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revolution - Page 9

  • Régis Schleicher en semi liberté: La "perpète" ? Paroles, paroles...

      Condamné en 1987, et "Au nom du Peuple français...", à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de deux policiers en 1983 à Paris, Régis Schleicher -l'ancien terroriste d'Action directe- vient de bénéficier d'un régime de semi-liberté, suite à la décision de la Cour d'Appel de Paris.

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    C'est fait !....

                Il est à noter que ce militant révolutionnaire d'extrême-gauche avait été condamné une deuxième fois -et toujours "Au nom du Peuple français"-à la perpétuité, en 1988, cette fois pour hold up avec tentatives de meurtre.

                Question: le Pays légal a-t-il inventé une autorité supérieure au Peuple souverain ?

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  • Un point de vue sur l'Afghanistan.

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                Vous avez eu, à mon avis, mille fois raison de soulever, à partir d’un article de Libération, la question de notre engagement en Afghanistan.

                Pour moi, sans prétendre que mon point de vue doive être celui des royalistes ni même de lafautearopusseau, la réponse est claire : la bataille d’Afghanistan est perdue (elle l’était d’avance) ; elle est une aventure de plus où les Américains se sont engagés et ont inconsidérément engagé l’Occident (si ce mot a encore un sens) ; elle est, une fois de plus, une erreur politique, idéologique, militaire, et stratégique, de première ampleur. Il faut s’en dégager au plus tôt. 

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  • Argent, qui t’a fait roi ?.....

                   (suite et fin de la réflexion engagée hier à partir du livre d'Hélène et Jean Bastaire, Pour un Christ vert)

                  

    On peut employer les mots que l’on voudra, et les formules les plus diverses. On peut parler, comme Boutang, de "Reprendre" l’État ; ou de le "séquestrer", comme le disait Renan (on va voir ci-après de quoi il s’agit….) ; ou encore de le "libérer", comme le disait Maurras.

    Léon Daudet, pour sa part, parlait de "nationaliser l'État, par la Royauté"...

    Mais peu importent les mots : quelles que soient les formules que l’on choisit, l’important est bien, au bout du compte, de remettre l’Argent à sa place, et de bien comprendre comment et pourquoi, à quelle occasion historique, il a pu ainsi s’affranchir de toute contrainte, jusqu’à remplir tout l’espace et acquérir une puissance inédite chez nous : c’est en abattant la Royauté que ceux qui ont fait la révolution, et dont certains étaient peut-être sincères, ont en réalité ouvert la route à l’Argent, le pouvoir royal traditionnel, qui le maintenait à sa place, ayant disparu.

    Tels des apprentis sorciers -et même si, bien sûr, on pourra toujours dire: Mais ils n'ont pas voulu cela !...- ils ont déclenché des forces immenses que leurs nuées abstraites ont été bien incapables de maîtriser, et devant lesquelles elles ont pesé d'un bien faible poids. 

    Ils raisonnaient dans l'une des sociétés les plus raffinées, les plus policées, les plus civilisées dont l'Histoire gardera la mémoire, et que l'on peut, à bien des égards, appeler un Âge d'Or. Mais ils ont obtenu le résultat inverse de celui qu'ils espéraient, et ils n'ont fait qu'initier le processus qui, implacablement et inexorablement, une fois qu'il s'est mis en route, a abouti au désastre actuel de notre Âge de Fer, barbare et asservi aux forces matérielles, où seul l'Argent est roi; où l'Argent est le seul roi....

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  • L'argent est partout ? C'est vrai ! Question : Argent, qui t'a fait roi ?....

    C'est un Patrice de Plunkett enthousiaste qui nous recommande sur son blog ( http://plunkett.hautetfort.com/ ) la lecture du livre de Jean Bastaire, Pour un Christ vert (1). 

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    On le remercie pour son conseil, que l'on va suivre en cette période de vacances où l'on a un peu plus de temps. D'autant plus que l'on retrouvera dans cet ouvrage l'une des préoccupations essentielles dont nous avons déjà parlé à nos lecteurs. Nous leur avons annoncé il y a quelques temps que nous étions en train de relire L'Avenir de l'Intelligence, texte magistral de Maurras datant de 1901. Et de travailler à une présentation nouvelle de ce texte qui, dans la forme a beaucoup vieilli, ce qui le rend de fait illisible aujourd'hui, du moins pour le grand public; alors que son analyse, elle, n'a pas pris une ride dans sa fulgurance et dans la globalité de l'analyse.

    Maurras y montre bien l'origine de la prise du pouvoir par l'Argent, et le siècle de Fer que cela inaugure. En ceci, ce petit ouvrage et son analyse sont infiniment précieux, puisqu'il s'agit de la première -et de la seule- étude de cet évènement considérable, dans sa globalité et son intégralité. 

    S'il est bon de décrire, comme le fait Bastaire cité par Plunkett, le fait que l'argent, naguère, devait composer avec d'autres pouvoirs alors qu'il est devenu aujourd'hui le référent suprême; ou de dénoncer comme le fait la librairie La Procure, dans sa présentation de l'ouvrage, "le totalitarisme de l'Argent qui engendre une société de prédation et de consommation"; on va dans le même sens que Bastaire et la Procure en cherchant à savoir et à comprendre pourquoi et comment on en est arrivé là; comment et pourquoi cela s'est passé; en cherchant à dater et à avoir une vision claire des origines de cette prise du pouvoir par l'Argent.

    Ceci d'autant plus qu'Helène et Jean Bastaire se placent exclusivement, semble-t-il, et d'après ce que nous en savons par Plunkett, en attendant de l'avoir lu nous-mêmes, sur le seul terrain religieux. Il sera bon, semble-t-il, de doubler cette réflexion d'une réflexion proprement politique -ce qui est notre rôle à nous, dans ce blog....

    Voici donc, d'abord, la note enthousiaste de Plunkett sur l'ouvrage des Bastaire, et la présentation qu'en fait l'éditeur. Nous présenterons à grands traits, demain, L'Avenir de l'Intelligence.

    Chacun pourra alors juger sur pièces s'il n'y a pas d'étonnantes convergences entre les deux réflexions...

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  • Francis Jeanson, l'homme des mauvais combats...

                Francis Jeanson est mort. Si nous jugeons utile de parler de lui quelques instants -histoire, comme on dit, de marquer le coup, tout de même...- on ne va pas remuer un passé de toutes façons aboli, exhumer des horreurs anciennes ni rappeler à la surface des laideurs qu'il vaut mieux, maintenant, laisser recouvrir par "le sombre oubli" du temps.

                Et on ne va donc pas reprendre à notre compte, ici, des insultes ou des injures (les accusations de "traître"...) que d'autres ont ressorties sur lui, ici et là, à l'occasion de sa mort.

                Les lecteurs de ce blog savent que, de toutes façons, ce n'est pas le style de la maison. Nous disons ce que nous avons à dire, parfois fermement, parfois avec un peu d'ironie (du moins, on essaie...), mais sans jamais nous rabaisser à un niveau qui n'est pas celui du combat politique que nous essayons de mener au quotidien.

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  • Vendée Résistance... (3/3) : Le discours d'Alexandre Soljénitsyne aux Lucs sur Boulogne

             Certes, on trouve ce document dans notre Catégorie "Grands Textes". C'est même le premier d'entre eux, celui avec lequel nous avons inauguré cette série. Il s'insère cependant à ce point dans notre réflexion engagée à partir de l'encart du Figaro que nous avons pensé utile de le présenter de nouveau, plutôt que de nous contenter d'indiquer au(x) lecteurs(s) qu'on pouvait le lire dans cette Catégorie.

             En lui redonnant, en quelque sorte, les honneurs de la Une, il nous semble que nous rendons plus cohérent cet ensemble de trois notes, centrées sur un essentiel qui ne passe pas, parce qu'il ne peut pas passer, et qu'il convient de correctement nommer, de correctement dater, car de là vient notre déclin. 

             Sur la réalité des révolutions, sur les horreurs qu'elles engendrent, la pensée de Soljénitsyne se "dédouble" dans une vision grandiose et universelle des maux que le monde a connus de leur fait, aux XIX° et XX° siècles. Il appelle de ses voeux le temps où seront érigés, en Russie, des monuments pour témoigner de cette barbarie et souhaite que les Français en fassent autant, non seulement comme objet de mémoire, mais aussi, mais surtout, comme condition d'une renaissance.

     

             Soljénitsyne ouvre à notre réflexion de multiples "pistes" avec, à l'instar du pape Jean-Paul II, la force et l'autorité d'un témoin, d'une victime, en définitive victorieuse....

     

     

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  • Vendée Résistance... (2/3).

               En parler comme il convient ? En deux pages sur Charette, et deux pages sur l'Historial de la Vendée et le Mémorial de Vendée, tout est dit. Ni trop, ni trop peu. Sans emphase, mais sans rien cacher de ce qui doit au contraire être proclamé.

                "La grandeur des Vendéens réside dans le pardon accordé à leurs bourreaux, mais le pardon n'est pas l'oubli".

                D'abord les deux pages sur celui dont Napoléon disait qu'il avait l'étincelle du génie. Son "très beau logis" de la Chabotterie, dont "la visite est un enchantement, qui fait sentir la douceur de vivre qui régnait à l'époque". Et, surtout, l'homme : "Du panache, un courage rare, une détermination à toute épreuve, une personnalité hors du commun..."

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  • Vendée Resistance... (1/3).

                Le Figaro Magazine des samedi/dimanche 11 et 12 juillet comportait un petit encart de seize pages, assez bien fait, et fort sympathique, intitulé Vendée, La culture en mouvement. Arrêtons-nous quelques instants sur ce qui nous est proposé là....

                On y trouve résumé à grands traits tout ce qui peut donner envie d'aller faire un tour là-bas, et, certes, le tout est présenté d'une façon qui donne réellement envie....

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  • "Maurras: le chaos et l'ordre", de Stéphane Giocanti.

                On nous demande d'où (et de qui...) vient l'expression Maurras est un "continent"....

                Il s'agit d'une expression -fort heureuse au demeurant- employée par Stéphane Giocanti, auteur du volumineux Maurras : le chaos et l'ordre (Flammarion, 575 pages, 26 euros).

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                En guise de réponse à votre question, nous vous avons préparé une sorte de mini dossier, contenant:
                - le résumé qu'en donne l'éditeur;
                - l'enregistrement des 27 minutes (consultable sur Dailymotion) pendant les quelles Stéphane Giocanti parle de Maurras et de son ouvrage, sur France inter;
                - une note de lecture, par Olivier Tort.

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  • Olympe de Gouges à Plan-de-Cuques, Bouches-du-Rhône ? Ou : Le naufrage des Lumières dans la Terreur...

                C'est Clochemerle à Plan-de-Cuques, Bouches-du-Rhône. Avec deux personnages aux déclarations impayables: le maire de Plan de Cuques, Jean-Pierre Bertrand, et Roland Povinelli, conseiller général.

                Mais d'abord, de quoi s'agit-il ?

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    C'est tout à côté du pays de Pagnol, et c'est du Pagnol...

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  • La CGT veut-elle la mort du Port de Marseille ?...

                La CGT était en effet déjà directement à l’origine de l’arrêt –qu’on continue d’espérer temporaire…- de l’UNM (Union Navale Marseille, ex CMR, Compagnie Marseille Réparation).

                Une cessation définitive d’activité de cette Compagnie signifierait tout simplement la fin de la filière de la réparation navale sur le port de Marseille.

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  • « Le PS est une maison morte » (Bernard-Henry Lévy) ? Mais c'est toute la gauche idéologique qui est un vaste cimetière !...

                Oui, nous pensons qu’il  a raison, BHL (1). Mais ce n’est pas seulement le PS qui est mort. On a bien vu récemment la mort du PC. En fait, c’est toute la gauche idéologique qui est morte. Morte de l’échec et de la mort de la révolution d’octobre,quintessence de la grande Révolution originelle, mère et matrice de toutes celles qui ont suivi, jusque dans l’extrême-orient  de Mao et de Pol Pot.

                 Le tsunami, né à Paris en 1789, a atteint sa limite extrême. Il est fini, il est mort. La vague reflue. C’est ce que BHL ne sait pas, ne peut pas ou ne veut pas voir.    

                 Pourtant, cela apparaît et apparaîtra de plus en plus comme une évidence aveuglante à tous, y compris dans les rangs de la gauche idéologique.

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  • 14 juillet, la Fête nationale ambigüe...

                (Ceci est une réponse à Antiquus, qui a envoyé  le commentaire que nous avons tous pu lire le 15 juillet).

     

                Loi du 6 juillet 1880: article unique: La République adopte la date du 14 juillet comme date de fête nationale annuelle.

     

                L'ambigüité vient de là: Qui célèbre quoi ? On peut penser à une date (14 juillet 89) ou à l'autre (14 juillet 90), ou tenter un improbable mélange des deux, lorsqu'on célébre le 14 juillet. Et c'est là qu'est le problème....

     

                Si l'on célèbre le 14 juillet 1789, il s'agit d'une journée intégralement pourrie, perverse dans son intégralité et de laquelle il n'y a rien à conserver. Sauf une utilité : le fait qu'elle sert, justement, à marquer le début des monstruosités à venir. Tout à fait d'accord, donc, avec Antiquus, là dessus : dès cet épisode du massacre de la Bastille et des têtes promenées au bout des piques, la Terreur est en gestation; Furet l'a très bien dit : "la culture politique qui peut conduire à la Terreur est présente dans la révolution française dès l'été 1789", et la prise de la Bastille inaugure "le spectacle de sang, qui va être inséparable de tous les grands épisodes révolutionnaires".

     

                 Par contre, si l'on célèbre le 14 Juillet 1790, c'est-à-dire la Fête de la Fédération, là on célèbre une espérance, vite déçue certes, qui n'a débouché sur rien, et qui fut entâchée de profanation et de sacrilège. Mais qui fut, aussi, enthousiasmante et belle, malgré tout : au moins l'intention, dans l'opinion, était-elle bonne. Rien à voir avec l'ignoble massacre populacier de l'année précédente. Pour Marc Bloch, repris par Max Gallo, tout Français véritable ne peut que vibrer à l'évocation de la Fête de la Fédération, qui n'a son pendant que dans le Sacre de Reims....

     

                 Voilà pourquoi nous parlons de bon grain et d'ivraie, et d'ambigüité. Car chacun peut mettre -et met effectivement- ce qu'il veut dans l'actuelle Fête nationale. Et comment savoir si tel célèbre 89 alors que tel autre célèbre 90 ? Et, même si l'on célèbre le 14 juillet 1790, l'épisode n'est pas aussi consternant que celui de l'année précédente, mais il est loin d'être totalement propre.

     

                 Il n'est pas inutile, et pas inintéressant, de relire à cette occasion le document ci dessous.....

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  • Gang des barbares : De la clémence pour les complices (avec même deux acquittements !...) à la perpète bidon pour l'ilote en chef.....

               Que dire, et quelle(s) leçons politique(s) tirer de la lamentable equipée du non moins lamentable ilote Youssef Fofana et de sa non moins lamentable bande de malfaisants ? Et du verdict temporaire qui clôt momentanément le procès, puisqu'il y a appel... ?

                On s'arrêtera sur deux points.

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  • 14 Juillet : Le bon grain et l'ivraie, ou : la fête ambiguë...

     

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                De nombreux bons moments dans cet hommage traditionnel à l'Armée française. Notamment celui où les noms des dix soldats tombés en Afghanistan le 19 août 2008 sont apparus sur le sol. Ce fut là un moment d'émotion, et de justice aussi. Pour parler comme Jeanne d'Arc, il est naturel que ceux qui sont -et ont été- à la peine soient à l'honneur...

                N'ayant pas, pour l'instant, de photo de ce moment, nous nous contentons de redonner leurs noms ici:

    Damien Buil, 8e RPIMa (8ème régiment parachutiste d'infanterie de marine)
    Kevin Chassaing, 8e RPIMa
    Sébastien Devez, 8e RPIMa
    Damien Gaillet, 8e RPIMa
    Nicolas Grégoire, 8e RPIMa
    Julien Le Pahun, 8e RPIMa
    Rodolphe Penon, 2e REP (Régiment étranger parachutiste)
    Anthony Rivière, 8e RPIMa
    Alexis Taani, 8e RPIMa
    Melan Baouma, RMT (Régiment de marche du Tchad)

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