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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1993

  • Jacques Bainville sur France Info...

          

     
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        Le samedi 4 août, France Info a consacré une excellente chronique à Jacques Bainville, à l'occasion de la ré-édition en "Livre de Poche" de son Histoire de France.

              Très honnête du point de vue intellectuel, et vrai petit bijou du point de vue journalistique, cette chronique fut diffusée cinq fois dans la journée et, malgré sa brièveté (entre deux et trois minutes), elle a rendu compte avec une grande objectivité de cette oeuvre majeure de Jacques Bainville, dont l'auteur parlait sans cesse en termes élogieux: une vraie bouffée d'air pur, un moment de grâce, un bel exemple de ce que peut l'honnêteté intellectuelle lorsqu'elle se joint, chez le journaliste, à la parfaite maîtrise de son Art, à l'élégance du style.

              France Info a rendu compte objectivement d'un évènement culturel important; et le journaliste, par la sympathie communicative de sa chronique, aura certainement donné envie à un grand nombre de personnes de lire L'Histoire de France de Bainville: se mettre à l'histoire, et en aussi bonne compagnie, n'est-ce pas un excellent début, encourageant et prometteur ?.........

              Pour écouter cette chronique : info_poche-040807.mp3

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  • Bien vu, bien dit...

              Sans commentaire, cet extrait de l'éditorial du numéro 1542 (4 août) de l'excellent hebdomadaire Famille Chrétienne, rédigé par Marie Joëlle Guillaume:

              "...On nous parle beaucoup d'éthique. On ne sort pas l'éthique comme un lapin de son chapeau. L'éthique est une conséquence. D'une vision du monde, d'un idéal, d'une foi. C'est parce que les Grecs croyaient aux dieux que les jeux Olympiques, tous les quatre ans, s'accompagnaient de la suspension des guerres. C'est parce que Pierre de Coubertin était un homme de foi que la renaissance des Jeux, au XX° siècle, est allée de pair avec l'esprit de fraternité, le désintéressement, le goût de l'ascèse.

              C'est parce que nos sociétés "postmodernes" ne croient plus qu'à la performance pour la performance, au "fric", à la réussite à n'importe quel prix, qu'elles enfantent des athlètes qui, sur la Grande Boucle ou ailleurs, se font couronner aux hormones..."

  • Je doute, donc je bave....

              Le Parti Socialiste se demande s'il existe encore, et François Hollande se demande s'il sert encore à quelque chose: moyennant quoi, pour se rassurer et pour se prouver qu'ils sont toujours vivants, ils tentent d'ameuter la terre entière en dénonçant l'action du gouvernement dans l'affaire des infirmières bulgares. Ils font "beaucoup de bruit pour rien": cela les gêne-t-il tellement que, pour la première fois depuis bien longtemps, la France ait un peu redoré son blason, et repris quelques couleurs sur la scène internationale? Qu'on le veuille ou non, le prestige de la France se trouve rehaussé après l'heureux dénouement de cette "affaire", et nul ne s'en plaindra.

              Cela les gêne-t-il tellement aussi que, pour la première fois depuis bien longtemps, la France se "place" pour des contrats juteux en Lybie, où Russes, Etats-Uniens, Britanniques et Allemands nous ont devancé (et s'ils nous critiquent aujourd'hui, c'est souvent par dépit et parce qu'ils auraient souhaité rafler la mise...)? Le PS et François Hollande auraient-ils préféré lancer sur Tripoli une expédition maritime du genre "Rainbow Warrior"?

              Ces cris d'orfraie de ceux qui jouent contre leur Pays nous ramènent à une triste réalité: dans le système républicain, tel que nous le subissons, il arrive toujours et très régulièrement des moments où, pour sauver leur propre existence et leurs propres intérêts, les partis politique doivent compromettre les intérêts du Pays et de l'État. C'est lamentable, c'est minable: c'est l'actuel fonctionnement du régime républicain....

  • Pour l'augmentation des crédits militaires.

                Le Gouvernement annonce une augmentation pour 2008 des crédits de la Justice de 4,5%, après une augmentation de 5,2 en 2007: donc quand on veut, on peut..... Pourquoi ne pas proposer une augmentation des crédits, en faisant passer le budget des Armées à 3%: 2% pour les trois Armes conventionnelles (Terre, Air, Mer) et 1% pour la Dissuasion nucléaire?

                On sait bien que les dépenses militaires, en France, sont un peu à part: en effet, toutes les sommes que le Pays engage pour l'équipement de nos Armées, l'entretien de leurs matériels, la formation et l'entraînement de leurs personnels etc...tout cela profite directement à l'économie nationale car les sommes engagées y sont directement injectées: le Pays s'achète à lui-même, nos dépenses militaires se font -en quelque sorte- en circuit fermé. Cela n'a rien à voir avec une augmentation des dépenses qui se traduirait par des achats à l'importation, qui -eux- alourdiraient notre déficit commercial et grèveraient nos finances.

                Dépenser pour l'Armée, c'est faire tourner la machine économique, la Maison France: cela doit donc, évidemment, être pris en considération dans les calculs des budgets. Car cela crée, maintient ou développe de l'emploi, de la richesse chez nous et se transforme aussitôt en carburant pour notre économie et notre Recherche.

                Et tempère donc d'autant -en le relativisant- le coût des dépenses militaires....

  • Comme en 1789... ?

              Finalement, la réduction du nombre des fonctionnaires sera bien moindre que prévue: plutôt un sur trois qu'un sur deux ne seront pas remplacés; et le Ministère de l'Éducation sera moins touché que prévu.

              D'ailleurs Gérard Aschiéri exulte, et la FSU avec lui. Et pourquoi exulte-t-il ? Tout simplement parce que, pour l'instant du moins, il fait peur au Pouvoir, et le Pouvoir doute, temporise et recule. Monsieur Aschiéri, c'est le privilégié type de l'Ancien Régime, genre parlementaire arc-bouté sur ses privilèges et bloquant obstinément toute réforme; jusqu'à ce que tout saute... comme on l'a vu en 89; et comme on le verra peut-être encore, mais cette fois-ci ce sera évidemment le système en place qui aura à faire face.

              Le problème financier, qui a permis la mise à mort de la Royauté, fera-t-il, à deux siècles de distance, sauter la République ? En tout cas, faute de résoudre le problème du poids des fonctionnaires dans son budget -et il n'en prend pas le chemin...- l'État républicain n'aura pas les moyens de quelque politique que ce soit. C'est la seule certitude.

              Que va-t-il donc se passer?.....

  • Un communiste qui parle d'or....

              Jean-Marc Coppola est secrétaire du PCF-13. Il désapprouve, comme nous, l'ouverture dominicale et, comme le préfet des Bouches du Rhône vient d'accorder de nouvelles dérogations aux grandes surfaces de Plan de Campagne, il pose carrément la question à l'Évêque: qu'en pense l'Église? La réponse est connue, mais on aimerait -c'est vrai...- plus de pugnacité de la part des autorités religieuses catholiques. Jean Marc Coppola ose dire ce que plus personne n'ose dire, du moins à voix haute, si grande est la force étouffante du conformisme dans notre société: "Dans les Bouches du Rhône, où les communautés juives et musulmanes sont très représentées, l'idée viendrait-elle d'inciter -même sur la base du volontariat- certains magasins à ouvrir un jour de sabbat ou de dévoyer les rites et principes de telle ou telle religion au nom de la liberté du travail?" C'est bien vu....

  • Toujours le problème des fonctionnaires...

    80.000 fonctionnaires partiront à la retraite en 2008. C'est donc un maximum de 40.000 postes que le Gouvernement pourra supprimer, s'il remplit son "objectif-promesse" de ne pas remplacer un départ en retraite sur deux. Ce serait considérable, vu les politiques de copinage et de clientélisme suivies depuis des décennies par la république et désormais solidement implantées dans les moeurs du "pays légal"; mais ce serait une goutte d'eau dérisoire en fonction de l'objectif théorique d'assainissement global de notre Fonction Publique. On pourrait aisément mieux faire: prenons par exemple le seul Ministère de l'Éducation Nationale: on le sait, ce Ministère est un véritable monstre dévoreur de deniers publics, une "pompe à phynances" insatiable, pour un service rendu qui ne cesse de se détériorer.

    Sa devise n'est plus: "Enseignons!" mais: "Du fric, toujours plus de fric!": eh bien, il est intéressant de noter que, chez les enseignants, il y a -selon les modes de calcul- entre vingt et trente mille "décharges" (pour cause syndicale ou autres...); ce qui veut dire que les "professeurs" concernés par ces "décharges" sont payés pour "ne pas" enseigner et faire "autre chose": est-ce bien raisonnable? est-ce bien légitime? Et que dire des Rectorats et de tout ce qui gravite autour de la soi-disant "Formation"? C'est le plus beau "gruyère" jamais inventé par quiconque: là, il y a  pléthore d'Inspecteurs et de Formateurs (notamment en IUFM) dont il faut dire un mot. Ces Inspecteurs ne font plus cours depuis des années, et il y a belle lurette qu'ils ne savent plus à quoi ressemble un adolescent d'aujourd'hui; ils viennent néanmoins pontifier sans la moindre gêne dans les classes de ceux qu'ils "inspectent", et "tannent" les professeurs qui, eux, "vont au charbon" quotidiennement; et leur disent de faire ceci, mais attention: comme cela; et de ne surtout pas faire ceci, encore moins comme cela!

    Et que dire de ces Formateurs dont certains sortent rarement de leurs bureaux, si ce n'est pour faire des "cours" sur la façon d'apprendre à de jeunes professeurs qui viennent à peine d'obtenir leurs diplômes. Les théories fumeuses et abstraites de ces idéologues de bureaux triomphent en ce moment dans les IUFM (Instituts Universitaires de Formation des Maîtres); c'est la raison pour laquelle il faut supprimer ces IUFM: à cause de leur éloignement abyssal des réalités quotidiennes, et de leur "idéologisme" aggravé jusqu'à la caricature. 

    Oui, quand on y regarde d'un peu près, on croit rêver, mais on ne rêve pas: on cauchemarde, et c'est notre Ministère de l'Éducation. Alors, voici notre suggestion et notre proposition: pour aller plus vite et ne pas en rester aux seules 40.000 suppressions de postes évoquées plus haut, pourquoi ne pas remettre au travail les 30.000 "décharges", ce qui évitera autant de nouveaux recrutements et nous fera passer à 70.000 postes économisés; et si l'on ajoute encore Formateurs, Inspecteurs et IUFM (avec tout les personnels budgétivores qui gravitent autour...), on dépassera allègrement les 100.000! Allez, messieurs du Gouvernement, encore un effort (un "gros" effort...): qui a dit: "Ce n'est qu'un début...!"

  • Le mot et la chose...

              On le sait, on n'a pas le droit en République de parler de Dieu. Cela ne se fait pas, c'est un gros mot: la république, qui se veut -elle- une religion et qui veut supplanter le catholicisme, donc d'abord l'extirper de notre Mémoire, a frappé la religion chrétienne d'ostracisme et pratique à son égard la "conspiration du silence": rappelez-vous, il y a quelques jours à peine, Madame Boutin s'était faite "rappeler à l'ordre" par François Hollande; sa faute? elle avait dit sous forme de boutade, en parlant de ses rapports avec Fadela Amara, quelque chose comme: "Entre la catholique et la musulmane, le courant passe bien..." ou "tout se passe bien"(peu importe ici le mot exact, c'est le fond qui compte, à savoir l'emploi des mots "catholique" et "musulmane", c'est à dire une référence explicite à la Religion...). Immédiatement François Hollande avait interpellé le Chef du Gouvernement pour lui demander de rappeler à Madame Boutin qu'on était dans un État laïque et qu'il était intolérable de faire une quelconque référence à Dieu!

              S'étant couvert de ridicule par ce "rappel à l'ordre" (?!) aussi incongru que grotesque, et complètement isolé dans cette "croisade laïcarde" qui n'intéressa strictement personne, François Hollande avait du remballer ses prétentions dans l'indifférence générale; sa "sortie", au final, n'ayant eu absolument aucun écho dans le public, et aboutissant simplement à le faire apparaître pour ce qu'il est vraiment, à savoir un sectaire plus proche de l'entourage de Peppone que de l'évolution actuelle de l'opinion publique française.. Puisque Monsieur Hollande ne veut pas que l'on parle de Dieu, eh bien parlons-en: parlons-en aussi souvent que cela sera utile; aussi souvent que cela sera nécessaire; aussi souvent que cela viendra dans la discussion et la réflexion: au risque de voir ce cher François s'étrangler ou faire un infarctus!

              Et pour lui montrer quel crédit nous accordons à ses prétentions et à celles des siens, quel cas nous faisons de ses oukases fulminants, reprenons, en les lui dédiant, ces fortes et belles paroles de l'Abbé de la Morandais, confesseur et ami de Michel Serrault, interrogé par LCI après la mort de celui-ci: à la question "La Foi tenait-elle une place importante dans sa vie?" l'Abbé répond: "Il disait toujours: "La Foi fait partie de ma vie, je crois à l'Inexprimable, à l'Indéfinissable, aux instants de Grâce..."; et à la question: "Quel souvenir gardez-vous de lui?" la réponse est: "...D'un homme de Foi, d'abord....Nous ne célébrerons pas des obsèques tristes, ce ne serait pas du tout dans l'esprit...un homme de Foi qui croyait en la Résurrection et qui avait envie de retrouver l'Éternel..."

              Voilà des mots et des pensées qui manquent trop souvent dans notre "paysage", parce qu'"on" les occulte volontairement, "on" veut les voir disparaître d'abord de notre univers "physique" afin qu'ils finissent par disparaître ensuite aussi, assez logiquement, de notre univers "mental"; le coup est assez bien joué; à chacun d'y faire obstacle, en employant le mot pour ne pas oublier la chose; ou, ce qui revient au même, en parlant de la chose, afin de ne pas laisser se perdre le mot...

  • Michel Serrault

              "Faire rire et m'occuper de Dieu": telle était sa ligne de conduite. On le sait, Michel Serrault avait envisagé la prêtrise (il était entré à 14 ans au Petit Séminaire de Conflans), mais il choisit finalement d'être acteur....

               D'autres évoqueront longuement, et avec justesse, l'immensité de son talent et la richesse de sa carrière. C'est l'homme, et sa grande richesse intérieure, sa profonde force spirituelle qui nous intéressera ici.

               Comme tous les grands, qui ont l'élégance vraie, la classe véritable, il n'imposait pas ses idées (par exemple son catholicisme fervent et communicatif); il ne se croyait pas investi d'une mission de propagandiste; mais il témoignait volontiers -et avec quelle profondeur, quelle richesse...!- de ce qu'il croyait.

               Sa Foi profonde, il ne l'a jamais ni exhibée avec indécence, ni tûe avec honte; il était pudique, n'imposait rien mais répondait dès qu'on l'interrogeait; et là -comme sur scène- il rayonnait.

               Celui là est roi qui rayonne: dans son métier comme par son exemple, il fut roi....

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  • A quoi sert-il de le nier?

              Le Figaro du samedi 28 Juillet propose un intéressant article (malheureusement bien court...) d'Hervé Yannou: celui ci évoque très rapidement (trop...) des propos tenus par le secrétaire particulier de Benoit XVI, Mgr Georg Gänswein. Pour le prélat, il est important de "s'opposer à une certaine ingénuité" en ce qui concerne le regard porté sur l'Islam et l'attitude qu'il convient d'adopter envers cette religion en Europe. "Ingénuité": le mot est lâché, et il est juste, malgré son côté un peu prudent, un peu diplomatique: on pourrait en effet tout aussi bien parler d'aveuglement suicidaire, mais Mgr Gänswein est tenu à un devoir de réserve certain...; "Il faut être conscient qu'un seul Islam n'existe pas. Sous le concept d'Islam se retrouvent de nombreux courants différents, souvent ennemis les uns des autres, jusqu'aux extrémistes qui se réclament du Coran et agissent avec des fusils".

              Ainsi, comme nous l'avons plusieurs fois remarqué, chaque fois qu'en Europe en général -et en France en particulier- nous nous montrons ouverts et accueillants, nous ne sommes pas forcément payés de retour: car si de nombreux musulmans ont un comportement correct (et si, d'ailleurs, d'autres musulmans, tout aussi nombreux, voire beaucoup plus, ne "pratiquent" pas: chose que l'on oublie souvent de signaler...) il n'en demeure pas moins que l'installation d'un réseau de mosquées dans toute l'Europe est une aubaine pour les terroristes. Il ne faut évidemment pas généraliser, mais il ne faut pas non plus être sourd, muet et aveugle ("ingénus" dit le prélat). Nous menons une politique d'accueil, de tolérance et de respect, dont profitent à juste titre les "bons" -et il est normal que nous les traitions décemment (1)-.

              Mais il ne faut pas se leurrer: il faut bien savoir que les "méchants" en profitent aussi, et se retrouvent dans ces mosquées; qu'ils y diffusent leurs prêches haineux contre un Occident "immoral et dépravé" (2); qu'ils y endoctrinent des paumés pour en faire des criminels; et qu'ils y arment des lâches qui seront les assassins des trains ou des métros...Le dilemme est là: nous sommes coincés, nous les Européens en général et les Français en particulier: non par notre "bonté", mais par la "méchanceté" de ceux qui détournent nos actes de leur sens et les font servir à autre chose, voire au contraire, de ce que nous souhaitions. Mgr Gänswein a le mérite de braquer les projecteurs sur le problème: qu'il en soit remercié, et que cela nous soit utile!...

    (1): sauf que l'inverse n'est pas vrai: dans la quasi totalité des pays musulmans les Chrétiens vivent un authentique Chemin de Croix, une agonie réelle; déjà quasi achevée en Turquie, "en bonne voie" dans tout le Moyen Orient, où il n'y aura bientôt plus de Chrétiens; et que dire de l'Egypte, où les Coptes sont traités comme des étrangers sur la terre dont ils sont les premiers habitants?...On devrait parler plus souvent, en Europe, de ce génocide silencieux mais honteux, cruel et inadmissible....

    (2) que ne restent-ils dans leur pur et merveilleux paradis islamique? Sont-ils masos à ce point pour venir se "corrompre" à notre contact?...

  • Six à zéro!.....Quatre à zéro!.....

              Le Pays légal républicain s'interroge sur un statut officiel pour "la première dame de France", après l'entremise de Cécilia Sarkozy dans l'affaire des infirmières bulgares.

              On rappellera juste à nos compatriotes qu'avec pas loin de 1000 ans d'avance sur la république, la Royauté a, six fois dans son histoire, donné tout le pouvoir à des femmes (à l'occasion des Régences); et, qui plus est, quatre fois à des femmes étrangères !: Blanche de Castille (régente pour Saint Louis); Anne de Beaujeu (pour Charles VIII); Louise de Savoie (pour François I°); Catherine de Médicis (pour Charles IX); Marie de Médicis (pour Louis XIII); Anne d'Autriche (pour Louis XIV).

              Anti racisme et promotion de la femme, république ou royauté: où est la modernité ?....

  • Sectaire, mais quand même pas jusqu'au portefeuille!...

              Ultra gauchiste, soutien indéfectible de Ségolène Royal pour l'élection présidentielle, Ariane Mnouchkine vient de refuser sa nomination au Collège de France car, croit-elle à tort, cette nomination vient de Sarkozy : ce qui serait pour elle l'horreur absolue !

              Pourtant cette dame ne refuse pas les subventions, même quand elles viennent de la droite, appliquant à la lettre, pour ce qui est de l'argent, le précepte de l'Empereur Vespasien: "Non olet !".

              Belle illustration du sectarisme déplacé et de la mauvaise foi de certain(es) à gauche et à l'ultra gauche: on caquette, on jacasse, mais dès qu'il s'agit de belles et bonnes espèces, sonnantes et trébuchantes, on ne fait plus tant sa difficile, et on va à la soupe.... Pitoyable ? Minable ? Les deux à la fois, et plus encore !....

  • "Restitutor": un Roi Libérateur.....

              On le sait depuis l'Antiquité, depuis Ésope et sa fable de la langue: rien n'est totalement bon, ni totalement mauvais sur cette terre; il en est de même pour la situations des États: on sait bien que tout peut arriver, le pire bien sûr, mais ce pire n'est jamais certain, et ce sera peut-être le meilleur qui arrivera....

              Qui a dit: "Le désespoir en politique est une sottise absolue." ?Par définition, concernant l'avenir, tous les scenarii sont possibles, et si l'on peut nourrir de légitimes craintes (1), rien n'interdit de nourrir aussi de réels espoirs : tout simplement, entre autre..., parce qu'on a de multiples exemples, dans l'Histoire, de politiques trop "florentines", trop habiles, trop savantes, qui ont fini par échouer de ce fait même, en se retournant contre leurs auteurs et contre leurs noirs desseins.

              Ainsi en sera-t-il peut-être de cette folle politique de l'Immigration, menée depuis une trentaine d'années par le Système....

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  • Travailler le Dimanche?: et si.....?

              Il y a cependant un point de vue qui mérite d'être pris en considération, chez celles et ceux qui défendent le principe de l'ouverture dominicale: c'est le cas des étudiants, ou des "petits budgets", qui ont besoin de ces heures supplémentaires pour payer leurs études, pour les uns, ou pour améliorer un salaire trop nettement insuffisant pour les autres. Remarquons tout d'abord que ces personnes au(x) revenu(s) modeste(s) n'en restent pas moins elles aussi des êtres humains; qui ont le droit, aussi, d'avoir une vie avec ce temps de pause nécessaire et bienvenu qu'est le dimanche (pour toutes les raisons exposées plus haut); ce n'est pas parcequ'on est modeste, ou étudiant, qu'on n'a pas le droit d'avoir son dimanche et d'en user à sa guise....Et si la solution, pour ces personnes, était à rechercher plutôt dans une ré-organisation des horaires en semaine?

              Si, par exemple, au lieu de s'acharner sur ce pauvre dimanche, on généralisait, en la systématisant, l'allongement des durées d'ouvertures des commerces chaque jour de la semaine, jusque vers 21 heures, voire 22 heures; avec une ou deux nocturne(s) par semaine jusque vers 23 heures, voire minuit? Là les grandes surfaces, si promptes à vouloir ouvrir leur portes, seraient bien obligées d'embaucher des équipes de jeunes ou de donner des "heures supp" à leurs salariés exploités! et ainsi les étudiants qui ont besoin d'un petit salaire, ou les salariés qui ne gagnent pas assez, pourraient gagner ce qu'il leur faut, tout en ayant, eux aussi, leur dimanche libéré pour en user comme des êtres "civilisés", voire "spirituels": est-on forcément éloigné(e) des "choses de l'esprit" -et plus encore des "choses de la religion"- parce que l'on est dans une situation matérielle précaire?. La lecture de Chateaubriand ou, pourquoi pas, l'assistance à la Messe Dominicale sont elles subordonnées à la longueur et à la consistance de la fiche de paye? "On" est peut-être jeune, "on" est peut-être pauvre, mais "on" n'est pas du bétail!...

  • Travailler le Dimanche?: pourquoi être "contre"....

               L'argument principal  est d'ordre éthique: il s'agit de défendre la part de "civilisé", de "spirituel" de tout un chacun face à l'"homo economicus"; il s'agit d'arracher un jour au "fric", c'est à dire à l'activité marchande; il s'agit de se rappeler ainsi que l'Homme n'est pas fait "que" pour le travail, ni même surtout et "essentiellement" pour le travail; et qu'il est bon d'avoir un temps pour soi, pour souffler, se poser (1) et se reposer, se cultiver, pratiquer un sport, passer du temps avec les siens etc....Et bien sûr, pour les croyants, sanctifier ce jour (2): Benoit XVI ne disait-il pas récemment que "sans le Dimanche, nous ne pouvons pas vivre." Il prend évidemment le mot "vivre" non pas dans son sens premier, purement matériel (avec un "v" minuscule: manger, dormir...) mais -avec un "V" majuscule- dans son sens fort, tiré des Écritures: "L'Homme ne Vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu." (3). 

               Mais aussi, dans le domaine purement économique et pratique, on peut contester l'argument selon lequel l'ouverture des commerces le dimanche développerait l'activité, et défendrait donc l'emploi; il s'agit là, en fait, d'une demande hypocrite des grands groupes, qui peuvent s'offrir cette dépense, et qui sont evidemment favorisés par rapport au petit commerce (il y a donc, d'une certaine façon, risque de concurrence déloyale...), mais l'activité économique n'est pas ou pas forcément augmentée; en tout cas pas de beaucoup, pas d'une manière vraiment significative: certains reporteront simplement au dimanche, par commodité,  un achat qui pourrait parfaitement se faire en semaine; mais la consommation n'est pas mécaniquement dopée par un jour d'ouverture en plus. Sinon, si le simple fait, en soi, d'ouvrir les magasins faisait tourner davantage les économies, alors poussons le raisonnement jusqu'a l'absurde: pourquoi ne pas supprimer les vacances et tout ouvrir, partout, en juillet et en août?  Et  vingt quatre heures sur vingt quatre, tant qu'on y est! Les partisans de l'ouverture dominicale pensent-ils sérieusement que les problèmes économiques de la France en seraient supprimés d'un coup?....

    (1): souvent, dans la Bible, on trouve cette invitation: "assieds-toi!..."; il est bon, à intervalle régulier, de cesser toute activité; de faire cesser le mouvement qui devient tourbillon et agitation; de faire silence et prendre du recul... 

    (2): il est utile de se souvenir que, dans les langues latines, le mot "dimanche" dérive de "dominus": le jour du Seigneur; alors que les langues germaniques, nordiques, anglo-saxonnes, ont conservé (ces peuples ayant été évangélisés un peu plus tard, ceci explique peut-être cela...) l'idée primitive du "jour du soleil" (sunday en anglais, sontag en allemand...); mais soleil avec un "s" minuscule, le seul vrai Soleil étant le Seigneur, le Christ...

    (3): sinon, n'est-il pas l'"un de ces morts que le courant de la vie entraîne..."? (Mauriac, "Thérèse Desqueyroux").