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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 82

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    On célèbre aujourd'hui la naissance de Claude Lévy-Strauss.

    Il ne nous paraît pas inutile - à cette occasion -  de redonner la courte note que nous avons rédigée à l'occasion de son décès (et publiée le 4 novembre 2009) car, on le verra, il parlait - hier - de notre "aujourd'hui tel qu'il est", comme le dit Michel Onfray, que nous citions ici-même, il y a vingt-quatre heures, à propos de "l'affaire de Crépol"... :

    "Si c'est Lévy-Strauss qui le dit..." ,

    Une note suivie de ce court extrait d'une de ses conférences à l'UNESCO :

    "...Il n'est nullement coupable de placer une manière de vivre ou de penser au dessus de toutes les autres et d'éprouver peu d'attirance envers tels ou tels dont le genre de vie, respectable en lui-même, s'éloigne par trop de celui auquel on est traditionnellement attaché. (...) Cette incommunicabilité relative n'autorise pas à opprimer ou à détruire les valeurs qu'on rejette ou leurs représentants, mais, maintenue dans ces limites, elle n'a rien de révoltant. Elle peut même représenter le prix à payer pour que les systèmes de valeurs de chaque famille spirituelle ou de chaque communauté se conservent et trouvent dans leur propre fonds les ressources nécessaires à leur renouvellement..." 

    (Claude Lévy-Strauss, Conférence à l'UNESCO, Race et culture)

     

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  • Grandes "Une" de L'Action française (8/8): Du 10 au 17 février 36, la semaine tragique : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du Lundi 17 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766246s/f1.image

    Beaucoup de choses - comme d'habitude - dans la "Une", qui sera la dernière de notre série sur "la semaine tragique"...

    Et d'abord celle-ci :

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    Et une légère entorse au titre de notre Catégorie avec ce retour sur les faits, mais en page trois : ce titre, qui a le grand mérite d'établir/rétablir définitivement la vérité vraie méritait bien, de figurer... en "Une", non ?

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  • Éphéméride du 28 novembre

    52 Avant JC : Début de la bataille de Gergovie 

     

    Si des doutes subsistent sur la localisation exacte du lieu de la bataille, ce qui reste acquis est qu'il s'agit de la première - et unique - véritable défaite de Jules César en personne dans sa Guerre des Gaules; ou, si l'on préfère, de la seule bataille que les Gaulois révoltés peuvent, à bon droit, considérer comme une victoire remportée sur l'envahisseur romain : 

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    Le monument commémoratif, œuvre de Jean Teillard, est surmonté d'un casque gaulois 

     

    http://www.gergovie.fr/htmfr/bataille.html

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Retour avec Michel Onfray sur l'assassinat de Crépol : oui,

    les Français "en ont assez du réel tel qu'il est"... :

    (extrait vidéo 1'08)

    https://x.com/FrontPopOff/status/1728436690950172947?s=20

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  • Grandes "Une" de L'Action française : Du 10 au 17 février 36, la semaine tragique (7/8) : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du Dimanche 16 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766245d/f1.image

    • On revient un peu sur Bainville, dans ce numéro, avec ses obsèques à Marigny (en Normandie, dans la "petite patrie" de son épouse) : l'article de la "Une" s'achève en page trois, sur les deux colonnes centrales (la quatrième étant réservée aux "condoléances"); et dans sa Revue de presse (en page cinq), Pierre Tuc lui consacre son (long) premier sujet...

    • Daudet est là, aussi, avec son très émouvant "L'exclusion des valeurs", qui débute en moitié inférieure de la sixième colonne pour s'achever, page deux, dans la moitié supérieure de la première...

    • Dans les deux colonnes centrales, Maurras, lui, ne parle pas de Bainville...; et, dans la moitié supérieure des deux dernières colonnes, on revient sur "l'agression de la rue Asseline" et l'état de santé du docteur Golse...

    1. Les obsèques, à Marigny (vous pouvez cliquez sur les images, si vous souhaitez les agrandir) :

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    Et la suite, en page trois (bien qu'annoncée "en page deux") :

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  • Éphéméride du 27 novembre

    511 : Mort de Clovis, à l'âge approximatif de 46 ans 

     

    Il faudra attendre encore presque cinq cents ans pour que les Capétiens, inaugurant la troisième dynastie (après celle des Mérovingiens - fondée par Clovis - et celle des Carolingiens - à partir de Pépin le Bref -) posent les bases de "la France", dans l'acception actuelle du terme.   

    Pourtant le rôle, l'oeuvre et l'action de Clovis sont immenses et, à cet égard, celui qui s'est fait baptiser à Reims le 25 décembre 498 est bien le premier Roi de France :  

    "...Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle). 

     

    Sur Clovis, et l'importance capitale de son règne, voir : l'Éphéméride du 25 décembre (baptême de Clovis); sur le sens véritable de l'épisode du vase de Soissons, voir l'Éphéméride du 1er mars; et, sur les batailles décisives de Tolbiac et Vouillé, l'Éphémeride du 10 novembre (bataille de Tolbiac), et l'Éphémeride du 25 mars (bataille de Vouillé) 

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Défense des Croisades, par Chateaubriand et Jean Sévillia...

    1095 : Urbain II prêche la Croisade

     

    C'est à l'occasion du concile de Clermont que le pape Urbain II proposa une expédition en Terre sainte afin de libérer le tombeau du Christ, au main des musulmans (plus précisément, les Turcs Seldjoukides).

    L'idée fut reçue avec enthousiasme : le concept de "croisade" ou "guerre sainte" était lancé et allait profondément marquer l’Occident médiéval.

    Moins de quatre ans plus tard, en 1099, les premiers croisés s’empareront de Jérusalem (voir l'Éphéméride du 15 juillet).

    Dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, Chateaubriand propose une défense des Croisades (La Pléiade, Oeuvres romanesques, tome II, pages 1052/1053/1054) :

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    "...Les écrivains du XVIIIème siècle se sont plu à représenter les Croisades sous un jour odieux. J'ai réclamé un des premiers contre  cette ignorance ou cette injustice. Les Croisades ne furent des folies, comme on affectait de les appeler, ni dans leur principe, ni dans leur résultat. Les Chrétiens n'étaient point les agresseurs.

    Si les sujets d'Omar, partis de Jérusalem, après avoir fait le tour de l'Afrique, fondirent sur la Sicile, sur l'Espagne, sur la France même, où Charles Martel les extermina, pourquoi des sujets de Philippe Ier, sortis de la France, n'auraient-ils pas faits le tour de l'Asie pour se venger des descendants d'Omar jusque dans Jérusalem ?

    C'est un grand spectacle sans doute que ces deux armées de l'Europe et de l'Asie, marchant en sens contraire autour de la Méditerranée, et venant, chacune sous la bannière de sa religion, attaquer Mahomet et Jésus-Christ au milieu de leurs adorateurs.

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    N'apercevoir dans les Croisades que des pèlerins armés qui courent délivrer un tombeau en Palestine, c'est montrer une vue très bornée en histoire. Il s'agissait, non seulement de la délivrance de ce Tombeau sacré, mais encore de savoir qui devait l'emporter sur la terre, ou d'un culte ennemi de la civilisation, favorable par système à l'ignorance, au despotisme, à l'esclavage, ou d'un culte qui a fait revivre chez les modernes le génie de la docte antiquité, et aboli la servitude ?

    Il suffit de lire le discours du pape Urbain II au concile de Clermont, pour se convaincre que les chefs de ces entreprises guerrières n'avaient pas les petites idées qu'on leur suppose, et qu'ils pensaient à sauver le monde d'une inondation de nouveaux Barbares. L'esprit du Mahométisme est la persécution et la conquête; l'Évangile au contraire ne prêche que la tolérance et la paix. Aussi les chrétiens supportèrent-ils pendant sept cent soixante-quatre ans tous les maux que le fanatisme des Sarrasins leur voulut faire souffrir; ils tâchèrent seulement d'intéresser en leur faveur Charlemagne; mais ni les Espagne soumises, ni la Grèce et les deux Sicile ravagées, ni l'Afrique entière tombée dans les fers, ne purent déterminer, pendant près de huit siècles, les Chrétiens à prendre les armes.

    Si enfin les cris de tant de victimes égorgées en Orient, si les progrès des Barbares déjà aux portes de Constantinople, réveillèrent la Chrétienté, et la firent courir à sa propre défense, qui oserait dire que la cause des Guerres Sacrées fut injuste ? Où en serions-nous, si nos pères n'eussent repoussé la force par la force ? Que l'on contemple la Grèce, et l'on verra ce que devient un peuple sous le joug des Musulmans. Ceux qui s'applaudissent tant aujourd'hui du progrès des lumières, auraient-ils donc voulu voir régner parmi nous une religion qui a brûlé la bibliothèque d'Alexandrie, qui se fait un mérite de fouler aux pieds les hommes, et de mépriser souverainement les lettres et les arts ?

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    Les États latins d'Orient 

    Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes, voir les deux photos "La route des Croisades... (I/II) et "...et les États Latins d'Orient... (II/II)"...

           

    Les Croisades, en affaiblissant les hordes mahométanes aux portes mêmes de l'Asie, nous ont empêchés de devenir la proie des Turcs et des Arabes. Elles ont fait plus : elles nous ont sauvé de nos propres révolutions; elles ont suspendu, par la paix de Dieu, nos guerres intestines; elles ont ouvert une issue à cet excès de population qui, tôt ou tard, cause la ruine des États; remarque que le Père Maimbourg a faite, et que M. de Bonald a développée.

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    Le Krak des Chevaliers, en Syrie (voir l'Éphéméride du 8 avril)

     

    Quant aux autres résultats des Croisades, on commence à convenir que ces entreprises guerrières ont été favorables aux progrès des lettres et de la civilisation. Robertson a parfaitement traité ce sujet dans son Histoire du Commerce des Anciens aux indes orientales. J'ajouterai qu'il ne faut pas, dans ces calculs, omettre la renommée que les armes européennes ont obtenue dans les expéditions d'outre-mer. Le temps de ces expéditions est le temps héroïque de notre histoire; c'est celui qui a donné naissance à notre poésie épique.

    Tout ce qui répand du merveilleux sur une nation, ne doit point être méprisé par cette nation même. On voudrait en vain se le dissimuler, il y a quelque chose dans notre coeur qui nous fait aimer la gloire; l'homme ne se compose pas absolument de calculs positifs pour son bien et pour son mal, ce serait trop le ravaler; c'est en entretenant les Romains de l'éternité de leur ville, qu'on les a menés à la conquête du monde, et qu'on leur a fait laisser dans l'histoire un  nom éternel..."

     

    Cette remarquable défense des Croisades, par Chateaubriand, sera utilement complétée par d'autres propos remarquables sur ces mêmes Croisades, écrits par Jean Sévillia, et que nous reproduisons; vous les retrouvez dans notre Éphéméride du 15 juillet :

     Dans notre Éphéméride de ce jour : à propos des Croisades...

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Ce Louis Boyard est vraiment un... (choisissez ce que voulez mettre) 

    Un simple "retour de bâton", l'assassinat froid et délibéré, calculé, prémédite d'un jeune de 16 ans surpris à l'improviste ? Par une bande composée d'Akabli Chaid, Zazane Ilyes, El Moujahid Yasir, Hemaizia Nassir, Maref Kouider, Boukmiri Canel Yanis, Ramdani Faycal, et Chorfia Kais... ?

    Oui, vraiment, ce Louis Boyard est un... (au choix)

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  • Grandes "Une" de L'Action française (6/8) : Du 10 au 17 février 36, la semaine tragique : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du Samedi 15 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7662441/f1.image

    L'énorme machination de Blum a donc réussi, et, à partir du numéro de ce jour, on ne va plus guère parler de Bainville, mais de la nouvelle situation du mouvement, puisque les Camelots du Roi et la Ligue d'Action française sont dissous...

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    L'intégralité de la "Une", et quasiment toute la deuxième page, sont consacrées à la dissolution, qui n'entama en rien la bonne humeur et l'esprit impertinent des Camelots, qui réalisèrent illico cette épinglette, comme signe de ralliement :

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  • MARCHES DE FRANCE ET CANDÉLABRES, par Guy Adain

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    Aux Marches de France la situation n’est pas loin d’être désespérée, invasions, assassinats, crimes, voire décapitation deviennent notre lot quotidien d’agressions.
    Jusqu’alors, nous étions : « marches blanches et petites bougies » !
    Nous allons devenir : « Marches de France et candélabres » !
    Nous allons éclairer la France, de ses pleins feux ! Le Roi Soleil n’est plus, mais il nous reste Versailles en héritage et nous allons le faire resplendir de tous ses feux merveilleusement !
    Les marches forcées, genre marche arrière, les petites chandelles, les veilleuses réservées à :  veiller  nos morts : « C’est fini ! »
    Il faut que demain tout change, nous sommes lassés de vous, il faut changer ou partir 
     
    Bon appétit ! messieurs ! *
     
    Ruy Blas s’adressait aux Grands d’Espagne, et nous nous adressons aux petits marquis allumeurs de réverbères aux marches du Palais de l’Élysée…Pour leur dire, votre temps est écoulé, vous avez atteint toutes les limites d’âge possibles ; il faut partir !
    Voilà 235 ans que vous sévissez, c’est assez pour avoir fait la preuve de l’incapacité de vos doctrines pour faire régner en France un climat de mansuétude.
    La Vieille France reviendra pour faire renaître la Douce France que nous chérissons tant !
    Oui, mais qui dit cela ?
    Bien sûr, ce n’est pas moi, je n’aurai pas cette prétention gonflée d’orgueil, je ne fais que ressentir !
    Mais qui alors ?
    À part vous, sauf votre respect : «  tout le monde » !
    Oui, tous les autres Français, la Majorité, que vous minorité administrez envers et contre tous ! 
    Alors, changez ou partez ! 
     
    Bon appétit ! messieurs ! *

    Acte III, Scène II

    Ruy Blas

    L’acte III présente l’ascension fulgurante de Ruy Blas qui, devenu Premier ministre pour avoir agréé le couple royal, se décide à opérer un tour de force politique, aussi bien que dramatique et rhétorique du reste. Le ministre dénonce avec truculence, entre sublime et grotesque, les excès et les crimes des Grands. C’est la fameuse tirade du « Bon appétit ! messieurs ! » qui fait, encore aujourd’hui, la fortune de la pièce.
     
    RUY BLASsurvenant.

    "Bon appétit ! messieurs ! –
    Tous se retournent. Silence de surprise et d'inquiétude, Ruy Blas se couvre, croise les bras, et poursuit en les regardant en face.
    O ministres intègres !
    Conseillers vertueux ! voilà votre façon
    De servir, serviteurs qui pillez la maison !
    Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure,
    L'heure sombre où l'Espagne agonisante pleure !
    Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts
    Que d'emplir votre poche et vous enfuir après !
    Soyez flétris, devant votre pays qui tombe,
    Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe ! […]

    Et vous osez !... – Messieurs, en vingt ans, songez-y,
    Le peuple, – j'en ai fait le compte, et c'est ainsi ! –
    Portant sa charge énorme et sous laquelle il ploie,
    Pour vous, pour vos plaisirs, pour vos filles de joie,
    Le peuple misérable, et qu'on pressure encor,
    A sué quatre cent trente millions d'or !
    Et ce n'est pas assez ! et vous voulez, mes maîtres !... –
    Ah ! j'ai honte pour vous ! – Au-dedans, routiers, reitres,
    Vont battant le pays et brûlant la moisson.
    L'escopette est braquée au coin de tout buisson.
    Comme si c'était peu de la guerre des princes,
    Guerre entre les couvents, guerre entre les provinces,
    Tous voulant dévorer leur voisin éperdu,
    Morsures d'affamés sur un vaisseau perdu !
    Notre église en ruine est pleine de couleuvres ;
    L'herbe y croît. Quant aux grands, des aïeux, mais pas d’œuvres.
    Tout se fait par intrigue et rien par loyauté.
    L'Espagne est un égout où vient l'impureté
    De toute nation. – Tout seigneur à ses gages
    À cent coupe jarrets qui parlent cent langages."

    Victor Hugo, Ruy Blas, 1838
     
     

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  • Au cinéma : Madame de Sévigné, par Guilhem de Tarlé

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    Avant-Première : Madame de Sévigné, un film français d’Isabelle Brocard, avec Karin Viard (Marie de Rabutin-Chantal, Marquise de Sévigné), Ana Girardot et Cédric Kahn (Françoise-Marguerite, sa fille, avec son époux François Adhémar, Comtesse et Comte de Grignan), et aussi Noémie Lvovsky (Mme de La Fayette).


    Ma chère bonne, comme l’écrit la Marquise à sa fille…
    Vous souvenez-vous de ma première enfance dans les années 50 à Paris quand Bonne Maman cousait pour « La Châtelaine » et me prenait par la main pour y porter ses ouvrages ?
    Parfois il lui arrivait de m'emmener beaucoup plus loin dans le salon d'une de ses amies où je me tenais accroupi à feuilleter quelque livre tandis que ces vieilles dames, autour d’une tasse de thé, évoquaient l'actualité entendue à la TSF... Diên Biên Phù, Mendes-France, les événements d'Algérie, de Gaulle ou Brigitte Bardot, dans des termes que, pour la plupart je ne peux pas reproduire ici sans tomber sous le coup de la Loi et peut-être les faire condamner par contumace.
    Durant ces longues promenades nous passions souvent devant un chocolatier (seulement devant) et ce ne fut que beaucoup plus tard que j'appris dans mon Lagarde et Michard que « La Marquise de Sévigné » était d'abord un écrivain...
    Si j'associe ce chocolatier aux thés de ma grand-mère, j'avoue qu'au lycée l'épistolière n'était pas, quant à elle, ma tasse de thé, et le film d’Isabelle Brocard ne me la rend pas sympathique. Il se concentre sur son tempérament narcissique et son « amour » exclusif, jaloux, envahissant, possessif et maladif qu’elle porte à sa fille ; il évoque – notre époque l’oblige - son côté « féministe », héraut de l’indépendance des femmes ; il ne dit pas grand-chose de la « femme du monde », il ne dit rien de son humour, parfois grivois, et rien non plus, rien surtout de la chroniqueuse, « journaliste », témoin de son époque, rien enfin de son vocabulaire et de son style littéraire sans lesquels elle n’aurait sans doute laissé aucune trace dans la littérature.

    Bref un long-métrage qui me paraît passer à côté de son héroïne, et donc décevant, parfois ennuyeux, même si les photos sont jolies et donnent l’envie d’aller visiter le château de Grignan. Mon épouse est plus bienveillante que moi qui considère que Karin Viard interprète son rôle à merveille… Mais joue-t-elle vraiment ou n’est-elle pas à l’image de son modèle ?

    Ce film sortira en salle à la mi-février ce qui donne au spectateur éventuel le temps de lire les 1 120 lettres recensées de Mme de Sévigné dont 764 adressées à sa fille…

    Bon courage.

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  • Éphéméride du 26 Novembre

    À Montpellier, la Promenade du Peyrou...

     

     

    985 : Fondation de Montpellier

     

    Si la région en général, et le site de la ville en particulier, ont très tôt été peuplés, c'est en 985, dans une donation du comté de Melgueil, qu'apparaît pour la première fois le nom de Montpellier : le 26 novembre 985, le comte Bernard de Melgueil (Mauguio) octroie au chevalier Guilhem - en échange de son dévouement - l'ancien territoire situé entre l'antique Voie Domitienne, le Lez et La Mosson.

    Il s'agit d'un manse, c'est-à-dire d'un domaine agricole, situé sur le Mons Pestelarium (le texte de donation cite même le nom du serf qui l’exploite : Amalbert). Les héritiers construiront sur leur nouveau fief un véritable bourg fortifié, doté d'un château et d'une chapelle qui deviendra la ville de Montpellier.

    Au sud de ce vieil itinéraire romain, et au nord de la Route du Sel, la future ville occupe donc une situation stratégique puisque elle s’installe sur le Cami roumieu ou Chemin romain qui passe entre les deux routes. 

     

    • Sur Montpellier en général :
     
     
     
    Et sur la magnifique Promenade du Peyrou en particulier :
     
     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpgEn plus de tout le reste, vous y trouverez l'intelligente et pertinente défense des Croisades, par Chateaubriand : les Croisades ne furent pas une agression de l'Occident chrétien contre les musulmans, comme l'affirment sans honte les islamophiles ignorants; elles vinrent au contraire après une très longue période de vexations, de brutalités et d'oppression, comme une réponse à l'agression musulmane, qui prétendait - déjà... - éradiquer toute autre foi, toute autre pensée que la sienne dans les terres soumises par la force et la contrainte à son idéologie totalitaire de fait, si elle ne l'est pas dans son principe... 

    Un texte à connaître absolument...

     

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Alors, pour certains, ce serait l'extrême-droite aux Pays-Bas ? 

    Qu'ils écoutent donc Michel Onfray :

    (extrait vidéo 2'50)

    https://x.com/__Verlaine__/status/1727767595904819534?s=20

     

     

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  • Grandes "Une" de L'Action française (5/8 - 2/2) : Du 10 au 17 février 36, la semaine tragique : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici donc à nouveau la "Une" du Vendredi 14 février, pour parler - cette fois-ci - de l'énorme machination de Blum, que le journal qualifie de "crime de lèse-majesté :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766243n/f1.image

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    Cette misérable et odieuse provocation/machination va être dénoncée en  "Une" mais aussi dans la page trois (sur un peu plus de quatre colonnes sur six) sous le titre :

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