Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

De Goldnadel, dans Figaro Vox :
Goldnadel : «Les médias de gauche préfèrent soutenir Harvard contre Trump que Balanche contre l’islamisme»
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De Goldnadel, dans Figaro Vox :
Goldnadel : «Les médias de gauche préfèrent soutenir Harvard contre Trump que Balanche contre l’islamisme»
Quand 92 % des données occidentales sont stockées aux États-Unis, qui peut croire que nous sommes souverains ? Découvrez ci-dessous mon entretien avec Atlantico qui me permet de présenter mon rapport sur notre souveraineté...
Sarah Knafo : « Le retard technologique de l’Europe l’expose à une dangereuse vulnérabilité stratégique »
Députée européenne membre de Reconquête et de l’Europe des Nations Souveraines (ENS), Sarah Knafo invite l’Union européenne à suivre la vision française concernant la souveraineté dans le Cloud afin de nous protéger de l’extraterritorialité des droits américains et chinois. Elle invite aussi la France et l’Europe à « sortir de la naïveté » et montrer les dents dans le domaine des nouvelles technologies. Entretien.
Une histoire de l'Action française... en lisant L'Action française !...
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
C'est dans L'Action française du Jeudi 6 Décembre 1923 - puis dans les jours suivants - que le journal rendit hommage à Maurice Barrès, qui venait de mourir le Mardi 4 précédent; un peu plus d'une semaine plus tard, Léon Daudet renouvela son hommage, cette fois dans L'Action française du Dimanche, "Journal hebdomadaire rural de défense rurale et de défense sociale".
Sur le "fond", Daudet ne change rien à son hommage à "l'homme du rempart" (l'expression est de Maurras) et son article dit exactement la même chose que celui du 6; c'est sur la "forme" qu'il sera intéressant de noter les quelques changements qu'il apporte à cet hommage :
• le premier article de Léon Daudet, dans le quotidien - par essence, "généraliste", est "tous publics", et se présente sous la forme - pourrait-on dire - d'une sorte de conférence politico-littéraire, s'adressant à un public supposé "au fait" de l'évènement;
• dans cette seconde mouture du texte, Daudet s'adresse à un public nettement plus précis : celui du monde agricole, des ruraux, vivant de la terre et sur la terre, et non dans les villes; il s'adapte donc à cet autre public (comme il l'avait fait lors du centenaire de Pasteur, publiant d'abord son hommage dans L'Action française, puis, quelques jours après, dans L'Action française du Dimanche).
Voici le lien conduisant à la "Une" du Dimanche 16 Décembre 1923 de L'Action française du Dimanche..
1920 : Parution de "Les conséquences économiques et politiques de la paix", de Jacques Bainville; ou : Bainville contre Keynes...
On pourrait tout aussi bien dire : Bainville "contre" Keynes, au sens où les sportifs emploient le terme de "contrer" l'attaque d'un adversaire, et de l'empêcher...
Ce cri de colère - politique... - de Bainville répond en effet pour ainsi dire du tac au tac à un scandaleux ouvrage - se voulant purement économique - de Keynes, qui, prenait ouvertement parti pour un traitement amical envers l'Allemagne :
Keynes expliquait (!) qu'il fallait non pas dissoudre l'Empire allemand (qui n'avait que 48 ans d'existence...), comme le réclamaient les royalistes français (et aussi tous les patriotes et les "lucides"...) mais au contraire intégrer la nouvelle Allemagne (!) dans l'économie européenne, pour renforcer celle-ci et, croyait-on, préserver l'Allemagne de ses vieux démons, en la rendant "démocratique" : "Les Princes des nuées", tel est le titre d'un livre de Maurras, qui s'applique directement à de telles croyances niaises mais mortifères, comme l'Histoire allait très vite le montrer...
Les théories fumeuses de Keynes - mais aussi d'un grand nombre d'anglo-saxons, notamment le malfaisant président des État-Unis, Woodrow Wilson - allaient directement contre les intérêts vitaux du peuple français, et son livre était à ce titre malfaisant au dernier degré. D'où la réponse immédiate, énergique et d'une fureur contenue de Jacques Bainville...
• Dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française", voir le numéro du Samedi 13 Novembre 1920 :
• Dans notre Feuilleton Jacques Bainville, voir les deux épisodes 61 et 62 :
- Aujourd'hui : 1920 : Les conséquences politiques de la paix" (1)...
- Aujourd'hui : 1920 : Les conséquences politiques de la paix" (2)...
• Et, sur l'action néfaste elle aussi du président des États-Unis Woodrow Wilson, voir l'Éphéméride du 3 février...
Ce n'est pas la première fois que les deux textes sont publiés côte à côte. Cependant, à quatre-vingts ans de distance, l'Histoire a parlé, elle a montré qui avait raison...
Le texte de Bainville parle très peu d’économie. Or le point de vue économique intéressait au premier chef l’opinion britannique ou américaine. En France en revanche, "Les Conséquences politiques de la paix" passa pour ce qu’il est : un chef d’œuvre de l’analyse géopolitique.
L’auteur y montre en particulier qu’en démantelant l’Autriche-Hongrie sans démanteler de manière similaire l’Empire allemand, les négociateurs de la Conférence de Paris ont détruit, au centre de l’Europe, les conditions de l’équilibre européen. Il décrit, en 1920, avec une précision étourdissante, la manière dont une Allemagne révisionniste s’y prendra pour reconstituer sa puissance : annexion de l’Autriche; conquête de la Pologne; éclatement de la Tchécoslovaquie.
Il n’y manque rien, même pas la durée de vie de l’ordre de Versailles : une vingtaine d’années...
Aigues Mortes aujourd'hui
1254 : Retour de Louis IX en France
Saint Louis quitte la Terre Sainte pour rentrer en France, après six ans d'absence : c'est la fin de la Septième Croisade.
Le roi s'était embarqué à Aigues Mortes (ci dessus) en 1249.
Après de sérieux revers militaires (il fut même fait prisonnier, et ne dut sa libération qu'à la forte rançon payée par l'Ordre du Temple, voir l'Éphéméride du 11 février), le roi désira rester plusieurs années en Terre Sainte afin de consolider les États latins d'Orient, mais il fut contraint de retourner en France par le décès de sa mère, Blanche de Castille.
On a dans ce seul fait la démonstration que la royauté française faisait toute leur part aux femmes : dès le XIIIème siècle, elle donna - lorsque la nécessité l'imposait - tout le pouvoir politique, sur la totalité du territoire national, à six femmes, dont quatre étaient étrangères !
Et, parmi ces six femmes, le cas de Blanche de Castille fut unique, puisqu'elle exerça deux fois la régence :
• au début du règne de son fils, à cause de la minorité de celui-ci,
• et en août 1248, jusqu'à sa mort en 1252, afin de lui permettre d'aller en Terre Sainte.
On parle beaucoup aujourd'hui, et on abuse des mots de féminisme, non sexisme, non discrimination, ouverture et autres, sans parler, bien sûr, du prétendu anti-racisme, promu valeur suprême et horizon indépassable de la tartufferie et de l'hypocrisie de la République idéologique... : la royauté, elle, parlait moins, mais montrait d'une façon tout à fait concrète son vrai visage, d'ouverture et de progrès, n'en déplaise aux mensonges officiels et eux travestissements d'une désinformation aussi haineuse que sectaire.
Le roi rembarqua à Tyr (ci dessous), dans le sud du Liban.
Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes voir la photo "Saint Louis et le Liban"
De Gabrielle Cluzel, dans Boulevard Voltaire :
(EDITORIAL) Les conservateurs placent leurs espoirs en un papabile africain… … les progressistes, eux, n'en veulent pas. Allez comprendre !
https://www.bvoltaire.fr/editorial-les-conservateurs-placent-leurs-espoirs-en-un-papabile-africain/
"...c’est lui qui, en 2018, est revenu transmettre le précieux dépôt à de jeunes Français pas plus vieux et aussi entiers que le gamin qu’il était, au pèlerinage de Chartres, venant rendre son héritage à un peuple français qui l’avait oublié. D’une voix forte, avec des accents de Jean-Paul II au Bourget, il avait déclaré : « Terre de France, réveille-toi ! », « Peuple de France, retourne à tes racines ! », fustigeant un monde occidental pris en étau entre le nihilisme et l’islamisme, l’exhortant à prendre exemple sur ses ancêtres dont la foi avait bâti ces cathédrales, demandant aux jeunes d’être « les saints et les martyrs » de demain..."
Une histoire de l'Action française... en lisant L'Action française !...
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
Voici maintenant les trois autres "Une" traitant de la mort de Barrès :
• celle du Dimanche 9 Décembre... qui relate les "obsèques nationales"...
• celle du Samedi 16 Février 1924, qui relate "la réunion organisée par la Ligue des Patriotes pour honorer la mémoire de Maurice Barrès"...
• et, enfin, celle du Lundi 16 Juin 1924, qui contient un long article de Jacques Bainville : "Le dernier bienfait de Maurice Barrès"...
1. Dans la partie inférieure des deux dernières colonnes de la "Une" du Dimanche 9 Décembre... :
La Cavalerie, aujourd'hui
Vers 305 , en Palestine, au temps de Dioclétien : Martyr de Saint Georges
Selon une reprise médiévale des mythes grecs et du combat de l'archange saint Michel contre la bête de l'Apocalypse, saint Georges aurait terrassé un dragon en Libye pour délivrer une malheureuse princesse.
Plus qu'une légende, il s'agit d'une allégorie du combat contre le paganisme et les forces du Mal.
En Gaule, très rapidement, plus de mille localités et de quatre vingts églises se placèrent sous son vocable; sa popularité y resta telle qu'elle lui valut, par la suite, d'être choisi par l'Armée française pour être le saint patron de la Cavalerie, qui a adopté comme cri de ralliement Et par Saint Georges, vive la Cavalerie !
Saint Georges est aussi le saint patron des Scouts et de la Catalogne...
1920 : Parution de "Les conséquences économiques et politiques de la paix", de Jacques Bainville; ou : Bainville contre Keynes...
On pourrait tout aussi bien dire : Bainville "contre" Keynes, au sens où les sportifs emploient le terme de "contrer" l'attaque d'un adversaire, et de l'empêcher...
Ce cri de colère - politique... - de Bainville répond en effet pour ainsi dire du tac au tac à un scandaleux ouvrage - se voulant purement économique - de Keynes, qui, prenait ouvertement parti pour un traitement amical envers l'Allemagne : Keynes expliquait (!) qu'il fallait non pas dissoudre l'Empire allemand (qui n'avait que 48 ans d'existence...), comme le réclamaient les royalistes français, mais au contraire intégrer la nouvelle Allemagne (!) dans l'économie européenne, pour renforcer celle-ci et, croyait-on, préserver l'Allemagne de ses vieux démons, en la rendant "démocratique" : "Les Princes des nuées", tel est le titre d'un livre de Maurras, qui s'applique directement à de telles croyances niaises mais mortifères, comme l'Histoire allait très vite le montrer...
lafautearousseau
Hier, nous étions en train de travailler à notre Revue de Presse (depuis 8 heures du matin !) lorsque la nouvelle de la mort du Pape est "tombée". Rédigée instantanément, "à plusieurs", nous publiâmes, dès 9h59, la note que vous avez pu lire en tête de page. Beaucoup de commentaires et de questions, surtout sur cette "journée d'Ajaccio", dont nous avons parlé comme d'un enchantement. Voici donc, en réponse à tous, la note publiée à cette occasion, en entame de notre Revue de Presse du 16 Décembre dernier, lendemain de la visite du Pape :
La semaine dernière, c'était Notre-Dame de Paris qui réunissait la France entière : ceux qui avaient la chance d'être sur place et ceux qui, dans tout le pays, devant les écrans, pleuraient de joie et communiaient, au propre comme au figuré, dans le bonheur et la fierté d'être Français, de partager les mêmes principes et idéaux (et non "valeurs" !...) et de voir que leurs Racines et Traditions profondes, presque bi-millénaires, déplaçaient, remuaient, bouleversaient, bref unifiaient toujours autant de Français (et d'autres !...)
Hier, ce fut une bien belle journée qui nous a été offerte par la Corse et les Corses, à Ajaccio, pour célébrer la première venue d'un Pape dans l'île : là aussi, nous avons tous pu voir une joie sereine, un bonheur, allant crescendo; une Foi vivante et vraie, joyeuse, contagieuse, et des Traditions, moeurs et coutumes partagées "habituellement" par tout un peuple heureux, là aussi, de vivre "de" et "dans" ses Racines profondes.
Et tous ces jeunes, tous ces enfants, toutes ces familles... La spontanéité de l'authentique...
La fin, magnifique, de cette journée et de cette Messe, où la langue corse eut la place qu'elle méritait, fut le splendide "Dio vi salvi, Regina..." alors que l'obscurité commençait à tomber... :
TRADITIONS ET FOI VIVANTES...
LA FRANCE EST CHRÉTIENNE, LE RESTE ET LE RESTERA !
(cliquez sur l'image pour écouter le magnifique hymne Corse)
Une bonne carte, une bonne image, un bon dessin valent mieux que mille discours, n'est-ce pas ?...
Une histoire de l'Action française... en lisant L'Action française !...
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
On traitera ici ce décès en deux "Grandes "Une"..." :
1. D'abord, celle du jour même de l'annonce du décès : Bainville, Daudet et Maurras, en "Une" évidemment, rendent tous les trois l'hommage qui est dû à cet "homme du rempart", dit Maurras... "Voilà tout achevé pour lui. Que c'est vite et que c'est tôt", dit Bainville... "La Patrie perd un de ses meilleurs fils. Les Lettres françaises perdent un de leurs plus grands écrivains", dit Daudet...
2. Ensuite, en regroupant trois "Une", relatant des hommages plus tardifs : dans celle du 9 Décembre, on aura le compte-rendu des obsèques et des premiers hommages; puis, dans celle du 16 Février 24, les hommages prononcés lors de la réunion d'hommage de la Ligue des Patriotes; enfin, dans celle du 16 Juin 24, un bel article de Bainville : "Le dernier bienfait de Maurice Barrès"...
• Voici donc, pour commencer, le lien conduisant à la "Une" du Jeudi 6 Décembre 1923, dans laquelle Daudet et Bainville se partagent les deux premières colonnes, suivis par des informations du journal, non signées, sur les grands moments de la vie de Barrès...
1370 : Pose de la première pierre de la forteresse de la Bastille
C'est sous le règne de Charles V qu'elle fut édifiée : destinée à défendre la Porte Saint-Antoine et les remparts de l'est de Paris, la Bastille ou Bastide Saint-Antoine était initialement un véritable château-fort et un arsenal. Elle faisait 66 mètres de long pour 34 mètres de large et 24 mètres de hauteur au niveau des tours, et était entourée de fossés de 8 mètres de profondeur.
C'est le cardinal de Richelieu qui la transforma en prison d’État - plutôt confortable du reste... - pour les personnes de qualité (nobles, grands bourgeois) qui disposaient de grandes pièces avec repas fins et d'un domestique.
La Bastille - représentée ci dessous sur une gravure du XVIIIème - comportait également un quartier pour les prisonniers communs, ainsi que des cachots (et non des oubliettes) qui servaient de punitions aux prisonniers insubordonnés comme, par exemple, le fameux Latude.
Or, il se trouve que, depuis la Révolution, la Bastille est l'objet d'une falsification historique sans précédent, et d'une ahurissante réécriture des évènements, qui laisse rêveur, et qui est bien l'une des choses les plus stupéfiantes, mais aussi les plus sordides, qui soient.
Revenons-y quelques instants...
N'ayant plus aucune valeur militaire depuis des lustres, totalement sous exploitée en tant que prison d'État, et gênant l'accroissement de la capitale vers l'est, il y avait bien longtemps que les rois avaient résolu sa disparition. Seules les difficultés financières chroniques de la royauté retardaient sa disparition.
En 1789 eut lieu, ici, l'un des événements les plus ignobles d'une Révolution qui n'en manque pourtant pas. Le gouverneur de Launay accepta de céder - sans combat - la forteresse aux émeutiers, à la condition expresse qu'il ne serait fait aucun mal à personne. Moyennant quoi, une fois les portes ouvertes, la garnison fut massacrée, et les têtes promenées au bout de piques...
"C'est ainsi que l'on se venge des traîtres."
Gravure de 1789 dépeignant des soldats ou des miliciens portant les têtes de Jacques de Flesselles et du marquis de Launay sur des piques.
Le pseudo mythe d'une prétendue "prise de la Bastille" - prise qui n'a jamais eu lieu puisque la citadelle s'est rendue sans combattre - mêle donc le mensonge à l'ignoble, dans une réécriture volontairement falsificatrice de la vérité historique, où le burlesque le dispute au tragique et à l'horreur :
• Jacques Bainville parlait des "ridicules légendes de la Bastille" : dans notre Catégorie "Lire Jacques Bainville", voir la note XXIII"Variations sur le 14 juillet, et l'erreur intériorisée de Louis XVI "
• Et, dans notre Album Écrivains royalistes (I) : Chateaubriand , voir la photo "Mystifications et falsifications de l'Histoire"
François Furet (ci dessous) ne s'y est pas trompé, lui qui a très bien vu que dès cet épisode, la Terreur est en gestation :
"La culture politique qui peut conduire à la Terreur est présente dans la révolution française dès l'été 1789", explique-t-il, et la prise de la Bastille inaugure "le spectacle de sang, qui va être inséparable de tous les grands épisodes révolutionnaires..."
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• Sur François Furet et son importance, voir l'Éphéméride du 27 mars, jour de sa naissance...
• Et, sur les mensonges et falsifications de l'Histoire, mais aussi sur les mensonges "sur et par les mots", on peut consulter nos deux notes permanentes sur lafautearousseau :
Illustration : "les ridicules légendes de la Bastille" (Jacques Bainville)
1370 : Pose de la première pierre de la forteresse de la Bastille
C'est sous le règne de Charles V qu'elle fut édifiée : destinée à défendre la Porte Saint-Antoine et les remparts de l'est de Paris, la Bastille ou Bastide Saint-Antoine était initialement un véritable château-fort et un arsenal. Elle faisait 66 mètres de long pour 34 mètres de large et 24 mètres de hauteur au niveau des tours, et était entourée de fossés de 8 mètres de profondeur.
C'est le cardinal de Richelieu qui la transforma en prison d’État - plutôt confortable du reste... - pour les personnes de qualité (nobles, grands bourgeois) qui disposaient de grandes pièces avec repas fins et d'un domestique.
La Bastille - représentée ci dessous sur une gravure du XVIIIème - comportait également un quartier pour les prisonniers communs, ainsi que des cachots (et non des oubliettes) qui servaient de punitions aux prisonniers insubordonnés comme, par exemple, le fameux Latude.
Or, il se trouve que, depuis la Révolution, la Bastille est l'objet d'une falsification historique sans précédent, et d'une ahurissante réécriture des évènements, qui laisse rêveur, et qui est bien l'une des choses les plus stupéfiantes, mais aussi les plus sordides, qui soient.
Revenons-y quelques instants...
Le pape François est décédé, à l’âge de 88 ans, a annoncé le Vatican ce matin, le lendemain de son apparition sur le balcon de la Basilique Saint-Pierre :
"Ce matin à 7h35, l’évêque de Rome, François, est revenu à la maison du Père", a annoncé le cardinal Kevin Farrell dans un communiqué publié par le Vatican sur sa chaîne Telegram.
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À lafautearousseau, nous n'avons jamais hésité à saluer les trop rares moments où François a délivré de beaux messages, dans la ligne de l'Église traditionnelle, depuis Laudato si' jusqu'à cette merveilleuse journée d'Ajaccio, il y a si peu de temps : une journée que nous avons tous suivie à la télévision, et dont on aurait tant aimé qu'elle ne s'achevât point...
Hélas !
Le journaliste de France info, qui a annoncé la nouvelle il y a quelques minutes, a eu ce mot, malheureusement trop juste : il laisse l'Église plus fracturée que jamais...
Nous formulerons ici, pour nous en tenir à l'essentiel, deux critiques de fond - mais tragiques - sur son pontificat :
1. Pourquoi donc a-t-il tenu, avec tant de sévérité, à se montrer - "à l'intérieur", si l'on peut dire - ce Pape de guerre civile qu'il a été, avec une persévérance et une dureté difficilement compréhensible ?
Et cela, alors que le bienfaisant Benoît XVI avait trouvé "la" solution pour cicatriser les plaies saignantes du problème du rite, en institutionnalisant, à côté du "rite ordinaire", le rite "extra-ordinaire". Agissant ainsi, le bienfaisant Benoît XVI - le temps aidant - avait remis l'Église et les fidèles sur le chemin de la pacification des querelles internes. François, d'une façon totalement insensée, a "cassé" tout cela, a ré-ouvert les plaies de l'immense cicatrice, a blessé "un nombre innombrable" de fidèles (le mot est de Montesquieu).
Un seul exemple de cette folie de guerre civile : tout le monde connaît, en France et dans l'Église, l'oeuvre apostolique magnifique de Monseigneur Rey, Évêque de Fréjus et Toulon : le nombre de séminaristes qui affluaient dans son diocèse depuis des années parlait pour cette excellence du Pasteur, qui menait bien son troupeau, par les bons sentiers. Cet évêque éminent fut "inspecté" (!), mal traité, finalement poussé à une démission, par obéissance, qui le grandit encore, mais qui fut, de toute évidence, une folie, une perte, une blessure pour l'Église : oui, pourquoi François a-t-il librement choisi d'être un Pape de guerre civile ?
2. Et pourquoi, donc, "à l'extérieur" - là aussi, si l'on peut dire - a-t-il choisi de s'opposer à ce point à Saint Jean-Paul II - qui, lui, parlait du "droit des Nations" - en se faisant l'apôtre de cette maléfique politique du migrantisme et du sans-frontiérisme ?
Cette obsession pour "les migrants" est le contraire de la charité vraie. Si l'on veut aider les pauvres et les malheureux, c'est en les aidant dans leurs pays qu'on y parviendra, peut-être; et non en se faisant "le grand caravanier" d'un grand déménagement démographique mondial, qui déstabilise tout, partout, mais fait le plus grand bien aux nouveaux trafiquants d'êtres humains. Ce qui est, on en conviendra, bien loin des devoirs prônés par l'Évangile !...
Alors, maintenant, qui va venir ?
Nous appelons de nos voeux l'élection du Cardinal Sarah comme Évêque de Rome et Souverain Pontife de l'Église universelle.
À défaut, nous souhaitons l'élection d'un Pape qui fera cesser cette querelle qui n'a pas lieu d'être entre "anciens" et "modernes"; d'abord car le texte du Concile Vatican II n'interdit ni ne limite le rite dit extra-ordinaire et, ensuite, parce que un Souverain catholique (c'est-à-dire universel) rassemble son Peuple, rassemble son Troupeau.
Nous redisons à la suite de nos Maîtres (Maurras, Bainville et Daudet) notre plein attachement à la Rome éternelle, maîtresse de Sagesse et de Vérité.