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fonctionnaires

  • Sur-administration, pléthorique et en croissance irrésistible : un Système de folie, et en folie….. montré du doigt par Bruno Cavalier.

                Dans son intervention télévisée du lundi 13 juillet, Nicolas Sarkozy a appelé les collectivités à suivre l'exemple de l'État en ne remplaçant pas un départ à la retraite sur deux : « Il n'y a aucune raison que l'État s'impose une gestion rigoureuse et que les collectivités territoriales, notamment les Régions, continuent une politique d'augmentation du nombre de fonctionnaires. »

                Georges Tron, secrétaire d'État à la Fonction publique, en a remis une couche dans Les Échos, deux jours après, évoquant « 340 000 emplois supplémentaires » entre 1997 et 2007 : « Il faut arrêter cette dérive. »

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    Le Chef de l'Etat, interrogé le 14 juillet 2010 par David Pujadas

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  • Pour illustrer le propos de Bruno Cavalier, rapide rappel de "l'affaire" Zoé Shepard.....

                En rappelant tout d'abord que la personne dont nous allons parler a écopé de dix mois d'exclusion, dont six avec sursis. Elle a été "punie pour avoir manqué à son devoir de réserve et de discrétion" : il s'agit de la fonctionnaire, auteur du pamphlet Absolument dé-bor-dée! dénonçant les dysfonctionnements du conseil régional d'Aquitaine......

                Lors d'un débat sur LCI consacré au finances locales - c'était peu avant sa mort... - Jacques Marseille avait littéralement craché le morceau en déclarant tout net, devant Christophe Barbier et quelques autres, que les collectivités locales engageaient à tour de bras afin "de se fidéliser une clientèle".

                Coup de froid sur le plateau, mais la vérité toute simple était dite, et bien dite.

                On vient de parler, par ailleurs, de la sur-administration, que l'on peut appeler "le" mal français : et pour illustrer à la fois le propos de Jacques Marseille, et celui de Bruno Cavalier, comme nous n'avions pas encore évoqué ce sujet (abondance de l'actualité !...), voici un très court rappel de l'affiare tragi-comique de Zoé Shepard.

                 Qui en dit long sur l'état des moeurs du Pays Légal.

                  Et, accessoirement, de nos finances !....  

    Une fonctionnaire risque la radiation après la sortie d.pdf

  • Explosion du nombre des fonctionnaires : Chiffres à l’appui , le Système est-il capable de s’en sortir ? Ou, si l’on préfère, est-il, par nature, condamné à ne pas s’en sortir ?......

                    Ou, si l’on préfère, est-il, par nature, condamné à ne pas s’en sortir ?......

                   656.000 fonctionnaires de plus en dix ans !.....

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  • D'accord avec... Denis Tillinac, critiquant l'inflation insensée des dépenses des Régions...

                ....dans son article du 7 janvier de Valeurs actuelles :

                "S’agissant des régions, mon seul souhait serait qu’elles fassent des économies ; j’en ai un peu marre de la pavane de ces modernes “ducs”, ils démaillent ce que Louis XI puis Richelieu ont eu tant de mal à tisser. La remarque vaut pour les départements,qui embauchent par clientélisme, et même pour les grandes municipalités. La France n’a plus les moyens de rémunérer la fatuité des potentats locaux.L’État se serre plus ou moins la ceinture, il le fallait sous peine d’impotence. Que les régions l’imitent, le contribuable s’en portera mieux et l’ardoise des générations futures sera moins lourde."

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  • Emprunt : Faut-il s'endetter pour rebondir ?

                 Tel est l'intitulé du très intéressant débat auquel se sont prêté Jean-Hervé Lorenzi (ci dessous), Président du Cercle des économistes, et Olivier Pastré, Professeur d'économie à Paris VIII.

    lorenzi jean hervé.jpg

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  • Trop de tout : Réflexions sur l'une des causes principales de nos difficultés.....

                C'est bien connu, il n'y a pas de Roi en république. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de pouvoir qui permettrait de contenir les partis politiques, de les maintenir dans leur sphère légitime. Ceux-ci ont donc tout naturellement et peu à peu, selon une pente finalement assez logique (critiquable mais logique...) occupé tout l'espace.

                Et n'étant arrêtés ni contenus par rien ni par personne, comme ils ont d'abord en vue leur intérêt propre, ils ont fini par imposer à tous les niveaux la pratique du clientélisme et du copinage, en vertu du principe Je te donne un Poste, et tu votes pour moi... (1). On a ainsi peu à peu, au fil des années et des décennies, accumulé, multiplié, empilé les postes de fonctionnaires, dont beaucoup parfaitement inutiles puisqu'ils font double emploi, quand ce n'est pas triple ou plus.....

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  • La république pourra-telle s'en sortir ?.....

              Clientélisme et copinage ont encore de beaux jours devant eux !.....

              Maintenant que l'Etat central devient raisonnable, et s'engage enfin - quoique fort timidement...- dans la voie de la réduction du nombre de fonctionnaires, ce sont les Régions qui, donnant à leur tour le mauvais exemple, embauchent à tour de bras...      

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  • Un nouveau cap a été franchi... à l'insu de notre plein gré !.....

               En 2007, le service des intérêts de la dette publique a dépassé pour la première fois le produit de l’impôt sur le revenu : 50 milliards € contre 49 milliards.

               On savait jusqu'à présent que les impôts en général, et l’impôt sur le revenu en particulier, servaient à payer les fonctionnaires de la police, de la justice, de l’éducation nationale, à construire les routes, à faire fonctionner les hôpitaux etc....

               A cette longue liste non exhaustive il faudra désormais ajouter qu'ils servent aussi - et bientôt de plus en plus !.....  - à tenter de payer les intérêts de la dette publique !

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  • Sans autres commentaires...

              Nous avons souvent posé cette question: et si nous étions en 1789? la république va-telle "s'en sortir", ou va-telle périr, écrasée par l'empilement ahurissant de lois et de fonctionnaires, par cet abracadabrant "millefeuille" qu'elle a elle-même crée? (1). Et par la résistance acharnée des nouveaux privilégiés qui, bien plus nombreux et bien plus puissants qu'en 1789, font tout pour torpiller les tentatives de réformes, arc-boutés qu'il sont sur la défense de leurs "droits acquis" (traduction moderne littérale et exacte de l'ancien "privilège") L'excellent article de Michel Godet, dans le Figaro des 27/28 octobre, apporte de l'eau à notre moulin; en voici la conclusion:

              ".....Cependant, on peut craindre que la volonté politique affichée se retrouve amoindrie dans les faits comme ce fut le cas ces derniers mois.

              Pour la Fonction Publique nationale, la réforme est enclenchée mais pas au rythme promis, puisque seulement 23.000 postes sur 70.000 départs ne seront pas remplacés en 2008. C'est une pièce majeure de la cohérence du programme de Nicolas Sarkozy qui fait ainsi défaut.

              Comment payer plus les fonctionnaires qui restent s'ils sont toujours aussi nombreux? Sans oublier que ceux qui partent à la retraite coûtent presque aussi cher qu'en travaillant. Pourquoi n'a-ton pas eu l'idée de bon sens de les garder le plus longtemps possible? On continue malheureusement à créer de nouvelles dépense publiques (avec notamment l'augmentation au rythme de 40.000 par an des fonctionnaires dans les collectivités territoriales) en les finançant, à crédit, sur le dos des générations futures.

               En ce qui concerne les heures supplémentaires non taxées pour sortir par le haut des 35 heures, je suis inquiet: à l'origine de l'idée du "black officiel" pour encourager les fourmis, j'ai tout fait, mais en vain, pour éviter l'usine à gaz (et à fraude) des ruineuses réductions de charges.

              Durant l'été, alors que tous les étudiants étaient en vacances, on a lâché aussi sur les élections des Présidents d'Université puisque les personnalités extérieures ne pourront participer à leur élection. Autre recul, la sélection à l'entrée des Universités a été reportée au delà de "Bac+3"!

              Enfin, on a fait aussi le minimum sur le service minimum dans les transports qui, même dans sa version peau de chagrin (préavis individuel de grève de 48 heures à l'avance, vote à bulletin secret pour la poursuite de la grève), ne sera pas appliqué à l'Education. S'il est scandaleux de prendre des usagers en otage dans les transports, que dire des enfants dans les écoles que l'on prive du savoir qui leur est dû?

              Espérons que le Président n'arrêtera pas le furet des réformes dans sa course! Il y va du sursaut de notre pays. Nos voisins se sont réformés, pourquoi pas nous?(2)

    (1): ce qu'Etienne Mougeotte, dans l'éditorial du même Figaro, appelle "l'invraisemblable Meccano économique, social et fiscal" que la république a crée au fil des décennies.

    (2): justement, pourquoi pas nous? Et si c'était à cause de la république, en l'ocurrence responsable et coupable?... 

  • Trop peu, trop tard ?... Comme en 1789 ?...

            Assez régulièrement des voix autorisées s'élèvent pour ré-affirmer cette évidence: le poids des fonctionnaires plombe l'État et le condamne à l'inefficacité; et pourquoi cela ne le conduirait-il pas à la mort, comme en 1789, par absence de réformes, donc blocage de la société, donc "explosion" ? (mais cette fois, bien sûr, ce serait inversé: ce ne serait plus la royauté mais la république qui pourrait sauter...). Trois personnalités très différentes sont revenues, ces derniers jours, sur ce thème brûlant: Christophe Barbier d'abord, qui écrit dans l'Express (1):

                  Pour réduire la dette il n'y a qu'une seule vraie solution efficace: c'est la baisse de la dépense publique, c'est à dire la réforme de l'État, la diminution du nombre des fonctionnaires. Comment les économies du type canadien ou du type de l'Europe du Nord ont-elles su passer par cette purge tandis que les économies de type latin, les économies méditerranéennes n'arrivent pas à s'en sortir ? ....et chaque fois qu'on annonce une coupe drastique dans les effectifs de fonctionnaires cela se termine finalement par des diminutions fondées sur l'évolution démographique, et encore, prudemment, prudemment gérées, on l'a vu encore en France avec le problème de l'Éducation Nationale. Rien n'a de sens tant que le courage de réformer l'État en attaquant le coeur de la fonction publique n'est pas dans la tête des gouvernants; ce seront cautères sur jambes de bois que toutes les mesures pour diminuer la dette publique.....";

              André Santini est venu, quelques jours après, conforter cette analyse en déclarant tout de go: "Il n'est pas normal que 25% de la population active en France soit fonctionnaire...."

              Enfin Marc Touati n'a pas dit autre chose quand il a affirmé qu'il fallait "changer les structures de l'économie française"; "...ce dont a besoin la France, c'est d'une très forte baisse de la pression fiscale. Elle est d'environ 45% du PIB, ce qui est un des niveaux les plus élevés du monde, quatre points de plus que la moyenne de la zone euro. Mais ceci n'est possible que si on réduit la dépense publique."....

              Le constat est donc bien fait par les analystes; mais quelle est la réponse du "Pays légal" ? Malgré la bonne volonté affichée et les discours volontaristes, on apprend que la baisse du nombre des fonctionnaires dans la Fonction Publique sera cette année de 22.700 (dont 11.000 pour l'Éducation Nationale)! S'il faut saluer le courage politique qui préside à l'inversion de tendance (on ne cessait de créer follement des postes depuis des années; il est lucide et courageux de s'engager dans la voie contraire....), on ne peut que reconnaître que ces chiffres sont dérisoires et en tout cas insuffisants pour générer de vraies marges de manoeuvre; or celles-ci sont indispensables à l'État s'il veut mener une vraie politique, mais elles sont précisément stérilisées par ce mammouth qu'est, non pas seulement l'Éducation nationale mais la Fonction Publique tout entière. Ce sont les mêmes chiffres mais avec un zéro derrière qu'il faudrait annoncer: 227.000 suppressions de postes, dont 110.000 dans l'Éducation !...

              On le voit la république est coincée, toutes les options sont ouvertes, et nous sommes en 1789 à bien des égards; si, cédant à la pression des privilégiés (dont Gérard Aschiéri est le symbole type) elle ne supprime pas des fonctionnaires, elle peut très bien se retrouver dans une crise financière insoluble et une société bloquée, et sauter tout simplement, comme tout a sauté en 1789....

    (1): L'Express, vendredi 10 août 2007, édito: "L'or ou les fonctionnaires....?".

  • Une immense et gigantesque pétaudière...

              Le Ministère de la Fonction Publique évalue à 68.411 le nombre de fonctionnaires partant à la retraite en 2008, sur la base d'un rapport de l'Inspection Générale des Finances, contredisant un rapport du sénateur UMP Philippe Marini qui fixait ce chiffre à 82.115 ! "Je n'utilise que les chiffres que Bercy me communique", se défend Philippe Marini, qui se demande ironiquement s'il ne serait pas judicieux de commanditer une mission sur le mode de calcul du nombre des fonctionnaires, comme il existe une mission sur le mode de calcul du chômage. Ambiance !...La vérité est beaucoup plus simple, mais aussi beaucoup plus effarante: la vérité c'est que l'État Républicain est absolument incapable de savoir exactement combien de personnes il emploie, quels personnels il gère !

              C'est aussi simple et aussi consternant que cela: la république est une immense, une gigantesque pétaudière, ou pour rester poli un immense foutoir ! (Louis Leprince Ringuet, naguère, avait choisi pour un de ses ouvrages ce titre évocateur: "Le Grand Merdier": le rapprochement ne s'impose-t-il pas ?...). On connaissait les "républiques bananières": on pensait, avec un peu de commisération pour elles, que "ces choses-là" ne pouvaient arriver qu'à des populations de l'Amérique du Sud; voilà qu'on devra bientôt parler, mais ici et pour nous, de république pétaudière ! Nous sommes au XXI° siècle, on va sur la Lune et il ne faut plus que trois heures pour faire Paris-Marseille, mais la république ne sait pas combien de gens elle paye: étonnez-vous qu'on ait 2.000 milliards de déficit !.....