'abord relevé avec étonnement que, sur ce site, on trouvait des déclarations du genre "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."

                 Ou : "Une République exigeante où est bien sûr garantie la liberté de penser et d’expression et le pluralisme de l’information."

                Des phrases faciles à écrire (ça ne mange pas de pain, comme on dit familièrement...) mais qui contrastent singulièrement avec la dureté des propos du citoyen Thimèle, niant les horreurs commises par les révolutionnaires en Vendée. Comme dirait l'autre, le papier souffre tout.....

                 On lira ci-après l'ensemble de la note du citoyen Thimèle: Non, il n'y a pas eu de génocide vendéen....pdf

                 Nous en extrayons seulement ce passage :

                 « Dans son Histoire socialiste de la Révolution Française, Jean Jaurès, moins connu pour avoir été historien, évoque la période troublée de la Terreur. Il en tient une lecture à contre-courant de la bien-pensance actuelle :

                 "Quand un grand pays révolutionnaire lutte à la fois contre les factions intérieures armées, contre le monde, quand la moindre hésitation ou la moindre faute peuvent compromettre pour des siècles peut-être le destin de l'ordre nouveau, ceux qui dirigent cette entreprise immense n'ont pas le temps de rallier les dissidents, de convaincre leurs adversaires... ils demandent à la mort de faire autour d'eux l'unanimité immédiate dont ils ont besoin. »

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      1794 : le premier Oradour sur Glane a lieu aux Lucs sur Boulogne.

    Si on comprend bien le citoyen Thimèle, citant Jaurès, les Colonnes infernales y étaient "obligées" ?.....

                  On notera juste que le citoyen Thimèle a une drôle de façon de raisonner : comme Jaurès, il ne se demande pas une seconde pourquoi  les révolutionnaires luttaient "contre les factions intérieures armées, contre le monde". Mais c'est tout simplement parce que eux, et eux seuls, les révolutionnaires, avaient besoin d'une guerre pour renverser la Monarchie et installer la République. Alors, ils n'ont pas hésité un seul instant, entre l'intérêt national de la France, le Bien Commun et leur Idéologie : ils ont choisi leur idéologie.

                  Et ils ont imposé à la France - et à l'Europe - une longue guerre de 25 ans, qui s'est achevée à Waterloo. Une guerre que nul ne voulait, ni la France, ni l'Europe, et dont nul n'avait besoin, à part eux, les révolutionaires, pour imposer leur(s) chimère(s). Une guerre qui, par ses saignées humaines effroyables, est le premier acte de cette logique folle qui a brisé net la démographie française (1). Une guerre qui a rapetissé le territoire national et fait envahir le pays, qui ne l'avait plus été depuis un siècle et demi.

                  Bref, un désastre total, alors qu'il aurait été si simple de ne pas se fourrer dans ce guêpier !.....

                  Et un désastre follement amené par des conservateurs, qui raisonnaient en fait au passé prolongé et qui continuaient dans leurs têtes et leurs esprits la lutte contre la Maison d'Autriche, à laquelle la monarchie eclairée de Louis XV - qui était, elle, progressiste, au bon sens du terme - avait compris qu'il était temps de mettre fin.

                  Opposition entre les conservateurs révolutionnaires et les Rois progressistes : voilà une idée qui n'effleure pas une seconde le citoyen Thimèle ! Mais laissons là ces réflexions, qui nous amèneraient trop loin, et revenons à notre sujet de départ.... (à suivre...)

     

    (1) : 800.000 morts dûs à la révolution, 1.500.000 dûs à la guerre et à ses prolongements napoléonniens, 500.000 français "perdus" lors des pertes de territoires du second Traité de Paris de 1815, après les Cent Jours.....  Le début de la fin de cette Chine de l'Europe dont parle beaucoup Zemmour dans son Mélancoliie française date de là.... 

  • Nouvelles du blog: de la semaine ecoulée à celle qui vient...

                Reboul nous a envoyé un commentaire pertinent, et il a raison (on vous le remet ici: Reboul sur Radio.pdf): notre Blog qui monte, qui monte, qui  monte... attire des visiteurs qui viennent y déposer un commentaire (ce qui est fort bien) mais, surtout, signent le-dit commentaire d'un lien activé, renvoyant sur leur propre site. Du coup, certains de nos lecteurs sont tentés d'aller voir, et cela augmente d'autant la férquentation et la notoriété du Blog du commentateur. Il fallait y penser. Le procédé n'est pas bien méchant, comme le dit Reboul, et, du reste, il témoigne de la progression de notre Blog, puisque l'on éprouve le besoin de venir y faire du hameçonnage: La Rochefoucauld ne disait-il pas que l'hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu ?   

                 Que propose donc Reboul ? Tout simplement, une façon intelligente -et très efficace- d'aider à la progression de notre Blog....

                 A la façon d'un Jean-Paul II, qui conseillait immanquablement de retrouver les intuitions des origines, Reboul suggère tout simplement de faire preuve -appliqué aux moyens nouveaux d'aujourd'hui- du même état d'esprit "conquérant et expansionniste", "forçant le respect et l'adhésion", qui fut celui du "printemps" de la première Action française.... Et, par exemple, de ne pas sombrer dans le nombrilisme, de ne pas nous contenter d'être et de rester entre nous, mais d'aller au contraire à la rencontre des français actifs, des français qui comptent, à travers leurs Blogs, où nous laisserions, nous aussi, de courts messages, indiquant que tel ou tel sujet a également été traité dans lafautearousseau, ou qu'un éclairage interéssant y a été donné, ou que tel document majeur y est consultable etc....

                "...les lecteurs et amis de lafautearousseau devraient en faire au moins autant sur d'autres blogs bien ciblés, où leur rapide et pertinente incursion signalerait utilement son existence à des publics nouveaux.
    Sortir du microcosme, dont, trop souvent, nous nous satisfaisons, ce ne serait pas si bête. Ce que nous pensons et disons peut, certainement, être compris par bien des Français, en dehors des cercles et groupements habituels de royalistes ... notamment les jeunes, qui sont, après tout, l'avenir. Sans cela, ce ne serait pas la peine de se donner tant de mal, selon l'exemple de lafautearousseau.

                 .....nos amis... feraient peut-être bien, aussi, de songer, comme le fait, ici, d'ailleurs assez ingénument Radio, à se répandre sur les autres blogs et sites de la toile, pour y diffuser, à leur tour, notre nom, la bonne nouvelle de notre existence et, sans fausse modestie, la pertinence de nos analyses.

                ...Comme Radio, allons, aussi, sans modération, avec intelligence et courtoisie, sur les sites et sur les blogs des autres !"

                Reboul  a raison, nous le disions en commençant. Ce serait une intelligente et astucieuse façon de nous ouvrir à l'extérieur.

                L'idée de Reboul, c'est comme le Loto: c'est facile, c'est pas cher (vraiment pas !...) et surtout ça peut rapporter gros ! Très gros....

                Bon, ceci étant dit, voici ce que vous trouverez cette semaine dans votre Blog préféré (sous réserve de modifications de dernière minute, imposées par l'actualité):          

       

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Lorant Deutsch et son Métronome
    • Lundi : Peut-être un nouveau signe que quelque chose de considérable se prépare: avec le couple Medvedev, nos amis les Russes en visite à Notre-Dame de Paris.....
    • Mardi : Epatant, ce reportage de France infosur l'Exposition universelle de Shangaï. Et fort instructif....
    • Mercredi : Violences scolaires: des propositions pour en sortir.....
    • Jeudi : Une visite chez Charles Maurras, dans son jardin "qui s'est souvenu" (2/7).
    • Vendredi : Un beau texte de François Puttalaz....
    • Samedi : Nouvelles du Blog...
    •  Notes courtes :
    • Dimanche: Le sourire du dimanche (le nouveau jardinier de l'Archevêché....)
    • Lundi: Savoie, chronique d'un attachement....
    • Mardi: De Denis Tillinac...
    • Mercredi: Églises en danger: on se lamente ou on se bouge ?
    • Jeudi: Quelques instants en bonne compagnie (courts extraits d'Un Prince français...5/15).
    • Vendredi: Sans commentaires...
    • Samedi: Trafic de bébés pour sans-papiers (en bon français: escrocs) à Toulon.....

               Ephémérides :

    ·       Dimanche : Naissance de Nicéphore Niépce. Remilitarisation de la Rhénanie. Naissance: Antoine Becquerel et Maurice Ravel.

    ·       Lundi  Création du Musée d'Archéologie nationale de Saint Germain en Laye. Inauguration de l'aéroport Roissy Charles de Gaulle. Décès d'Hector Berlioz.

    ·       Mardi : Mort de Mazarin. Création de la Légion étrangère. Sortie du film Les enfants du paradis.

    ·       Mercredi :Prise du pouvoir par Louis XIV. Révolte de Machecoul. Premier Tribunal révolutionnaire. Catastrophe de Courrières.

    ·       Jeudi :Création de l'École polytechnique. Naissance d'Urbain Le Verrier. Inauguration du Métro parisien.

    ·       Vendredi :Naissance d'André Le Notre. Naissance de David d'Angers. Début du soulèvement de la Vendée. Parution des Histoires extraordinaires de Poe, traduites par Baudelaire.

    ·       Samedi : Évocation : Germain Pilon.

  • Mieux connaître, pour mieux comprendre et mieux évaluer... : Regards croisés sur l'Islam (I)

                 Au cours d'un débat/dialogue, dans la région lyonnaise, il n'y a pas si longtemps, un Imam avait dit au Prêtre avec qui il débattait, en guise de conclusion: Vous, vous avez beaucoup de croyants, et peu de pratiquants; alors que, moi, c'est tout l'inverse, j'ai beaucoup de pratiquants, mais peu de croyants...

                 Cette spontanéité de bon aloi de l'imam en avait surpris plus d'un, et avait jeté un certain froid dans la salle, auprès de certaines personnes...

                 Cette vérité fait pourtant partie de ces choses que l'on ne dit pas assez, à propos de l'Islam, pour lequel on se contente très souvent -trop souvent...- d'affirmations péremptoires. Certains le verraient toujours triomphant, conquérant, irrésistible et sans problèmes aucuns. Comme s'il était écrit, de toute eternité, que nous serions l'agneau -nous, c'est-à-dire la France et l'Europe- et que l'Islam serait le loup: l'histoire serait écrite d'avance, en quelque sorte, puisqu'on en connaît la fin. Pour certains, nous aurions déjà perdu, et l'Islam aurait déjà gagné.

                 Le loup et l'agneau... Est-ce si sûr ?

                Que l'Islam soit un danger et une menace aujourd'hui, pour la France et pour l'Europe; que cette menace soit extrêmement grave, et qu'il faille s'y opposer résolument, et de toutes nos forces: c'est l'une des choses que nous ne cessons de dire dans ce Blog. Mais cela ne doit conduire ni à un défaitisme de mauvais aloi, ni à une évaluation erronée de l'Islam. Celui ci, justement parce qu'il est, à de multiples points de vue, un adversaire, doit être évalué au plus près de la réalité, dans ses forces mais aussi dans ses faiblesse; le plus exactement possible, et non en cédant a des exagérations,  des fantasmes, des idées toutes faites; ou à une sur-estimation de l'adversaire -même si encore une fois, il ne faut pas non plus le sous-estimer....

                 C'est justement dans cette idée d'arriver à y voir plus clair; afin d'obtenir une appréciation plus fine et plus juste de la réalité vraie de l'Islam, dans ses forces réelles et ses faiblesses non moins réelles, que nous nous proposons de réunir, à terme, en un seul PDF plusieurs documents -dont certains nous ont été envoyés par nos lecteurs-, des regards croisés sur l'Islam, en quelque sorte, avec, pour objectif, de sortir des points de vues bateaux, trop stéréotypés, trop éloignés de la simple réalité....

                Voici le premier de ces documents. Il s'agit d'un témoignage étonnant à plus d'un titre, et fort instructif, fourni par un musulman converrti au christianisme. On le lit sur le blog orthodoxe suivant:

                http://orthodoxologie.blogspot.com/2010/02/un-predicateur-musulman-se-convertit.html

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    Calligraphie du Notre Père en langue arabe
     
     
    Extraits :
     
            
     
               "....Nous devons comprendre cela, et en Arabie et dans d'autres pays, peut-être la plupart des musulmans vont à la mosquée, non parce que leur foi les y encourage à le faire, mais parce qu'ils sont obligés de le faire sous la pression des lois et coutumes.... Les Musulmans d'aujourd'hui ont une religiosité bien moindre qu'on ne le croit dans le monde chrétien....

     

                ....En Grande-Bretagne, beaucoup de musulmans sont convertis au christianisme. Dans l'Église anglicane les musulmans qui ont adopté le christianisme, sont estimés à cent mille personnes. Beaucoup d'entre eux sont Pakistanais. Ils ont leurs propres églises chrétiennes, ils sont contraints de se cacher à cause du danger de représailles de la part des musulmans. Il y a aussi des convertis Arabes et Bengalis au christianisme.....

                .....Quand certains musulmans disent que l'Islam est la religion à plus forte croissance dans le monde, les imams de Londres disent que cette croissance est principalement liée à la fécondité, mais il n'y a pas de mission. Je ne doute pas que le christianisme soit beaucoup plus fort en tant que mission....."

  • Changer de système. Tout simplement !....

                Cela peut paraître paradoxal de prime abord, mais nous souffrons à la fois d'un excès de libéralisme et d'un excès de socialisme. C'est pourquoi il faut changer de Système.

                C'est ce que pense Christophe Geffroy -à qui nous avons fait écho plus d'une fois...- dans son très interéssant éditorial du mois de mars dans La Nef ( http://www.lanef.net/t_article/changer-de-systeme-geffroy-christophe.asp )

                Et de citer Benoît XVI, qui nous exhorte à changer nos comportements....

                On ne peut que considérer les écrits de Christophe Geffroy avec intérêt et sympathie. Dans l'ordre du politique,qui est le nôtre, notre rôle est de proposer l'instauration -ou la ré-instauration, comme on voudra...- d'un pouvoir fort, capable de s'opposer aux forces de l'Argent.

               L'Argent, le capital, qui a été, de fait, libéré par la Révolution, elle qui a abattu le pouvoir du Sang, basé sur la Tradition, l'Histoire, la Spiritualité, et qui -venu du fond des âges, ce dont il tirait sa légitimité et sa force-, pouvait s'opposer à la toute-puissance de l'Or, que plus rien ne s'arrête aujourd'hui....

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    Changer de système

    Editorial, Geffroy Christophe, La Nef n°213 de mars 2010

     

                 Sommes-nous sortis de la crise financière de septembre 2008 ? Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie en 2001, non seulement ne le pense pas, mais craint fort que les mêmes causes produiront à l’avenir les mêmes effets. Il l’explique dans un livre roboratif à contre-courant de la pensée dominante (1). Il estime en effet que nous n’avons pas pris la juste mesure de cette crise, car rien de fondamental n’a été corrigé, ni notre « cupidité » remise en cause un seul instant. À ceux qui ne voient que la dimension financière, il oppose la faillite d’un système conjuguée à une grave crise morale.

     

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    Joseph Stiglitz

                Comment ne pas voir ici le parallèle avec l’exhortation de Benoît XVI nous pressant « à adopter de nouveaux styles de vie » à l’opposé du consumérisme actuel (2) ? Le système dénoncé par Stiglitz est celui du libéralisme économique pur et dur qui affirme que le libre marché est en toutes circonstances le meilleur régulateur possible, qui pousse aux déréglementations, à la libre circulation des capitaux… et qui conduit finalement à l’obsession du court terme en vue d’une rentabilité financière maximum.



                Cette logique libérale pousse à la financiarisation de l’économie, c’est-à-dire que les activités financières occupent une part croissante dans l’économie et dans les grandes entreprises. Beaucoup d’entre elles, notamment ce que l’on nomme les multinationales, ne se caractérisent plus par un savoir-faire technique, mais sont devenues d’immenses groupes hétéroclites mus essentiellement par un souci de retour financier à court terme sur investissement. Une branche est achetée ou vendue en fonction de sa rentabilité. Ce n’est plus une logique industrielle et encore moins humaine ou nationale, c’est une logique financière de profit maximum qui ne recule devant aucune délocalisation.

     

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                 Beaucoup de chrétiens craignent cette critique virulente du néo-libéralisme, car ils pensent que ce système est un moindre mal face à la seule alternative qu’ils envisagent, le socialisme, qui n’a que trop montré ses échecs et dont nous supportons encore les effets – le poids de la bureaucratie et des interventions intempestives de l’État dans des prérogatives qui ne sont pas les siennes (alors qu’il ne remplit plus ou mal celles, régaliennes, qui le justifient). Eh ! oui, c’est bien l’un des paradoxes et des difficultés de l’heure de souffrir à la fois d’un excès de libéralisme et de socialisme – dont on ne dira jamais assez qu’ils sont frères ennemis, « frères » signifiant qu’ils puisent aux mêmes sources philosophiques en réduisant l’homme à un vulgaire homo economicus.

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                 Les catholiques, néanmoins, ne devraient pas être surpris par cette analyse, car j’ose dire qu’elle est celle de la doctrine sociale de l’Église pour qui se donne la peine de lire les textes sans lunettes idéologiques : Caritas in veritate (2009), la magistrale encyclique sociale de Benoît XVI, va très précisément dans ce sens. Mais pour le comprendre, il faut bien saisir une distinction rarement faite : le capitalisme financier qui nous gouverne – auquel peu de monde tient vraiment, sauf la toute petite minorité qui en profite – n’est pas la même chose que le principe de la liberté d’initiative – à laquelle nous sommes fondamentalement attachés (3). Ce qui caractérise le capitalisme financier, c’est l’inégale répartition du pouvoir dans l’entreprise – juridiquement des sociétés anonymes (SA) –, seuls les capitalistes ayant le pouvoir de décisions : or, ces capitalistes – les porteurs de parts de ces SA – sont le plus souvent totalement étrangers à la société dont ils sont actionnaires ; la seule chose qui les intéresse est donc le rendement de leur investissement, d’où l’obsession de la rentabilité de ces grandes multinationales qui se financent sur les places boursières (4).

     

     

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                Que l’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas le néo-libéralisme qui défend la libre entreprise à taille humaine – c’est-à-dire la PME familiale ; au contraire, sa folle logique pousse à la concentration des entreprises, à la constitution de groupes multinationaux toujours plus puissants au détriment du tissu des PME qui n’ont pas les moyens de résister à la concurrence déloyale des fabrications délocalisées dans les pays à main-d’œuvre bon marché et peu soucieux d’écologie.  

     

                Depuis l’hégémonie du néo-libéralisme à la suite de la chute du mur de Berlin, un autre phénomène ne cesse d’inquiéter : celui de la croissance des inégalités des salaires. Ceux-ci ont beau grimper en moyenne, le salaire médian, lui, stagne ; autrement dit, seul le groupe des hauts revenus profite de cette croissance (5). Cette paupérisation des classes moyennes est au demeurant à l’origine de la crise des subprimes aux États-Unis.

     

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                 Cette crise financière a-t-elle ébranlé le leadership américain ? L’économiste Jacques Sapir estime que le tournant s’est produit en réalité lors de la crise de 1997-1999. Celle-ci, écrit-il, « montre que les États-Unis et les institutions financières internationales qu’ils contrôlent directement ou indirectement sont incapables de maîtriser l’univers financier qu’ils ont créé » (6). Sapir en arrive ainsi à montrer que le « siècle américain » a avorté à ce moment-là, mais que, ce faisant, la voie s’est ouverte pour un « retour des nations ». Les événements de 2008 lui donnent raison, mais c’est un autre sujet sur lequel nous aurons à revenir.


    (1) Le triomphe de la cupidité, de Joseph E. Stiglitz, Les liens qui libèrent, 2010, 474 pages, 23 e.
    (2) Encyclique Caritas in veritate, n. 52.
    (3) Sur cet aspect, cf. Jacques Sapir, Les trous noirs de la science économique. Essai sur l’impossibilité de penser le temps et l’argent, 2000, rééd. Seuil « Points Économie », 2003.
    (4) Cet aspect est évoqué par Benoît XVI dans Caritas in veritate, n. 40.
    (5) Jacques Sapir, Le nouveau XXIe siècle. Du siècle « américain » au retour des nations, Seuil, 2008, p. 22-23.
    (6) Ibid., p. 79.  

  • La burqa, c'est non ! Et voici pourquoi.....

    Après le coup d'éclat -heureux...- de Manuel Valls (1) mettant en cause la situation actuelle.... voici qu'une soixantaine de députés de tous bords pointent maintenant, pour le dénoncer -et ils ont raison...- le problème de la burqa.

     Appuyés en ceci par des personnalités diverses qui, sur ce point précis, ont pris très clairement une position qui permet de les qualifier de raisonnables, comme Dalil Boubakeur ou Fadela Amara.... 

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     Que l'Islam impose "ça" dans les pays où il règne en maître, c'est triste pour elles mais nous n'y pouvons rien, nous n'avons pas juridiction sur ces pays. Mais, chez nous, nous n'en voulons pas... 

     Le problème est simple. On le sait, nous l'avons souvent écrit ici-même, le peuple français n'a jamais été consulté - pas plus que les autres peuples européens... - pour donner ou refuser son accord à cette politique insensée de déplacements massifs de populations à laquelle on assiste depuis une trentaine d'années. Ce qui conduit logiquement à affirmer que si cette politique est peut-être légale, on peut émettre des doutes, et les plus expresses réserves, sur sa légitimité.....

     Pour nous, c'est clair: nous ne voulons pas voir de burqas chez nous, pas plus d'ailleurs que de femmes voilées, dans nos rues. Et pourquoi ? Pour une raison fort simple. Qui, on va le voir, est fort éloignée de toute idéologie; qui est même aux antipodes de toute idéologie. Nous sommes les propriétaires de la France, parce que nous sommes les Français, par filiation (2). Et nous avons le droit, sans avoir besoin de nous justifier, et sans avoir besoin de recourir à la moindre idéologie, de vouloir que le modèle que nous avons hérité se perpétue. Non parce que nous pensons qu'il est le meilleur, que les autres ne valent rien, mais parce que c'est le nôtre, qu'il nous convient, et que nous ne désirons pas en changer. Tout simplement... 

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    Evidemment, depuis que la France est France, des évolutions et des transformations se sont toujours faites, au cours de notre longue histoire; elles se sont faites, elles se font, et se feront encore, en permanence : c'est une loi de vie, pourrait-on dire. Le peuple français d'aujourd'hui ne vit pas de la même façon qu'en l'an mille, ou qu'à la Renaissance, ou qu'en 1900, c'est une évidence. Les choses changent et se modifient en permanence, il en a toujours été ainsi, nous le savons bien. Mais ce n'est pas cela qui se passe aujourd'hui. Aujourd'hui, ce processus lent de maturation permanente, de disparitions et d'apparitions, est remplacé par un phénomène brutal, massif et rapide de substitution. La différence est essentielle. Le système en place accepte, et même organise, le changement de peuple. Et tout ce qui va avec, comme en l'occurrence le changement d'aspect de nos rues : c'est ce que disait Valls hier, c'est ce que disent ces députés qui s'opposent avec raison à la burqa aujourd'hui...

     

    C'est cela que nous refusons. Ce changement portant sur des choses fondamentales, qui nous est imposé sans qu'on nous demande notre avis, et qui nous dépossède de fait de notre héritage. Avant que ceux qui nous dépossèdent de fait - en s'appuyant sur de fallacieux prétextes de soi-disant liberté de comportement... - ne nous dépossèdent en droit si un jour ils devenaient assez forts et majoritaires.

     

    C'est aussi simple que cela. Nous sommes quelque chose; nous sommes ce que nous sommes, tout simplement; ceci étant dit encore une fois sans le moindre esprit de supériorité, de mépris ou de rejet pour ce que sont les autres chez eux. Mais ici, contrairement à ce que disait Mitterrand, c'est chez nous, et un étranger qui vient chez nous est d'abord chez nous, avant que - s'il s'effectue... - un lent travail d'intégration puis d'assimilation ne le rende, à la longue, chez lui aussi. Mais il faut du temps pour que ce travail se fasse, naturellement. Et, en attendant, nous avons le droit d'être respectés dans nos manières de vivre, nos façons d'être, nos modes de faire; nous avons le droit de demander qu'on laisse évoluer les choses et la société normalement, lentement, naturellement et que, si des évolutions se font comme - encore une fois - elles se sont toujours faites, et comme elles continueront naturellement à se faire, elles se fassent comme d'habitude, dans le respect de notre identité profonde et sur le temps long. Et pas parce qu'une minorité de fondamentalistes musulmans, venus chez nous sans notre accord, et sortis d'on ne sait où, cherchent à transformer nos rues, nos villes, nos vies..... S'ils ne voulaient rien changer à leurs façons de faire là où ils étaient avant, pourquoi sont-ils partis de là où ils étaient ? Pourquoi changent-ils de pays ? Qu'ils restent où ils se trouvaient !

     

    On l'a compris : il n'est nul besoin pour nous d'opposer une idéologie à une autre idéologie.

     

    De Gaulle a eu raison lorsqu’il dit, un jour à Alain Peyrefitte : "Il ne faut pas se payer de mots. C'est très bien qu'il y ait des français jaunes, des français noirs, des français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu'elle a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes avant tout un Peuple européen, de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne."

     

    Et Maurras aussi a raison :  "...Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens, nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est appropriée depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour la préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie..."

     

    (1) : Voir la note "Manuel Valls aimerait plus de diversité..." dans la Catégorie " Vidéo / Audio / Conférences".

    (2) : Evidemment, Philippe Val n'est pas d'accord. Voir la note "Une aide inattendue, ou : Quand Philippe Val travaille pour nous..."   dans la Catégorie "Vidéo / Audio / Conférences ". C'est à chacun de choisir entre les deux conceptions: la traditionnelle, et la révolutionnaire.....

     

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  • Refonder l'Europe, par Jean de France, duc de Vendôme

                A la veille de l’élection des membres du Parlement européen, le prince Jean attire notre attention sur la vraie nature du débat. Depuis la crise, et depuis que les résultats des référendums nationaux ne sont plus respectés, les structures actuelles de l’Union européenne ont largement perdu leur crédibilité. L’heure est venue de penser l’Europe différemment, de la refonder, dit le Prince....

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    Le constat s'impose : l’Union européenne telle que nous la connaissons s’est révélée incapable de résister à la déferlante de la crise mondiale. Si les causes directes de cette crise qui secoue si durement l’Europe sont bien connues, ses causes profondes semblent encore échapper à la classe politique. Et pourtant, elles sont déjà parfaitement lisibles dans l’onde de choc des évènements.

    Une institution prouve sa fiabilité par son aptitude à affronter victorieusement les tempêtes. Pour l’Europe de Bruxelles, la démonstration a été  cruelle. Devant l’avalanche des problèmes, les chefs de gouvernement – président Sarkozy en tête – n’ont eu qu’un seul et salutaire réflexe : défendre ardemment leurs intérêts nationaux. L’urgence leur rappelait qu’ils en étaient directement comptables. Quant à la Commission européenne, elle avait disparu de la scène. Ce qui est apparu, c’est que cette situation n'était pas conjoncturelle mais bel et bien structurelle : déjà la machine ne fonctionnait plus, et son inadéquation s’est révélée à travers la persistance têtue du fait national.

    C’est pourquoi aujourd’hui, alors que les gouvernements sont acculés à une gestion empirique de la crise, il me faut prendre la parole.

    Je veux le dire avec force : s’agissant de l’Europe, l’urgence est désormais de trancher dans le vif et de se décider à réformer au fond. Réformer ? Mieux encore : refonder. Sans faire table rase, avec réalisme, lucidité et détermination. L’Europe ne doit être ni réduite à une entité économique ni calquée sur le modèle américain. Elle a une identité profonde fondée sur ses racines culturelles, son cadre géopolitique et l’évolution millénaire de ses structures politiques. Il serait vain, et extrêmement dangereux, de l’oublier ou de le nier.

    Ses racines sont chrétiennes : qu’on le veuille ou non, c’est la chrétienté qui l’a fait naître et lui a donné ses assises. Son équilibre géopolitique lui vient de la géographie et de l’histoire, et non des idéologies de passage. Et sa structure politique demeure inséparable – on le voit tous les jours – des nations historiques qui la composent. Reconnaître ces trois faits n’est pas s’enfermer dans un passé révolu, c’est au contraire se donner les moyens de bâtir un avenir durable – en s’appuyant sur le roc du réel et non sur des opinions mouvantes, incertaines et contradictoires.

    Vers une alliance de Nations souveraines.

    Aujourd’hui, ma voix est encore peu audible, je le sais. Mais ce que je dis ici, je le fais au nom du principe qui m’habite, dont la légitimité est liée aux fondements et à la continuité historique de la France.

    Ce que je veux dire est ceci : l'Europe est aujourd’hui appelée à devenir une alliance de nations souveraines qui, partageant librement une vision concrète et humaniste de la politique, s’attellent ensemble à la réalisation de projets visant au bien commun des pays qui la composent et au traitement résolu des grands problèmes mondiaux. Voilà l’esprit nouveau à communiquer à des institutions européennes à bout de souffle qui exigent une rénovation profonde.

    – Pour être viable, cette alliance des nations européennes ne peut que s’appuyer sur les racines culturelles de l’Europe ; s’inscrire dans le cadre des nations historiques, le seul où s’exprime pleinement le lien social ; et limiter son extension dans l'espace, en assumant son équilibre géopolitique propre.

    – Son parlement doit devenir représentatif des forces économiques, sociales et morales à l’œuvre au sein des nations associées. Là où, aujourd’hui, les contraintes technocratiques et uniformisatrices ne sont modérées que par les déchirements idéologiques de listes politiciennes rivales, provoquant un absentéisme électoral élevé, le parlement européen doit devenir le lieu d’expression, de dialogue et de coopération des forces vives de nos différents pays.

    – Son action extérieure – objectifs diplomatiques et militaires communs, projets communs – doit relever de la seule responsabilité des chefs d'Etat et de leurs ministres réunis en conseil. Fortes d’accords adaptés et pragmatiques, les nations européennes ont naturellement vocation à prendre l’initiative sur les grands dossiers mondiaux : gestion des ressources et maîtrise de l'énergie, lutte antiterroriste et résolution des conflits, aide aux pays en développement.

    En février 2008 – avant le déluge, donc ! –, j'avais exprimé mon attachement à l'idée de vérité en matière politique. Au nom de cette vérité même, j’entends aujourd’hui prendre date et affirmer que le temps est venu pour l'Europe de s’assumer dans sa réalité propre, ouverte au monde autant qu’à elle-même, avec tout ce qu'elle a reçu et tout ce qu’elle a encore à donner. Ce qui passe par une réforme institutionnelle profonde. C’est à ce prix qu’elle assurera sa prospérité et son rayonnement.

    Jean de France, duc de Vendôme

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  • Le couple Giscard-Chirac, un duo funeste

                Sous le titre Un duo funeste, voici la note de lecture qu’Yvan Blot consacre au livre de Yves-Marie Laulan sur le couple Giscard/Chirac, dans le dernier numéro (73) de Politique magazine (http://www.politiquemagazine.fr/ ).

     
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    (1) : Le couple Giscard-Chirac, deux années de plomb qui amorcent le déclin, 1974-1976, de Yves-Marie Laulan. Edition François-Xavier de Guibert, 192 pages, 18 euros.

                "Le dernier livre d’Yves-Marie Laulan (ci dessous) est bien documenté et a d’ailleurs été salué par l’ancien Garde des Sceaux, Jean Foyer. Il démontre que le socialisme n’est pas la seule cause de l’affaiblissement de la France, loin s’en faut….. Ainsi, la période où Giscard et Chirac sévirent ensemble au gouvernement de la France fut particulièrement funeste pour l’’avenir de notre pays.

                Quatre exemples de « réformes » votées sous leur « règne » viennent étayer cette thèse. La loi Veil sur l’avortement : elle a privé la France de six millions d’enfants, qui n’ont jamais vu le jour. Le regroupement familial : il a permis l’installation sur le territoire national d’un même nombre d’immigrés. La loi Haby sur le collège unique : elle a désorganisé l’enseignement secondaire. L’élargissement de la saisine du Conseil Constitutionnel (accompli sans pour autant réviser son recrutement très politisé…..) : cette institution est désormais un frein aux réformes, notamment dans le domaine de la lutte contre l’immigration clandestine.

                On lira avec profit ces pages, à la fois courageuses et lucides, au sujet de cet épisode malheureux de l’histoire de France. Et savoir que la plupart des pays occidentaux ont adopté des mesures analogues ne consolera sûrement pas le lecteur…

                La politique subit aussi l’empire des modes et c’est inévitable. Mais la qualité d’un homme d’Etat se jauge indéniablement à sa capacité de résistance à ces modes."

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                Voici comment, pour sa part, Yves-Marie Laulan revient plus précisément sur La Loi Veil et sur l'importance capitale qu'il convient d'accorder au sujet démographique :
     
     
                "La loi Veil entraîne un déficit chronique des naissances d’origine française qui crée un appel d’air pour l’immigration comme en témoigne le gonflement des flux migratoires et des naturalisations (voir infra). La France est ici victime d’une immigration de type nouveau, celle qui tend à substituer une nouvelle population à l’ancienne. Ainsi, en 2005, 16 % des naissances étaient d’origine musulmane.
     

                Rappelons tout d’abord une évidence de base. Si toutes les femmes enceintes se faisaient avorter, la fécondité française serait égale à zéro, car il n’y aurait plus de naissances vivantes. Cela n’est heureusement pas le cas. Mais à un rythme de croisière de 200.000 avortements par an (plus probablement proche de 250.000), pour 800.000 naissances vivantes par an, cela représente très exactement le quart, proportion évidemment colossale, et inacceptable, qui interpelle l’esprit.

                Il est donc difficile de nier l’évidence, à savoir que la loi Veil a eu, et a encore, une incidence démographique déterminante. Cela est d’autant plus manifeste si l’on considère l’évolution du nombre des avortements et de l’installation des étrangers sur le territoire français sur la longue période, depuis la loi Veil de 1974. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

                Sur 34 ans, le nombre des avortements enregistrés dans notre pays est en progression constante, au dessus de 200.000 par an. Ce qui représente, pour cette période, près de 7 millions de petits Français (6,8 très exactement) qui ne sont pas venus au monde. Or les statistiques les plus fiables font état d’entrées d’étrangers de l’ordre de 200.000 par an également.

                L’égalité de ces deux chiffres donne à réfléchir. Il est clair qu’il n’y a pas eu substitution chiffre pour chiffre, nombre pour nombre. Mais il est non moins évident que l’avortement de masse, et la sous fécondité qu’il a provoquée, ont créé un environnement propice au gonflement des flux migratoires. Cela est d’ailleurs tellement évident que les autorités de Bruxelles, devant l’impact désastreux de la chute de la fécondité au niveau européen sur la population active et l’économie, n’ont rien trouvé de mieux comme remède que de prôner une entrée massive de travailleurs étrangers."
  • A propos de la chronique d’Alain-Gérard Slama sur la violence : La force et l'argent (1)…

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              Des histoires, somme toute assez lamentables, de violences, de voyous , d’agressions, de victimes, de flics, de forces de « l’ordre » (lequel ?), d’autorités au rôle ambigu, il y en a des dizaines tous les jours. Ce sont des choses devenues terriblement banales, terriblement ordinaires. On s’épuiserait à les dénombrer, a fortiori à les relater, si l’on négligeait d’au moins en signaler les origines. Car les violents ne sont pas plus violents, plus nombreux à l’être et plus radicaux qu’autrefois, par hasard. 

                   A ce propos, dans le dernier Figaro Magazine, Alain Gérard Slama livre une réflexion intéressante lorsqu’il incite ses lecteurs à bien comprendre, bien mesurer que ces « jeunes » ne respectent plus rien d’autre que deux choses : la force brutale, immédiate, qui pourrait les réduire et l’argent. Qui n’est pas plus fort, plus violent qu’eux ou qui ne peut les payer pour se tenir tranquilles, ne suscite, chez eux, aucun respect. Aucune autorité – pour eux théorique tant qu’elle ne les frappe pas eux-mêmes directement – ne les impressionne si peu que ce soit.

     

              Alain-Gérard Slama a évidemment raison. Ce qui nous étonne néanmoins – mais, bien-sûr, nous devrions cesser d’être naïfs et de nous étonner - c’est qu’il ne se pose pas (ou ne veuille pas se poser) la question de savoir si, dans le fond, nos sociétés, en général, et, en particulier, nos « autorités » ou prétendues telles, nos « élites » et tous les détenteurs de pouvoirs les plus quelconques, dans notre pays, ne sont pas, en fait, assez semblables aux « jeunes » en question et si elles respectent grand-chose de plus qu’eux. Et si c’était oui, quoi donc ? 

        

              Il suffit ici d’évoquer ce que nous avons appelé « l’énorme opération en cours contre Benoît XVI », le mensonge et les manipulations quasi unanimes des médias, le concert d’insultes et de lamentations des spécialistes autoproclamés, les déclarations indignées de nos dirigeants et de la classe politique pour une fois unanime contre le pape, pour répondre à notre interrogation : tout ce monde ne respecte rien, ne croit en aucune autre « valeur » que la force et l’argent, l’une et l’autre pris, d’ailleurs, au sens le plus bas. Et c’est d’ailleurs pour cela, parce que Benoît XVI refuse de soumettre l’Eglise à l’avilissement social et moral du monde moderne, qu’ils veulent l’abattre.      

     

              Ce qui vaut pour le pape, vaut dans tous les domaines. Sa « force » et son « argent », le « système » l’emploie à conditionner et dissoudre le peuple français dans sa propre inculture, son propre mépris de tout héritage, toutes racines, toutes visées supérieures à la force, dans sa forme la plus médiocre, et à l’argent, dans ses manifestations les plus vulgaires.

     

              Alain-Gérard Slama voudrait-il bien réfléchir avec nous à ces considérations somme toute assez pessimistes ou veut-il persister, contre tant d’évidences,  dans l’optimisme libéral qui est le sien ? En dernière analyse, la question nous paraît en effet se résumer à ceci : comment des semi illettrés, déracinés, désœuvrés et payés pour l’être, pourraient-ils respecter quoi que ce soit de la société où, à tous les sens du mot, ils campent, quand cette société, ses dirigeants et ses « élites », ne respectent eux-mêmes plus rien du tout et, même, se sont arrangés pour organiser, partout, le règne du médiocre et, sauf s’agissant d’eux-mêmes, de l’irrespect ? Dans de telles conditions, même si cela est évidemment impératif, il ne sera sans-doute pas très commode de réduire et punir les agressions et les violences.       

     

              Somme toute, comme Hilaire de Crémiers l’a fort bien écrit, dans la dernière parution de Politique Magazine : « ceux qui prétendent diriger la société, feraient bien de se méfier. (…)  À force de se prêter au mensonge, c'est leur propre autorité qui en pâtira. On ne porte pas atteinte ou on ne laisse pas porter atteinte impunément à la plus haute autorité religieuse et morale en ce bas monde, sans que l'autorité publique n'en supporte les conséquences. Ce sont toutes les autorités qui seront sapées. Ces gens y ont-ils jamais réfléchi dans leur superbe : pourquoi un homme obéirait-il à un autre homme ? Le pouvoir est un mystère qui leur échappe ».

     

              Les « violents » des « quartiers » n’ont aucunement l’envie – ni même l’idée qu’il soit possible d’ « obéir à un autre homme ». Et, en réalité, nous non plus s’il n’existe plus en fait - c’est sans-doute là le vrai problème français - aucune autorité ou institution dignes d’être obéies.

     

     

    (1) : La force et l'argent, Le Figaro magazine du 10 avril. 

  • Christophe Geffroy.

                Passe de trois pour Sébasto ! Il verse en effet un troisième document au débat, aussi intéressant que les deux premiers: un deuxième texte de Christophe Geffroy (intitulé Irréductible opposition à Benoît XVI), dont nous citons ci-dessous le dernier paragraphe.

                 Nous avons préparé, presqu'au pied levé, en quelque sorte, une petite notice pour celles et ceux qui connaîtraient mal Christophe Geffroy. Vous la lirez après cet extrait:

                 "...Nos benêts parisiens pensent que le monde entier nous envie cette conception de la vie qu’ils assimilent à la « liberté ». En réalité, s’ils n’étaient pas aveuglés par leur nombrilisme, les deux affaires de Recife et du préservatif en Afrique auraient pu leur ouvrir les yeux et leur montrer combien les Sud-Américains et les Africains rejettent ce modèle « occidental » qui conduit à la mort, au lent suicide d’une civilisation – qui, de ce point de vue-là, n’a plus rien de judéo-chrétien. Une société qui a complètement perdu la tête au point de ne plus reconnaître de nature humaine (et donc de loi naturelle), de ne plus faire de différence entre l’homme et la femme, le père et la mère (cf. le projet de loi sur le statut de « beau-parent »), qui s’acharne à détruire la famille stable, seule cellule où puisse s’épanouir un petit d’homme, qui se méprise soi-même au point de cracher sur son histoire, de renier sa propre identité et d’abandonner sa souveraineté politique, est condamnée à mort. À ce stade de déliquescence intellectuelle, spirituelle et morale, ce n’est plus de réformes dont nous avons besoin, mais d’une profonde révolution mentale – une conversion – qui nous ouvre les yeux sur l’abîme où nous sommes tombés.

    La virulence qui se manifeste contre le pape Benoît XVI et l’Église n’est pas prête de s’éteindre, car elle manifeste l’opposition irréductible entre l’anthropologie chrétienne et celle de l’idéologie dominante qui tend de plus en plus à ramener l’homme au rang de l’animal."

                      C'est tout simplement excellent... Voici quelques mots sur Chritophe Geffroy.

    christophegeffroy.jpg            Christophe Geffroy, né en 1959, est journaliste et écrivain. En 1990 il fonde la revue mensuelle catholique traditionaliste La Nef  ( http://www.lanef.net/ ) dont il est depuis lors le directeur et rédacteur en chef. En janvier 2009, il devient le suppléant de Paul-Marie Coûteaux pour le Libre Journal de la nuit sur Radio courtoisie.

                Il est diplômé de l'École centrale de Nantes et de l'Institut d'études politiques de Paris.

                Il est intervenu à plusieurs reprises dans le débat concernant la levée de l'excommunication des évêques lefebvristes, notamment sur la chaîne catholique KTO ou au cours de l'émission de Frédéric Taddeï Ce soir (ou jamais !)

                 Il a écrit les ouvrages suivants:

                 - Enquête sur la Messe traditionnelle, La Nef, 1998, 432 p., en collaboration avec Philippe Maxence.

                 - Au fil des mois, La Nef, 2000, 290 p.

                            - Portraits littéraires de notre temps(dir.), La Nef, 2005, 256 p.

                            - Jean-Paul II, les clés du pontificat, La Nef, 2005 (248 pages, 14 euros), en collaboration avec Yves Chiron et Luc Perrin

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                            - Oser agir chrétien– un regard de rébellion, ouvrage collectif sous la direction de Gwen Garnier-Duguy, éditions La Nef, 2008 ; sa contribution s'intitule « Espérance spirituelle, espérance temporelle ».

                            - Benoît XVI et la « paix liturgique », éditions du Cerf, 2008 (320 pages, 24 euros).

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  • Nouvelles du blog: de la semaine écoulée à celle qui vient...

                De septembre 2008 à septembre 2009, nous avons un peu plus que doublé le nombre des visites, et largement plus que doublé le nombre des visiteurs uniques. A l'évidence, nous commençons maintenant à ratisser en dehors des cercles royalistes habituels, et nous commençons à être lus par un nouveau public, venu d'ailleurs.

                C'est pour ces personnes que nous avons procédé à une modification de notre première Catégorie: "ABC du Blog, fiches pratiques" est devenu (ce sera plus clair et plus parlant) "A ceux qui nous découvrent: Qui sommes-nous ?...".

                Cette Catégorie, placée en tête pour des raisons évidentes de lisibilité, regroupera des courtes notes destinées, justement, à ces nouveaux, qui n'ont pas une grande connaissance ni de nos idées, ni de notre histoire, ni de notre vocabulaire.... Il s'agira de leur présenter succinctement, en guise de premier contact, les toutes premières informations.... à prolonger et à approfondir, évidemment, par la suite.

                Plusieurs de ces notes ont, du reste, été conçues et redigées à partir des questions, objections, demandes de renseignements ou de précisions etc... contenues dans des courriels qui nous ont été adréssés.

                Les notes de cette Catégorie commenceront par le court chapeau suivant:

                Cette rubrique est destinée "A ceux qui nous découvrent". Ils y trouveront une sorte de collection de mini textes, ou mini fiches, qui n'ont pas d'autre prétention que de servir de petits tracts d'appel, d'explication rapide et succincte de ce que sont et de ce que proposent les royalistes, destinés, donc, à ceux qui ne connaîtraient pas, ou mal, nos objectifs. Il ne peut s'agir là que d'une première présentation, d'une première accroche, qu'il faudra bien sûr compléter, préciser, nuancer, approfondir par la suite.

                On pourrait, évidemment, dire les mêmes choses différement, prendre d'autres exemples. Nous ne prétendons pas avoir la science infuse, ni asséner des vérités venues d'en haut.

                Il ne s'agit, répétons-le, que de court textes de présentation générale, genre tracts, destinés à dégager l'essentiel...en attendant la suite.

                Aujourd'hui : .....

                Et elles seront clôturées, symboliquement, par la même fleur de lys:

    fleur-de-lys_500.jpg

    Voici ce que vous trouverez à partir de dimanche sur le blog (sauf modifications de dernière minute imposées par l'actualité...) 

    • Notes longues : 
    • Dimanche : A propos du Jan Karsky, de Yannick Haennel. Où l'on retrouve Pie XII.....
    • Lundi : Le regard vide, extrait n° 8.
    • Mardi : Présence de Jean Guitton.
    • Mercredi : Stéphane Giocanti présente son dernier ouvrage sur France info.
    • Jeudi : Christophe Dickès consacre une émission de Canal Académie à Katyn.
    • Vendredi : Tony Kunter présente son dernier Maurras sur radio Courtoisie.
    • Samedi : Nouvelles du Blog....

     

    •  Notes courtes :
    • Dimanche: De Benoît XVI en Tchéquie (pas de sourire du dimanche cette fois-ci...).
    • Lundi: Afghanistan: après les huit tués états-uniens et le 36ème tué français, la situation n'est pas brillante....
    • Mardi: Melissa Theuriau se dechaîne contre la police.
    • Mercredi: A propos de Mugabé...
    • Jeudi: Dans un journal du Québec: robuste bon sens d'une lectrice...
    • Vendredi: Au Cercle interallié: Petitfils hier, Sévillia demain....
    • Samedi: Il y a de la mafia dans Paris et tout autour, dit une maire communiste....

          Ephémérides :

    ·       Dimanche : Charles VII crée le parlement de Toulouse. Premier emploi du parachute. Mort de Louis Le Vau. Décès: Jean Cocteau, Edith Piaf.

    ·       Lundi  : Début du siège d'Orléans. Début de la deuxième vague de profanation de Saint Denis. La Convention décrète Lyon Ville affranchie. Inauguration de la statue de Vercingétorix à Clermont-Ferrand. Inauguration de la statue du Christ rédempteur de Rio. Tende et La Brigue deviennent françaises. Décès: Anatole France.

    ·       Mardi :  Arrestation des Templiers.

    ·       Mercredi : Bataille d'Hastings. Première du Bourgeois gentilhomme, à Chambord. Ouverture du procès de Marie-Antoinette. Georges Charpak, Prix Nobel de physique.

    ·       Jeudi : Début de la bataille d'Ulm. Napoléon arrive à Sainte-Hélène. Exécution de Mata Hari. Inauguration de la Ligne 14 du Métro parisien (Meteor). Décès: Raymond Poincaré.

    ·       Vendredi : Assassinat de Marie-Antoinette. Mort du Chevalier d'Assas et du sergent Dubois. Défaite de Leipzig. Première utilisation des empreintes digitales. Consécration de la basilique du Sacré Coeur de Montmartre. Naissance: Pierre Puget. Décès: François Malherbe.

    ·       Samedi : Assassinat de Marie-Antoinette. Mort du Chevalier d'Assas et du sergent Dubois. Défaite de Leipzig. Première utilisation des empreintes digitales. Consécration de la basilique du Sacré Coeur de Montmartre. Naissance: Pierre Puget. Décès: François Malherbe.

  • A propos de l' ”affaire” de Massat : réflexions sur l'état du catholicisme en France... (2/2).

                Poursuivons notre réflexion. Si le catholicisme souffre, et recule, il faut bien admettre que tout est en crise aujourd'hui, tout souffre et s'effrite, voire disparaît (le Parti communiste en sait quelque chose !....). Prendre du recul permet ainsi de relativiser un peu ce que l'on appelle -à bon droit, par ailleurs- la crise du catholicisme.....

                Il est de bon ton, dans une certaine gauche (Michel Onfray, Philippe Val...) de dénigrer hautainement l'Eglise catholique, et de déclarer, péremptoire, que critiquer le christianisme c'est tirer sur une ambulance. Cette fraction de la gauche, hargneuse, sectaire et méprisante, ne représentant évidemment pas l'ensemble de la gauche, dans laquelle plusieurs personnalités font au contraire preuve d'un état d'esprit diamétralement opposé....

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    Sic transit... Tout ça, pour "ça" ? Quelle dérision !
              Grands opposants au christianisme en général, et au catholicisme en particulier, les gens comme Val ou Onfray sont ainsi d'ardents adversaires de l’infaillibilité pontificale. Mais c’est pour, immédiatement, retourner et reprendre à leur profit la dite infaillibilité : ce qu’ils refusent avec la dernière énergie au Pape, ils se l’accordent à eux-mêmes, et à leurs groupuscules, et  ils pontifient, arrêtent et décrètent souverainement ce qui, puisqu’ils le pensent, est forcément la vérité, le chemin…. Voilà ce que nous leur reprochons, et non bien sûr leurs idées en elles mêmes, qu’ils ont, bien évidemment, le droit d’avoir et de défendre…..
     
     
     
     
     

              Mais revenons à nos libres réflexions, et à ce propos, ré-entendu pour la millionième fois à l'occasion de l' "afffaire" de Massat et qui motive cette note : ainsi donc, le christianisme est mort en France (voir Massat, donc), et critiquer le christianisme c’est tirer sur une ambulance ? Mais ceux qui disent cela voient-il les choses comme elles sont en réalité ? Qu’est-ce qui s’est écroulé, tout récemment, dans un fracas cataclysmique, sinon le marxisme-léninisme, quintessence des idées  révolutionnaires (on n’ose plus dire des idéaux…) ?

              Le rejet de la révolution par la Russie, son travestissement caricatural par la Chine, sa pétrification pathético-guignolesque en Corée du Nord ou à Cuba, voilà ce qui devrait interpeller quelque part les tenants de la mort du christianisme ! Critiquer le marxisme, aujourd’hui, là oui ce serait tirer sur une ambulance ! Mais certains ne semblent pas avoir vu que le marxisme, donc la révolution, était mort . Ils préfèrent faire semblant -pour se rassurer ?...- de répéter que c’est le christianisme qui a disparu.

    lenine.JPG

    Good bye, Lenin ! Adios ! Wiedersen !

              C’est leur droit. Mais force est de constater que, si le christianisme a beaucoup souffert de la lutte sans merci que lui mènent les Lumières et leurs avatars depuis le milieu du XVIII° siècle, l’Eglise elle, au moins , est toujours là. Affaiblie, certes, par rapport à « avant », et comment ne le serait-elle pas, après les coups qu’elle a reçu, auxquels aucune institution purement humaine n’aurait, à coup sûr, résisté ? Mais toujours là, et même conquérante ou, plutôt, re-conquérante.

            «  A bien y regarder, et nous aurons à y revenir -écrivions nous récemment (1)- il n'y a plus guère que le Pape, que l'Eglise Catholique, à tenir tête, héroïquement, au "bazar" qu'est le monde moderne, et à tracer, pour l'humanité toute entière, une autre voie que celles, avilissantes, du matérialisme sanglant des révolutions, ou du libéralisme doux de ce que nous nommons encore, par une singulière inconscience, le "monde occidental".   

             Oui c’est la révolution qui est morte, pas le christianisme. Que certains méditent sur les deux photos ci-dessus, pathétiques, dérisoires et finalement grotesques, où l’on voit des statues de Lénine déboulonnées et s’en allant, pour où ? pour la fonte, pour la décharge ? Quelle dérision ! Tout ca, pour ca ! Et, ensuite, sur cette dernière photo, ci-dessous, reproduction de la couverture d'un livre récent:

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    On sait que les faits sont têtus, que l’Histoire se venge parfois et qu’elle peut être cruelle : la fameuse question de Staline, mais c’est inversée qu’elle se pose maintenant : "La révolution ? Combien de divisions ?....."     

     

    (1)   : Voir la note "Les matérialismes s'effondrent, les nuées se sont transformées en cauchemar..... Mais le Pape trace la voie....." dans la catégorie « Politique et Religion ». 

  • Patrimoine, la visibilité de notre être profond…..

                Plusieurs demandes de précision(s) - sur maisaquilafaute ?- de plusieurs personnes différentes, mais se rapportant toutes au même sujet.

                C'est donc l'occasion d'une réponse groupée, si l'on peut dire, qui sera très rapide (1) mais qui va surtout nous permettre -une fois les renseignements demandés communiqués- d'insister sur la grande qualité d'un blog que nous avons déjà présenté à nos lecteurs, mais sur lequel il est bon de revenir et d'insister, vu son extrême intérêt : le blog de Benoît de Sagazan: http://patrimoine.blog.pelerin.info/

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                La première fois que nous avons parlé de Benoît de Sagazan, et de l'excellent travail qu'il effectuait pour tout ce qui touche au Patrimoine, ce fut à l'occasion de l'Ephéméride du 9 septembre (naissance de Richelieu), lorsque nous avons trouvé sur son blog les deux remarquables vidéos proposant une reconstitution en images de synthèse du château de richelieu, intégralement détruit à la Révolution.

                Ensuite, nous y avons régulièrment renvoyé nos lecteurs en quête d'une présentation intelligente et dynamique du Patrimoine, que Benoît de Sagazan définit ainsi (extrait):

                "...Loin de tout esprit nostalgique, les enjeux du patrimoine me paraissent effectivement capitaux tant ils engagent notre avenir : le tissage d’un véritable lien social entre personnes d’âges et de conditions différentes ; la prise en compte de réalités économiques importantes pour notre développement collectif ; l’enjeu politique, au sens noble du terme, que peut porter une Nation réconciliée avec ses racines et son histoire, au sein d’une Europe qui reste à construire : la transmission d’une culture (faite d’art, de savoir-faire et de spiritualités) capable de nous rendre responsables d’un monde durable, en perpétuelle évolution.

                 Vous l’avez sans doute compris, c’est d’un patrimoine en pleine vie dont je désire surtout vous parler, d’un patrimoine qui a encore beaucoup de choses à nous dire, d’un patrimoine qui peut nous aider à devenir, à notre tour, des fondateurs et des pionniers, et pas seulement des héritiers...."

                 Qui ne se retrouverait pleinement dans une telle déclaration d'intention ? On peut donc aller et revenir souvent sur ce Blog, par ailleurs sans cesse actualisé : on ne sera jamais déçu. On n'y perdra jamais son temps, et on en repartira toujours un peu plus riche et un peu meilleur qu'en y arrivant....

    (1) : Une fois n'est pas coutume, nous avons commencé par la fin, et finirons par le commencement... Plusieurs lecteurs nous ont donc demandé davantage d'informations sur cette initiative "Repertorier l'ensemble des clochers de France : une initiative originale...." dont nous avons parlé dans notre Catégorie "Patrimoine, visibilité de notre Être profond...", en communiquant le lien suivant : http://40000clochers.com/Visite.asp .

           On nous demande si d'autres personnes ou organismes font la même chose. Nous connaissons les deux sites suivants: 

           - http://lafrancedesclochers.xooit.com/index.php

           - http://www.patrimoine-religieux.fr/

           Et nous pouvons renvoyer à l'article de Benoît de Sagazan qui évoque ce sujet; c'est ce qui nous a donné l'idée de parler plus concrètement de son Blog, dont nous n'avions fait qu'effleurer la présentation jusqu'à présent : voilà une lacune que nous espérons avoir comblée....

    http://patrimoine.blog.pelerin.info/2009/08/06/un-nouveau-site-veut-recenser-les-clochers-de-francepatrimoine-religieux/#more-4162

     

    P.S: Voici l'état du recensement des édifices au 1er mars 2010:

    - L ‘Observatoire du patrimoine religieux : 37.307 édifices sur 48 départements.

    - Clochers de France : 31.151 édifices sur 22 263 communes.

    - 40 000 clochers : 28.324 églises.

    - La base mérimée (établie par les services de l’Inventaire du ministère de la Culture) : 24.911 églises d’intérêt patrimonial (basiliques, cathédrales, primatiale, chapelle, collégiales, églises paroissiales, temples protestants …)

  • A l'occasion des Journées du Patrimoine... : Chantilly retrouve ses parterres Le Nôtre

                Le blog de Benoît de Sagazan communique : ( http://patrimoine.blog.pelerin.info/ )

                A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, L’Aga Khan et le Chancelier de l’Institut de France inaugureront le 20 septembre prochain, en présence de M. Eric Woerth, Ministre du Budget, de M. Claude Gewerc, président du Conseil régional de Picardie et de M. Yves Rome, président du Conseil général de l’Oise, les Parterres Le Nôtre des jardins à la française du Domaine de Chantilly.

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                A l’issue d’une importante campagne de restauration commencée en 2008, impulsée par la Fondation pour la sauvegarde et le développement du Domaine de Chantilly ces parterres, rares témoins à cette échelle de l’art du jardinier André Le Nôtre, retrouvent leur splendeur d’origine. Menés dans le respect des techniques de l’époque et dans la perspective de développement durable mise en place par le Domaine, ces travaux permettront désormais aux visiteurs de Chantilly d’apprécier pleinement l’exceptionnelle perspective ouvrant sur le parc et de parfaire une visite mêlant histoire, patrimoine et nature.

                Exemple rare de jardin à la française décentré par rapport au château, les parterres de Chantilly se démarquent également par la suprématie de leurs eaux. Incontestablement, de tous les jardins dessinés par Le Nôtre à la fin du XVIIe siècle, Chantilly se distingue par l’étendue exceptionnelle de ses bassins et le nombre de ses jeux d’eau, rendus possible par les nombreuses sources qui jaillissent sur le site.

                Le Grand Condé n’eut de cesse de faire admirer et parcourir ses jardins par ses prestigieux hôtes (Jean de La Fontaine, Bossuet, La Bruyère, Molière et même Louis XIV en personne…

                Malmené à la Révolution, le chef-d’oeuvre de ce virtuose de la perspective que fut André Le Nôtre nécessitait une importante remise en état. Dix-huit mois de travaux ont été nécessaires, avec un budget de 6,6 millions d’euros, pour que ce jardin retrouve la splendeur que lui avait conférée le célèbre jardinier du Roi Louis XIV, en 1665. Menés avec brio par Pierre-Antoine Gatier, architecte en chef des monuments historiques, et Serge Darroze, responsable des parcs et jardins du Domaine de Chantilly, ils s’inscrivent dans la vaste campagne de restauration et de rénovation de l’ensemble du Domaine que mène la Fondation créée par Son Altesse l’Aga Khan.

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                 Parmi les autres chantiers aboutis citons la renaissance du Hameau et la restauration de la Grande Singerie (ci-dessous), dans les appartements des Princes de Condé, en 2008, ou encore tout récemment la restauration des décors intérieurs de la Loggia, du Débotté et du salon Violet des appartements privés du duc d’Aumale (mécénat Amis du musée Condé), et du Dôme des Grandes Écuries. Pour financer ce programme ambitieux, la Fondation bénéficie, outre le généreux mécénat de Son Altesse l’Aga Khan, de l’aide de ses étroits partenaires que sont l’État, la région Picardie, le département de l’Oise et bien sûr l’Institut de France, propriétaire du Domaine, ainsi que les Amis du musée Condé. Le World Monuments Fund a soutenu la Fondation dans la restauration de la Grande Singerie. La Fondation Véolia Environnement et la société Salmson ont également participé à la restauration des parterres Le Nôtre.

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                La restauration des parterres à la française d’André Le Nôtre a notamment consisté en la remise en état du concept d’origine de son exceptionnel système hydraulique, créé au XVIIe siècle pour Louis II de Bourbon, Prince de Condé. Après curage des canaux, restitution des pierrées (canaux en pierre), réajustement des tuyaux et restauration des vannes, les jets d’eau atteignent leur hauteur d’origine, soit « quinze pieds (cinq mètres) pour les miroirs et quatre mètres vingt-cinq pour la Gerbe. Chef-d’oeuvre d’ingéniosité, ce fabuleux réseau hydraulique qui fut tenu pour une prouesse en son époque retrouve enfin son état originel. Pour la première fois depuis le XVIIIe siècle, le public pourra à nouveau admirer les dix bassins reflétant le ciel – appelés miroirs – le bassin de la Gerbe et les murs d’eau déversés par la bouche des Fleuves sculptés sous le Grand Degré, tels que les avait conçus Le Nôtre, entouré des meilleurs spécialistes de la fontainerie.

                Les superbes allées bordant les bassins ont, quant à elles, été consolidées et dotées de nouveaux revêtements. Elles restituent ainsi toute l’ampleur de la monumentale perspective, pensée par Le Nôtre, filant des grilles d’honneur du château au Grand Canal. Les nombreuses statues ornant les parterres sont également rendues à leur éclat d’antan.

                L’illustre jardinier, ayant pu donner libre cours à son génie, ne se lassera pas d’évoquer la perfection de son travail comme il le précise, dans sa correspondance au prince de Condé : « Monseigneur, voilà tout ce que je puis faire pour l’ornement du bas de votre grand escalier. Je souhaite qu’il vous plaise autant qu’il me fait… » 

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