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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 88

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    N'importe quel étranger, venu de n'importe où, entre en France comme il veut, et reçoit une pluie d'aides et subventions diverses et variées; et se permet, accessoirement, de violer, assassiner allègrement, avec une "surprenante" mansuétude de l'(in)Justice du Système...

    Mais un jeune nageur d'origine  russe, qui présente sa demande de naturalisation dans les formes et respecte nos lois; qui s'entraîne dur, au point d'être un réel espoir de médaille pour les JO : lui, il se voit refuser la nationalité !

    Au nom des "valeurs républicaines" ?

    https://www.ouest-france.fr/sport/natation/jo-2024-grand-espoir-de-la-natation-il-ne-fera-pas-les-jeux-faute-de-naturalisation-francaise-fd70df9c-fc0f-11ee-9b3d-44ca7a681769

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    SYSTÈME DE FOLIE ET EN FOLIE...

     

    SYSTÈME POURRI !

     

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  • Grandes "Une" de L'Action française : (1/2) Dimanche 3 Juillet 1932, le Rassemblement de Noisy-le-Grand...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Le Rassemblement de Noisy fut "raconté" par deux numéros du quotidien : dès le lendemain (ci-après) mais également le surlendemain, mardi (voir notre livraison suivante). Et avec une abondance de photos rares pour le quotidien (trois dans le numéro du lundi, et deux dans celui du mardi). On va vite comprendre pourquoi, avec l'affaire du "ridicule avion" venu "lâcher quelques paquets de feuilles mortes..."...

    Voici donc, d'abord, le lien renvoyant au numéro du lendemain, Lundi 4 Juillet 1932, qui "raconte" ce Rassemblement sur les trois premières colonnes de la "Une" (avec deux photos) et sur les deux premières colonnes de la page deux (avec une troisième photo); et donne un résumé des discours de Delalande ("au nom de la fédération des sections d'A.F. de la banlieue est, qui est l'organisatrice de cette réunion"), de l'Amiral Schwerer, de Paul Robain et de Léon Daudet. Maurras, présent à la réunion, n'y prit pas la parole (sa voiture arriva, dit le journal, au milieu d' "un cercle hurlant d'amis enthousiastes"...)...

    Première photo, en bas des trois premières colonnes de la "Une" :

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    • Voici d'abord les trois premières colonnes de la "Une" (cliquez sur les images pour les agrandir) :

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : "les ridicules légendes de la Bastille" (Jacques Bainville)...

    1370 : Pose de la première pierre de la forteresse de la Bastille 

     

    C'est sous le règne de Charles V qu'elle fut édifiée : destinée à défendre la Porte Saint-Antoine et les remparts de l'est de Paris, la Bastille ou Bastide Saint-Antoine était initialement un véritable château-fort et un arsenal. Elle faisait 66 mètres de long pour 34 mètres de large et 24 mètres de hauteur au niveau des tours, et était entourée de fossés de 8 mètres de profondeur.

    C'est le cardinal de Richelieu qui la transforma en prison d’État - plutôt confortable du reste... - pour les personnes de qualité (nobles, grands bourgeois) qui disposaient de grandes pièces avec repas fins et d'un domestique.

    La Bastille - représentée ci dessous sur une gravure du XVIIIème - comportait également un quartier pour les prisonniers communs, ainsi que des cachots (et non des oubliettes) qui servaient de punitions aux prisonniers insubordonnés comme, par exemple, le fameux Latude.

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    Or, il se trouve que, depuis la Révolution, la Bastille est l'objet d'une falsification historique sans précédent, et d'une ahurissante réécriture des évènements, qui laisse rêveur, et qui est bien l'une des choses les plus stupéfiantes, mais aussi les plus sordides, qui soient.

    Revenons-y quelques instants... 

    N'ayant plus aucune valeur militaire depuis des lustres, totalement sous exploitée en tant que prison d'État, et gênant l'accroissement de la capitale vers l'est, il y avait bien longtemps que les rois avaient résolu sa disparition. Seules les difficultés financières chroniques de la royauté retardaient sa disparition.

    En 1789 eut lieu, ici, l'un des événements les plus ignobles d'une Révolution qui n'en manque pourtant pas. Le gouverneur de Launay accepta de céder - sans combat - la forteresse aux émeutiers, à la condition expresse qu'il ne serait fait aucun mal à personne. Moyennant quoi, une fois les portes ouvertes, la garnison fut massacrée, et les têtes promenées au bout de piques... 

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    "C'est ainsi que l'on se venge des traîtres."

    Gravure de 1789 dépeignant des soldats ou des miliciens portant les têtes de Jacques de Flesselles et du marquis de Launay sur des piques. 

     

    Le pseudo mythe d'une prétendue "prise de la Bastille" - prise qui n'a jamais eu lieu puisque la citadelle s'est rendue sans combattre - mêle donc le mensonge à l'ignoble, dans une réécriture volontairement falsificatrice de la vérité historique, où le burlesque le dispute au tragique et à l'horreur :

     

     • Jacques Bainville parlait des "ridicules légendes de la Bastille" : dans notre Catégorie "Lire Jacques Bainville", voir la note XXIII"Variations sur le 14 juillet, et l'erreur intériorisée de Louis XVI "

         

     • Et, dans notre Album Écrivains royalistes (I) : Chateaubriand , voir la photo "Mystifications et falsifications de l'Histoire"

               

    François Furet (ci dessous) ne s'y est pas trompé, lui qui a très bien vu que dès cet épisode, la Terreur est en gestation :

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    "La culture politique qui peut conduire à la Terreur est présente dans la révolution française dès l'été 1789", explique-t-il, et la prise de la Bastille inaugure "le spectacle de sang, qui va être inséparable de tous les grands épisodes révolutionnaires..."

    -----------

         •  Sur François Furet et son importance, voir l'Éphéméride du 27 mars, jour de sa naissance...

    • Et, sur les mensonges et falsifications de l'Histoire, mais aussi sur les mensonges "sur et par les mots", on peut consulter nos deux notes permanentes sur lafautearousseau :

    (1/2) Ces mots qu'il nous faut "reprendre", et auxquels il faut rendre leur vrai sens : l'alter-révolution passe aussi par la sémantique...

    (2/2) Ces évènements historiques, ces faits et idées reçues qu'il nous faut "reprendre", et qu'il faut re-nommer correctement : l'alter-révolution passe aussi par la sémantique...

  • Éphéméride du 22 avril

    Illustration : "les ridicules légendes de la Bastille" (Jacques Bainville)

     

     

     

    1370 : Pose de la première pierre de la forteresse de la Bastille 

     

    C'est sous le règne de Charles V qu'elle fut édifiée : destinée à défendre la Porte Saint-Antoine et les remparts de l'est de Paris, la Bastille ou Bastide Saint-Antoine était initialement un véritable château-fort et un arsenal. Elle faisait 66 mètres de long pour 34 mètres de large et 24 mètres de hauteur au niveau des tours, et était entourée de fossés de 8 mètres de profondeur.

    C'est le cardinal de Richelieu qui la transforma en prison d’État - plutôt confortable du reste... - pour les personnes de qualité (nobles, grands bourgeois) qui disposaient de grandes pièces avec repas fins et d'un domestique.

    La Bastille - représentée ci dessous sur une gravure du XVIIIème - comportait également un quartier pour les prisonniers communs, ainsi que des cachots (et non des oubliettes) qui servaient de punitions aux prisonniers insubordonnés comme, par exemple, le fameux Latude.

    Or, il se trouve que, depuis la Révolution, la Bastille est l'objet d'une falsification historique sans précédent, et d'une ahurissante réécriture des évènements, qui laisse rêveur, et qui est bien l'une des choses les plus stupéfiantes, mais aussi les plus sordides, qui soient.

    Revenons-y quelques instants... 

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    D'accord avec Philippe de Villiers, sur Gabriel Attal :

    "Gabriel #Attal reste une énigme talentueuse : c'est la prosodie des mots de droite ajustée à une ligne mélodique de gauche ("sursaut d'autorité"). Tout le monde y trouve son compte. À la fin, on croit entendre un violon mais c'est du pipeau ! C'est un communicant hors norme, mais derrière, il y a un pays qui s'effondre !"

    (extrait vidéo 1'50)

    https://x.com/PhdeVilliers/status/1781388250487087147

     

     

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  • Au cinéma : Paternel, par Guilhem de Tarlé

    Paternel - Film - AlloCiné

     

    A l’affiche : Paternel, un film de Ronan Tronchot avec Grégory Gadebois et Lyes Salem (Simon, le curé de la paroisse et son vicaire Amine), Géraldine Nakache et Anton Alluin (Louise et son fils Aloé). 

    Paternel…  le premier long-métrage du réalisateur… Et pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître, que je recommande.

    Après Spotlight (2016), La Confession (2017), Les Eblouis (2019), La Communion (2020) et Sacerdoce (2024), Paternel, comme son nom ne le suggère pas spontanément,  s’avère un nouveau film sur le clergé séculier, - ces « Mon Père » qui ont remplacé « Monsieur l’Abbé » - à croire que ces hommes de Dieu hantent notre société déchristianisée. On ne prétend pas, comme c’est souvent le cas, le scénario « bâti sur des faits réels », mais évidemment la difficulté qu’il soulève n’est pas une pure fiction, et l’Église a sans doute à la résoudre plus souvent qu’on ne le pense.
    Allez le voir. Allez le voir sans lire le synopsis, et surtout sans regarder la bande-annonce qui dévoilent l’intrigue de façon stupide et scandaleuse, à l’image de cette ouvreuse de cinéma, qui raconte au début d’un film policier que « l’assassin, c’est le maître d’hôtel ».   

    C’est vrai que le réalisateur veut mettre « en lumière les prêtres dont on parle peu (…) en questionnant les règles de l'Église catholique au XXIème siècle. Est-ce que certaines règles sont encore d'actualité, sont encore applicables aujourd'hui et en phase avec les mœurs actuelles ?" 
    Reconnaissons-lui de ne pas insister, et même de faire dire « j’ai tué » à la jeune fille qui se confesse d’avoir avorté.
    Je veux bien admettre l’aggiornamento de l’Église dans la façon de dire, dans la « Pastorale », mais aucunement dans les règles, dans les mœurs. Que vient faire l’ « actualité » dans l’acte de foi « je crois en la vie éternelle » ?

    Mais puisque « actualité » il y a, j’engage tout particulièrement les prêtres à aller voir ce film, et je me réjouis d’écouter ceux qui voudront bien m’en parler.

    Pour ma part, j’en ai marre de cette confusion du Droit et de la Justice qui veut établir la règle générale à partir de cas particuliers relevant des seuls tribunaux. De même les lois de l’Église et le Royaume de Dieu ne sont pas de ce monde, tandis que notre faiblesse humaine relève des confessionnaux.

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  • Éphéméride du 21 avril

    Martigues, de nos jours

     

     

    1581 : Martigues devient une commune 

     

    À la demande expresse du roi Henri III, les représentants des trois communes indépendantes et rivales, de Jonquières, l’Isle et Ferrières signent leur Acte d’union.

    Deux mois plus tard, le 4 juillet 1581, Henri III érigera Martigues en Principauté.

    Le roi souhaite pacifier définitivement cette région en proie aux soubresauts des Guerres de religion, mais il veut aussi renforcer la flotte française en Méditerranée, face aux barbaresques et aux espagnols. De ce point de vue, Martigues joue un rôle stratégique de premier plan sur la côte provençale grâce à son avant-port fortifié de Bouc  (ci-dessous), qui commande et verrouille l’accès à l’Étang de Berre.

    Mais rien n’était possible tant que duraient les continuelles divisions entre les trois communes rivales. D’où l’insistance du roi... 

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    À l'entrée du canal de Caronte, reliant la mer Méditerranée et l'étang de Berre, le phare du Fort de Bouc (ci dessus et ci dessous) est aménagé sur la tour d'un ancien fort, situé sur l'îlot de Bouc : 

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Violence des jeunes : faut-il croire au « sursaut » ?
     
    L'édito d'Alexis Brézet, à propos du diagnostic partiel de Gabriel Attal (sur Europe 1) :
    "Dans le discours de Gabriel Attal il y a un mot manquant : immigration. Il découvre que nous avons un problème avec la jeunesse, avec les parents, les écrans, les réseaux sociaux, mais il ne voit aucun problème lié à la faillite de l’intégration ni à une immigration incontrôlée..."
     
    (extrait vidéo 4'16)
     

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Naissance de Charles Maurras, "L'Avenir de l'Intelligence" raconté à tous...

    1868 : Naissance de Charles Maurras

     

    "Maurras est un continent", selon le mot si juste d'Albert Thibaudet, remis au jour avec bonheur par Stéphane Giocanti, mais ce continent est enfermé par la conspiration du silence du Système dans un cercueil fermé à double tour; et si ce cercueil est à son tour écrasé sous la chape de plomb du conformisme ambiant de la vérité officielle, c'est pour une raison bien simple : Maurras est celui qui a osé élaborer la critique globale et cohérente du Système en tant que tel; radicalement, au sens étymologique et premier du terme, c'est-à-dire en critiquant la République idéologique à sa source, dans ses racines et ses fondements mêmes.

    Le Système ne s'y est pas trompé : à ce titre, Maurras est, non pas dangereux, pour la République idéologique, mais le seul dangereux (voir notre Pdf M. le Maudit) 

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    Maurras rencontrera Jacques Bainville alors que celui-ci n'avait que vingt ans; puis Léon Daudet lorsque celui-ci en avait trente-six (en 1904): que trois hommes aussi différents et, chacun, d'une personnalité aussi affirmée aient pu durant toute leur vie - à partir du moment où ils se sont rencontrés - être et rester amis au quotidien, dans le même mouvement et les mêmes locaux, sans la moindre "dispute" notable, voilà qui constitue une exception remarquable dans l'histoire politique...

    Lorsqu'on parle de Charles Maurras, de Léon Daudet et de Jacques Bainville, c'est  peut-être la première chose qu'il convient de signaler (voir l'Éphéméride du 9 février - naissance et mort de Jacques Bainville; l'Éphéméride du 20 avril - naissance de Charles Maurras; l'Éphéméride du 1er juillet - mort de Léon Daudet; et l'Éphéméride du 16 novembre - naissance de Léon Daudet et mort de Charles Maurras)...

    Ce cas unique d'amitié a été magnifiquement évoquée par Jacques Bainville dans les quelques mots de remerciements qu'il prononça au siège du journal, à l'occasion de son élection à l'Académie française :

    Vertu de l'amitié

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    Acte de naissance de Charles, Marie, Photius Maurras 

    Voir notre Album Une visite chez Charles Maurras

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  • Éphéméride du 20 avril

    1868 : Naissance de Charles Maurras (ici, sa maison à Martigues, la Bastide du Chemin de Paradis)

     

     

     

    1120 Mort de Géraud de Salles 

     

    Fils de grande famille, Géraud de Salles embrassa la vie religieuse et fonda plusieurs abbayes, aussi bien pour les hommes que pour les femmes.

    On ne se souviendrait probablement que très peu de lui si l'une de ses fondations - l'Abbaye du Dalon (ci dessous), quasiment totalement ruinée à la Révolution - n'était le lieu de sépulture des deux plus grands troubadours : Bernard de Ventadour et Bertrand de Born. 

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    Aux origines de la littérature française, qu'elle soit du Nord ou du Midi, ceux qui avaient l'art et le don de "trouver" quelque chose à dire, réciter ou chanter  étaient appelés trouvères dans les pays du Nord de la France (de langue d'oïl) et troubadours dans les pays du Sud (de langue d'oc), deux mots équivalents, venant tous deux du bas latin "trobar", qui signifie "trouver" :

     

    https://www.herodote.net/troubadour_trouvere-mot-211.php 

     

    Bernard de Ventadour et Bertrand de Born furent les deux plus célèbres de ces poètes, qui ont diffusé partout aussi bien l'amour courtois que les Chansons de Geste, et qui sont, collectivement, aux origines de la poésie en Occident :

    https://www.limousin-medieval.com/bernard-de-ventadour
    http://broceliande.brecilien.org/Bertran-de-Born

     

    20 avril,charles maurras,jean paulhan,marx,camus,philosophes,xviii° siècle,siècle des lumières,communisme,nazisme,avenir de l'intelligenceTrouvères et troubadours, Chanson de Roland, Légendes Arthuriennes, Tristan et Yseult : quatre de nos éphémérides reviennent sur la naissance de notre littérature nationale et sur ses thèmes fondateurs :

    • l'Éphéméride du 20 avril (sur les Troubadours Bernard de Ventadour et Bertrand de Born);

    • du 27 avril (sur Xavier Langlais et les romans du Roi Arthur);

    • du 15 août (sur la Chanson de Roland) ;

    • du 29 août (sur Joseph Bédier et Tristan et Yseult). 

     

     20 avril,charles maurras,jean paulhan,marx,camus,philosophes,xviii° siècle,siècle des lumières,communisme,nazisme,avenir de l'intelligence

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    De Goldnadel, sur l'anniversaire de L'Humanité :
     
    "La préposée revue de presse de sévices publics a célébré avec allégresse ce matin les 120 ans de l’@humanite_fr en citant certains articles. Deux oublis : Le bienvenu aux soldats nazis en 40 et l’hommage au camarade Staline en 53 . Le privilège rouge c’est l’amnésie."
     
    • Voici ce qu'a publié, sur tweeter, Rosa Moussaoui :
     
    "L’@humanite_fr a 120 ans ! Son édition d’aujourd’hui, une réminiscence graphique du premier numéro, le 18 avril 1904."

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    • et voici notre petit grain de sel (impertinent, comme on l'est toujours, à lafautearousseau...) pour "compléter" Goldnadel : ces trois savoureuses citations de Jaurès (1), fondateur de L'Humanité, enterré au Panthéon mais grand antisémite devant l'Éternel ! Pour rappel, Maurras est officiellement "exclu de toute présence" dans le débat public" pour... antisémitisme (comme dirait Coluche : "Je me marre !...) 

    • De Jean Jaurès : (discours au Tivoli-Vaux Hall dans un meeting socialiste consacré au Congrès de Stuttgart, juin 1898) :

    "...Nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain quand ce n'est pas par la fièvre du prophétisme, nous savons bien qu'elle manie avec une particulière habileté le mécanisme capitaliste, mécanisme de rapine, de mensonge, de corruption et d'extorsion..."

    • De Jean Jaurès : Le 1er mai 1885, au lendemain du soulèvement de Constantine, Jean Jaurès publie dans La Dépêche du Midi un article violemment antisémite :

    "l’opportunisme...n’est que la forme politique de l’esprit juif..." et écrit - dans le même article - que les juifs d’Algérie "sont restés étrangers aux traditions, aux idées et aux lettres de la France… Quand la France socialiste pourra libérer de la dette juive et de toute dette les colons et les indigènes… alors il y aura une belle civilisation algérienne..." » Sic !

    • De Jean Jaurès : En 1895, Jaurès donne des articles toutes les semaines à La Dépêche de Toulouse, journal républicain, quotidien de gauche. Au mois de décembre précédent, l'ex-capitaine Dreyfus a été condamné à la déportation, pour fait d'espionnage. Ce n'est pas encore une affaire; ce n'est pas encore « "l'Affaire"... Mais, le 13 mars, un député radical-socialiste de la Dordogne - Raymond Gendre - s'exprime - dans La Dépêche - sur "les Juifs" :

    "...J’estime que la juiverie politique et financière qui nous ronge est la plus grande plaie sociale du jour..." Pas de doute : c'est bien ce Gendre-là qui a été élu, à Sarlat, contre un candidat conservateur, et qui se réclame de "l'idéal républicain". Précisément, dans sa lutte "pour une République honnête, économe et populaire", il dénonce la collusion au pouvoir de l'opportunisme (le centre gauche) et de "la juiverie". Commentaire de La Dépêche ? Et, accessoirement, de Jaurès ? Aucun. Pas un mot d'objection...

    Alors, joyeux anniversaire, L'Huma ! Et Jaurès, aussi ! Sans rancune ?...

    (1) : à retrouver, avec bien d'autres, ici :

    (2/2) Maurras est ostracisé, "interdit" par le Système, pour cause d'antisémitisme. Bon, mais tous ceux-ci, qui ont écrit des propos très durs sur les Juifs, ne le sont pas : pourquoi ?

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  • Grandes "Une" de L'Action française : Tarbes, 27 Avril 1913, célébration de la Saint-Philippe...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    • Dans le numéro du Dimanche 27 Avril 1913 (rubrique "Ligue d'Action française", page deux) le banquet du jour est annoncé : on notera avec surprise qu'il n'est pas fait mention de la présence de la Marquise de Mac Mahon...

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  • Éphéméride du 19 avril

    Ces remparts "trop bien construits" (César) qui arrêtèrent le grand Caius Julius, aujourd'hui visibles dans le Jardin des Vestiges à Marseille...

     

     

    49 avant J-C : Jules César entreprend le siège de Massalia 

     

    Depuis sa fondation, et bien qu'elle ait dû affronter plusieurs périls mortels, la ville de Rome n'a cessé de grandir et d'étendre son pouvoir et sa domination : d'abord à toute la péninsule italique, puis au-delà. Mais les institutions qui avaient présidé à sa naissance et à ses premiers agrandissements ne convenaient plus à une Cité - l'URBS - dont la vocation devenait méditerranéenne.

    Gouvernée d'abord par des rois, Rome devint très vite une République, mais celle-ci, malgré ses grandeurs,  se révéla rapidement incapable d'assurer l'autorité nécessaire pour maintenir la cohésion du nouveau grand ensemble qui, irrésistiblement, voyait le jour. Il fallait un pouvoir fort à une ville qui tendait à l'imperium universel.

    La guerre civile, pour le pouvoir, se déclencha donc, presque naturellement. Au milieu du premier siècle avant J-C, un triumvirat se forma entre trois généraux : César, Pompée et Crassus. Le troisième, de loin le moins compétent, disparut rapidement en Asie, face aux Parthes : Dion Cassius prétend que le roi Suréna lui aurait fait couler dans la bouche de l'or fondu, pour le punir de sa cupidité !

    Restaient les deux très grands généraux qu'étaient César et Pompée, tous deux hommes de grande valeur. Ne parvenant pas à s'entendre, la guerre totale était inévitable... Et il fallait que, dans toutes les régions où Rome dominait, l'on se déclarât pour l'un ou pour l'autre.

    Or, Massalia était l'amie et l'alliée de Rome, et ne souhaitait pas prendre parti pour des Romains contre d'autres Romains. 

    Le 6 avril 49 avant J-C, César se rend à Marseille; le 16, alors qu'il est en route, il écrit à Cicéron pour l’inciter à prendre parti pour lui; le 19, il arrive à Marseille, qui lui ferme ses portes. Après quelques pourparlers infructueux, César met en place le blocus de Marseille, et installe son camp sur l'actuelle place de la Joliette (Julii statio). Mais la ville est trop bien défendue, et lui résiste victorieusement. Elle ne se rendra que le 25 octobre, vaincue par la famine, non par les armes : César reste sur place et essaye vainement de conquérir la ville pendant deux mois, mais, ne pouvant perdre plus de temps - car il doit aller en Espagne affronter Pompée... - il quitte Massalia le 5 juin, laissant à son lieutenant Trebonius le soin de faire tomber la ville.

    19 avril,louis xvii,philippe delorme,traction avant,pierre curie

    Maquette de la Massalia antique (Musée d'Histoire de la Ville) : "...Car la mer enveloppe Marseille de trois côtés; on n'y accède par terre que du seul quatrième..." dit César (ci-après)

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    1868 : Naissance de Charles Maurras...

     

    Notre Éphéméride de ce jour se propose de vous "raconter" L'Avenir de l'Intelligence, que Pierre Boutang appelait "un immense petit livre"...

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Un sacré "pan sur le bec", qui est une vraie première : Patrick Cohen et son sectarisme totalitaire épinglé (et sa suffisance si déplaisante...) ! Et par l'Arcom, s'il-vous-plaît !...

    C'est Eugénie Bastié qui en parle (sur tweeter) :

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    Il est vrai que cela fait des années et des années que Patrick Cohen ne fait pas "du journalisme" mais "de la politique" (de gauche, évidemment) et déverse sa propagande orientée à longueurs d’ondes tv et radios du "Sévice public" (expression de Goldnadel).

    Alors, comme des dizaines de commentateurs l'ont écrit, sur tweeter, un tout petit rappel à l’ordre, pour des milliers d’heures de propagande, c’est vraiment "pas cher payé". 

    Il n'empêche : c'est la première fois, et on s'en réjouit quand même...

     

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    Et un autre "pan sur le bec", à Libé cette fois, de Goldnadel :

    "49 ans , jour pour jour. Et Libération toujours le verbe haut plutôt que la tête basse. Le privilège rouge donne le droit à l’oubli au soutien aux khmers rouges."

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