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Julliard l'attachant...

          Sous le titre La modernité étrillée, Jacques Julliard donne un très intéressant entretien dans la Nef (numéro 197, octobre 2008), que l’on pourra consulter en cliquant sur le lien suivant :

          http://www.lanef.net/archives_de_la_nef/culture/litterature/la_modernite_etrilleejacques_julliard.asp?page=1

          Tout y est intéressant, et même extrêmement intéressant, comme à chaque fois avec Julliard, qui est vraiment une personnalité fort attachante. Voici son paragraphe de conclusion :

          "Il y a une inculture phénoménale. Cette espèce de rupture culturelle frappe le monde religieux comme elle frappe le monde littéraire, linguistique. Il n’y a jamais eu de rupture comparable à celle qui est en train de se produire dans l’histoire de France des derniers siècles. C’est le grand échec de l’école : avant elle, les valeurs se transmettaient ; aujourd’hui qu’elle est là pour les transmettre, elles ne se transmettent plus.

           Je suis un disciple de Chateaubriand : je pense qu’à court terme, le catholicisme est très menacé dans nos sociétés ; qu’à moyen terme, le christianisme est l’avenir du monde. Chateaubriand explique que le résultat de la révolution démocratique sera une société où le christianisme s’imposera non pas à cause de sa connivence avec les puissances établies, mais à cause de la puissance révolutionnaire de l’Évangile. Je ne suis donc pas très inquiet."

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