Grandes "Une" de L'Action française : 1er juillet 1942, mort de Léon Daudet (2/3)...
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
Voici la "Une du samedi 4/dimanche 5 Juillet 42 (numéro unique pour les deux jours) :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7684111
La partie inférieure des trois premières colonnes est consacrée à la simple annonce des obsèques, "ce matin à Saint Rémy de Provence", par Georges Calzant : "Monsieur le curé a récité les dernières prières qui ont été répondues par François. Sur la poitrine de notre directeur avait été placé le Sacré Coeur vendéen."; et aux condoléances, dont celles du Comte et de la Comtesse de Paris aux enfants de "Léon" : "Profondément attristés nous vous exprimons à vous, François et Claire, notre affectueuse sympathie, sommes de coeur et de prières avec vous."
À la différence de Jacques Bainville, qui n'y eut misérablement pas droit, Daudet put en effet avoir des obsèques religieuses, le grand Pape Pie XII, dont ce fut l'un des tous premiers actes (sinon le premier) ayant levé dès son accession au trône de Saint Pierre les iniques sanctions vaticanes prises par son prédécesseur, Pie XI, sur ce point, de sinistre mémoire... (voir la première de nos Grandes "Une" : Grandes "Une" de L'Action française : Pie XII lève les sanctions pontificales...)
Maurras n'a pas assez des trois autre colonnes de la "Une" pour dire tout le bien qu'il pense d' "UN GRAND FRANCAIS : LEON DAUDET" : "...La haute chanson de ce grand rire est éteinte. Cette joie de vivre et d'agir ! Cette puissance de l'image et de la pensée, analytique dans les accumulations du savoir, synthétique par la poésie du génie. Cette générosité, ce don total de soi à la grande cause, cette intrépidité et cette vaillance de l'âme, de la parole écrite et dite, de l'action physique osée, portée, propagée partout et en tout ! Pour dire adieu à tout ce que nous perdons, quelle douleur doit surmonter une affection comme la nôtre, vieille de près de quarante ans !..."
Maurras terminera son hommage en page deux, dans la première des trois colonnes de sa "Politique", les deux autres étant consacrées, comme Bainville et Daudet l'avaient si souvent écrit, aux "saboteurs de la victoire de 1918" : la vie continuait, le combat aussi, et le poursuivre était le plus bel hommage à rendre à Daudet, comme à Bainville...
Le journal paraît ce jour-là sur quatre pages : en quatrième, la Revue de presse est signée Thierry Maulnier...
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