UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Explosion du nombre des fonctionnaires : Chiffres à l’appui , le Système est-il capable de s’en sortir ? Ou, si l’on préfère, est-il, par nature, condamné à ne pas s’en sortir ?......

                Ou, si l’on préfère, est-il, par nature, condamné à ne pas s’en sortir ?......

               656.000 fonctionnaires de plus en dix ans !.....

caricature fonction publisue.jpg

            Commençons par une mise au point, afin d’être bien clairs. C’est le clientélisme que nous dénonçons, et pas les fonctionnaires, en tant que tels. Il est bien évident qu’un grand pays comme la France ne saurait vivre sans une fonction publique nombreuse, et nous ne souhaitons pas nous tromper de cible(s). Les fonctionnaires, en eux-mêmes, ne sont pas des ennemis. Ce que nous dénonçons, ce sont les dérives d’un Système obligé de se créer des clientèles d’obligés, et donc de créer un nombre excessif de fonctionnaires.

            Ce n’est bien sûr pas la même chose…..

            Le récent Rapport annuel sur la Fonction publique - que l'on ne peut mettre en cause - indique la source du mal : les collectivités locales.

            En effet, l'Etat central s'est bien engagé dans une logique vertueuse -malgré tout, encore très timide, comparée à celle d'autres grands pays... - mais les collectivités locales annulent et stérilisent ces efforts.

            Le Rapport indique, par exemple, qu'elles ont créé 70.000 emplois en 2008 ! Alors que les effectifs de l'État ont diminué de 1,4% depuis 1998, ceux des collectivités territoriales ont bondi de 40%. Au total, la France compte 5,3 millions de fonctionnaires, soit 20,5% de l'emploi total et 656.000 de plus qu'il y a dix ans. Et six millions si on y ajoute -et il faut le faire - les enseignants du privé et les membres de la galaxie associative.

            La fonction publique d'État a donc poursuivi la baisse de ses effectifs entamée en 2006. Elle a ainsi supprimé 77.000 postes l'année dernière, notamment grâce au non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant en retraite. Cela représente une décrue de 3,1% de ses effectifs en un an. La France emploie aujourd'hui 2,4millions de fonctionnaires d'État, dont 69,5% de titulaires et 14,1% de militaires. Ce total est inférieur de 1,4% à celui de 1998, ce qui représente une décrue de près de 35000 agents en une décennie.

            Les effectifs ont baissé en 2008 dans tous les ministères, à l'exception de la Justice et des services du premier ministre. Les portefeuilles de l'Éducation et de l'Écologie ont été les plus touchés par les réductions opérées avec des coupes respectives de 43.000 et de 23.000 agents. Au final, près d'un fonctionnaire d'État sur deux travaille aujourd'hui dans l'Enseignement, un sur cinq à la Défense et un sur onze à l'Intérieur...

            Ainsi donc, comme nous venons de le dire, s’il faut reconnaître sa bonne volonté et ses efforts à l’Etat central, ce sont maintenant les collectivités locales qui doivent être dénoncées. Elles ont continué à recruter à tour de bras avec près de 70.000 créations d'emplois en 2008. La fonction publique territoriale emploie désormais 1,82 million de personnes. Un total supérieur de 3,9% à celui de 2008 et, surtout, une envolée de 40% par rapport à 1998.

caricature fonctionnaires 1.jpg

            Les Régions prétendent que cette hausse vertigineuse est en partie liée à la deuxième loi de décentralisation intervenue en 2003. Mais ces même Régions - qui n'emploient que 4% de l'ensemble des fonctionnaires territoriaux - ont été particulièrement gourmandes en emplois publics puisqu'elles ont vu leurs effectifs bondir, sur une décennie, de 22,5% en moyenne chaque année et même de 49% par an depuis 2005. Dans plus d'un cas sur quatre, les recrutements intervenus les trois années antérieures à 2008 n'avaient rien à voir avec des transferts de compétences de l'État.

             Nous reviendrons sur ce sujet : la Décentralisation, qui peut être la meilleure des choses, peut aussi être la pire. Si, par exemple, elle est menée dans le cadre d'un Système idéologique, où la création de clientèles electorales par des contre pouvoirs aux mains des Régions dévoient et dénaturent l'essence même de l'idée saine de Décentralisation.

             Et en fait une arme dangereuse, et contre l'Etat et contre l'Economie. Là aussi, le problème est avant tout politique, il est dans les Institutions....

Commentaires

  • Cela fait52 ans que j'entends répéter par les politiques qu'il y a trop de fonctionnaires,et ils augmentent toujours de+ en + .Le système est pourri et corrompu et doit disparaitre ,faute de quoi il n'y a plus de France. C'estdéjà trop tard!!!!

Les commentaires sont fermés.