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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 85

  • Au cinéma : Le premier amour, par Guilhem de Tarlé

    Premier amour - film 2015 - AlloCiné

     

    A l'affiche : Le Premier Amour, Un film français de Marcel Pagnol, avec Luis Mariano et Louis Jouvet, en 1946 ; avec Pierre Fresnay et Jacqueline Bouvier, en 1947 ; avec Alain Cuny et Gérard Philippe, à nouveau en 1947 ;  mais aussi un film américain de William Wyler, ami de Marcel Pagnol, en 1969.

    Eh bien, non ! Ce film n’a finalement jamais été produit et nous ne pouvons le voir ni en salle, ni en vidéo… seulement lire le scénario en livre de poche…

    « Tu vois que je ne suis pas morte. Il y avait un grand arbre ; il s’est battu contre le Feu, et il avait perdu. Il était couché par terre, et le Feu avait laissé des abeilles rouges qui le mangeaient. Je me suis approchée parce que c’était joli… ».


    C’était naguère, au temps jadis, avant la Civilisation. La Tribu était composée d’individus, des hommes d’un côté, des femmes de l’autre… Au printemps, on faisait courir  les filles, et les hommes les poursuivaient. Cette « société » - si l’on peut dire – était soumise à la Loi. Les femmes élevaient les enfants et les hommes pêchaient et chassaient des mammouths et autres bêtes sauvages et énormes. Un seul animal était plus fort que la Tribu et l’on ne se battait pas contre lui : le Feu. Heureusement « le Feu a peur de l’eau, et la rivière nous défend ».

    Le scénario raconte une « course du Printemps » et une Fille Blonde qui ne veut pas courir, la protection que « l’Homme pâle » lui apporte, l’exil de ce premier couple qui transgresse la Loi, la naissance d’un enfant et, contre le grand froid, la nécessité de le chauffer. C’est alors avec son instinct, son intelligence et sa volonté de mère, que la Femme « apprivoise » le Feu.

    Marcel Pagnol nous dépeint ainsi la naissance de la civilisation avec l’homme protecteur, la Femme, l’amour, la naissance d’un enfant, et le Feu.

    Souhaitons qu’un cinéaste retrouve la flamme suffisante pour réaliser ce long-métrage.

    C’est mieux que Les Feux de l’amour,  et c’est évidemment à lire, dans l’attente de la fête de la Nativité, devant la crèche, auprès du feu.

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  • Éphéméride du 19 novembre

    1895 : Naissance de Pierre Gaxotte

     

     

     

     

    1665 : Mort de Nicolas Poussin 

     

    C'est lui qui a exprimé les deux pensées célèbres :  

     

      "Le but de l'Art, c'est la délectation"...

     

      "Ce qui vaut la peine d'être fait, vaut la peine d'être bien fait...    

     

    Voici son autoportrait, peint pour Paul Fréart de Chantelou, qui était son ami, et un grand amateur de sa peinture (1650, Louvre) : 

     

    Ci dessous, Le Massacre des Innocents :  

     

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    Les amateurs de ce maître du classicisme trouveront de nombreux tableaux commentés et expliqués sur le site suivant : 

     

    http://www.nicolas-poussin.com 

     

     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    maurras.jpgEn plus de tout le reste (notamment la signature du  2ème Traité de Paris, en 1815, après la folie napoléonienne des Cent jours, qui nous coûta la perte de nombreux territoires et de 500.000 habitants) notre Éphéméride évoque ce jour de 1952 où, sous la Coupole, Jules Romain rendit hommage à Charles Maurras.

    Injustement condamné en 1945 pour "intelligence avec l'ennemi" ("la seule forme d'intelligence qu'il n'ait jamais eue", devait déclarer François Mauriac), Charles Maurras était, à partir de ce jour-là, automatiquement exclu de l'Académie :

    celle-ci se grandit une première fois le 1er février 1945, en l'excluant - puisqu'elle ne pouvait s'opposer à la force brute... - mais en refusant de le radier et de lui élire un remplaçant, déclarant simplement son siège vacant.

    Elle attendit sa mort pour élire son successeur (ce sera le duc de Lévis Mirepoix).

    L'Académie se grandit encore, une seconde fois, ce 20 novembre 1952, lorsque, quatre jours à peine après la mort de Maurras, Jules Romains lui rendit son hommage solennel...

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Très hautement symbolique de la résistance de la France et des Français...

    À La Flotte en Ré, après la défaite, la victoire !

    (Source : Sud Ouest)

    "Une association se propose d’acheter une parcelle d’un terrain privé pour continuer à exposer la statue aux yeux de tous quasiment au même endroit.

    Si la statue de la Vierge alimente depuis ces deux dernières années les chroniques de France et de Navarre voire au-delà, le dénouement est proche avec une solution qui contentera tout le monde. Léon Gendre l’assure déjà « elle sera de retour dès la fin janvier non loin de son ancien emplacement ». Et pour cause, il est le président de l’association « Préservation de la statue de la Vierge » dont les statuts viennent tout juste d’être déposés.

    Île de Ré : à La Flotte, la statue de la Vierge a été retirée de son socle.
    Cadenassée par ses soutiens durant le week-end du 28 octobre, elle a été finalement retirée du domaine public ce lundi 30 octobre, conformément à une décision du Conseil d’État

    L’érection de la sculpture sur une pile conçue de façon à ce que le monument soit visible de tous, se fera dans l’axe de son ancien emplacement en la reculant derrière le mur de la propriété de Nadia Jodet épouse Wallen, vice-présidente de l'association..."

    "Ils" veulent l'enlever ?

    Réponse calme et tranquille de la France réelle, tirée du cantique traditionnel :

    CHEZ NOUS, SOYEZ REINE !

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : le "toast d'Alger", acte I du ralliement du pays légal catholique à la République idéologique...

    1890 : le "Toast d'Alger"

     

    Évêque de Nancy, Charles Martial Allemand Lavigerie fut nommé archevêque d’Alger en 1867.

    Longtemps proche des milieux légitimistes, il fut cependant choisi par le Pape Léon XIII pour promouvoir sa stratégie : endiguer la politique anticléricale des républicains par une attitude de conciliation pour défendre la liberté des catholiques français au sein même de la République, et non contre elle.

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    Le cardinal Lavigerie, par Léon Bonnat, Château de Versailles 

     

    Cette ouverture se concrétisa par l’encyclique Inter sollicitudines du 16 février 1892, mais la République, définitivement triomphante autour de 1890, devait décevoir - et de quelle façon ! -  cette stratégie puisqu’en 1905 sera proclamée la séparation des Églises et de l’État.

    Cette mesure radicale, qui montra bien la marché de dupes que fut le Ralliement, fit suite à une longue série d’agressions, entreprises dès les premières années de son existence par une République férocement anti catholique :  :

    1879 : Exclusion du clergé des commissions administratives des hôpitaux et des bureaux de bienfaisance;
    1880 : Suppression des aumôniers militaires. Interdiction aux magistrats d’assister en corps aux processions de la Fête-Dieu. Suppression de l’enseignement religieux dans les examens;
    1A.jpg 1881 : Suppression de l’enseignement religieux dans les écoles maternelles. Sécularisation des cimetières;
    1882 : Crucifix enlevé des écoles. Suppression des aumôniers de lycées. Enseignement religieux interdit dans les écoles primaires.
    1883 : Interdiction aux troupes de paraître en corps aux cérémonies religieuses;
    1884 : Suppression des prières à la rentrée du Parlement. Suppression des aumôniers dans les hôpitaux et de l’exemption des clercs du service militaire;
    1886 : Exclusion des congréganistes de l’enseignement public. Organisation de l’école laïque etc... etc...

    Cette escalade ininterrompue préparait l’interdiction des ordres religieux et devait aboutir, en 1905, à la séparation "des" Églises et de l’État : la "loi de 1905" proclame en effet la séparation de l’État et des Églises concernées par le Concordat de 1801 et ses modifications du 8 avril 1802 et du 17 mars 1808 : l’Église catholique, les Églises protestantes (Églises réformées et Églises de la Confession d’Augsbourg) et le Judaïsme. 

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    C'était probablement pour éviter cela que le Pape Léon XIII avait, naïvement, échafaudé sa stratégie du Ralliement, pour laquelle il eut besoin d'un cardinal disposant d'une grande popularité...

    Le 18 novembre 1890, le cardinal Charles Lavigerie, archevêque d'Alger, prit prétexte d'une visite de l'escadre française de la Méditerranée dans sa ville pour lever son verre devant les officiers. Ce jour-là, il accueillait l’État-major de l’escadre de la Méditerranée, ayant à sa tête le vice-amiral Duperré, accompagné par une quarantaine de hautes personnalités appartenant à l’Armée, à la Magistrature ou à l’Administration de la province. À la fin du repas, Monseigneur Lavigerie prit la parole, et déclara notamment (dans la Salle Saint Eugène, ci dessous ) : 

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    "...L’union... est en ce moment... notre besoin suprême, l’union est aussi, laissez-moi vous le dire, le premier vœu de l’Église et de ses pasteurs, à tous les degrés de la hiérarchie. Sans doute elle ne nous demande pas de renoncer ni au souvenir des gloires du passé, ni aux sentiments de fidélité et de reconnaissance qu’honorent tous les hommes.  

    Mais quand la volonté d’un peuple s’est nettement affirmée, que la volonté d’un gouvernement n’a rien en soi de contraire… aux principes qui seuls peuvent faire vivre les nations chrétiennes et civilisées; lorsqu’il faut, pour arracher son pays aux abîmes qui le menacent, l’adhésion sans arrière-pensée à cette forme de gouvernement, le moment vient de déclarer enfin l’épreuve faite, et, pour mettre un terme à nos divisions, de sacrifier tout ce que la conscience et l’honneur permettent, ordonnent à chacun de nous de nous de sacrifier pour le salut de la patrie. C'est ce que j'enseigne autour de moi. Et ce que je souhaite voir enseigner en France par tout notre clergé et, en parlant ainsi, je suis certain de n'être désavoué par aucune voix autorisée…".

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    Caricature d'époque, hostile aux propos du cardinal...

     

     

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    Quatre de nos Éphémérides traitent des rapports entre l'Église et la République idéologique française, en général, et des rapports entre l'Église et l'Action française en particulier :

     • pour les rapports entre l'Église et la République idéologique française, voir notre Éphéméride du 16 février sur le "Ralliement", en complément de celle-ci sur le "toast d'Alger", qui préparait les esprits à ce "ralliement";

      pour les rapports entre l'Église et l'Action française, voir notre Éphéméride du 29 décembre, sur les sanctions vaticanes contre l'Action française, et notre Éphémeride du 10 juillet, sur la levée de ces mêmes sanctions par Pie XII...

  • Éphéméride du 18 novembre

    1927 : Création de la Coupe du monde de football

     

     

     

     

    1548 : Le Parlement de Paris interdit la représentation des Mystères 

         

    L'évènement aura une grande conséquence car, en disparaissant, ils vont tout simplement céder toute la place... au Théâtre !

    Les Mystères représentaient généralement la Passion du Christ, ou un épisode de l'Histoire Sainte, en se nourrissant également de légendes et d'histoires populaires. Ils étaient écrits pour plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de personnes qu'ils mettaient en scène.

    Le document le plus irréfutable sur les Mystères, c'est la fameuse peinture de Jean Fouquet (ci dessous), une miniature, reproduisant une représentation du "Mystère de Sainte-Apolline" (vers 1450) d'Andrien de la Vigne. La scène se passe, en 249, à Alexandrie où la Sainte fut brûlée vive après avoir été torturée. 

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    Un "procès-verbal" de l'époque, compte-rendu de l'auteur-metteur en scène De la Vigne, corrobore ce que montre l'oeuvre de Fouquet.
    On peut y lire :

    "MJ = le Meneur de Jeu (l'auteur, ndlr), le livre de conduite et la baguette à la main, dirige la séance, soufflant leur texte aux uns, faisant respecter la mise en scène aux autres... L'aire de jeu, le hourt est ici terre battue. Ligotée sur une planche, Sainte Apolline est torturée par quatre bourreaux : 2 lui serrent les chevilles, un autre lui tire les cheveux. Le bourreau B lui arrache les dents avec une longue pince. A gauche, le Fou F s'est déculotté, en signe de dérision. Au fond, les échafauds en demi-cercle. Au "Premier Etage" : des loges dont seulement deux sont des mansions : le Ciel, l'Enfer (dont la Gueule d'Enfer occupe le rez-de-chaussée). Les autres loges sont occupées par le public, sauf une contenant les musiciens. La loge L est un "estal" ou "lieu". Le personnage, ici désigné par R, est sans doute le Roi. Puisqu'il joue, son fauteuil, entouré de public, est vide..."

     

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Qu'est-ce qu'il lui a pris, à de Villepin, avec "sa hargne, sa rogne et sa grogne", comme dirait quelqu'un ?

    Guillaume Bigot nous semble avoir bien jugé la chose (chez Christine Kelly, dans Face à l'info) :

    "Involontairement, le discours de Dominique de Villepin arme idéologiquement des terroristes qui rêvent d'un 7 octobre à la française..."

    (extrait vidéo 1'29)

    https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1725015244051742754?s=20

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : ce Clemenceau, qui refusa la paix avec l'Autriche à la Noël 14 puis refusa de démembrer l'Empire allemand en 18, ce qui nous donna Hitler, vingt ans après...

    1917 : Georges Clemenceau, président du Conseil
     
     
    À 76 ans, il est appelé par le Président de la République, Raymond Poincaré, et forme un gouvernement de choc afin de poursuivre et intensifier la guerre.
     
    Mais son anticléricalisme forcené, qui l'amène à une détestation féroce de l'Empire Austro-Hongrois, lui fait refuser les offres de paix séparée du nouvel Empereur d'Autriche, le jeune Charles 1er, devenu Empereur à la mort du vieux François-Joseph, le 22 novembre 1916.
     
    La paix aurait peut-être pu être signée plus tôt... et des millions de morts être évités.
     
    Clemenceau devait déclarer, après la signature des traités mettant fin à la guerre : "Nous n'avons pas obtenu ce que nous aurions pu et dû obtenir...".
     
    "Tigre" et "Père la Victoire" pour les uns, il est le "Perd la victoire" pour les autres, dont Maurras, auteur du jeu de mots...
     
     
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     Dans notre album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet, voir la photo "Avec Clemenceau" : évident, mais pas facile (1)" et les quatre suivantes, qui expliquent pourquoi l'Action française, après avoir opté pour l' "Union sacrée", soutint Clemenceau, en dépit de son lourd passé 
     
     
     
    À ce propos d'une paix séparée avec l'Autriche, il est bon de lire et de relire - toujours... - Jacques Bainville (comme nous le proposons chaque semaine, dans notre catégorie Lire Jacques Bainville) : la note XXII de cette Catégorie lui est consacrée :
     
     
    Dans son Journal inédit 1914, note du 4 décembre, pages 209/210/211, il écrit même qu'une paix séparée aurait pu, peut-être, être réalisée dès... la Noël 1914 ! :
     
    "4 décembre - Toujours à propos de la mission anglaise auprès du Vatican, je reçois cette information intéressante : "L'envoi par le gouvernement anglais d'un ambassadeur extraordinaire près le Saint-Siège est très certainement l'indication du désir de l'Angleterre que le Pape s'entremette près du gouvernement autrichien pour qu'il se sépare de l'Allemagne et fasse avec les alliés une paix séparée et immédiate. (En Autriche, les partisans de la guerre et de l'alliance allemande sont l'empereur, M. Tisza et la famille impériale, à l'exception de l'archiduc héritier; toute l'aristocratie est hostile à la politique du souverain et n'a pas souscrit le dernier emprunt pour manifester son hostilité)...
    Les dispositions de François-Joseph ont pu changer : je sais de bonne source qu'au mois de juillet il a énergiquement résisté à Tisza et aux partisans de la manière forte...
    Le bruit de son abdication a couru ces jours-ci : son successeur, le jeune archiduc héritier, dont la femme, princesse de Bourbon-Parme, a une éducation et des sentiments français bien connus, serait l'homme de cette "paix séparée" qu'il n'est aucunement déraisonnable d'espérer. Les X..., qui ont de fortes attaches de famille en Hongrie, ont dû, au moment de la guerre, laisser une de leurs fille à Budapest, chez le comte Tisza lui-même. On ne sait, dans la société hongroise, quels égards lui témoigner, quelles preuves lui donner du regret qu'on a d'être en guerre avec la France. Les officiers russes prisonniers ne sont pas davantage traités en ennemis. Dans une des dernières lettres reçues à Paris par les X..., leur fille fait comprendre que Tisza recherche les moyens de conclure la paix et d'abandonner l'Allemagne avant que l'Italie et la Roumanie se soient décidées à intervenir..."
     
    17 novembre,saint gregoire de tours,canal de suez,clemenceau,tgv,eurostar,racine,andromaque,lyautey,tunnel sous la mancheOui, mais voilà : Clemenceau était un républicain farouche, haineusement anti-catholique, de la trempe de ces Jules Ferry (ci contre, qui voulut "organiser le monde sans roi et sans Dieu"). Leur idéologie républicaine et anti-chrétienne passait avant ce qui était pourtant, de toute évidence, le plus élémentaire intérêt national. Clemenceau et Ferry, et tous leurs semblables, étaient les héritiers de ceux qui n'ont ni compris ni admis le prodigieux et magnifique renversement des alliances, opéré par Louis XV; puis ont haï Marie-Antoinette, l' "Autrichienne"; puis ont déclaré à l'Autriche - et à l'Europe... - une stupide guerre de 23 ans qui a mis la France à genoux, amenant par deux fois les alliés à Paris; et ont enfin, à tout prix, fût-ce celui du sang de millions de jeunes français, détruit cet Empire catholique qu'était l'Autriche-Hongrie, devenu allié naturel de la France depuis Louis XV, et qui aurait probablement bien gêné - peut-être même empêché - Adolf Hitler...
     
    Mais il fallait, pour Clemenceau, que l'idéologie républicaine et anti-chrétienne triomphât, fût-ce en agissant directement contre l'intérêt national : Clemenceau démembra l'Empire Austro-Hongrois - puissance stabilisatrice en Europe - mais se contenta du départ de l'empereur Guillaume II, sans démembrer l'Allemagne, comme le demandaient L'Action française, Bainville, les militaires et tous les lucides : vingt ans après , on aura Hitler, l'Occupation et toutes les horreurs qui en découlèrent : c'est à l'action criminelle de Clemenceau que l'on doit tout cela, ...
     

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    Charles 1er de Habsbourg-Lorraine, dernier empereur d'Autriche, et roi apostolique de Hongrie sous le nom de Charles IV du 22 novembre 1916 au 12 novembre 1918, avec sa femme Zita de Bourbon-Parme : une paix séparée dès la Noël 14 ?

  • Éphéméride du 17 novembre

    1994 : Mise en service de L'Eurostar

     

     

     

    594 : Mort de Georges Florent, dit "Saint Grégoire de Tours" 

     

    Évêque et historien, né en 538 à Augustonemetum (Clermont-Ferrand), Georgius Florentius est issu d'une famille sénatoriale.

    Ordonné diacre en 563, puis devenu évêque en 573, il assure la restauration de l'église Saint-Martin à Tours.

    Historien, il laisse plusieurs ouvrages dont le plus important, qu'il compose à partir de 575, est l'Historia Francorum, l'Histoire du peuple franc, des origines à 591. Les six derniers volumes constituent la source la plus intéressante d'informations historiques sur l'époque mérovingienne. 

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    Sacramentaire de Marmoutier à l'usage d'Autun, Tours, collégiale Saint-Martin
     
     
     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpgEn plus de tout le reste, elle traite du fameux Toast d'Alger, "acte 1" de la capitulation en rase campagne de l'Église catholique (du moins, de son Pays légal) devant la Nouvelle religion Républicaine : par ce toast, le cardinal Lavigerie - pourtant, un... conservateur ! - indiquait aux catholiques qu'il fallait accepter la forme nouvelle de gouvernement... (entendez : la République).

    Cet "acte 1" sera immédiatement suivi par le Ralliement de Léon XIII puis, beaucoup plus tard, par le coup de poignard dans le dos de Pie XI et ses ignobles sanctions vaticanes contre l'Action française : une Action française qui menait alors la croisade contre un Hitler qui ne cessait de "monter" outre-Rhin...

    Malgré de grands Papes (Pie X, Benoît XV, Pie XII) la partie gangrenée du pays légal catholique, acquise aux idées nouvelles, a réussi son coup : une reddition sans conditions aux soi-disant idéaux révolutionnaires, une capitulation en rase campagne, une soumission de l'Église catholique légale à la Révolution, admise par elle comme supérieure à elle et à qui elle doit respect et obéissance...

    Tout cela a commencé par le Toast d'Alger...

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    François Lenglet est bien l'une de ces personnalités qui, régulièrement, disent aux gouvernants leurs quatre vérités...

    Par exemple, ici :

    "...Les dépenses publiques n'ont jamais été aussi hautes qu'en 2022. Quoiqu'en dise le gouvernement, on n’a jamais payé autant d’impôts, alors que la qualité des services publics s’est détériorée… L’argent public a été dévoré par la redistribution..."

    (extrait vidéo 1'01)

    https://x.com/Figaro_Live/status/1724118968930021469?s=20

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Naissance de Léon Daudet, mort de Charles Maurras...

    1867 : Naissance de Léon Daudet

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    Que trois hommes aussi différents et, chacun, d'une personnalité aussi affirmée aient pu durant toute leur vie - à partir du moment où ils se sont rencontrés - être et rester amis au quotidien, dans le même mouvement et les mêmes locaux, sans la moindre "dispute" notable, voilà qui constitue une exception remarquable dans l'histoire politique...

     

    Lorsqu'on parle de Charles Maurras, de Léon Daudet et de Jacques Bainville, c'est  peut-être la première chose qu'il convient de signaler (voir l'Éphéméride du 9 février - naissance et mort de Jacques Bainville; l'Éphéméride du 20 avril - naissance de Charles Maurras; l'Éphéméride du 1er juillet - mort de Léon Daudet; et l'Éphéméride du 16 novembre - naissance de Léon Daudet et mort de Charles Maurras)...

     

    Ce cas unique d'amitié a été magnifiquement évoquée par Jacques Bainville dans les quelques mots de remerciements qu'il prononça au siège du journal, à l'occasion de son élection à l'Académie française :

    Vertu de l'amitié

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     Voir notre album : Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet

     

    Comment mieux évoquer Léon Daudet qu'en mettant en exergue son extra-ordinaire amitié avec Charles Maurras, et les raisons profondes de cette amitié ? C'est Henri Massis qui nous les donne, dans son très intéressant Maurras et notre temps : cette amitié littéralement exceptionnelle a bien été l'essentiel de sa vie !... :

    "...Le tempérament de Léon Daudet exigeait une entière liberté. C'est parce que l'Action Française la lui a donnée, cette liberté, que Daudet a pu développer tous ses dons, toutes les puissances de sa nature. Les richesses, les infinies curiosités de cet esprit si ample dans ses profondeurs, tout ce qu'il y avait en lui de vivant et de fort, l'Action Française a su l'intégrer, s'en accroître.

    "Si nous n'avions pas Daudet, nous serions un journal de professeurs !" disait Maurras. L'amitié de Léon Daudet et de Charles Maurras avait accompli ce miracle, et si l'on songe que ces deux personnalités si entières étaient loin de coïncider en tous points, il y eut là une sorte de merveille ! Rien jamais ne détendit ces liens; les épreuves ne firent que renforcer leur amitié en la sublimant...

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    Je ne me suis jamais disputé une seule fois en vingt ans avec Maurras", disait Léon Daudet avec une fierté où il y avait du bonheur. Et à Saint-Rémy-de-Provence, sur la tombe de son ami, Maurras nous a livré leur secret : "Notre amitié, dit-il, avait à sa base un respect profond, le respect de nos différences de goût, de caractères, le respect de nos raisons d'être où chacun avait besoin de se complaire et d'aboutir.

    Quand, le 21 mars 1908, Maurras et Daudet s'attelèrent ensemble au journal, les bonnes langues leur donnaient de trois à six mois de cohabitation possible; elle devait durer plus de trente ans, et la mort seule les sépara. Leur accord parfait tenait au plus vif de leurs esprits et de leurs âmes . Au terme du voyage, quand détaché de presque tout, le regard déjà fixé sur le visage d'un autre monde, Daudet songeait aux seules choses qui lui importassent encore, il les ramassait toutes en ce trait suprême : "Ma prière du soir... et ma vie pour Charles Maurras !"

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    Il y avait chez Léon Daudet, sous la spontanéité de ses mouvements, la vivacité de ses appétits, une aspiration non moins instinctive à l'harmonie, à l'équilibre, à l'ordre, un désir de perfection humaine qui, chez lui, prenait sa forme dans l'image qu'il se faisait de l'artiste supérieur, de l'homme de génie, et Maurras, à ses yeux était de ces hommes là. Leurs esprits se rejoignaient, en dépit des différences, dans ce quelque chose d'organisé qui est au fond des grandes constructions de la logique et de la raison.

    Tout, au reste, chez Léon Daudet tendait à la synthèse, jusqu'à ce sens du surnaturel si puissant en lui, et qu'il ne faut pas confondre avec l'illimité. S'il avait soif d'infini dans la pensée, le précis, le concret le réel, l'attiraient invinciblement. Oui, ce visionnaire possédait le "sens synthétique" par excellence. Tous les appoints de la connaissance et de l'expérience nourrissaient ses visions, mais rien ne lui faisait tant horreur que le rêve vide, inorganique par essence. L' "universel créé", c'était sa pâture, à lui Daudet - mais seul l'ordre le divinise qui permet à la liberté intérieure d'y atteindre et d'étendre son champ.

    Voilà ce que Maurras lui avait fait redécouvrir, et sa rencontre avait été pour lui une illumination de tout l'être. "Quel homme !" s'écriait Daudet au spectacle que, rien qu'en vivant, Maurras lui offrait. Et je ne sais pas de plus belle définition de Maurras, fils du Stagirite, que celle où Daudet le nomme : "stratège de l'esprit, battant toutes les places rétives, avec l'aide de Minerve, et les forçant par les mots".

     

    La devise personnelle de Daudet était : Qui n'a pas lutté n'a pas vécu !

     

     

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    1952 : Mort de Charles Maurras 

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    À sa table de travail, dans les locaux de l'Action française 

    Voir notre album : Une visite chez Charles Maurras 

     

    Jean Paulhan a publié un beau texte sur Maurras, que Pierre Boutang évoque et reprend ainsi :

    "...Il est bon que Paulhan, plus qu'aucun autre, ait contribué à donner un nom à ce livre, à indiquer l'absence originelle d'écart entre la pensée, la vie et l'œuvre, chez Maurras; cela précisément par une lettre où il énumérait trois sortes de reconnaissance "que tout homme de pensée nourrit aujourd'hui à son égard".

    Nourrit ? Devrait nourrir, et les voici :

    "L'extrême noblesse et pureté de sa vie, sa vertu dans le sens le plus fort du terme"; ensuite l'affirmation, par "cet écrivain farouche", de "la place apparemment modeste qu'a l'intelligence dans la société – et qu'à vouloir diriger le monde, un auteur perd la grande part de sa dignité"; enfin, et ensemble, "qu'il appartient à cet auteur de connaître la vérité et de la dire... À partir de quoi ses pouvoirs sont sans limites.

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    Jean Paulhan, en 1954 

     

    Au-delà de ces trois titres à la reconnaissance de tels « hommes de pensée », dont les deux derniers renvoient au livre décisif pour notre époque, l'Avenir de l'Intelligence – décisif pour la spéculation de notre siècle – Paulhan ajoutait un étrange pouvoir, « une sagesse plus grande et plus héroïque, qui maintient à tous risques celle de nos vérités sociales qui risque d'être négligée : Charles Maurras n'a cessé de nous rappeler, contre la mode, contre les puissances d'argent et les facilités de tout ordre (1), que nous nous trouvions être Français, et que ce n'était qu'à force d'amour pour elle que nous pouvions rendre la France – admirable, il se peut; supportable en tout cas.

    Nous lui devons tous d'être meilleurs que nous ne méritons d'être."

    (Pierre BOUTANG,  "Maurras, la destinée et l’œuvre",  PLON, 1984)

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    Et Léon Daudet, lors de la réunion d'hommage national à Charles Maurras (tenue à Paris le 8 juillet 1937, au Vel d'Hiv, après la sortie de prison de Maurras ) a prononcé le bel hommage suivant :         

    "...Vous avez entendu ce soir bien des chefs de partis différents s'associer dans la reconnaissance que le pays doit à Charles Maurras. Je l'aime fraternellement, vous le savez; je l'aime fraternellement d'abord pour les immenses qualités de sensibilité, de finesse qui sont en lui. Et puis parce que... il est pour moi le symbole de mon pays. Je crois fermement, et je vous le dis avec tristesse et sincérité, dépouillé, croyez-moi, de tout esprit partisan, je crois fermement que la France dans la situation où elle est ne peut être sauvée des dangers qui la menacent, et qui sont pires qu'en 1914, que par le fait que Maurras soit au pouvoir.

    Je ne parle pas, je vous le répète, en partisan. Ma conviction, puisée dans l'Histoire, est ce qui fait que je me suis donné à Maurras - et sachez bien que je ne me suis donné à aucune autre personne vivante que lui , parce que je me fiche à peu près de tout...

    Je me fiche de tout le monde, comme je me fiche de toutes les dignités, comme je me fiche de tous les honneurs. Je tiens cette indifférence de mon père, Alphonse Daudet, qui ne voulut jamais être de rien, et comme Alphonse Daudet je considère ceux qu'on appelle les puissants de l'heure comme des impuissants de la nuit !

    Je me fiche de tout, sauf de ma Patrie. Mais lui, Maurras, représente la Patrie, et c'est pour cela que je me suis donné à lui. Il est un autre grand citoyen, malheureusement disparu, dont la figure doit être ici évoquée en ce jour de grande clarté et de grande union française, vous l'avez déjà nommé, c'est l'irremplaçable Jacques Bainville..."

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    Parlant de Molière, illustrateur de Plaute et de Térence, son ami La Fontaine lui dédia cet épigraphe : "...Leurs trois talents ne formaient qu'un esprit / Dont le bel Art réjouissait la France...".

    Ne peut-on en dire autant de cette Action française qui a réussi le prodige de faire vivre ensemble, pendant quarante ans, trois personnalités aussi dissemblables que le bouillant et truculent Daudet, le placide Bainville, le poète Maurras ? : d'eux aussi, de cette "amitié d'AF" exceptionnelle, on peut dire, en reprenant La Fontaine, "Leurs trois talents ne formaient qu'un esprit / Dont le bel Art réjouissait la France..." 

    • Voir notre album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville

     

    Pendant trente ans, à la même table, j'ai travaillé en face de lui, et j'ai vu se lever dans son esprit lumineux cette connaissance profonde de l'Histoire de France qui l'a élevé à un sommet où seul Fustel de Coulanges a atteint.

    Je crois en mon Pays. En vous voyant ce soir, et en sentant -comme ceux qui ont l'habitude des grandes réunions- le sentiment puissant qui vous anime, hommes de France, car lorsque les autres sont petits, vous restez grands, et c'est bien là une qualité française; en vous voyant, vous, public "de masses", pour le coup, mais "de masses" non étrangères, et "de masses" profondément civilisées, je me suis dit que l'heure de la délivrance était proche.

    L'artisan de cette délivrance il est ici : c'est Maurras.

    Vous êtes bien fatigués de discours, et je ne veux pas vous en faire un, mais je mettrai la fin de cette réunion sous la bénédiction d'un homme qui a formé l'esprit de Maurras, et qui aimait Maurras non seulement comme son héritier, mais comme son fils, je veux dire de Frédéric Mistral. Les vers de lui que je vais vous lire, et même vous chanter, ont trait au fondateur du félibrige, c'est-à-dire de la renaissance du provençal, mais le dernier a trait à l'oeuvre de mon frère de coeur et de travail qui est ici à côté de moi, et il en est en quelque sorte la prévision :    

              

      "Sont morts les beaux diseurs

    "Sont morts les bâtisseurs,

    "Mais le temple est bâti..."

     

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (46, 2/2)...

    (Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP : contribution, commentaires, informations, renseignements, prêt de photos etc... bienvenus; retrouvez l'ensemble de ces documents dans notre Catégorie : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP)

     

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    47 (2/2) : Engagements et fidélités au Royalisme dans l'URP et dans l'Action française, et même bien avant, en remontant le temps... (suite et fin de l'hommage entamé le 20 avril dernier) :

    "Ici, chez moi, la République s'arrête à la porte !..."

    Le 20 avril dernier - jour anniversaire de la naissance de Maurras - j'ai voulu rappeler un "Témoignage d'estime et d'affection réciproques d'un martégal royaliste, "blanc du midi" à un autre martégal royaliste et "blanc du midi"..."

    Je l'ai fait en partant de la copie d'un portrait de Maurras, réalisé à la plume et à l'encre de Chine, sur un papier velin, présenté à Maurras - qui le lui a dédicacé - par mon père, le jeune Camelot du Roi Pierre Davin, fils du Camelot Émile Davin, l'un des neuf fondateurs de la section d'Action française de Martigues (la section de Charles Maurras...), dans les années 1910...

    Détail de la dédicace :

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    Voici aujourd'hui - jour anniversaire de l'entrée de Maurras dans la Vie - la seconde partie (et la fin) de ce témoignage et de cet hommage; simplement élargi, de mon père seul,  à mes deux familles, paternelle et maternelle, et aux ancêtres de celles-ci, où l'on ne comptait que des "blancs du Midi" : tous fidèles à la Cause, d'abord, puis à Maurras (et à l'Action française) lorsque celui-ci parut...

    C'est donc d'un hommage familial et inter-générationnel - pardon si le ton est un peu pompeux... - qu'il s'agit aujourd'hui, pour bien montrer les engagements et fidélités de royalistes à travers le temps : dans mes deux familles, en effet, mes deux grands-parents parlaient de leurs propres parents et grands-parents, ultra royalistes et catholiques : ce qui nous ramène aux temps heureux de Louis-Philippe et Charles X, lorsque notre Royauté traditionnelle 6 et non cet actuel Système qui la tue dirigeait la France, pour son plus grand bien...

    C'est cette fidélité que je veux dédier aujourd'hui - en ce jour où l'on fait mémoire de son départ - à celui qui, "comme Socrate, connut la colère de la Cité", tout simplement à cause du "combat qu'il soutint... pour une Patrie, pour un Roi, les plus beaux qu'on ait vus sous le ciel : la France des Bourbons, de Mesdames Marie, Jeanne d'Arc et Thérèse, et Monsieur Saint-Michel..."

     

    François Davin (suite et fin)

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  • Éphéméride du 16 novembre

    1952 : Mort de Charles Maurras

     

     

     

    1700 : "Messieurs, voici le roi d'Espagne"... 

     

    Louis XIV accepte le testament de Charles II de Habsbourg, mort sans descendance, qui avait offert son royaume au Duc d'Anjou (ci-dessous, de toutes façons arrière-petit-fils de Philippe IV) en vue d'éviter la séparation de l'Espagne et de son Empire.

    Louis XIV est ainsi directement à l'origine des "Bourbons d'Espagne" (voir l'Éphéméride du 5 septembre)

    Le Roi soleil avait longtemps réfléchi, et beaucoup hésité, car l'acceptation du testament impliquait une guerre certaine avec la plupart des puissances européennes, emmenées par l'Angleterre.

    Le Duc d'Anjou prendra le nom de Philippe V, fondant la dynastie des Bourbons d'Espagne, dont descend l'actuel Roi Felipe VI...

    Il restera plusieurs mois en France, avant d'entrer en Espagne en 1701 : Versailles est ainsi le seul palais royal au monde à avoir abrité, et pendant un temps assez long, deux souverains régnants. 

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