16 Octobre 1793 : Assassinat de Marie-Antoinette. Ou : A l’une des sources du racisme moderne… (2/2)
...On conviendra en effet facilement qu'à la base des comportements condamnables que sont le racisme, la xénophobie etc… il y a la haine. Or qu'a fait la révolution, si ce n'est, et dès ses débuts, libérer des torrents de haine; appeler à la mise à mort à tout bout de champ; laisser libre cours aux pulsions de meurtre, et même bâtir son pouvoir là-dessus, en appelant sans cesse à l'émeute, toujours sanguinaire (avec des têtes au bout des piques....); ordonner et planifier le génocide en Vendée; déclarer la guerre à nos voisins et se ruer sur eux en proférant ces paroles terribles (et objectivement racistes) : « ..qu'un sang impur abreuve nos sillons... » etc...etc...etc…
La république et la révolution, en libérant ces flots de haine, en leur laissant libre cours et même en basant sur eux sa popularité et ses succès ont durablement installé dans les esprits et les mentalités des révolutionnaires le fondement même du racisme, qui en est à la fois à la base et au centre, à savoir la haine....
Dans un domaine bien précis (la haine des Autrichiens en général, et de Marie-Antoinette en particulier) la république a agi follement, et semble-t-il sans se soucier des conséquences et des dérives possibles de sa politique (!): telle l'Apprenti Sorcier, elle a déchaîné des passions, des forces et des sentiments qu'elle a été bien incapable de contrôler par la suite; elle les a même encouragés, favorisés, parrainés; une fois bien ancrés dans les habitudes, ces sentiments haineux, ces passions hystériques sont restées dans beaucoup d’esprits et dans les habitudes mentales de beaucoup, jusqu’à aujourd’hui.
Dans le domaine du comportement, des attitudes, des mœurs, la république a donc bien déformé et perverti les gens dès ses origines, et par ses origines; elle a donc bien développé, après lui avoir laissé prendre son essor et s’en être servi pour conquérir le pouvoir, l'une des sources principales du racisme; elle a joué avec le feu, elle a joué un jeu, et à un jeu, dangereux....
Alexandre Soljénitsyne l'a bien développé dans son discours aux Lucs sur Boulogne (1) :
"....C’est que toute révolution déchaîne chez les hommes, les instincts de la plus élémentaire barbarie, les forces opaques de l'envie, de la rapacité et de la haine, cela, les contemporains l'avaient trop bien perçu. Ils payèrent un lourd tribut à la psychose générale lorsque le fait de se comporter en homme politiquement modéré - ou même seulement de le paraître - passait déjà pour un crime......
.....(les révolutions ) annihilent les meilleurs éléments de la population, en donnant libre champ aux pires. Aucune révolution ne peut enrichir un pays, tout juste quelques débrouillards sans scrupules sont causes de mort innombrables, d'une paupérisation étendue et, dans les cas les plus graves, d'une dégradation durable de la population......" (fin).
(1) : Voir le "GRANDS TEXTES (I ) : Discours intégral d'Alexandre Soljenitsyne en Vendée", dans la catégorie "Grands Textes".