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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Les ERS (établissements de réinsertion scolaire): une faillite de plus dans la faillite générale du Système éducatif...

            Déplacer un problème, cela n’a jamais été le régler ; de même que nous sommes contre les délocalisations de populations (il vaut mieux aider les Africains pauvres chez eux, en Afrique, plutôt que d’en faire des immigrés pauvres et, en plus, déracinés, en Europe…) ; de même nous sommes contre les déplacements d’élèves violents dans des zones où la violence n’existe pas.

            A coups de dizaines de millions d'euros, qui seraient bien mieux employés ailleurs.....

            On ne va que renforcer la violence et l’étendre en faisant cela. Pour ces élèves violents, il n’y a que deux façons d’aborder le problème :

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     Ces dernières années, les collèges semblent concentrer la violence en milieu scolaire, avec 70 % des actes signalés via Signa ou Civis. (Photo archives DNA - Sébastien Bozon)

          - la délinquance de certains ados en classe prouve simplement, la plupart du temps, qu’ils n’y sont pas à leur place, soit par manque de moyens intellectuels, soit par manque de motivation : leurs capacités sont ailleurs, et ce n’est pas en leur imposant le carcan des geôles du Ministère de la des-Education nationale, et le mythe de la même éducation pour tous, et le collège unique qu’on en fera autre chose  que ce qu’ils deviennent, dans ce carcan : des fauves acharnés à casser leur prison….

                 Il faut libérer ces ados de l’école, sitôt achevée leur scolarité obligatoire, qu'il serait bon d eramener à quatorze ans, et ne pas tenter de leur imposer un moule qui n’est pas pour eux ; il faut les laisser acquérir une formation dans le technique et le professionnel, puis les laisser le plsu vite possible prendre leur envol dans la vraie vie…      

          - maintenant, à côté de ce problème - somme toute, pédagogique... - se pose aussi un problème d’intégration/assimilation : parmi ces élèves violents s’en trouvent plusieurs, et peut-être la majorité, issus de l’immigration récente (depuis 1975). Pour ceux-là, nous l’avons dit, il faut durcir et changer nos lois : de quelque façon qu’on aborde le sujet, et au stade où les choses en sont arrivées, il n’y a qu’une seule solution, l’expulsion…..     

                   Après l’affaire de Craon, très rapide rappel de l’affaire de Portbail (dépêches AFP, mardi 16 novembre):

            Huit élèves violents en réinsertion renvoyés chez eux       

           - Ces élèves issus de Seine-Saint-Denis ont été exclus de leur établissement de réinsertion scolaire à la suite d'incidents survenus quelques jours après leur arrivée dans une école près de Cherbourg. Il s'agit du deuxième incident de ce type en une semaine....

           - Nouvel incident dans un établissement de réinsertion scolaire (ERS). Les huit élèves d'un ERS installé à Portbail, près de Cherbourg, dans la Manche, ont été renvoyés dans leur département de Seine-Saint-Denis à la suite de violences survenus quelques jours après leur arrivée dans l'école.

          Il s'agit du deuxième incident de ce type en moins d'une semaine dans ces internats pour élèves difficiles, dont la création avait été annoncée par Nicolas Sarkozy en mai dernier. Ces structures sont prévues pour accueillir pendant un an vingt à trente élèves âgés de 13 à 16 ans, déjà exclus une fois de leur établissement. Ces derniers doivent y recevoir un enseignement basé sur les «savoirs fondamentaux», mais aussi y découvrir des «métiers» et pratiquer un sport l'après-midi. Le chef de l'Etat avait appelé de ses vœux l'instauration d'établissements «basés sur l'apprentissage de la règle, le respect de l'autorité et le goût de l'effort».

           Arrivés mardi dernier à l'ERS de Portbail, deux premiers élèves ont été renvoyés jeudi après avoir cassé les vitres du véhicule d'un éducateur. Samedi, c'était au tour de six autres jeunes d'être exclus de l'établissement après une altercation accompagnée d'insultes envers un garçon de café de la station balnéaire, a indiqué le maire de la commune, Guy Cholot. Les jeunes étaient hébergés dans cet établissement autonome appartenant à l'académie de Seine-Saint-Denis et situé face à la mer. Ils ont tous été ramenés à Bobigny.

    Des collégiens molestés

           Guy Cholot continue toutefois à soutenir «le projet sur le fond», à condition qu'il bénéficie «d'un encadrement beaucoup plus soutenu». «Les jeunes en réinsertion étaient encadrés par d'autres jeunes issus du service civique sans formation particulière», a en effet regretté l'élu. «On a vraiment fait tout ce qu'il fallait. On s'intéresse à ces jeunes désocialisés, on a mis des associations à disposition. C'est maintenant à l'académie de Seine-Saint-Denis de donner les moyens», a-t-il insisté, refusant un projet qui viendrait troubler la tranquillité de ses concitoyens. Situé à une quarantaine de kilomètres de Cherbourg, Portbail compte 1.800 habitants l'hiver et entre 8.000 et 12.000 pendant la saison estivale.

           Mardi dernier déjà à Craon, en Mayenne, cinq pensionnaires du nouvel ERS - ouvert la veille au sein du collège Volney - avaient molesté des collégiens. Les jeunes en réinsertion scolaire n'étaient normalement pas censés croiser les autres élèves, déjeunant suivant des horaires décalés. Des enseignants avaient alors fait valoir leur droit de retrait, tout en réclamant la fermeture définitive de l'unité de réinsertion. Des parents d'élèves avaient également annoncé leur intention de retirer leurs enfants de l'établissement, tant que l'ERS n'aurait pas fermé ses portes. De leur côté, les cinq jeunes avaient immédiatement été renvoyés dans leur département d'origine, en région parisienne

            Alors que les cours ont repris lundi au collège Volney, entre 50 et 75% des élèves sont restés chez eux, selon l'inspection académique et les syndicats. Les 34 professeurs ont pour leur part repris les cours «car il n'y a pas eu de préavis de grève», a indiqué un de leurs porte-parole. Les professeurs envisageaient toutefois lundi de déposer un préavis de grève en bonne et due forme car «aucune» de leurs revendications, à commencer par une «remise à plat du fonctionnement de l'ERS», n'a été selon eux honorée. L'Association de parents d'élèves (APE) a également maintenu son appel à ne pas envoyer les enfants en cours, estimant elle aussi ne pas avoir été entendue.

  • Le Génocide Arménien reconnu aux Etats-Unis ? De l'eau dans le gaz entre les (ex ?) bons copains...

               Panique à bord ! Sous le titre alarmiste Ankara appelle Washington à bloquer la résolution sur le "génocide" arménien, le fil AOL du vendredi 5 mars fait état du brutal coup de froid qui vient d'affecter les relations entre le deux compères -Turquie/États-Unis- qui jusqu'ici s'entendaient plutôt bien; et en tous cas comme larrons en foire en ce qui concerne l'entrée de la Turquie en Europe. Donc sa mort, que souhaitent les Usa, favorables, pour cette raison, à l'intégration de la Turquie par l'Union Européenne.

               Patatras ! Le bel édifice va-t-il s'écrouler, et sombrer corps et âmes ? Et, en plus, à cause de cette satanée Arménie (on prend, bien sûr, le vocabulaire et les pensées des Turcs...) ? C'est ce qu'il semble...

               Voici la page d'AOL : elle permet de mesurer le désarroi et, en même temps, l'arrogance et le cynisme des Turcs...

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    Ankara a appelé Washington à bloquer une résolution qualifiant de "génocide" les massacres d'Arméniens sous l'Empire ottoman, votée par une commission du Congrès américain, et a prévenu que le texte allait nuire aux efforts turcs de réconciliation avec l'Arménie.

                L'adoption de la résolution par la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants prouve que l'administration américaine "n'a pas suffisamment pesé" pour empêcher ce résultat, a estimé le chef de la diplomatie Ahmet Davutoglu, ajoutant qu'Ankara était "sérieusement gêné" par le vote.

                "Nous attendons de l'administration américaine qu'elle fasse dès maintenant des efforts plus efficaces" pour empêcher un vote du texte en séance plénière, a-t-il déclaré.

                "Nous espérons que les relations turco-américaines ne serons pas soumises à une nouvelle épreuve (...) Sinon, les perspectives auxquelles nous allons être confrontées ne vont pas être positives", a-t-il ajouté, évoquant une "affaire d'honneur national".

                 La Turquie a rappelé jeudi son ambassadeur a Washington après le vote en commission de la résolution, par 23 voix contre 22.

                 Le texte, qui n'a pas force de loi, appelle le président américain à "qualifier de façon précise l'extermination systématique et délibérée de 1.500.000 Arméniens, de génocide".

     

    Le président américain Barack Obama et le président turc Abdullah Gül le 6 avril 2009 à Ankara

    Le président Obama et le Président turc Abdullah Gül le 6 avril 2009, à Ankara

     

                  Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a appelé vendredi Washington à bloquer le projet de résolution qualifiant de "génocide" les massacres d'Arméniens sous l'Empire ottoman, voté la veille par une commission du Congrès américain.

                 La résolution peut désormais faire l'objet d'un vote devant la Chambre dans son ensemble. Mais cette prochaine étape dépend de la direction démocrate de l'assemblée, qui ne s'est jusqu'à présent pas engagée à faire adopter la résolution en séance plénière.

                 M. Davutoglu a indiqué qu'Ankara, partenaire stratégique de Washington au Proche-Orient et membre de l'Otan, allait évaluer d'éventuelles mesures de rétorsion mais n'a pas développé, indiquant juste que les consultations avec son ambassadeur "pourraient durer longtemps".

                 Il a aussi prévenu que le texte ne saurait servir de moyen de pression sur la Turquie dans ses efforts de normalisation de ses relations avec l'Arménie.

                "Nous n'avons jamais pris de décision sous la pression et nous n'en prendrons pas", a affirmé M. Davutoglu, ajoutant que le vote en commission avait au contraire fait naître le "risque d'un arrêt" des efforts des deux voisins.

                 Le vote intervient alors qu'Ankara et Erevan ont signé en octobre deux protocoles prévoyant l'établissement de relations diplomatiques et l'ouverture de la frontière entre les deux pays. Mais leurs Parlements respectifs tardent à ratifier ces textes.

                 A Istanbul, une centaine de manifestants réunis à l'appel d'un petit parti nationaliste ont dénoncé le vote aux cris de "Maudit soit l'impérialisme américain" et "nous n'avons pas commis de génocide, nous avons défendu notre patrie". D'autres manifestations étaient prévues dans les grandes villes.

                 Le vote a été accueilli favorablement par l'Arménie, dont le ministre des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian, a salué "une nouvelle preuve de l'attachement du peuple américain aux valeurs humaines universelles et un pas important vers la prévention des crimes contre l'humanité".

                 Les Arméniens, représentés par une importante diaspora aux Etats-Unis, font pression pour que soient reconnus comme "génocide" les massacres et déportations qui, entre 1915 et 1917, ont tué selon eux plus d'un million et demi d'entre eux.

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                 La Turquie admet seulement qu'entre 300.000 et 500.000 personnes ont péri, non pas victimes d'une campagne d'extermination mais selon elle dans le chaos des dernières années de l'Empire ottoman. Et elle récuse la notion de "génocide" reconnue par la France, le Canada ou le Parlement européen.

                 Voilà une nouvelle pierre dans son jardin, dont elle se serait certainement bien passée, puisqu'elle risque de la brouiller sérieusement avec l'un de ses principaux allié et soutien...

  • Ouverture du procès de Villiers-le-Bel : ”Un procès en noir et blanc”.....

                Sans chercher à tout prix le mauvais jeux de mots, il est très "clair" ce compte-rendu paru le mardi 22 juin sur le fil AOL: on y rend compte de l'ouverture du procès de cinq "jeunes", accusés de tentative d'homicide volontaire -excusez du peu !...- contre les forces de police.
                Nous n'ajouterons rien aux propos de Marie-Pierre Subtil, et vous les laissons découvrir tels quels....
           
                 Nos deux grains de sel préliminaires seront, d'abord, pour nous réjouir du fait que ce billet constitue une nouvelle entorse au politiquement correct et à l'interdiction qu'il souhaiterait instaurer de dire tout haut ce que tout le monde voit et sait pertinemment. La récente "affaire Zemmour", qui se termine bien pour lui et pour la liberté de pensée (de penser), est dans toutes les mémoires : il faut oser dire les choses.....
                 Et, ensuite, pour poser avec Xavier Lemoine, maire de Montfermeil -mais aussi avec tant d'autres...-  la question de fond : quand va-t-on cesser d'accueillir et naturaliser 200.000 personnes, et plus, chaque année ? Une "politique" (?) aussi folle ne relève plus de l'extravagance ni de l'insensé ou de l'aberrant, mais du suicide pur et simple d'une Nation, par dilution et substitution démographique.
                 Il faut non seulement arrêter cette folie furieuse, mais inverser les flux, et entamer dès maintenant la politique inverse: le retour de ces populations qu'on a fait venir ici inconsidérément (pour rester polis) et qui, de fait s'impose, comme le pense et l'explique Nicolas Lacave.....
                 Voici, en texte intégral non modifié, l'article de Marie-Pierre Subtil et la photo qui l'accompagne :
     
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    Le procès de cinq jeunes, accusés d'avoir tiré sur des policiers à Villiers-le-Bel en novembre 2007 lors d'émeutes consécutives à la mort de deux adolescents, s'est ouvert lundi (22 juin, ndlr) dans une ambiance tendue.
                C'est devant une assemblée en noir et blanc que s'est ouvert, lundi 21 juin, devant la cour d'assises de Pontoise (Val-d'Oise) le procès de quatre hommes, jugés pour avoir tiré sur des fonctionnaires de police lors des émeutes de Villiers-le-Bel. Accusé d'avoir mis un fusil à disposition, un cinquième comparaît pour complicité.
                Le public était scindé en deux parties. A gauche en entrant, des hommes en uniforme ou en costume, tous Blancs à une exception près : les policiers, à la fois parties civiles et témoins, victimes des émeutes des 25 et 26 novembre 2007. Le premier jour, 656 fonctionnaires de police étaient intervenus après les échauffourées nées de l'accident entre une mini-moto et un véhicule de police, au cours duquel deux jeunes avaient trouvé la mort ; 52 policiers avaient été blessés, dont 26 touchés par des armes à feu. Le deuxième jour, 680 policiers étaient sur le terrain, 81 ont été blessés, dont 54 par armes à feu.

     PROCÈS "NORMAL"

                A droite dans la salle, hormis les journalistes, un public exclusivement noir, comme les cinq accusés. La salle est trop petite, même les témoins ne peuvent y accéder. Au rythme des suspensions de séance, les uns laissent la place aux autres : les familles d'abord, mamans en boubous, frères et sœurs, puis ami(e)s. Pour les avocats de la défense, les conditions nécessaires à un procès "normal" ne sont pas réunies. Qui faut-il faire sortir ? Les parties civiles, suggèrent les uns, une partie du public, disent les autres. Finalement, le public viendra à tour de rôle, après avoir été filtré par deux cordons de CRS.

                Quatre personnes appelées à faire partie du jury ont demandé à être dispensées, pour des raisons liées à leur adresse où à leur fonction. L'une ne s'est pas présentée devant la cour. Au final, un seul des neuf jurés est un homme de couleur. Celui-ci avait formulé une demande de dispense, qu'il n'a pas maintenue.

                Dans cette ambiance tendue, un incident est survenu en fin de journée. L'un des accusés, Abderhamane Kamara, 29 ans, a insulté la cour après que la présidente, Sabine Foulon, lui a demandé pourquoi il était "sur les nerfs" lors de son audition. Alors qu'il enchaînait les injures, il a été évacué par les forces de l'ordre.

                Les témoins sous X..., éléments-clés de ce procès, ne devraient intervenir, par visioconférence, que lundi 28 juin (1) . Mais dès le premier jour, la validité de ces témoignages a été mise en cause par les avocats de la défense. L'un d'entre eux, Me Michel Konitz, a rappelé que des appels à témoignage avaient été distribués dans les boîtes à lettres du quartier, promettant anonymat et rémunération. Appelé à témoigner, un officier de police judiciaire a indiqué qu'aucun des témoins anonymes n'avait été rémunéré. "On leur a dit quand qu'ils ne seraient pas payés ?", demandait MeKonitz. "Pas avant qu'ils aient témoigné." "Vous n'êtes pas très honnêtes, dans la police !", lançait alors l'avocat.

    Marie-Pierre Subtil
     
    (1) : troisième grain de sel : mais, le lundi 28 juin, aucun ne s'est présenté ! En Sicile, on appelle cela l'omerta, ou la terreur que fait régner la Mafia par ses menaces, sur les témoins ou leurs familles. En est-on là, aujiourd'hui, dans ces cités de cette ex-douce France ? On peut, au moins, se poser la question ....
  • Un grand souffle d'air frais, sur France 2, chez FOG.....

               Vendredi 5 février, Franz-Olivier Gisbert entame son émission, Vous aurez le dernier mot ! Il annonce, évidemment sous les applaudissements du public, qu'on va "partager, polémiquer, débattre et, si possible, en prenant du plaisir...".

               Eh bien, disons-le tout net, oui, on en a pris, du plaisir ! Et pas qu'un peu !....

               Pourquoi ? Parce que le thème de la soirée était le politiquement incorrect, et on a vraiment pris plaisirà entendre Gilbert Collard, Philippe Tesson, Marc-Edouard Nabe dénoncer l'étouffement de la pensée et la censure morale ambiante....

               Voici, simplement retranscris, certains passages parlants de la soirée...

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    Ici avec Frédéric Mitterand, toujours pour Vous aurez le dernier mot !....

                  C'est Marc-Edouard Nabe -le "sale gosse des Lettres..."- qui commence, seul sur le grill pendant plusieurs minutes. Il est là pour dénoncer "les cultureux" (ça promet !...) et, à propos de son dernier bouquin, Giesbert évoque fugacement -mais sans plus- Léon Daudet, qui lui aussi "faisait de très bons livres...".

                   Et c'est parti, pour l'établissement, la volée de bois vert: Nabe veut "romancer les années 2000...", expliquer pourquoi "Paris s'est vidé de toute son énergie" et dénonce "l'infantilisme, la branchitude...", de cette caste auto proclamée pensante où tout n'est que "vacuité, partouze, médiatisation...": ouf ! Ça commence très fort, non ?

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                Et c'est plutôt bien vu/bien dit....Comme cette dénonciation, dans la foulée, de "cette fausse culture assenée en permanence à la télévison ou dans les livres, en promouvant sans arrêt de faux écrivains, de faux cinéastes, de faux intellectuels...". A la fin de son grill, Nabe -très en verve et très volubile...- a juste le temps d'en placer une petite dernière (qui va être reprise par la suite): la France, dit-il, "c'est le pays de la culpabilité totale" sur l'anti sémitisme, et nous payons encore Vichy aujourd'hui....
               Justement, la deuxième partie de l'émission va porter sur Peut-on encore tout dire ?
               Sont là maintenant Philippe Tesson ("notre maître en liberté", "un grand monsieur", dit Fog: n'en jetez plus !...) et Maître Gilbert Collard, ainsi que Bernie Bonvoisin et Patrick Klugman, à notre très humble avis moins flamboyants.....
                Et ça rebondit très fort: à la question "Faut-il condamner Georges Frêche ?", c'est Collard qui commence: "Pourquoi le condamner ? Parce qu'il est vivant et qu'il parle ?" Et il développe son idée (et nous pensons qu'il a raison): il n'aime pas Georges Frêche mais dit qu' "....il y en a assez qu'on instrumentalise l'anti-sémitisme, et qu'on fasse petite boutique..." et "il faut aussi qu'on ait le droit, quand même, de parler un peu librement dans ce pays... y'en a marre qu'on mette des menottes aux fleurs" (applaudissements du public...)
               
                Deuxième question: "Y a-t-il plus de liberté d'expression ?"
                Là, c'est Tesson qui prend la parole: la liberté est totale -dit-il en substance- sauf en ce qui concerne le racisme. Lui aussi remonte au fait historique de la Shoah (Nabe parlait de payer Vichy, Tesson parle de payer Hitler...). Comme surenchérit Collard: "Que d'hypocrisie cela cache !"
                Après une prise de bec assez féroce entre Nabe et Klugman, Collard reprend la parole: "C'est bien parce que les mots peuvent tuer qu'il ne faut pas galvauder l'indignation... car sinon on nourrit l'hypocrisie qui fait avancer des racismes qui se masquent derrière l'anti-racisme, et on fatigue l'opinion publique..."
                Tesson enfonce le clou: "l'anti racisme est, de nos jours, une arme politique...". "Tout est soumis à la censure morale !..."reprend Collard.... et "l'addition des pressions devient oppression..." conclut Tesson. En fait, tout le monde sur le plateau est d'accord: il faut dire la vérité (Collard demande même -nous lui laissons évidemment la paternité de son expression- "qu'on laisse les cons parler !..."). Tesson prend pour exemple de son propos qu'il est absurde de ne pas vouloir dire qu'il y a un très fort anti sémitisme en Pologne (et dans les pays limitrophes), puisque c'est la vérité.....
                Voilà, quelques unes des choses entendues, rafraîchissantes, ce vendredi soir, 5 février, chez Franz-Olivier Giesbert. Il avait promis, en début d'émission, qu'on prendrait du plaisir: mission accomplie ! Ce fut en effet une grande bouffée d'oxygène et d'air pur que cette vigoureuse dénonciation collective de l'étouffement de la pensée...
                 Ou ce plaidoyer pour la liberté de l'esprit, si l'on préfère: peu importe les mots, pourvu qu'on ait la chose !...
  • A propos d'une charge contre la Suisse, sur France infos...

                Dimanche 31 janvier, environ 14h30. France info donne la parole à son correspondant local à Genève. Celui-ci fait une longue sortie contre la Suisse, et se réjouit ouvertement des problèmes (?) qu'elle rencontre (comme si la France, qui subit la politique désastreuse de la république idéologique, n'en avait pas, des problèmes !...).

                Le journaliste exhale son fiel, -il n'y a pas d'autre mot- et nous explique avec délectation que, maintenant que la Suisse a, donc, des problèmes, après tant d'années d'insolente bonne santé, c'est au tour de ses voisins européens de la regarder avec commisération et de prendre leur revanche.....

                 On laissera ce journaliste à son mauvais esprit et à ce qu'il croit sans doute être de l'analyse politique, fine qui plus est : si c'est le cas, il est bien le seul !...

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    Nettoyer les écuries d'Augias du Service public (!) de l'Audiovisuel, c'est d'abord, à la façon d'un Cicéron, dénoncer, en les pointant du doigt les dévoyeurs et les profiteurs de ce Service: Qousque tandem, Catilina !....

                 On lui objectera simplement que déverser un tombereau de bile sur un pays voisin et -jusqu'à preuve du contraire- ami, n'est pas faire preuve de la plus grande élégance, ni de la plus grande classe journalistique qui soit. Mais il va s'en ficher, car, lui et ses semblables (1), il y a belle lurette qu'ils agissent dans les médias non en tant que journalistes mais en tant que militants politiques. Engagés à l'extrême-gauche, évidemment, il serait même incongru de se demander où....

                 Et il y a belle lurette qu'en toute impunité, ils détournent les micros -que la collectivité paye par ses impôts- de leur fonction première, qui est d'informer, pour les faire servir à leur malhonnête besogne: endoctriner, bourrer les crânes, faire de l'intox, désinformer. On se demande vraiment ce qu'attendent les responsables -élus, paraît-il, pour la rupture- pour rompre, justement, avec cette main-mise de l'extrême-gauche sur les médias publics, véritable spoliation et mise sous séquestre des moyens qui appartiennent à tout le monde et qu'ils mettent au service exclusif de leur clan. Et qui dure tout de même maintenant depuis 1945.....

                 Il est amusant de constater que, dans leur autisme et leur totale bonne conscience -qui tourne à l'inconscience pure et simple- ils ne se rendent absolument plus compte qu'ils sont devenus de fait tout ce qu'ils ne cessent de combattre et de vomir, en paroles. C'est-à-dire, et pêle-mêle, anti-démocrates, racistes, néo-colonialistes, alliés objectifs des mafias de passeurs et des patrons exploiteurs de main d'oeuvre bon marché....

                 Anti démocrates ? Mais voyez comme ils ont refusé le choix du peuple irlandais, que l'on a obligé à re-voter, et comme ils refusent le vote suisse sur les minarets (Cohn Bendit a bien dit qu'il faudrait faire re-voter les Suisses...): on se contentera de ces deux exemples, alors qu'il y en a des dizaines d'autres; si ce n'est pas du mépris pour le peuple, et de l'anti-démocratisme en acte, "ça", on veut bien être pendus....

                 Racistes ? Mais voyez pourquoi ils ont voté Obama: parce que il était noir. Or, et même si en l'occurrence ils l'ont inversé, le racisme c'est aussi bien voter contre quelqu'un parce qu'il est noir que voter pour quelqu'un parce qu'il est noir. Sans compter qu'il n'est pas noir, mais métis, ce qui n'est pas la même chose, mais ils s'en fichent aussi de la précision et de la clarté. Ils sont payés pour parler, et ils ne savent même pas parler correctement.....

                 Néo-colonialistes ? Alliés objectifs des mafias de passeurs ? Mais voyez comment, sous couvert de leur diversité bidon, ils prêtent la main au pillage des richesses humaines des pays déjà pauvres, et se font les complices objectifs -pour employer un vocabulaire qui leur est familier...- des trafiquants d'esclaves et de la traite négrière d'aujourd'hui...

                 Qui nous libérera de tout ce petit monde, qui sévit, sans complexes, et sans freins ?...

                 Où est le nouveau Cicéron, qui se lévera pour leur lancer de nouveau l'apostrophe salvatrice: Quousque tandem, Catilina, abutere patientia nostra....

    (1) : qui ne représentent heureusement pas toute la profession, loin de là, ni à France info, ni ailleurs, il convient de le noter: la France reste encore, malgré tout, un pays qui a beaucoup de bons et de grands journalistes.... Si cela fait plaisir au correspondant de France info à Genève de se retrancher lui-même, volontairement, de ces journalistes honnêtes et consciencieux, après tout, c'est son problème, et tant pis pour lui.....

  • Adieu Darcos (3/3) : III, ”La” vraie réforme...

                La toute première chose à faire est d'agir sur la durée de la scolarité obligatoire. Celle-ci a d'abord été imposée de 6 à 13 ans révolus (loi de 1882), puis a été allongée par la loi de 1936 à 14 ans révolus. En juin 1947, le Plan Langevin Wallon proposa de la porter à I8 ans, ce qui ne fut partiellement réalisé qu'à partir de 1959, date à laquelle elle fut portée à 16 ans révolus.
     
                Ce mouvement insensé et néfaste d'une durée de scolarisation en perpétuelle expansion, joint au refus de toute sélection, doit être inversé: la scolarité obligatoire doit être ramenée à quatorze ans, et s'accompagner d'un développement massif de l'apprentissage, avec son corollaire: la revalorisation effective du travail manuel, dans toutes ses acceptions et l'affirmation permanente de son éminente dignité.
     
     
     
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                A partir de quatorze ans, en effet, s'il faut évidemment, comme on l'a toujours fait, pousser ceux qui le méritent, qui le peuvent et qui le souhaitent, à faire des études longues, afin de réaliser leur(s) rêve(s), il faut libérer de l'école -devenue prison pour eux- celles et ceux qui ont envie de prendre tout de suite leur envol, dans la voie où ils sentent qu'ils ont des capacités, et les laisser libres de donner le meilleur d'eux-mêmes dans les domaines qui leur correspondent. Et non les maintenir, par principe et par système, dans des études théoriques longues, qui n'ont aucun sens pour eux (1), dans lesquelles ils perdent leur temps et s'ennuient, avant de se dé-former, de devenir aigris puis, pour beaucoup, agressifs et violents…..
     
                Seulement, voilà, beaucoup d'élèves c'est beaucoup de professeurs, et beaucoup de structures et d'organisation, donc d'argent, dont une bonne partie est gérée par, devinez ? Mais par les syndicats, bien sûr, et par monsieur Aschiéri ! On comprend mieux, vu sous cet angle, pourquoi Gérard Aschiéri et les syndicats de gauche veulent qu'il y ait le plus de gens possible à l'école, et le plus de moyens possible, et toujours plus de moyens: mais c'est parce que ce sont eux et lui qui gèrent une bonne partie de tout cela, tout simplement ! Et qui y trouvent l'une des sources essentielles de leur(s) pouvoir(s) !

                C'est sordide ? Oui, mais c'est vrai.

                Et tout ce beau monde-là s'en fiche bien pas mal que beaucoup de ceux qu'on appelle les élèves (?) ne soient pas, en réalité, des élèves, mais des prisonniers des intérêts bassement sordides et matériels des organisations syndicales, de gauche et d'extrême-gauche, évidemment. Qu'ils perdent leur temps, et leurs compétences, pour se retrouver, au bout du compte, selectionnés....par l'ANPE ! Car on n'échappe pas à la sélection, dans la vie qui est sélection. Les faits sont têtus, ils vous rattrapent toujours. On a beau nier la réalité, tôt ou tard elle vous rattrape. Et plus c'est tard, plus c'est pire... Et, en attendant, cette nouvelle population scolaire aura importé dans l'école toutes ces nouvelles moeurs qui la détruisent sous nos yeux....

                Il est impossible que Xavier Darcos ne sache pas tout cela. Alors s'il s'imagine que pour lutter contre cette violence, qui monte dans toute la société mais aussi, forcément, à l'école, il suffit de mettre des portiques, de fouiller des cartables et de former les personnels, c'est pitoyable. C'est soit qu'il nous prend pour des imbéciles, soit qu'il a renoncé à se battre pour changer les choses. Peut-être parce qu'il ne peut rien faire ? Mais alors qu'il ait l'honnêteté de le dire, et le panache de démissioner.

                 Plutôt que d'amuser la galerie avec des soi-disant mesures pour lutter contre une violence dont il ignore, ou feint d'ignorer, les vraies causes.....           

     
    (1) : le grand public l'ignore souvent, parce qu'on ne lui dit pas la vérité, mais on a là l'une des raisons principales -et peut-être "la" raison principale- de cet ahurissant absentéisme scolaire, qui prend depuis plusieurs années des proportions littéralement stupéfiantes... L'enfant réagit à sa façon à cette violence que lui infligent les parents, eux même conditionnés par une école idéologisée jusqu'au trognon: il "taille".... C'est la seule façon qu'il a de manifester son mal-être. Avec le suicide.....
     
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  • Quand Luc Ferry mouche Ardisson...

                Luc Ferry mérite un grand coup de chapeau pour les deux réflexions bien senties, et bien envoyées, qu'il a faites à Thierry Ardisson, le samedi 4 avril, alors qu'il participait à l'émission Salut les Terriens, sur Canal.

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                On se souvient qu'il n'y a pas si longtemps, Alain Finkielkraut avait déjà épinglé le même Ardisson, et la même émission, en attribuant à l'une et à l'autre une sorte de palme du mauvais goût et de l'insanité. Dans le milieu d'Ardisson, on le sait, chez ces gens-là - corrompus jusqu'à l'os - il faut absolument rire de tout; mais rire bassement, en tournant en dérision et en salissant. Ce jour-là, on s'amusait, donc, chez ces gens-là. Et à quoi jouait-on ? A trouver le mort le plus ininteréssant de l'année ! Très élégant, très raffiné, n'est-ce pas ? Et ce mort ininteréssant, ce fut ce soir-là... Monseigneur Lustiger ! Ce qui valut le coup de gueule de Finki, dont nous avons rendu compte, pour l'approuver, à fond.

                Mais revenons à Luc Ferry, et à la soirée du 4. Ambiance moins minable, mais on cherche évidememnt à taper sur le Pape, à casser Benoît XVI (on est chez ces gens-là...), bref, comme l'a très justement dit Monseigneur Vingt-Trois, à "se payer le Pape".

                Luc Ferry ne s'est pas prêté au jeu. Il n'est pas tombé dans le panneau. Il n'a pas hurlé avec les loups, bien au contraire. Et le pauvre Ardisson en a été pour ses frais.... 

                Premier bide ardissonien: Luc Ferry explique pourquoi les premiers chrétiens ont impressionné leurs persécuteurs : « Les chrétiens frappent par quelque chose qui va sidérer les Romains, ceux qui les ont martyrisés. C’était le fait que ces gens sont prêts à mourir pour leur foi ». On ne sait s'il fait exprès de ne pas comprendre, ou s'il n'a pas compris; bref, on ne sait pas s'il est plus bête que méchant, ou l'inverse, mais, tout guilleret, croyant avoir trouvé peut-être la réplique du siècle, Ardisson déclare, péremptoire comme toujours: « C’est comme les kamikazes de Ben Laden aujourd’hui ». Il aurait mieux fait de se taire : la réponse ne tarde pas, cinglante, et Ferry lui cloue le bec : « La grande différence, c’est que ces chrétiens, ils ne vont pas mourir pour tuer un maximum de gens, mais au contraire pour sauver les autres.»

                Deuxième bide ardissonien : évidemment, on parle du préservatif. "La capote, vous dis-je", comme l'écrit Hilaire de Crémiers dans son excellent article sur le voyage de Benoît XVI en Afrique...  Et là, rebelote. Non seulement Ferry ne tombe toujours pas dans le panneau et ne hurle toujours pas avec les loups, mais, à propos de Stéphane Guillon, qui a mis un préservatif sur un buste de Benoît XVI, il lâche, avec ce calme dont - à notre connaissance - il ne s'est jamais départi, et qui est d'ailleurs un de ses charmes : 

                "Il faut quand même rappeler que s’il faisait ça sur Mahomet, il serait menacé de mort (voir ce qui se passe avec Redeker, ndlr). La religion catholique est la seule religion que l’on peut tourner en dérision sans rien risquer du tout. Ça me gêne qu’on profite de la relative faiblesse de l’Eglise pour la dégommer alors que si c’était les juifs ou les musulmans, on n’en ferait pas le millième. Il est juste de dire qu’il y a deux poids et deux mesures."

                Evidemment, Ferry tape en plein dans le mille. Encore est-il bien gentil de ne pas traiter Ardisson avec la même ironie blessante qu'emploie l'animateur. Mais il a raison de ne pas se rabaisser à son niveau, vulgaire et bas, et de rester sur les hauteurs du bon sens, de l'esprit droit et juste. Et, ce jour-là, il faut le dire, de l'élégance, de la classe...

                 Là, ils sont battus, Ardisson et les siens, promoteurs conscients ou non du processus de dé-civilisation que dénonce Finkielkraut.... 

     

     

  • Commandement intégré de l'Otan : Faut-il y retourner, ou pas ?....

                Toujours l'abondance de l'actualité ! Mais la décision de Nicolas Sarkozy de réintégrer le commmandement intégré de l'Otan ne nous laisse pas indifférents, ni sans réaction(s). C'est une note du blog de Patrice de Plunkett qui est à l'origine des quelques lignes que nous ne publions aujourd'hui.

                Cette note appelle les chrétiens français, et d’un point de vue chrétien,  à ne pas « approuver çà » (le retour dans le commandement intégré de l’Otan) et en appelle carrément à « l’objection de conscience ».

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                Tout ce que dit Plunkett sur l’actuelle Otan paraît, en effet, assez juste. L’Otan ayant été fondée pour parer à une menace qui n’existe plus, la logique de la dynamique européenne ne voudrait-elle pas que l’Europe formât en son propre sein les organismes de défense dont elle a besoin pour assurer sa sécurité ?

                On pourrait malgré tout imaginer, comme ose le penser un Védrine, que le retour dans le commandement de cette organisation pourrait cependant, éventuellement, se concevoir et se justifier. Mais si - et seulement si - l’on redéfinissait l’Otan, son rôle et ses buts; mieux, si l’on refondait l’Otan. Carrément.

                Et là, de nombreuses options sont possibles....

                On le voit, le débat est vaste, et il n’est pas près de s’éteindre ....

                Là où, par contre, nous sommes entièrement d'accord avec Plunkett, et sans aucune contestation possible, c’est dans sa dénonciation sans relâche des buts sournois - finalement assez bassement matérialistes et assez sordides - poursuivis par l’administration états-unienne. Une administration à laquelle, en aucun cas, nous ne devons servir d’auxiliaires en nous mettant, de quelque façon que ce soit, à sa remorque…..

     

     Voici l'essentiel de l’analyse de Patrice de Plunkett :

     

                  "...Voilà l’affaire réglée. La France achève de se remettre sous contrôle américain. Le président de la République n’a jamais saisi pourquoi nous avions quitté l’Alliance atlantique ; il pense aujourd’hui rétablir l’ordre naturel des choses : Paris vassal de Washington.

                Cette décision unilatérale, liée à la vision personnelle de Sarkozy sur le monde  (et à sa fascination envers les USA), soulève quand même quelques mécontentements : de Juppé à Jospin et de Villepin à Védrine, là où tout le monde n’a pas encore entièrement oublié la clairvoyance de De Gaulle.

                Mais personne ne pose le seul vrai problème : l’OTAN, pour quoi faire ?

                Regardons cette question en chrétiens. L’avenir est prévisible : les ressources naturelles vont se raréfier. D’abord les hydrocarbures. Ensuite, bien d'autres choses... Face à ce défi, deux attitudes possibles s'opposent :

    a) changer de modèle économique, abolir la société du gaspillage dans l'hémisphère Nord, instaurer une société sobre, et surtout rechercher (enfin) l’équité entre le Nord et le Sud.

    b) profiter des nos moyens stratégiques « occidentaux » pour mettre la main sur les ressources raréfiées, c’est-à-dire spolier les pauvres du monde. Par la force. C'est à dire par la guerre.

                Si les pays riches veulent maintenir leur mode de vie et continuer à consommer  autant d'énergie qu'actuellement, ils  devront s'approprier les ressources rares. Les pays pauvres ne pourront survivre. C’est à ce choix – obscène – que correspond la nouvelle OTAN.   

                L’OTAN, organisation militaire américaine,  avait été fondé au temps de la guerre froide face à l’URSS qui, disait-on, menaçait l’Europe de l’Ouest. Quoi qu’il en soit, la disparition de l’URSS à la fin du siècle dernier a privé l’OTAN de sa raison d’être. Or l’OTAN a persisté ! Non seulement ça, mais Washington a entrepris de la distendre, de la « gonfler », de la  dilater aux dimensions de la planète, et d’engager les pays vassaux dans des opérations comme la guerre d’Irak ou celle d’Afghanistan. S’emparer de l’Irak (2003), c’était faire main basse sur le pétrole irakien. (Hydrocarbures: ressource en voie de raréfaction…).Tenter d’installer des protectorats US dans le Caucase et les républiques ex-soviétiques d’Asie centrale, c’était aussi faire main basse sur des hydrocarbures.

                Ces objectifs étaient clairement indiqués dans le rapport du National Energy Policy Development Group à Washington, publié le 17 mai 2001 et rédigé par le vice-président d’alors, Dick Cheney. Ce rapport fixait la stratégie  américaine dans les vingt-cinq années à venir : pour répondre à l’augmentation constante des besoins pétroliers de la société américaine, il fallait aller là où est le pétrole, et s’en emparer par la force – ou par l’intermédiaire de gouvernements fantoches.

                Voilà à quoi va servir la nouvelle OTAN. Un chrétien peut-il approuver cela ? Non. En aucun cas. Face à l'OTAN, appelons à l'objection de conscience."

     

  • Sur l'Iran... se poser, au moins, un certain nombre de questions

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                Sur l’Iran, j’aimerais que nous fassions preuve d’esprit critique et que nous nous posions un certain nombre de questions avant d’avoir une opinion sur la question.

    1. Commençons par nous interroger sur la position diplomatique de la France : la politique de Sarkozy à cet égard est totalement nouvelle : jamais la France n’avait joué ce rôle de roquet au service des USA. Aboyer sans cesse, lancer des invectives  en laissant à Obama le soin de négocier en gardant la totale maîtrise du jeu et la modération  de ton ; c’est agir comme si la France n’avait ni politique à elle ni intérêt propre en dehors de ceux que définissent pour elle les USA. N’est ce pas une étape marquante de notre décadence que d’accepter un rôle aussi médiocre ?

    2. Jetons maintenant un coup d’œil sur le traitement médiatique. Les médias manifestent sur l’Iran une unanimité vraiment suspecte. Il n’y a partout qu’un seul son de cloche. Droite et gauche, Monde, Libération et Figaro tiennent exactement le même langage. Absolument aucun créneau d’expression n’est laissé à l’ « ennemi » iranien. Le quai d’Orsay a déclaré récemment qu’il mettrait à l’index toute association qui donnerait le micro à l’ambassadeur d’Iran. On croirait assister à l’union sacrée en août 14 ! Comme si l’existence même de la France était menacée par l’Iran, alors que la situation, objectivement, ne nous concerne que de très loin.

    3. Par exemple les textes sont tronqués ou déformés au-delà de ce qui est acceptable ; ainsi les discours d’Ahmadinejad, que l’on peut trouver sur internet et qui ne contiennent nullement les énormités que les médias lui attribuent de manière mensongère et sans recevoir aucun contredit. C’est de la désinformation pure et simple, grossière. Personne ne réagit alors que les sources sont accessibles.

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    4. Parlons maintenant du nucléaire. Ceux qui disent qu’un programme nucléaire civil indépendant est transformable en quelques jours en programme militaire n’ont pas tort. Cependant le programme nucléaire iranien a été conçu en accord avec les Américains et la France, dans les années 70. Il n’y avait pas de soupçon d’utilisation militaire à cette époque, alors pourquoi y en a-t-il aujourd’hui alors que techniquement le contenu était le même ? Serait-ce parce que l’Iran du Shah était pro-israélien et pro-américain alors que les mollahs ne sont ni l’un ni l’autre ?

    5. Un mot sur le Traité que l’Iran violerait. Juridiquement, le traité de non-prolifération signé par l’Iran n’a été renouvelé en 1995 qu’à certaines conditions dont aucune n’est réalisée ; notamment la réduction des arsenaux nucléaires par les états qui en disposaient avant le traité et la mise sous contrôle international de l’armement nucléaire israélien. La signature n’ayant été donnée que sous ces réserves expresses, la validité du traité est donc plus que douteuse.

    6. On n’arrête pas de nous dire que l’Iran des mollahs est un état irresponsable, capable de tout. Pourtant tous ceux qui visitent ce pays concordent à dire que les libertés, y compris sur les mœurs, sont bien plus grandes que dans d’autres états « raisonnables ». Le but de l’Iran est-il de vitrifier Israël, ce qui entraînerait instantanément sa propre destruction ou bien, plus probablement, de vouloir sanctuariser son pays contre les attaques de l’état le plus puissant de la région ? Je n’ai pas besoin de vous dire qui est cet état, qui annonce chaque semaine son intention de l’agresser.

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    7. Les USA entretiennent en permanence des missions « humanitaires » en Iran dont le but avoué est  le renversement du régime des mollahs. Est-il indécent que cela ne plaise pas à ces dirigeants ? Et la réélection d’Ahmadinejad est-elle plus entachée de fraudes que les élections égyptiennes, jordaniennes ou tunisiennes et d’une manière générale de la plupart des pays du moyen orient ? La contestation de sa réélection était préparée de longue date alors que tous les observateurs savent qu’il a le soutien d’une grande partie des pauvres gens, en raison de la politique démagogique qu’il a menée pendant sa première présidence.

    8. Le but recherché par les USA et leurs serviteurs français et britanniques est d’empêcher que le rapport de force au Proche-Orient soit modifié. Il est vrai qu’Israël a perdu de son prestige à la suite de la guerre du Liban et de l’invasion de Gaza, et chaque fois contre des factions armées soutenues par l’Iran. Cependant, en quoi cette éventualité peut-elle nous épouvanter ? Le jeu de la France pourrait se trouver au contraire favorisé à la condition d’oser le mener. Il y a deux ans, l’Iran a proposé à la France de devenir son partenaire dans le contrôle et le développement du programme nucléaire. La France a refusé. Pourquoi ? Parce que nous ne sommes plus un état indépendant. Sur ce plan, l’Iran, nationaliste au moins autant que chiite, est actuellement le seul défenseur de l’indépendance des nations. Cette situation ne mérite t-elle pas une observation un peu lucide au lieu de nous laisser gaver par une information tendancieuse ?

     

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    De toutes façons, les Etats-Unis (et comment le leur reprocher ?) n'agissent qu'en fonction de leurs intérêts.
    S'inféoder à eux est donc dangereux, et promet bien des désillusions: 
    le jour où ils décideront que leurs intérêts leur commandent de s'entendre avec l'Iran.....
  • Humeur : Un professeur s'est suicidé...

               Un professeur, âgé de 38 ans, a été retrouvé pendu à son domicile, le vendredi 19 septembre. La veille, il avait été placé en garde à vue quelques heures à la gendarmerie à la suite d'une plainte déposée par un élève de 15 ans. Lequel l'accusait de lui avoir donné un coup de poing, le mardi précédent, dans une salle de classe, ce que l'enseignant niait.

               Le syndicat Snes-FSU de l'Aisne a réagi après le suicide d'un enseignant :

            
              "Une fois de plus, on peut s'interroger sur la disproportion des moyens policiers mis en oeuvre avec la nature des faits reprochés à ce professeur" d'un collège près d'Hirson (Aisne), s'interroge le syndicat enseignant dans un communiqué. Jusque là, on est d'accord. Mais le Snes voit dans ce drame "l'illustration de la dégradation de la situation de tous les enseignants, qui doivent faire face dans leur quotidien à des jeunes qui sont de moins en moins encadrés par des personnels qualifiés en nombre suffisants". 

              C'est à pleurer ! Toujours cette unique rengaine - stupide au demeurant...- pour expliquer la situation : faute de moyens ! Mais ce n'est pas une question de moyens, c'est une question d'éducation des enfants, et d'orientation de ces mêmes enfants ! Comment le Snes, peuplé malgré tout de gens qui, même si nous ne partageons bien sûr pas leurs idées, ne sont quand même pas des gens privés de raison..., comment donc le Snes peut-il tenir des raisonnements (!) pareils ?

              Comment ne voit-il pas que sa réaction est foireuse, et qu'elle ne tient pas ? Tous les  enseignants sont en danger depuis que la politique folle du Ministère, voulue et imposée par le Snes lui-même, a rempli les collèges (et les lycées…) de dizaines de milliers d’enfants qui n’y ont pas leur place. Ces enfants qui s'ennuient et qui ne peuvent pas suivre, finissent par s'aigrir de ce qu'ils sentent confusément au fond d'eux-mêmes : je ne suis pas au niveau. Alors que ce n'est pas une question d'être au niveau, c'est une question d'être à sa place. Ces enfants ne sont pas stupides, ils ont tous leur richesse, leur qualité, leur valeur unique.

              Tout simplement la démagogie du Ministère et de la gauche enseignante (c'est-à dire du Snes !) à prétendu les maintenir à l'école, dans des études théoriques, pendant de longues années, qui leur paraissent interminables, alors qu'ils ont le goût du concret, et qu'ils voudraient spontanément goûter vite à la vraie vie. D'où forcément des tensions qui ne peuvent qu'apparaitre à la longue entre des enseignants tenus de maintenir certaines exigences et des élèves incapables de satisfaire à ces exigences; à tout moment la situation peut dégénerer, les enfants ayant très bien compris le fonctionnement du système : il suffit à n'importe qui de dire "le prof est raciste" ou "le prof m'a tapé" pour être au moins écouté, compris, appuyé par tout un tas d'adultes : pourquoi les enfants se gêneraient-ils ?...

              Certes, là comme ailleurs, il faut se garder de généraliser, et de simplifier à outrance la situation. Pourtant ce que nous venons de décrire rapidement est bien le quotidien de très nombreux enseignants.

              Qoui qu'il en soit, dans le cas qui nous préoccupe ici, on ne saura jamais la vérité. Un homme est mort, pourtant. Et à la télévision, apparaissant très peu de temps après les faits, l'élève affirmant avoir reçu un coup de poing (et avoir eu une dent cassé...) a manifestement fait preuve d'une capacité de récupération physique extrêmement importante ! On se serait attendu à voir un visage au moins tuméfié, mais non ! Il a accusé son professeur, et la gendarmerie (moins prompte à sévir dans les banlieues semble-t-il...) a mis ce professeur en garde à vue, illico. Et maintenant il s'est pendu.

              On ne joue pas impunément avec la vie, par idéologie; les idéologies, ça tue aussi : ça peut tuer les corps, aussi bien que les esprits et les âmes..... Il serait temps que le grand pourvoyeur d'idéologie pernicieuse qu'est le Snes s'en rende compte.....  

  • Les privilégiées de la république : Joyeusetés de l'Assemblée Nationale...

              C'est Bernard Accoyer, sitôt élu président de l'Assemblée nationale en 2007, qui avait souhaité obtenir un rapport de la Cour des Comptes sur la gestion de cette Assemblée. Dans un "esprit de transparence", comme il le disait lui-même à l'époque, il souhaitait en quelque sorte se situer à mi chemin entre l'audit et l'état des lieux.

              Cette volonté de "transparence" était d'ailleurs tout à son honneur. Il ne devait pas se douter de ce qu'il devait trouver dans le rapport de la Cour, qui vient d'être rendu public, et dont le JDD (dimanche 2 Octobre) a été le premier à publier les "bonnes feuilles".

              Tout ce que l'on va lire vient donc et du rapport de la Cour des Comptes, et du JDD. Rien que du très officiel et du très vérifiable. Nous n'avons bien sûr rien ajouté de notre propre fait......

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    Voici donc, en vrac, les principaux points du rapport. Edifiant !.....

    ·         Ces 10 dernières années, les dépenses de l'Assemblée nationale ont progressé de 47%, soit de près de 10 points de plus que les dépenses du budget général de l'Etat et près de 30 points de plus que l'inflation.

    ·         "Les investissements importants, notamment en matière de travaux" avec la réfection de deux immeubles de bureaux "n'expliquent pas tout".

    ·         Pour expliquer la croissance du budget de fonctionnement (506 millions d'euros) en 2007, les magistrats pointent "les frais de personnels (156 millions) et l'évolution des charges parlementaires (quelque 280 millions), qui recouvrent les indemnités des élus, leurs frais de représentation, de secrétariat, et les salaires des collaborateurs".

    ·         Les magistrats regrettent une "prévision budgétaire annuelle médiocre" et constatent de "curieuses pratiques bancaires comme l'utilisation d'une dizaine de comptes bancaires". Ils condamnent "l'insuffisance de méthode" dans la politique des placements.

    ·         En outre, les services de l'Assemblée ne disposeraient pas d'"une compétence éprouvée d'acheteur", selon les magistrats de la Cour qui évaluent à plus d'un million d'euros les dépenses qui auraient dû être évitées.

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    ·         Les frais de personnel seraient les plus importants d'Europe avec, selon la Cour, une rémunération des fonctionnaires de l'Assemblée qui serait supérieure de 75% à 150% à celle de la fonction publique.

    ·         Les 24 hauts fonctionnaires les mieux payés de l'Assemblée perçoivent, une rémunération brute moyenne annuelle de 213.000 euros, jugée dans le rapport "particulièrement élevée compte tenu des avantages matériels et sociaux ".

    ·         Le rapport cible aussi les prêts consentis au personnel et aux élus à des taux faibles (3% en moyenne). Au printemps 2008, ces prêts entraînaient l'immobilisation de 122 millions d'euros.

    ·         Pour "donner l'exemple" en pleine crise financière, M. Accoyer a récemment annoncé que le budget (533 millions d'euros en 2008) restera stable en 2009 et n'augmentera pas comme prévu à 554,2 millions d'euros.

    ·         Dans le "bleu" (document budgétaire) transmis par Bercy, le budget prévu pour l'Assemblée était en hausse de 3,8%.

    ·         Au chapître des charges liées à l'activité des parlementaires (289,5 millions d'euros), ce sont les dépenses de voyages qui augmentent le plus (+20,5%).

    ·         Les frais de représentation augmentent de 4,37%, ceux de secrétariat connaissent une hausse de 2,77%. Les frais d'entretien du Palais-Bourbon sont en hausse de +8,2%.

    ·         Le constat de la Cour des comptes est brutal : depuis dix ans, les dépenses totales de l'Assemblée ont progressé de 47 %, presque 10 points de plus que le budget général de l'Etat et 30 points de plus que l'inflation. La Cour des comptes met en cause les frais de personnel et les dépenses des parlementaires en indemnités, frais de représentation, crédits pour les collaborateurs.

    ·         Analysant les postes de gestion, les magistrats de la Cour pointent de mauvaises gestions, évaluant ainsi à plus d'un million d'euros les dépenses qui auraient dû être évitées en 2007. La Cour critique des dépenses d'équipement et de maintenance informatiques, relève que les services de la paie ne disposent pas d'un logiciel de gestion fonctionnel, malgré un investissement de 4,3 millions en 2003 dans ce domaine.

    ·         La part des frais de personnel dans le budget global du Palais Bourbon (25%) est beaucoup plus élevée qu'à Londres (15 %) ou Berlin (10 à 12%). Les indemnités représentent 58 % des traitements bruts.

    .         Quant aux prêts immobiliers consentis au personnel sur le budget, ils ont immobilisé 122 millions d'euros en 2008. Le rapport critique aussi les travaux de rénovation engagés par l'Assemblée en 2004 dans deux de ses immeubles, au 101 rue de l'Université et au 32, rue Saint-Dominique, en cours d'achèvement. Le coût de cette opération devrait dépasser 125 millions d'euros, soit le double du montant prévu à l'origine.

              Que faire, lorsqu'on lit des choses pareilles ? S'étrangler d'indignation ? Prenons le plutôt avec le sourire en constatant, amusés, que la république qui avait tant promis s'est, à son tour, laissée enliser dans les délices des privilèges. Quelle dérision, pour les héritiers et descendants de ceux qui ont tout cassé à la révolution, en promettant et en affirmant qu'on allait voir ce qu'on allait voir. Eh bien, justement : on voit...

              Et puisque en France, paraît-il, tout finit par des chansons, fredonnons cet air célèbre de l'opérette de Clairville, La fille de Madame Ango :

              "...C'était pas la peine, c'était pas la peine, non pas la peine, assurément, de changer de gouvernement !...."

  • Humeur : Le Ramadan, c'est épatant !.....

              La république est encore descendue d'un cran, dans la direction de la pétaudière : un malfrat, qui a eu du courage pour agresser et braquer mais qui n’a pas eu le courage d’aller assumer son geste au tribunal, a donc obtenu le renvoi de son procès, pour cause de fatigue due... au ramadan ! Elle est pas belle la vie ? On ne parle bien sûr pas, là, pour les honnêtes citoyens, pour qui c'est un peu plus dur chaque jour, mais -vous l'aurez compris...- pour ce genre de braqueurs......

              Evidemment on est saisi d'écoeurement et d’indignation quand on entend « ça » et on a envie de tout casser. La république est vraiment tombée bien bas ! la justice ( ? ) républicaine s'est encore un peu plus discréditée ! Si les magistrats s'imaginent qu’ils vont redorer leur blason avec des décisions pareilles ! ils devraient faire attention à l’exaspération de plus en plus en plus intense qui monte, qui monte, qui monte ; un jour, ca finira par sauter, c'est sûr….. On attend d'ailleurs avec une impatience difficilement maitrisable la réaction de la Halde, car s'il ne s'agit pas là d'une discrimination, et fondée sur la religion, on veut bien être pendu. Mais monsieur Schweitzer semble connaître l'art théatral : il sait ménager le suspense, et se faire désirer.... Attendons, et comptons les points en attendant : beaucoup de nos concitoyens ont déjà protesté un peu partout, manifestant au mieux leur incompréhesion, au pire leur exaspération, et c’est très bien ainsi.

              Et si, pour meubler notre attente, on prenait cette information littéralement ahurissante sur le ton de la plaisanterie , et qu'on s'en amusait un petit peu ? Qui sait si, par exemple, enhardis par leur première demande, et leur premier succès, les malfrats de tous bord ne vont pas se mettre à manifester, en proposant le slogan suivant : Braqueurs de tous les pays, musulmanisez-vous ! Et à défiler dans les rues derrière des banderoles exigeant le Ramadan permanent. Ce serait pas un super slogan, ça : Le Ramadan tout le temps, toute l’année ? Les truands pourraient ainsi piller, braquer, et n’avoir jamais à assumer les conséquences de leurs actes puisque, évidemment, ramadan oblige, ils seraient en permanence trop « fatigués » pour aller au tribunal ! On trouverait bien, semble-t-il d'après ce que l'on vient de voir, des avocats pour demander des reports ( perpétuels ?...), et des magistrats pour les accorder.....

              On exagère ? On est excessifs ? Evidemment, mais nous, ici, c'est pour rire ou sourire un peu, afin d'éviter d'avoir à en pleurer. Mais eux, les magistrats qui ont pris cette décision tordue, ils n'exagèrent pas aussi, un tout petit peu ? Dire que, normalement, ils sont là pour rendre LA justice, et Au Nom du Peuple  français, s'il vous plaît ! Ne sommes nous pas, plutôt que dans le monde de la Justice, quelque part entre le père Ubu et du mauvais guignol, comme dans un mauvais rêve ?...

              On va donc peut-être assister prochainement (qui sait ? si on commence comme ça....) à l'apparition d'une nouvelle revendication : un nouveau droit de l'Homme a exiger, et tout de suite ! Oui, exiger car, dans notre république foutoir, on le voit tous les jours, les escrocs exigent (par exemple, les clandestins/hors la loi exigent des papiers.....).

              Et qui sait, aussi, peut-être qu'un jour les braqueurs auront envie d'adopter un chant de reconnaissance ? On pourrait alors leur proposer, par exemple, un petit quatrain enjoué et joyeux, sur un air de chansonniers bien connu:

              Ah mon dieu q’c’est épatant

                Le mois du Ramadan !

                 Ah mon dieu q’c’est épatant,

                 Faudrait q’ça dur’tout l’temps ! 

  • Trop de tout : Réflexions sur l'une des causes principales de nos difficultés.....

                C'est bien connu, il n'y a pas de Roi en république. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de pouvoir qui permettrait de contenir les partis politiques, de les maintenir dans leur sphère légitime. Ceux-ci ont donc tout naturellement et peu à peu, selon une pente finalement assez logique (critiquable mais logique...) occupé tout l'espace.

                Et n'étant arrêtés ni contenus par rien ni par personne, comme ils ont d'abord en vue leur intérêt propre, ils ont fini par imposer à tous les niveaux la pratique du clientélisme et du copinage, en vertu du principe Je te donne un Poste, et tu votes pour moi... (1). On a ainsi peu à peu, au fil des années et des décennies, accumulé, multiplié, empilé les postes de fonctionnaires, dont beaucoup parfaitement inutiles puisqu'ils font double emploi, quand ce n'est pas triple ou plus.....

                  Au point que nous nous retrouvons aujourd'hui avec un nombre aberrant de fonctionnaires, qui plombe les finances de l'État et qui empêche toute politique volontariste et efficace du dit État: presque six millions de fonctionnaires en France, alors qu'en Allemagne (où il y a tout de même 20 millions d'habitants en plus....), on en compte quatre millions neuf cent mille ( encore 70% sont-ils des locaux, dépendants des Länders, alors que chez nous la grande majorité relève directement de l'État central...). Question impertinente : l'Allemagne est-elle plus mal gérée que la France?       

                  Nous avons trop de tout, comment le pays pourrait-il marcher avec ces pesanteurs et ces boulets que lui impose le Pays Légal : trop de députés; trop de fonctionnaires à la Sécurité Sociale, où les joyeusetés abondent : il suffit de lire les courriers des lecteurs des journaux, pour savoir qu'elle vient d'envoyer à une personne décédée en 1983 sa carte 100% valable jusqu'en....2010 ! trop de fonctionnaires au Ministère de l'Éducation : environ un million trois cent mille, la deuxième entreprise du monde après l'armée chinoise: comment gérer un monstre pareil !....

                  Et que dire de ce qui se passe pour les impôts ?: une véritable armée de 160.000 fonctionnaires, dont au moins la moitié sont en trop, mais radicalement divisés en deux maisons: une qui calcule l'impôt et l'autre qui l'encaisse: au citoyen de se débrouiller s'il y a problème. Or problèmes il y a, et très souvent ! Là aussi, il suffit de lire les courriers des lecteurs de la presse écrite, ou d'écouter régulièrement les perles que recueillent les chroniqueurs de la presse écrite et parlée pour être édifié :  "Les Impôts" écrivent, pour une Taxe Foncière, à une personne décédée en 1970 (quarante ans tout de même, bientôt le Livre Guiness des records...!). Et lui écrivent, de plus, chez une autre personne décédée - elle - en 1993: quatorze ans, une paille !. Ailleurs, pour une Taxe d'Habitation et une Taxe Foncière, on écrit depuis 1983 à une autre personne que celle qui les doit : 25 ans pour n'avoir pas mis les fichiers à jour ! Qui dit mieux ?...    

                 Pas mal non plus, et dernier exemple car on pourrait en prendre des centaines..., ce que raconte ce citoyen X, fonctionnaire, donc employé et payé par l'État, qui le connaît forcément. Il a payé ses impôts pendant douze ans sans changer de Banque, et voilà qu'il reçoit un bout de papier sale, mal présenté, mal rédigé et sans aucune formule de politesse. Le dit papier lui indique sur un ton comminatoire que s'il ne fournit pas d'urgence un Relevé d'Identité Bancaire son paiement ne sera pas comptabilisé et lui-même ne sera pas "enregistré" (?): cela faisait tout de même douze ans -et douze chèques- qui étaient passés sans difficulté ! est-ce bien sérieux ?

                 La France peut-elle, doit-elle, continuer à payer tant d'argent à tant de gens pour de telles aberrations ? 160.000 fonctionnaire aux Impôts ? Mais bien des pays n'ont pas autant d'hommes sous les drapeaux ! C'est un peu comme une deuxième armée que se paye le Système, mais au détriment bien sûr d'autres budgets véritablement prioritaires, comme la Recherche qui, elle, permet vraiment de préparer l'avenir, et crée de vrais emplois... Il est là, pour une bonne part, l'argent dont on a impérativement besoin pour faire autre chose....

                 Imperfection du système, qui s'explique par le fait qu'il n'y a pas, en république, d'arbitre supérieur pouvant, à tout moment, prendre le Pays à témoin ou exercer une autorité de régulation. Imperfection du système, qui met en évidence la contradiction entre la fertilité des peuples et la stérilité des gouvernements.

                 Tant qu'on ne tranchera pas dans le vif, tant qu'on ne supprimera pas entre le quart et le tiers des fonctionnaires, il est illusoire de croire que l'on pourra dégager des marges de manoeuvre, permettant de faire quelque chose. L'État républicain finira écrasé sous le poids colossal de cette charge aberrante qu'il a lui-même créée, au fil das ans, à cause de l'imperfection même de sa nature...

    (1): Cette pratique sait s'adapter aux nouvelles réalités! On le voit avec l'immigration: la gauche et l'extrême gauche (trotskistes, RESF etc...) tiennent le même langage aux immigrés : venez, on vous donnera des papiers et, en échange, vous voterez pour nous. On a ainsi vu des taux allant de 75 à 85% en faveur de Ségolène Royal dans la plupart des "cités" (!) lors de la dernière élection présidentielle. Bizarre, vous avez dit bizarre ?...

  • Réhabiliter Louis XIII : mais qui arrêtera Jean-Christian Petitfils ?...

                Personne, nous l'espérons bien !

                Nous avons déjà dit, à propos de L'évasion de Louis XVI, tout le bien que nous pensions des conseils et de l'assistance historique prodigués par Jean-Christian Petitfils à Arnaud Sélignac.

                Voici qu'après ses Louis XIV et Louis XVI, Petitfils nous donne maintenant un Louis XIII (1).

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    (1) : Louis XIII, de Jean-Christian Petitfils. Perrin, 970 pages, 28 euros.

                Sans remonter jusqu'à Jacques Bainville, force est de constater -pour s'en réjouir...- qu'après les Pierre Gaxotte, François Bluche et d'autres encore, Jean-Christian Petitfils vient occuper l'espace, pour la bonne cause, et acquiert ouvrage après ouvrage une stature et une autorité qui le font, d'évidence, figurer parmi les grands...     

                En cliquant sur le lien ci-dessous, on écoutera avec beaucoup de plaisir, et encore plus d'intérêt, l'excellente émission que lui consacre Christophe Dickès sur Canal Académie :

     

                http://www.canalacademie.com/Rehabiliter-Louis-XIII.html

    LOUIS XIII PETITFILS.jpg
                Vouloir opposer Richelieu et Louis XIII est une absurdité, car ils partageaient les mêmes objectifs : asseoir la primauté du politique sur le religieux (contrairement à la position du puissant parti dévot), assurer la gloire des armes et le rayonnement extérieur de la France : «Tous deux étaient des pragmatiques, animés du culte de l'État».

                Selon l'auteur, Louis XIII, bien loin des thèses caricaturales forgées par certains, connaissait sur le bout des doigts ses dossiers. Féru de musique et de danse, il aimait aussi peindre et avait une prédilection pour les œuvres de Georges de la Tour (qui fut son Premier peintre). Dans les années 1620-1630, il impulsa le renouveau de la peinture en France, notamment en rappelant Poussin d'Italie et en l'attachant à la Cour pendant deux ans. Il joua ainsi un rôle déterminant dans la vie artistique, à l'époque de la transition entre baroque et classicisme naissant. On est donc loin de l'image traditionnelle du roi uniquement préoccupé de fuir sa mélancolie à la chasse.

                Sur les cendres mal éteintes des guerres de religion, il combattit pour l'unité du royaume, contre cette «vieille France médiévale, hérissée de villes libres et de privilèges». Ses campagnes contre les soulèvements des Protestants et le terrible siège de la Rochelle furent menés au nom du refus du « séparatisme provincial », Louis XIII n'ayant jamais souhaité convertir les Protestants par la force ou leur retirer leur liberté de culte.

                La destruction d'environ 2000 forteresses qui ne défendaient pas de frontières tendaient également à débarrasser la France des restes de féodalité qui l'affaiblissaient, pour poser les premiers fondements d'un pouvoir absolu. Marqué par les guerres d'Italie et la guerre de Trente ans, le règne de Louis XIII fut en effet également secoué par les intrigues et soulèvements constants des grands seigneurs du royaume, qui n'hésitaient pas à pas à conclure des alliances avec les ennemis du royaume.

                À sa mort à 42 ans, Louis XIII légua à son fils «les grands outils de l'État, l'armée, la marine, la diplomatie, le renseignement, sans compter les arts et les lettres en plein bouillonnement créatif». Autant d'outils qui permirent l'épanouissement de la monarchie absolue.

                Jean-Christian Petitfils met en lumière les signes avant-coureurs de la période contemporaine qui apparaissent sous le règne de Louis XIII. Il insiste notamment sur le rôle de plus en plus prégnant de l'opinion publique, par le biais des pamphlets et des libelles, qui circulent en permanence, et de la Gazette de Théophraste Renaudot. Il explique également que Richelieu, en cristallisant la haine des Grands et des courtisans, préserva «le caractère à la fois sacré et paternel de la monarchie» : ce premier «Premier Ministre» de France joua le rôle d' «écran protecteur du chef de l'État», une fonction que certains dirigeants du XXIe siècle, à leur tour, ne manquent pas de confier à leurs premiers ministres !.....
  • Société : changer de prénom pour renouer avec ses origines.

                La Provencedu dimanche 14 décembre publie un intéressant article de Sophie Manelli, qui mérite que l'on s'y arrête quelques instants.

                Voici en effet un papier qui apporte de l'eau à notre moulin, car écrit par quelqu'un et dans un journal qui n'est ni de près ni de loin acquis à nos convictions. Et qui explique posément mais clairement, par a + b pourrait-on dire, pourquoi la greffe ne prend pas, et ne prendra pas, chez un certain nombre des nouveaux venus, ces français de plastique comme nous les avons appelés.

                Alors que faire ? Que faire et que penser, dès maintenant, mais aussi que faudra-t-il faire, un jour ? On se reportera, pour l'approuver ou non, la discuter, la préciser, la nuancer etc... à notre analyse de la situation qui nous a fait proposer ce que nous avons appelé la règle des trois tiers (1)....

                Mais lisons d'abord l'article de Sophie Manelli.....

                Quand Thierry veut s'appeler Rachid.

                Quand le bébé est né, sa mère, jeune marseillaise de confession musulmane, a choisi de l'appeler Mégane. Un joli prénom à la mode.... qu'elle n'a pas tardé à regretter. "Ma famille a du mal à l'accepter car ce n'est pas un prénom coranique. J'ai peur que la petite soir rejetée. Alors je voudrais en changer, pour un prénom plus conforme à la tradition. Assia ou Mariam par exemple", a-t-elle expliqué à son avocate Me Isabelle Terrin, qui a déjà reçu plusieurs requêtes de ce type.

                Ils s'appellent Thierry, Jacques, Olivier, sont nés en france de parents immigrés ou ont été naturalisés, et veulent devenir ou redevenir Mustapha, Karim ou Rachid. "Ces requérants invoquent les problèmes d'identité que leur posent un prénom français, chrétien, les moqueries dont ils sont parfois victimes, le rejet de leur communauté d'origine" , explique un magistrat longtemps chargé des questions d'état civil (2).

                C'est le cas de Laurent, d'origine algérienne, devenu français il y a dix ans, qui estime aujourd'hui, à 35 ans, que ce prénom lui porte préjudice. "Il ne correspond pas à mon physique. Lorsque je passe des entretiens pour un boulot, je sens iune hésitation chez l'employeur. Comme si la personne convoquée pouvait ne pas être moi".

                D'autres ont le sentiment d'avoir "renié leurs origines" et revendiquent aujourd'hui haut et fort leur appartenance à une communauté (3). Reste le cas des enfants qui ont la double nationalité franco-marocaine. "Les parents expliquent qu'un prénom non coranique, qui ne figure pas sur la liste des prénoms autorisés au Maroc, pose des difficultés pour obtenir un tiotre d'identité marocain", rappelle le magistrat.

                Article 60 du code civil.

                Depuis quelques années, ces requêtes se multiplient devant les tribunaux. Avec peu de succès. Car en droit français - article 60 du Code civil - il faut justifier d'un "intérêt légitime" pour changer de prénom. L'usage prolongé, le souci d'intégration ou encore le motif sexuel - c'est le cas des trans-sexuels - sont couramment retenus par la jurisprudence. Beaucoup moins le motif religieux ou culturel, pourtant reconnu par la Cour de cassation en 1999.

                "En France, Cassius Clay aurait eu du mal à devenir Mohammed Ali", résume Me Isabelle Terrin. L'avocate a notamment plaidé en vain le cas de deux frères, Paul-Smaïn et Mohamed. Leur mère, musulmane, souhaitait "harmoniser les prénoms de la fratrie". En clair, substituer Smaïn à Paul en inversant leur ordre sur l'état civil. Le tribunal a rejeté sa demande, en rappelant que le prénom usuel n'est pas nécessairement celui qui figure en premier sur l'acte de naissance.

                

    (1) : Voir les deux notes "La république change le Peuple" et "Qui constitue le Peuple ? ( la règle des trois tiers )", dans la catégorie "Immigration : Identité ou Désintégration nationale?".

    (1) : Que dirait-on d'un français de souche -ou de plusieurs.. - qui se moqueraient de quelqu'un à cause de son prénom "musulman" et qui rejetterai(en)t ce quelqu'un ?..... Ce magistrat ne semble pas effleuré par l'énormité du propos qu'il tient.....

    (3) : c'est de ceux-là, et de ceux qui se tiennent mal, dont nous disons que la greffe ne prendra jamais, et qu'il n'y aura un jour qu'une seule solution : celle qu'ils ont eux-même choisi, en refusant la communauté dans laquelle ils se sont rendus; ce qui est une extraordinaire inconséquence  et qui rend leur intégration (ne parlons même pas de leur assimlation..) tout simplement impossible; mais de leur fait, et par leur faute.....