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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1985

  • Jean Raspail reçoit un Grand Prix...

              La Société de Géographie vient d'honorer notre ami Jean Raspail, en lui décernant son Grand Prix 2007 des explorations et des voyages de découverte. Si l'oeuvre romanesque de Raspail est bien connue, il est vrai que ses expéditions le sont parfois un peu moins: elles ont pourtant donné naissance plus d'une fois à de forts beaux livres, tel celui publié en 2005, "En canot, sur les chemins d'eau du Roi." (sous titré "une aventure en Amérique").

              Depuis 1949, l'auteur a, ainsi, parcouru une grande part du continent américain, trouvant régulièrement la matière de nombreux ouvrages d'aventures dans ses propres expéditions: de Québec à la Nouvelle-Orléans par le saint Laurent et le Mississipi; à travers l'Alaska en automobile; mais aussi au Pérou, en Bolivie et, bien sûr, en Patagonie, terre qui nous a donné, pour notre plus grand bonheur, la "geste" d'Antoine de Tounens!.....

              Si l'on est heureux pour Jean Raspail de la distinction qu'il vient de recevoir, on ne peut cependant que nourrir un regret: que l'Académie Française n'ait pas (pas encore?) ouvert ses portes à celui qui le mérite tant, "pour l'ensemble de son oeuvre" selon la formule consacrée. Une oeuvre dans laquelle on nous permettra peut-être de faire figurer en première place cette petite merveille d'élégance et de bon goût, de sensibilité, de poésie pure qu'est "Le Jeu du Roi": "...Un petit garçon rêvait d'un royaume. Un roi - réellement, légitimement roi, mais de Patagonie - vivait seul, face à l'océan, dans un fort délabré de la côte du Ponant, attendant l'héritier qui recueillerait son rêve avec sa royauté. Il choisit l'enfant. Il lui fit partager les mirages de cette Terre de Feu où il n'avait peut-être jamais mis les pieds, mais qui était toute sa vie, son être même; il l'introduisit dans les mystères du royaume invisible qu'il portait en lui; il le fit roi..."

              Merci à Jean Raspail, pour nous avoir introduit nous même -avec le jeune "héros" de son roman, et à sa suite- dans ce "Royaume invisible" où tout n'est que Pureté, Noblesse et Sensibilité. Où l'élégance du ton magnifie encore la hauteur du propos. Au sens étymologique, il s'agit d'un livre "enthousiasmant" (1). Vite, que l'Académie offre enfin à ce grand écrivain, bon serviteur des Lettres et de l'esprit français, la place qui, de toute évidence, est la sienne sous la Coupole: car si celui là est Roi qui rayonne, il est roi.....

    (1): du grec "theos", dieu, qui donne "en/thousia", inspiration envoyée par les dieux, et "en/thousiadzô", être "habité" par les dieux, et de là "enthousiasme" et "enthousiasmer".... 

  • Monsieur Diène en dit trop ou pas assez.....(2)

              Mais c'est un autre paragraphe qui nous paraît le plus intéressant: "Doudou Diène a affirmé qu'"il était essentiel que le président français, Nicolas Sarkozy, sache que le discours de Dakar a causé une blessure profonde". "Dire devant des intellectuels africains qu'ils ne sont pas entrés dans l'histoire s'inspire des écrits racistes des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles." Voilà qui est fort intéressant, mais qui peut emmener beaucoup plus loin que ce qu'avait peut-être imaginé monsieur Diène. Si l'on attend ses précisions sur le XVII°, le XVIII° siècle n'est-il pas précisément ce fameux "Siècle des Lumières", poursuivi et prolongé par les écrits de tous ceux qui, au XIX°, ont justement voulu aller au bout de ces fameuses "Lumières", et les pousser jusqu'à leurs conséquences ultimes? Car il fallait "oser les Lumières", puisqu'elles devaient nous apporter, avec et par le règne de la Raison, ce bonheur et cette rationalité dans l'organisation des sociétés que le monde attendait depuis si longtemps.....

              Que veut donc dire monsieur Diène? Il faut qu'il nous explique le fond de sa pensée, et qu'il soit beaucoup plus clair. Comme nous le disions en titre, il en dit trop ou pas assez: car s'il met en cause les XVIII° et XIX° siècle -et l'on conviendra sans peine que c'est bien ce qu'il semble faire...- nous aimerions qu'il fasse preuve de la même énergie et de la même expression "carrée" qu'il a employé pour insulter gratuitement Nicolas Sarkozy. Mais c'est dommage, il est moins disert quand ça devient vraiment intéressant, quand il s'agit des "écrits racistes" au XVIII° siècle. Et non seulement "racistes" (terme assez général, donc un peu vague...) mais encore plus précisément "anti sémites"(et là, curieusement, monsieur Diène ne dit rien, il ne pousse pas jusqu'à l'anti-sémitisme....).

              Certes, pour nous, la "face obscure" des Lumières n'est pas une découverte: on se souviendra par exemple de cette soirée où, invité à côté d'un parterre de philosophes, notre ami Gérard Leclerc, devant un plateau de télévision antichrétien médusé, avait rappelé que l’ant-sémitisme moderne ne trouve pas son origine dans le christianisme mais dans les Lumières....

              Doudou Diène avait-il conscience, en prononçant sa charge virulente contre Nicolas Sarkozy, que ses propos tenus à l'encontre du Président français pouvaient -dans une sorte d'effet boomerang- se retourner contre ces fameuses "Lumières", dont on se sera tant gargarisé? tout simplement parce que -c'est lui, Doudou Diène qui nous le dit- elles se sont aussi illustré par des écrits racistes et (horresco referens...)....anti sémites! Monsieur Diène avait-il conscience, en prononçant ses paroles, de leur "claire ambiguïté", et du fait qu'on pourrait lui retourner et lui opposer ses propres propos? Et, en lui demandant des éclaircissements, d'oser aller au fond des choses?

              Et que s'il voulait parler du XVIII° siècle et des sources du "racisme" moderne (comme de l'anti semitisme, même si ce n'était pas son propos, semble-t-il) on pourrait lui dire: "chiche": vous voulez qu'on en parle, et bien parlons-en....."?

              Ceci dit, s’il est un racisme effectif aujourd’hui, ce nous paraît être bien plutôt un néo-racisme anti-blanc. Mais ceci est une autre histoire.....et nous en reparlerons!                      (fin).

  • Monsieur Diène en dit trop ou pas assez.....(1)

              "Le Monde"du 9 novembre nous apprend que Doudou Diène s'est emporté:"...Au cours d'une session de la troisième commission de l'Assemblée générale des Nations unies, Doudou Diène, le rapporteur spécial de l'ONU sur le racisme, la discrimination raciale et la xénophobie, s'en est pris, mercredi 7 novembre, au président français, Nicolas Sarkozy, qu'il a accusé de s'être inscrit dans "une dynamique de légitimation du racisme". M. Diène s'exprimait sur "la recrudescence des phénomènes de racisme à travers le monde" et sur leur "banalisation politique", voire leur "légitimation démocratique". Jusque là, il n'y aurait pas grand'chose à dire: ce monsieur pense ce qu'il veut; en l'occurence, ce n'est pas très gentil pour Nicolas Sarkozy mais bon..., comme il y a six milliards de gens sur terre, on ne va pas s'arrêter à chaque instant sur les propos de chacun.....

              Un second paragraphe du compte-rendu du "Monde" appelle déjà une réserve: "Doudou Diène, qui dépend du Conseil des droits de l'homme de Genève, a, selon le communiqué officiel, placé le discours de M. Sarkozy dans le contexte des propos du Prix Nobel de médecine James Watson (1) sur la prétendue infériorité intellectuelle des personnes d'ascendance africaine. Ces deux éléments illustrent, selon le rapporteur sénégalais, "la recrudescence des phénomènes et des manifestations de racisme" et participent d'une "légitimation intellectuelle du racisme". Là, monsieur Diène s'avance beaucoup, et le moins qu'on puisse dire est qu'il émet une opinion strictement personnelle, dont l'argumentation est des plus faibles. Il va un peu vite en établissant un lien entre les propos de James Watson et ceux de Nicolas Sarkozy, et cela sans apporter la moindre preuve tangible de ce qu'il énonce.

              On veut bien qu'il affirme, mais alors qu'il prouve, et qu'il étaye par des arguments solides et sérieux son accusation. Celle-ci est suffisamment grave pour justifier une véritable argumentation, sans quoi -et c'est le cas ici..._ on se trouve en présence de simples "paroles verbales", qui n'engagent que leur auteur. Et qui, surtout, le déconsidèrent et le disqualifient complètement, car elles tiennent largement plus de l'injure, voire de la diffamation, que du discours politique; et sa conclusion (une collusion de fait entre Nicolas Sarkozy et James Watson) nous paraît aussi hâtive qu'exagérée. On lui rappellera le mot de Talleyrand: "Tout ce qui est excessif est insignifiant"; et on lui rappellera également que le raisonnement par analogie est assez souvent le pire des raisonnements.... (à suivre.....)

    (1): James Watson est le généticien qui, avec Crick, a découvert la configuration de la molécule de l'ADN (article dans "Nature", le 26 avril 1953).

  • Et si on faisait des économies ?.....

              Un bulgare d'une trentaine d'années, interpellé à Nice en août 2005 alors qu'il s'apprêtait à asperger d'acide la prostituée d'un réseau concurrent, a été condamné (le 8 novembre) à une peine de sept ans de prison ferme par la cour d'assise des Alpes-Maritimes. Selon le proxénète, il s'agissait de "venger" une attaque identique qui avait mutilé, quelques semaines plus tôt, deux prostituées travaillant pour son réseau.

              Même si c'est dans des conditions indécentes (on le sait bien, et on connaît l'état de délabrement honteux des prisons de la république....) la France va donc payer pendant sept ans pour entretenir, loger et nourrir ce voyou, prêt à mutiler une personne, alors qu'il en a déjà "mutilé" d'autres, d'une façon différente, certes, mais tout aussi abjecte, en les forçant à se prostituer. Est-on bien sûr que ce soit notre rôle que d'emprisonner ainsi des personnes étrangères ayant commis des actes aussi ignobles? Qu'on les juge ici, oui, puisqu'ils ont commis leurs forfaits chez nous. Mais une fois la sentence rendue, croit-on sérieusement qu'ils vont s'amender et être touchés par la grâce durant leur séjour dans les prisons républicaines? surtout quant on connaît la promiscuité dégradante qui y règne du fait de la sur-population carcérale; une promiscuité plus propice à la récidive ou à l'endurcissement qu'à l'amendement et au rachat (on dit couramment que des truands y rentrent, mais que des fauves en sortent!.....)

              Et si, tout simplement, on demandait à ce monsieur d'aller se faire emprisonner en Bulgarie? Bertrand Cantat a bien été jugé par les Lituaniens, puis remis aux autorités françaises: pourquoi ne ferait-on pas pareil avec ce bulgare? Sommes-nous si riches, deux siècles après la Révolution, et croulons-nous à ce point sous l'or que nous puissions ainsi nous permettre d'emprisonner des milliers de gens? Nos 2000 milliards d'euros de dettes devraient nous ramener à plus de jugeote!.....

              Et puisqu'on y est, on pourrait même faire d'une pierre deux coups, et régler le problème de la sur-population carcérale: il faut savoir, en effet que, à côté de certains qui sont carrément étrangers, plus de la moitié des détenus de nos prisons sont issus de l'immigration récente. Si on remettait les étrangers aux autorités de leur pays, et si l'on prononçait la déchéance et le bannissement de ceux qui, sitôt gratifiés de la nationalité française, s'en sont montrés indignes (1), on enverrait un "signal fort" aux délinquants; on réglerait presque le problème des lamentables prisons républicaines; et on économiserait un argent précieux, que l'on pourrait peut-être employer à des choses bien plus utiles: la Recherche par exemple.....

    (1): voir les notes de la Catégorie "Déchoir et bannir".....

  • Lutter contre les "marchands de sommeil"?...

              Encore un immeuble en flammes en plein Paris, encore des morts dans une zone insalubre (1). Et Christine Boutin, qui s'est rendu sur les lieux, promet qu'elle va réagir. Elle a lancé un "plan d'action" qu'elle a détaillé, ce même jeudi 8 novembre, déclarant entre autre: "Il va y avoir une véritable traque aux marchands de sommeil"... et : "Nous allons utiliser tous les instruments pour lutter contre l'exploitation humaine des marchands de sommeil. Par exemple, ils ne seront pas à l'abri de contrôles fiscaux."

               On s'étonnera juste d'apprendre que tel n'était pas le cas jusqu'à présent, et que les dits marchands de sommeil bénéficiaient donc d'une surprenante clémence (?!) des pouvoirs publics, qui devaient sans doute "regarder ailleurs".....; une clémence et un "oubli" que bien des patrons de PME, gênés parfois jusqu'à la faillite par les contrôles tatillons de l'Administration, apprécieront !...

              L'intention de Christine Boutin est louable, et une lutte sérieuse s'impose en effet dans ce domaine: mais, il ne faut pas se leurrer, cela ne sera pas suffisant. Lutter contre les conséquences ne servira à rien si on ne lutte pas aussi, et surtout, contre les causes. Qui a envoyé à ces populations déshéritées (ici de l'Inde, mais ailleurs d'Asie, d'Afrique, de l'Océan Indien...) ce faux message d'un soi-disant espoir d'une vie meilleure à Paris? Faux message mais vrai mirage, qui a fait croire à ces populations qu'elles trouveraient ici des conditions de vie qu'à l'évidence les pouvoirs publics sont bien incapables de leur offrir! Et qui ont donc drainé vers nos villes des flots de miséreux qu'il aurait été bien plus raisonnable, bien plus efficace et bien plus humain d'aider chez eux...(2)

              Maintenant que le mal est fait, que madame Boutin lutte donc contre ses conséquences: elle a raison, et c'est une partie de son rôle; mais qu'elle ait, parallèlement, le courage de mettre clairement en cause ces associations, célébrités, avocats, hommes politiques etc..etc..etc....qui se sont fait une spécialité du soi-disant multi-culturalisme ou multi-ethnisme et de l'aide à tout va aux immigrés, aboutissant dans les faits aux résultats désastreux que nous voyons; qu'elle ait le courage d'établir clairement le lien entre ces associations et les drames qui défraient régulièrement la chronique, drames dont ces associations (très souvent grassement subventionnées par les pouvoirs publics, donc par nos impôts....) sont pour une très large part directement responsables: car -même si ce n'est évidemment pas la seule, ni peut-être même la principale raison de leur migration- c'est aussi parcequ'ils savent très bien qu'ils trouveront ici une armée d'idéologues qui les aideront que tant de malheureux quittent -croient-ils- leur misère pour venir.... mourir brûlés vifs à Paris !: beau résultat !.....

    (1): Deux femmes (dont une enceinte) une fillette de dix ans et un de ses voisins ont péri tôt, jeudi 8 novembre au matin, dans l'incendie d'un petit immeuble situé passage Brady dans le Xe arrondissement de Paris; un quartier populaire qui compte une forte population originaire du sous-continent indien.....

    (2): voir la note "Un monastères cistercien, et bien plus que cela...." dans la catégorie "Les vrais amis de l'Afrique et des Africains".

  • Il devrait être interdit d'interdire.....

              Le gouvernement parle depuis longtemps, en cas de grève, de garantir le fameux "service minimum", ce serpent de mer, véritable Arlésienne de la politique. Mais il y a un autre aspect du même sujet sujet sur lequel il devrait se pencher pour légiférer, afin de le régler lui aussi définitivement: c'est l'exorbitant "droit de blocage", que les grévistes s'arrogent ou tentent de s'arroger à chaque grève (on l'a vu souvent et on le voit encore actuellement dans les Universités, mais aussi dans les Transports). Un droit exorbitant, qui du reste n'existe pas en théorie, et n'est prévu par aucune règle ni aucun texte, mais qui existe bel et bien en fait, et qui est régulièrement "pratiqué" par les grévistes. Et qui permet à une petite minorité -des étudiants ici (souvent aidés du reste par des personnes extérieures à l'Université), des cheminots là...- de bloquer tous les autres: les étudiants qui veulent étudier, les usagers qui veulent se rendre à leur travail etc...etc....

              Or, les Universités n'appartiennent pas à une petite minorité d'étudiants politisés, qui pourraient en faire ce qu'ils veulent, et les bloquer quand cela leur chante. Les transports n'appartiennent pas aux cheminots. Et ainsi de suite....: tout appartient à tout le monde, à l'ensemble de la collectivité qui a payé ces infrastructures par ses impôts. Et qui voit ces infrastructures régulièrement confisquées, en quelque sorte, par une minorité pour tenter d'imposer ses vues, comme si elles lui appartenaient à elle seule et en toute propriété!

              Et cette minorité, d'étudiants ici, de cheminots là, qui bloquent et paralysent les Universités ou les Transports représente fort peu de gens...: on le sait, en France le taux de syndicalisation oscille entre 5 et 10% (plus près de 5 que de 10 le plus souvent...); il devient urgent de ramener ces syndicats et ces grévistes à une modestie proportionnelle à leurs effectifs, alors que c'est l'inverse: moins ils représentent, plus ils s'arrogent de pouvoir(s)! Il faut donc en finir avec des dérives inadmissibles et une pratique aberrante et parfaitement illégitime du droit de grève. Et il faut re-préciser ce droit, pour qu'il devienne ou re-devienne ce qu'il doit être, rien de moins mais rien de plus, et surtout rien d'autre: à savoir un droit, garanti par la Constitution, mais le droit de se mettre en grève soi même, et pas le droit de bloquer les autres, ni la société; pas le droit d'empêcher les gens d'aller à leur travail, ou d'interdire aux étudiants d'étudier: le droit de grève n'a jamais étét prévu par la Constitution pour être ou pour devenir "ça" ...

              Il ne suffira pas d'assurer un "service minimum" bienvenu: il faudra aussi, d'une façon finalement assez cocasse, faire appliquer et respecter le droit de grève...par ceux-là même qui l'ont dénaturé; et le faire en leur retournant un slogan déjà ancien, qui leur rappellera certainement quelque chose: "Il est interdit d'interdire!...."

  • Les prix du mardi...

              le prix citron: à Marie-Georges Buffet: le 21 octobre, elle a déclaré à Chateaubriant (à propos de Guy Môcquet): "Aujourd'hui il y a besoin de résistance encore...résistance face à une politique qui casse les droits sociaux, résistance face à une politique qui chasse les enfants parce que leurs papas et leurs mamans sont venus d'autres pays, résistance par rapport à une politique qui veut encore renforcer les pouvoirs d'un seul homme à la tête de l'État". Et si on résistait plutôt au(x) mensonge(s) de l'histoire officielle?: en rappelant -pour la milième fois!...- à Marie-Georges que Guy Môcquet n'a pas été arrêté ni fusillé parce que "résistant" mais parce qu'il bravait l'interdiction du Parti Communiste, dissous et interdit car il refusait de prendre position contre l'Allemagne hitlérienne, au nom du Pacte Germano-Soviétique! et que le premier résistant fusillé fut le catholique et royaliste Honoré d'Estienne d'Orves, le 29 août 1941.....

              le prix orange: à J.H.H. Weiler. Ce fils de rabbin, juif pratiquant, professeur d'université aux États-Unis, se fait le défenseur de la mention des origines chrétiennes de l'Europe dans le préambule de la Constitution. Pour lui, parler d'Europe et de Constitution Européenne "sans considérer l'importance centrale du christianisme pour cette civilisation même" est absurde car l'Europe se retrouve, ce faisant, "dans la dénégation; elle refuse de reconnaître une part de son identité". Or, si "dans la discussion sur sa propre identité, elle met à l'écart les termes "chrétiens" ou "christianisme" devenus de véritables tabous", comment pourra-t-elle respecter "tous ses citoyens de la même façon: croyants et non-croyants, chrétiens et non-chrétiens", puisqu'elle commence par nier, précisément. la réalité de l'héritage dû à la communauté chrétienne? Il faut donc que l'Europe "légale" renonce à sa christophobie.....("L'Europe chrétienne? Une excursion.", J.H.H. Weiler, Cerf, 164 pages, 25 euros.).

  • Déchoir et expulser...

             Les personnes que nous évoquons ici font partie du premier tiers des "français de plastique" entrés en France par le fait du prince Chirac depuis 1975, sans que le peuple souverain ait été consulté: nous proposons de déchoir ces personnes d'une nationalité française dont, sitôt gratifiés, ils montrent qu'ils ne sont pas dignes; et nous proposons de les expulser du territoire....

              5) Le Sri-lankais de 36 ans, qui a avoué avoir volontairement provoqué un incendie meurtrier à La Courneuve, suite à un différend familial (il est le frère de l'une des habitantes de l'immeuble qui s'est embrasé!.....). Interpellé dès le lendemain du drame, il a été mis en examen et écroué. Il a reconnu avoir volontairement mis le feu à la cage d'escalier avec "un liquide inflammable" en raison d'un conflit avec sa famille! Bilan : trois morts (une mère haïtienne et ses deux enfants) deux blessés graves et douze légers. Le suspect a été mis en examen pour "dégradation volontaire ayant entraîné la mort", dans trois cas, "une infirmité ou mutilation permanente" dans deux autres cas, et "une incapacité totale de travail "(ITT) inférieure ou égale à huit jours" pour la douzaine d'autres victimes. Charmant personnage !

              Dès le départ, les enquêteurs avaient privilégié la piste criminelle. Deux heures avant le début d'incendie, la police était intervenue pour éloigner l’homme de l'immeuble, suite à une dispute avec sa famille qui habite au cinquième et dernier étage. Il était alors fortement alcoolisé. Par ailleurs, il avait déjà été plusieurs fois condamné pour "dégradation par moyen dangereux". On appréciera ce "détail" (?!).....mais on cherchera en vain "la chance pour la France" (dixit Chirac) que peut représenter un immigré pareil.....

     

  • Universités et Enseignement Supérieur: une autre façon de voir les choses...

              Et si l'on posait le problème différemment? D'un côté on a des syndicats étudiants et des mouvements d'extrême gauche qui ne cessent de demander toujours plus de moyens, de refuser la sélection (1) et de craindre (ou faire semblant de craindre...) la main-mise du Cac 40 sur les Facultés (le ridicule ne tue plus!...). De l'autre on a un gouvernement qui veut réformer, ce qui est non seulement utile mais indispensable, mais qui semble perdre de vue le problème de l'Éducation Nationale dans sa globalité, dont l'enseignement supérieur n'est qu'une partie, solidaire de tout le reste, depuis la maternelle en passant par le secondaire.....

              Or, les fondements mêmes de notre politique éducative sont faussés par l'idéologie. Il en résulte une pratique aberrante qui, aussi longtemps qu'on n'y aura pas porté remède, rendra vaines toutes les politiques et vains tous les espoirs de réforme. C'est d'abord à la base qu'il faut changer radicalement les choses, et après seulement que l'on pourra agir efficacement. Quel est "le" problème de l'Education en France? Tout simplement, c'est qu'il y a trop d'élèves dans les collèges, donc logiquement dans les lycées et pour finir dans les Universités. Et cela à cause de la domination d'utopies soi-disant généreuses, mais aboutissant dans les faits au contraire de ce qu'elles proclament.

              "Trop d'élèves" cela signifie que, dans le système tel qu'il fonctionne actuellement, et après leurs quatorze ans, on institutionnalise le maintien à l'école du plus grand nombre de jeunes possibles, sous le faux prétexte de "leur donner leur chance". Mais leur chance de quoi? Quand on sait la proportion ahurissante d'enfants entrant en 6° sans maîtriser les "fondamentaux" (lecture, écriture, compréhension...); ou quittant l'école puis l'Université sans le moindre diplôme ni la moindre formation; on se rend bien compte qu'il ne s'agit plus du tout de "chance" mais de massacre!

              Et un massacre dans lequel tout le monde est perdant: le jeune, l'économie, la France...Il vaudrait beaucoup mieux, à partir de leur quatorze ans, laisser en paix celles et ceux qui ne se sentent ni le goût ni les capacités de suivre des études théoriques longues; et leur permettre, en développant réellement et sérieusement l'apprentissage, d'acquérir rapidement une véritable formation, prélude à un véritable épanouissement personnel contrastant avec l'actuel échec scolaire de masse.

              Nos voisins allemands l'ont bien compris, chez qui le nombre d'apprentis est très largement supérieur à ce qu'il est en France, pays dans lequel, par ailleurs, la proportion d'étudiants est la plus forte par rapport à ses voisins. Cette "masse" d'étudiants, s'ils étaient tous bien formés et brillants, seraient évidemment une chance pour la France. Mais avec l'échec scolaire, c'est un boulet qui démolit une part de notre jeunesse en la faisant douter d'elle-même et qui plombe nos finances, pour rien....ou pour un résultat largement négatif, ce qui est un comble!

              Tant qu'on n'aura pas commencé par le commencement, et qu'on n'aura pas mieux dirigé ce tiers d'enfants que l'on oblige à rester dans les collèges, puis dans les lycées, puis dans les facultés, il ne servira à rien de tirer des plans sur la comète en vue d'améliorer le système: ce sont les bases mêmes de celui-ci qu'il faut assainir, avant toute chose.....

    (1): la sélection, de toute façons est une loi de la vie; elle se fait forcément un jour ou l'autre, et plutôt que d'en faire un épouvantail il vaut mieux s'y préparer pour s'y adapter: si on refuse la sélection à l'école, on l'aura de toutes façons après l'école, par le chômage, mais on aura gaspillé des milliards et bousillé des milliers d'enfants et d'ados.....

     

     

     

  • Un monastère cistercien, et bien plus que cela... Ou : Les vrais amis de l'Afrique et des Africains...

              En Afrique, il y a des gens sérieux, qui font des choses sérieuses sur le terrain et qui mènent des actions réellement porteuses d'espoir et de progrès, donc d'un avenir meilleur; et qui, plutôt que de transplanter ailleurs la misère locale, c'est à dire déplacer le problème sans le régler, luttent au quotidien pour vaincre la misère sur place, ce qui est la seule solution efficace....

              Construire un monastère pour les héritiers de la Tradition cistercienne venue de l'Abbaye d'Aiguebelle. Et le faire en terre d'Afrique (au Cameroun) dans une région fortement musulmane, en plein accord et en totale amitié avec les musulmans locaux, qui ont eux-même souhaité une présence de l'Église Catholique, en vue du dialogue fructueux qui pourrait en résulter: on pourrait penser qu'il ne s'agit là que d'une oeuvre strictement religieuse. Pas du tout: sans rien renier évidemment de leur spécificité et de leur appartenance à l'Église Catholique, les moines vont oeuvrer, par le moyen même de cette construction, à la formation de la population qui, une fois formée, aura acquis un métier et donc une réelle chance de promotion sociale, de vie familiale et sociale heureuse et épanouie, dans son propre pays. Plutôt que de se laisser tenter par les mirages mensongers et amers d'une émigration toujours douloureuse et le plus souvent décevante.

              Il y a donc bien un aspect social et humanitaire dans la construction de ce monastère cistercien, et agir comme le font les moines de Koutaba, en Afrique aujourd'hui après l'avoir fait en France et en Europe hier, est pleinement conforme au charisme et à l'intuition originelle de l'Ordre. C'est aussi une des réponses que l'on peut proposer aux sots qui n'imaginent comme autre réponse aux problèmes de l'Afrique que l'expatriation massive de sa population. Cette pseudo solution, catastrophe pour l'Afrique, non seulement ne réglerait en rien ses problèmes, mais les démultiplierait d'une façon dramatique, et peut-être irréversible: c'est en Afrique qu'il faut aider les Africains; c'est l'Afrique qu'il faut développer, avec et par les Africains eux-mêmes, comme les moines de Koutaba en donnent un merveilleux exemple.....

              Laissez-vous guider dans le site remarquable de ces moines, non moins remarquables, qui réalisent en terre Africaine une oeuvre qui, à tous égards, mérite et force le respect. Et, si vous le pouvez et si vous le souhaitez, aidez-les: la construction du monastère ce sera des millions de briques à fabriquer et à assembler par la population camerounaise, et 6 années de travaux au total: un mur de clôture, des bâtiments conventuels, une église, une hôtellerie, un système d’adduction d’eau!.....En aidant des personnes, et en participant à une action, de cette qualité, on est sûr de faire quelque chose de bien; et, plutôt que d'être "fort en tchatche", comme certains...., de lutter comme il convient pour le développement et le progrès.

              Voici l'adresse du site de Koutaba: cliquez, vous ne serez pas déçus: http://www.koutaba.org

  • A propose des tentatives de blocage des Universités...

              Dans son édito-vidéo du 8 novembre, intitulé "Réforme des Universités: Halte au blocage" (1), Christophe Barbier livre une bonne analyse de l'opposition aux réformes entreprises par le gouvernement, en même temps qu'il parle sans aucune hypocrisie, et avec des mots très durs pour eux, de l'action négative des syndicats de gauche et d'extrême gauche. Son "papier" est excellent; il a la dent dure, mais comme il a raison !.... En voici le texte, dans son intégralité:

              "C'est vrai, la Loi sur l'Autonomie des Universités a un grand défaut: elle n'est pas assez radicale! En fait, il faudrait pouvoir donner aux Présidents d'Université une autonomie quasiment égale à celle de chefs d'entreprises, de grandes et importantes entreprises. Évidemment, avec le contrôle de l'État pour tout ce qui est pédagogique.

              La résistance actuelle d'une poignée d'étudiants n'obéit qu'à des ressorts politiques; Il s'agit pour eux, dans un jeu partisan d'essayer de coaguler la colère -ou pseudo colère- étudiante à toutes les revendications des salariés (Régimes spéciaux, suppressions de postes dans la Fonction Publique etc...). Il s'agit aussi pour eux d'essayer d'empêcher la mutation de l'Université vers l'excellence, l'efficacité, la capacité de l'Intelligence française à participer à la compétition mondiale: rester bien les pieds dans une glaise "intello inutile" plutôt que de passer dans la formation pour la performance, pour non seulement pouvoir trouver un travail mais pour pouvoir, au nom de ses entreprises, au nom de son Pays, participer à la mondialisation de manière offensive...

              C'est donc un enjeu extrêmement important qui est au coeur de ce conflit dans les Facs actuellement. Le gouvernement saura-t-il l'emporter ? L'enjeu c'est celui-ci: il s'agit de choisir: est-ce que l'on va continuer à faire de l'université un garage à lycéens attardés qui se débrouilleront après pour se faire une place dans la vie privée, ou bien est-ce que l'on va réussir à remettre les Universités dans une logique de performance. Que les étudiants après le Bac sachent qu'avec l'enseignement supérieur ils vont acquérir les diplômes qui leur permettront de trouver du travail, qui leur permettront de s'épanouir individuellement, qui leur permettront aussi d'être au service du Pays, parce qu'il faut être au service de son Pays dans la nouvelle forme de guerre qui est la guerre économique.

               Est-ce que Valérie Pécresse tiendra bon ? Est-ce que François Fillon tiendra bon ? Est-ce que Nicolas Sarkozy tiendra bon ? D'ici Noël le match sera joué, la révolution universitaire positive française aura eu lieu. Ou bien on aura de quoi s'inquiéter pour l'avenir de nos cerveaux. Il n'y aura alors point de salut pour eux hormis les Grandes Ecoles ou l'expatriation dans les pays anglo-saxons ou asiatiques."

    (1): "L'express", 8 novembre, rubrique "L'édito-vidéo de Christophe Barbier"

    ". http://www.lexpress.fr/idees/debats/dossier/editobarbier/dossier.asp?ida=461329

  • L'Arche de Zoé : quelle leçon en tirer ?

              On reste confondu devant ce qu'a essayé de faire l'association "L'arche de Zoé". Qualifier ses membres de "pieds nickelés", comme ont choisi de le faire de nombreux journalistes, ou de "zozos", comme l'a fait Julliard sur LCI, lors de son habituel débat avec Luc Ferry, est encore beaucoup trop gentil: il semble s'agir bien plutôt de personnes ayant perdu tout esprit critique, tout bon sens, toute claire perception des réalités. Bernard Kouchner nous semble plus proche de la réalité lorsqu'il parle d'une "sinistre histoire", celle d'un "humanitaire dévoyé", estimant que l'association avait enfreint des "règles de base" et notamment celle "du respect des autres" (il devait d'ailleurs commettre un lapsus révélateur en parlant de "l'arche de zozo"!...).

              On se souvient de la pertinente formule de Chesterton parlant des idées révolutionnaires comme "des idées chrétiennes devenues folles": ici il s'agit aussi d'idées devenues folles: la charité, la solidarité, la générosité dévoyées par l'idéologie.... La vérité vraie est qu'on a affaire à des gens qui, de quelque façon que l'on tourne et retourne la chose, et quels que soient leurs prétendues sincérités de départ, se sont livré à la traite négriere, un point c'est tout.

              Mais, si tout ou presque a semble-t-il été dit sur ce sujet, il nous semble utile de revenir quelques instants sur ce qui, à nos yeux, restera comme le meilleur commentaire, en tout cas le plus "politique", de cette ahurissante histoire; c'est Eric Zemmour qui en est l'auteur (1). Le problème que pose, au fond, l'acte insensé de "la bande à Breteau" est en réalité très simple, mais il est de taille: c'est tout simplement -horresco referens...- celui du néo-colonialisme. A quoi reviennent, en effet, les incantations d'un Bernard-Henry Lévy, par exemple, sur le "droit d'ingérence"?

              Immédiatement relayées sur le terrain par cet illuminé de Breteau et sa compagne, non moins allumée que lui, c'est exactement une nouvelle façon de vivre et d'organiser -pour la seconde fois (2)- une mise sous tutelle de l'Afrique, un néo-colonialisme de fait dont on voit mal ce qui le distingue du premier dans le regard porté sur l'Afrique et les Africains: même constat d'incapacité de l'Afrique à s'administrer; même sentiment de supériorité de l'élite européenne (pourvu qu'on pense qu'elle est incarnée par eux évidemment....); même bonne conscience d'aller sauver les gens; bref, de BHL le "penseur" à Breteau, qui traduit sur le terrain cette pensée, la boucle est bouclée et la logique est clairement respectée.

              Il restera tout de même a assumer cette prétention incroyable, pour les néo-colonialistes, et cette fois sans hypocrisie. Cette prétention à connaître la vérité et à pouvoir (à devoir!) l'imposer, par un interventionnisme délirant et dangereux; et à nous expliquer sur quoi se fonde cette prétention à la supériorité: qui à donné, qu'est-ce qui a donné à BHL et aux siens, "la" lumière sur ce sujet? D'où tire-t-il son assurance inébranlable d'avoir raison, et d'avoir donc le droit de tout bousculer: les frontières, les États, les moeurs locales etc...,?

              On le voit, le fait divers de l'arche de Zoé en soi n'a que fort peu d'intérêt, sauf si l'on s'en sert pour remonter à la source intellectuelle du danger qu'il met en évidence. Quant à savoir si l’Afrique est ou n’est pas capable de s’auto-administrer, c’est évidemment une autre question. Elle ne peut être ni posée ni résolue par des zozos.....

     

    (1): il est d'ailleurs coutumier du fait: c'est toujours un régal que de lire ses articles ou de l'entendre sur les plateaux télés, et de le voir si souvent -parfois seul contre plusieurs....- tenir tête aux tenants du conformisme, et leur administrer courageusement, non sans humour, une volée de bois vert bien méritée...

    (2): Un siècle après, BHL s'inscrit ainsi dans la droite logique de Jules Ferry, lequel a tout de même osé écrire cette phrase "grandiose" (?!): "Il est du devoir des races supérieures d'éduquer les races inférieures"! BHL et Bréteau, la "race supérieure"?....

  • En marge de l'affaire de "L'Arche de Zoé", réponse à une jeune harpie arrogante, prétentieuse et présomptueuse (ce qui fait tout de même beaucoup pour la même personne...)

              Regard dur et vaguement moqueur, l'air très supérieur et un rien méprisant, du genre "je sais tout et vous n'êtes que des imbéciles", la "compagne" (!) d'Eric Bréteau a asséné à un journaliste que ceux qui ne faisaient rien (sous-entendu nous tous, la terre entière) n'avaient rien à dire et que elle, au moins, faisait quelque chose, et sauvait des enfants! Qui est-elle pour dire une chose pareille? et pour lancer une telle accusation visant tout le monde? Un tel orgueil, un tel contentement de soi, outre leur indécence, frisent la déraison! Que sait-elle de ce que font "les autres" pour soulager la misère dans le monde? S'imagine-telle qu'elle est seule sur terre à aider son prochain et à tâcher de faire du bien?

              Or, après sa méchanceté et son agressivité gratuites, on apprenait que plus de 100 enfants sur les 109 dont "s'occupait" son association avaient bel et bien leurs parents. Donc, cela signifie que ladite association et ladite jeune personne, à la dent si dure contre "tout le monde", préparait rien moins qu'un enlèvement d'enfants à grande échelle; une soustraction d'enfants à leurs parents légitimes! Et il est acquis, de façon irréfutable, qu'elle a participé au "maquillage" de ces enfants en enfants soi-disant blessés, en leur mettant des pansements postiches et bidons! Croit-elle que c'est cela qui lui donne le droit de dire que personne ne fait rien alors qu'elle fait quelque chose, elle?

              Que cette "allumée" sache qu'il y a des centaines et des milliers de personnes, sur terre, à ne pas avoir, comme elle, "la grosse tête"; à ne pas être prétentieuses, en croyant qu'elles vont sauver le monde; à être discrètes lorsqu'elles agissent concrètement pour soulager la misère, en Afrique ou ailleurs; et à ne pas insulter les autres car -elle ferait mieux de faire comme elles- quand on ne sait pas on ne parle pas: on ne peut en effet absolument pas savoir qui fait quoi, qui donne quoi, et c'est pourquoi il vaut beaucoup mieux ne pas agresser les autres en les accusant de ne rien faire, et il faut toujours s'abstenir de baver sur une supposée indifférence d'autrui.....

              Et puisque cette lamentable affaire se passe en Afrique, nous pouvons donner un conseil à cette jeune personne, dure, méchante et fondamentalement stupide, qui ré-in-vente en plein XXI° siècle la traite négrière, ni plus ni moins: si elle veut aider l'Afrique et les Africains, elle peut faire preuve de modestie (pour une fois....) et faire confiance à de vrais professionnels sur place; eux connaissent bien le terrain, ils vivent là-bas en permanence, ils savent bien, sur la durée, quoi faire et comment le faire. Ils ont juste besoin de moyens financiers. Cette jeune personne, plutôt que de se prendre -dans son orgueil délirant- pour celle qui va sauver l'humanité à elle toute seule, ferait mieux de faire comme des milliers d'anonymes discrets mais efficaces (tout son contraire, quoi....), et de verser chaque mois, au moyen d'un prélèvement automatique, une part de son salaire. Cette somme, ainsi assurée sur la durée à l'association, lui permet de faire ce qu'on doit avoir la modestie de comprendre qu'on ne peut pas faire soi-même, alors que ces professionnels, eux, en permanence sur le terrain, disposent d'une formation que les autres n'ont pas ...

              On le sait, l'enfer est pavé de bonnes intentions; et la bonne volonté ne suffit pas; les bons sentiments, qui ne font ni les bons livres ni les bons films, ne font pas forcément non plus les bonnes actions, surtout lorsqu'ils sont dévoyés par l'idéologie: notre jeune contemptrice de la terre entière aurait dû s'en rappeler avant de parler, tout comme elle aurait dû se rappeler qu'il est toujours plus sage de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de s'exprimer; et elle aurait dû faire preuve d'humilité et de modestie, en admettant une fois pour toute qu'elle n'a pas le "monopole du coeur".....

     

  • Espagne: de 1975 à 2007.....(4/4)

              Y a-t-il, dans ce contexte, une "affaire des béatifications" ? mais non ! seulement une grande ignorance ou une immense mauvaise foi.....

              Dans son intéressant bloc-notes -que l'on ne consulte jamais sans en retirer quelque bénéfice...- Patrice de Plunkett recadre bien le "débat" à propos des béatifications du 28 Octobre (977 martyrs de la Guerre Civile béatifiés depuis 1977, dont 11 canonisés; 498 d'un coup le 28 octobre 2007; et 2000 procès de béatification en cours ....); en voici un extrait (1):

              "Depuis huit jours, les journaux parisiens surenchérissent à propos de la béatification – ce 28 octobre – de prêtres espagnols tués avant et pendant la guerre civile. Le Monde avait titré sur le « lugubre cortège » de Benoît XVI... Le Figaro d'hier matin laisse entendre que ces victimes n’avaient pas été honorées sous Jean XXIII et Paul VI parce que ces deux papes « détestaient Franco » … Record du demi-week-end : France Info ce matin. Ne sachant pas ce qu'est une béatification ni quelle est la définition (strictement religieuse) du martyre, le journaliste a souligné que l'Église ne béatifie « que les victimes d'un seul camp ». Il avait l'air de trouver ça discriminatoire, donc illégal, voire passible d'un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme...."

              La vérité est que certains commentateurs -et certaines commentatrices...- devraient d'abord se calmer, et -ensuite et surtout...- se former: l'inculture (2), et pour être encore plus précis, l'ignorance crasse de nombre de journalistes est en effet stupéfiante; et ceci aussi bien dans le domaine spirituel que dans le domaine historique; il est vrai que le conformatage des esprits et le triomphe absolu du conformisme et de la vérité officielle sont passés par là...

              Que fait l'Eglise lorsqu'elle béatifie ou canonise quelqu'un ? Elle reconnaît l'exemplarité de sa vie, l'héroïcité de ses vertus; et elle les propose à ses fidèles comme exemple. Dans le cas d'un martyre, il faut que la personne ait été martyrisée "en haine de la Foi": c'est à dire, très concrètement, que ses assassins l'aient tué "parce que" chrétienne et catholique. Et non pour ses idées politiques ou ses engagements sociaux ou autres... L'Église est donc dans son rôle, et elle est parfaitement fondée à le faire, lorsqu'elle béatifie des centaines de prêtres, religieuses ou simples croyants tués par les républicains parce qu'ils étaient chrétiens, alors que ceux qui les tuaient voulaient éradiquer le christianisme.

              Le cas des prêtres basques, tués par les nationalistes, n'a rien à voir et ne peut faire l'objet, en soi, d'une béatification ou d'une canonisation; non parce qu"il y aurait des "bons" ou des "mauvais" morts, mais parce que ces prêtres avaient fait un choix politique -se placer dans le camp de la République (3)-; les nationalistes ont donc tué des adversaires politiques, non des prêtres de l'Église catholique en tant que tels (comme le faisaient de leur côté les républicains). C'est peut-être dur à dire, difficile à entendre, mais c'est ainsi (4).....

    (Lisez aussi, sur l'actuelle situation de l'Espagne, les réflexions que nous recevons d'Amadeo Ciscar (Valence, Espagne)....

     

    (1): "Patrice de Plunkett: le blog (un bloc-notes de journaliste)". Voir la note "Béatification des victimes espagnoles...."

    (2): lorsqu'on parle d'un ignorant, on dit couramment qu'il est ignare (d'après le Larousse: "qui est scandaleusement ignorant; sans culture ni instruction"); curieusement, le mot "ignardise" n'existe pas pour dénoncer "la chose", là où l'on dispose du mot "ignare" pour dénoncer la personne: on pourrait peut-être proposer au public d'adopter ce mot, et de travailler ainsi -comme le faisait Ronsard....- à l'enrichissement de la langue; et dédier ce mot nouveaux à ces journalistes ignares: il qualifie si bien leur état!....

    (3): nouvel exemple "d'ignardise": la tarte à la crème des "Basques-contre-Franco": vieille terre catholique et traditionaliste, le Pays Basque a fourni un apport décisif au camp "national" durant la Guerre Civile: tous ceux qui connaissent un tant soit peu le sujet savent très bien que, sans les Carlistes, Franco n'aurait jamais gagné la Guerre. En clair, et pour faire court, il y avait plus de Basques du côté nationaliste que du côté républicain.....

    (4): Quant à la "coïncidence" de la date des béatifications avec celle du vote par les Cortes de la Loi de Rodriguez Zapatero, c'est et ce n'est, justement, qu'une coïncidence: il faut des années -rappelons-le à certains journalistes qui l'ignorent...- pour instruire un procès en béatification; il est évidemment impossible que l'Église ait cherché à faire "coïncider" quoi que ce soit....

  • Les prix du mardi...

              le prix citron: à l'archevêque de Marseille; Mgr Pontier flatte un peu trop dans le sens du poil ceux qui confondent Évangile et subversion; ses propos réitérés en faveur des hors la loi, venus clandestinement en France, commencent à en agacer sérieusement plus d'un; et à chaque remarque, sa "réponse" est la même: il affirme s'appuyer sur l'Evangile pour rappeler "la sacralité de tout homme"! De qui se moque-t-il? Sa ruse grossière ne trompe personne: bien sûr, tout homme est créé à l'image de Dieu, et mérite le respect. Mais le respect des lois -par tous...- est aussi prévu par l'Évangile, par le Catéchisme de l'Église Catholique et par les textes publiés par les deux deux derniers Papes, concernant le thème de l'immigration! Que Mgr. Pontier cesse donc de vouloir berner les gens et d'essayer de leur faire prendre des vessies pour des lanternes. Qu'il commence donc par parler français, tout simplement, et par appeler "hors la loi" ceux qu'il persiste à appeler autrement: ce sera déjà plus honnête!.....

              le prix orange: à Philippe Bouvard, pour son bloc-notes du 3 novembre; on trouve toujours deux ou trois "perles" sympathiques dans ce bloc notes, telle celle-ci: "Pourquoi n'imposerait-on pas aux députés souvent absents de l'Hémicycle d'acquitter la taxe frappant les locaux insuffisamment occupés?". Mais c'est surtout la "pique" décrochée à Bernard-Henry Lévy que nous avons trouvée savoureuse -et tout à fait justifiée- à moins que ce ne soit l'inverse! La voici dans sa succincte mais réjouissante intégralité: "Inlassable vulgarisateur de la pensée transcendantale, M. Bernard-Henry Lévy excelle dans la référence populiste: "On connaît la fameuse théorie panoptique élaborée au XVIII° siècle par Jérémy Bentham." Et toujours dans "Le Point", dix lignes plus loin: "On se souvient de Kantorowicz et de sa doctrine du double corps du roi." On n'a pas oublié non plus le célèbre théorème d'Edouard Herriot: "La culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale." On entend déjà la question: Bouvard est-il "maurrassien"?.....