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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 26

  • Feuilleton : Son "érudition intelligente" fait "des lecteurs reconnaissants" : Jacques Bainville... (103)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Illustration : portrait de Jacques Bainville par Marie-Lucas Robiquet; couverture du "Jacques Bainville, La Monarchie des Lettres, Histoire, Politique et Littérature", Édition établie et présentée par Christophe Dickès, Bouquins, Robert Laffont (1.149 pages).

    Aujourd'hui : Le livre de Christophe Dickès...

     

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  • Feuilleton : Son "érudition intelligente" fait "des lecteurs reconnaissants" : Jacques Bainville... (104)

     

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    Illustration : portrait de Jacques Bainville par Marie-Lucas Robiquet; couverture du "Jacques Bainville, La Monarchie des Lettres, Histoire, Politique et Littérature", Édition établie et présentée par Christophe Dickès, Bouquins, Robert Laffont (1.149 pages).

    Aujourd'hui : 16 mai 2013, dans "Causeur" : "Bainville, l’homme qui avait tout vu", par Jacques de Guillebon...

     

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  • Feuilleton : Son "érudition intelligente" fait "des lecteurs reconnaissants" : Jacques Bainville... (105)

     

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    Aujourd'hui : Au sommaire...; présentation du feuilleton...

     

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  • Feuilleton : Son "érudition intelligente" fait "des lecteurs reconnaissants" : Jacques Bainville... (106)

     

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    Aujourd'hui : Et pourquoi pas Bainville dans La Pléiade ?...

     

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  • Feuilleton : Son "érudition intelligente" fait "des lecteurs reconnaissants" : Jacques Bainville... (107)

     

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    Aujourd'hui : 2015 : Nouvelle édition de Doit-on le dire ? (1)

     

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  • Feuilleton : Son "érudition intelligente" fait "des lecteurs reconnaissants" : Jacques Bainville... (108)

     

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    Aujourd'hui : 2015 : Nouvelle édition de Doit-on le dire ? (2)...

     

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  • Feuilleton : Son "érudition intelligente" fait "des lecteurs reconnaissants" : Jacques Bainville... (110)

     

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    Aujourd'hui : 

    Jacques Bainville, prophète de l'Histoire. La lecture des "Conséquences politiques de la paix" se révèle étonnante : un livre d'Alexandre Zermati...

     

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  • Feuilleton : Son "érudition intelligente" fait "des lecteurs reconnaissants" : Jacques Bainville... (109)

     

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    Aujourd'hui : Sur TV Libertés, le Zoom avec Christophe Dickès : Jacques Bainville : prophète en politique étrangère...

     

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  • 28 Février 2007 : Première note de lafautearousseau - Document d'archives, avec quelques mots d'explication (par François Davin)...

     
    C'est en effet le 28 février 2007 qu'a été "envoyée" notre première note, et qu'a28 février,montaigne,la boétie,soljénitsyne,les lucs sur boulogne,historial de vendée,génocide,totalitarisme,convention,terreur,colonnes infernales,renan,pagnol débuté l'aventure de lafautearousseau.
     
    C'était un mardi, ce 27 Février... Le matin, pendant la récréation, je passai devant un petit groupe de Terminales, qui formaient une classe extrêmement sympathique et avec qui je m'entendais extrêmement bien; j'entendis qu'ils parlaient de politique (on préparait l'élection présidentielle, avec le duel Sarkozy/Royal). Je saluai les élèves en leur disant, pour plaisanter, "vous votez pour qui ?". J'avais lancé une grenade dégoupillée, sans le savoir et sans le vouloir : la réponse fut unanime, et c'était Sarko. Un des élèves me demanda alors : "et vous ?" Je lui répondis que pour moi aussi, c'était Sarko, mais sans aucune illusion car - ils le savaient bien (et toute l'école le savait aussi, connaissant parfaitement mes convictions politiques et religieuses) - j'étais royaliste, et ce qu'il fallait changer c'était le Régime et pas le président...
    Alors, l'un d'entre eux me dit, tout simplement : "mais, pourquoi êtes-vous royaliste ?". La récré étant très courte, et moi-même me trouvant pris à brûle-pourpoint, sans avoir pensé à rien ni avoir rien préparé, je m'adaptai alors instantanément au niveau et au monde dans lequel évoluaient ces Terminales et leur "sortis" cette sorte de résumé à très grands traits, et "à l'arrache" (comme ils disent !) que vous lirez ci-après.
    Je voulais juste - saisi à l'improviste comme je l'étais, et ne m'attendant nullement à devoir "parler politique", en plus dans un temps si court - leur décocher quelques flèches sur la malfaisance du Système républicain. Il s'agissait donc, tout simplement et sans prétention(s) aucune, de leur montrer que ce n'était pas le royalisme qui était "bizarre", mais le fait d'accepter de vivre dans le pays tel qu'il était...
     
    Le soir, à 18 heures, nous avions notre réunion mensuelle du Bureau de l'URP; nous y parlâmes, entre autres sujets, de la possibilité d'utiliser un autre blogue, comme cela commençait à se faire un peu partout. Nous disposions, en effet, comme toutes les sections d'un blogue interne, pour les annonces habituelles (Jeanne d'Arc et Louis XVI, réunion de rentrée, cotisations, Cafés politiques...), mais c'était tout. Je proposai d'ouvrir un blogue séparé, généraliste, qui parlerait de tout, et qui pourrait même être lu en dehors de l'URP. L'idée fut acceptée, et Jean-Louis me dit : "Fais un essai, écris un texte sur un sujet qui t'intéresse et mets-le sur le blogue, pour qu'on voie ce que cela donne...". La réunion s'acheva, et l'idée me vint, tout simplement, de retranscrire de mémoire (cela ne datait que du matin !) ce qui m'était venu spontanément à l'esprit lorsque quelques jeunes me demandaient de leur "expliquer le royalisme". Il était tard, et après le repas du soir je rédigeai donc ce court texte, le datant du lendemain, 28, et j'envoyai le tout aux amis... qui trouvèrent que cela valait le coup de continuer... 
     
    Et voilà comment est né lafautearousseau...
     
    Intitulée "La question de fond", il s'agissait donc simplement - dans cette première "note" - de dresser une sorte de bilan, à grands traits, de l'état dans lequel se trouve la France deux cent quinze ans après la rupture imposée par la Révolution.
     
    Et de poser cette simple question :
     
    Tout ça, pour...ça ?
     

    Irrégulier d'abord, le rythme de publication des notes est devenu "quotidien" à partir du 30 juillet 2007, puis il est passé à deux notes par jour à partir du 8 février 2008 (avec une note brève, "Ainsi va le monde", signalant une tendance, un fait, un propos intéressant ou significatif, tiré de l'actualité immédiate...; suivie d'une note plus étoffée, traitant plus à fond d'un sujet important, de nature très variée...

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    Ensuite sont venues les Éphémérides, puis plusieurs autres rubriques et la publication d'Albums, de Grands Textes, de Documents au format PDF, de Vidéos...

    Ensuite, encore, les deux importantes Catégories :

    •  "Documents pour servir à une Histoire de l'URP..."

     • "Grandes "Une" de L'Action française"

    Sans oublier, bien sûr, l'ouverture de notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste, puis de notre Compte Twitter A.F. Royaliste...

    Ni l'arrivée de notre Revue de Presse et d'actualité quotidienne : Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau... (quotidienne, sauf pour les trois jours de Noël, de Pâques et du 15 Août)

    Voici donc, à titre de document d'archives en quelque sorte, l'intégralité de cette première note : 

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    Mercredi, 28 février 2007

    "LA" question de fond...

    Comment en sommes-nous arrivés là ? La République a pris une France en bon état, elle nous laisse une France au plus mal... nous étions le pays le plus peuplé d'Europe sous Louis XV et Louis XVI, nous avons été rattrapés puis dépassés par les autres. Notre vitalité démographique a été brisée par les saignées effroyables directement liées à la Révolution et à la République : 800.000 morts (Révolution); 1.500.000 morts (folles guerres napoléoniennes); 500.000 habitants perdus en 1815 à cause des Cent jours, dernier mauvais coup porté à la France par l'orgueil délirant de Napoléon; I.5OO.000 morts en 14/18 et 600.000 en 39/45; total: 4.900.000 français "évaporés", disparus, sortis de l'Histoire par les conséquences directes ou indirectes de l'irruption des idées révolutionnaires et des politiques aberrantes des différentes républiques. Quel pays pourrait-il supporter de tels traumatismes à répétition ? La France y a perdu une part importante de sa substance, au sens fort du terme (physique, pourrait-on dire)...

    Et que dire du rayonnement de la France, de l'attrait universel que sa culture, ses Arts, sa civilisation exerçaient sur l'Europe entière, et bien au delà: tout le monde nous enviait et nous imitait sous Louis XV et Louis XVI : le Roi de Prusse commandait ses armées en français; Mozart commençait ses lettres à son père par "Mon cher père"; les écrivains russes parsemaient leurs ouvrages de mots français, et parfois de phrases entières; on construisait Washington (symbole d'un pays nouveau) en s'inspirant ouvertement du classicisme architectural français; presque tous les dirigeants européens se sont fait construire leur petit Versailles; dans tous les domaines, c'était la France qui donnait le ton, c'était vers Paris que convergeaient tous les regards: la France royale avait su amener la société à son plus haut degré de raffinement, et nous connaissions alors ce qu'était "la douceur de vivre"... : la France en est-elle toujours là aujourd'hui ? Séduit-elle toujours autant ? Tient-elle la même place, ou d'autres que nous donnent-ils le ton...?

    Comment ne pas être frappé par la dégradation effarante du moral des français, de leur "mental" ? Nous étions optimistes sous Louis XV et Louis XVI, car avec nos 29 millions d'habitants nous étions le mastodonte démographique de l'Europe, dont nous étions également, et de très loin, le pays le plus étendu : cette double sécurité nous rendait foncièrement optimistes, et c'est de cette époque que date ce dicton selon lequel "en France, tout finit par des chansons" : aujourd'hui nous sommes un peuple frileux, qui doute, et qui est le champion d'Europe incontesté de la consommation d'anti-dépresseurs; et que dire de notre situation économique et de notre richesse: entre le quart et le tiers de notre patrimoine artistique a été détruit par la Révolution; notre pays ne cesse de reculer au classement mondial des performances, cependant que l'appauvrissement et la précarité ne cessent de s'étendre parmi nos concitoyens; la violence et l'insécurité (dans tous les domaines) ont littéralement explosé et sont devenus des réalités tristement quotidiennes; la classe politique est très largement discréditée - même si un grand nombre d'élus ne méritent pas de reproches particuliers - et l'opinion publique se détache de plus en plus de la "chose publique", n'ayant plus d'espoir en l'avenir et se laissant aller à un pessimisme nouveau dans notre Histoire...

    Comment se fait-il donc, qu'en partant du pays le plus riche et le plus puissant d'Europe on en soit arrivé à un résultat aussi catastrophique et aussi désolant ? Puisqu'on a appliqué à ce pays la plus merveilleuse des constructions intellectuelles qui soient, puisqu'on l'a régi en fonction des meilleurs principes qui aient jamais été inventés, en toute logique ce pays n'a pu que passer du stade de super puissance qui était le sien à celui de super puissance démultiplié ! Nous devons donc nager dans le bonheur... sinon: cherchez l'erreur ! Il est vrai qu'avec le conformisme que fait régner la république, un conformisme qui n'a jamais été aussi fort chez nous et qui confine à l'étouffement de la pensée, nos concitoyens ont du souci à se faire: dire que nous vivons sous le règne du politiquement correct, de la police de la pensée, du conformatage de l'opinion ne relève même plus du constat mais de la banalité. Qu'on se souvienne de la grande liberté de ton, de parole, d'action dont nous jouissions sous Louis XV et Louis XVI, et une seule question vient à l'esprit: tout ça, pour... ça ?

    Avec, si rien n'est fait, l'effacement continu, la disparition progressive de la France, sa sortie prochaine de l'histoire, du moins en tant que grande puissance, voire puissance tout court...

     
     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    La dissuasion nucléaire française a été voulue, conçue, réalisée et payée par "la France seule" (comme disait Maurras, prenant l'expression dans une acception plus large...).

    Cette force est française, exclusivement française et doit le rester.

    Tous les patriotes, à quelque bord qu'ils appartiennent (des royalistes aux communistes, comme, hier, contre l'utopique folie de la prétendue CED) doivent s'unir et s'uniront pour refuser qu'il en soit autrement !

    À l'indécente demande du futur Chancelier de "Berlin/la Prusse" (s'il réussit à former une coalition) on ne peut donc répondre que par un 

    NON !

    catégorique et définitif.

    NON, JAMAIS NOTRE DISSUASION NUCLÉAIRE NE POURRA ET NE DEVRA SERVIR, SOUS QUELQUE FORME QUE CE SOIT, À CE QUI TOUCHERAIT NOS ENNEMIS DE TOUJOURS : "BERLIN/LA PRUSSE".

    ET SI "BERLIN/LA PRUSSE" A DES PROBLÈMES, QU'ELLE LES RÈGLE !

    Elle nous a fait assez de mal comme cela dans l'Histoire, pour ne pas venir, en plus, maintenant, nous demander de la protéger !

    Vis-à-vis de "Berlin/la Prusse", notre point de vue ne peut que rester inchangé, malgré le cours que l'Histoire a pris, à cause de la funeste Révolution dite "française" :

    • un retour aux Allemagnes, comme à l'heureux temps des Traités de Westphalie...

    • et une rive gauche du Rhin libérée et débarrassée, justement, de la Prusse...

    Pour le reste, c'est : "NEIN !"

    La France peut parfaitement - ce fut l'un des axes de la politique capétienne - fédérer autour d'elles un certain nombre de pays plus faibles qu'elle, plus petits, et, ainsi, se constituer une sorte de petite armée d'alliés sûrs, ce qui augmentait sa voix et sa force, autrefois, et l'augmentera de nouveau demain, si elle retrouve ses traditions politiques... 

    Et, là, elle pourrait offrir protection à ses bons alliés.

    Mais cela ne pourra se faire qu'avec des pays qui ont des intérêts communs avec nous; en aucun cas avec le monstre "Allemagne politiquement unifié", par "Berlin/la Prusse".

    Pour rappel, "Berlin/la Prusse" pour nous, c'est :

    - en 1870 : le vol de l'Alsace-Moselle pendant cinquante ans et 5 milliards de franc-or...

    - en 1914 ; un million et demi de "jeunes français couchés froids et sanglants", 14 Départements ravagés, et... une "dette de guerre" jamais payée (ou dans une proportion infime)...

    - en 39, Hitler qui fait ce que l'on sait, la barbarie nazie déchaînée pendant plus de quatre ans sur le pays pillé, saccagé; Brest et Le Havre quasiment rasées, Marseille et Toulon qui perdent leur coeur historique...

    Alors, proposer seulement de "protéger" un monstre pareil, intrinsèquement anti-Français, c'est tout simplement une insanité...

    (ndlr : pour poursuivre sur le même sujet, lire plus bas le deuxième paragraphe de cette Revue d'aujourd'hui...)

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : le Génocide vendéen en action...

    1794 : Massacre des Lucs sur Boulogne

     

    Il fut perpétré par les Colonnes infernales de Cordelier et Crouzat.

    Décret de la Convention du 1er octobre 1793 :

    "Il sera envoyé en Vendée des matières combustibles de toutes sortes pour incendier les bois, les taillis et les genêts. Les forêts seront abattues, les repaires des rebelles anéantis, les récoltes coupées et les bestiaux saisis. La race rebelle sera exterminée, la Vendée détruite."

    Aux Lucs-sur-Boulogne, la population est enfermée dans l’église du village et 564 personnes, femmes, enfants, vieillards seront brûlés vifs, au nom de la République.

    Compte-rendu du citoyen Chapelain :

    "Aujourd'hui journée fatigante, mais fructueuse. Pas de résistance. Nous avons pu décalotter, à peu de frais, toute une nichée de calottins qui brandissaient leurs insignes du fanatisme.  Nos colonnes ont progressé normalement."

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    L'Historial de Vendée (ci dessous), aux Lucs, maintient le souvenir de ce premier Oradour sur Glane, toujours sans reconnaissance officielle.

    C'est pour rendre hommage aux victimes qu'en 1993, pour la première fois, Soljenitsyne vient en France : Philippe de Villiers, et le Conseil Général de la Vendée, l’ont invité pour le bi-centenaire de la résistance de la Vendée. 

    Il présidera aux côtés de l’Académicien Alain Decaux l’inauguration du Chemin de Mémoire des Lucs.

     

     • L'intégralité du discours de Soljénitsyne constitue le premier de nos Grands Textes :

            GRANDS TEXTES (I) : Discours intégral d'Alexandre Soljénitsyne en Vendée

     

     • Dans notre Album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"...voir la photo "Quand  Oradour-sur-Glane était en Vendée" et les deux suivantes : "Vendées en Russie (I/II) : Tanbow..." et "Vendées en Russie (II/II) : Wrangel".

    (Cet Album est également disponible en version "feuilleton" : "Vendée, Guerre de Géants...")

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    http://historial.vendee.fr/ 

  • Éphéméride du 28 février

    1533 : Naissance de Montaigne (ici, son château, à Montaigne)

     

     

     

    1105 : Mort de Raymond IV de Toulouse 

     

    Il est également appelé Raymond de Saint-Gilles, comte de Toulouse et de Tripoli (nom sous lequel il est, d'ailleurs, plus connu). 

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    Dominant toujours Tripoli du Liban, le Qalaat Sandjil, le Château Pèlerin de Raymond de Saint Gilles, comte de Toulouse...
     
     
     

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  • Éphéméride du 29 février

    Le pavillon de la reine Jeanne, aux Baux de Provence, qui a servi de modèle au tombeau de Mistral à Maillane

     

     

     

    1904 : Frédéric Mistral reçoit son Prix Nobel de Littérature 

     

    mistral mireio.jpgLe premier prix Nobel avait été remis en 1901, et Mistral était alors en compétition avec Sully Prudhomme, qui lui fut finalement préféré (voir l'Éphéméride du 6 septembre).

    Le jury du Prix Nobel ne souhaitant pas distinguer deux fois de suite un même pays, Mistral ne fut pas retenu en 1902. En 1903, de nouveau candidat, Mistral arriva deuxième, et dut laisser la place à un auteur scandinave.

    Ce fut donc en 1904 que - Miréio étant enfin disponible en langue suédoise - Mistral reçut la distinction prestigieuse, qu'il partagea cependant avec le poète espagnol José Echegaray : de nombreuses coquilles dans le texte, des maladresses ou erreurs de traduction avaient joué contre lui...

    Les Nobel sont attribués en décembre (généralement vers le 10, voir notre Éphéméride du 1O Décembre), mais Mistral était trop fatigué pour faire le voyage de Stockholm (il devait mourir dix ans après, juste avant le début de la Grande Guerre...) : il reçut donc son prix en différé, en quelque sorte, le 29 février 1904...

    Frederic-Mistral.jpgÀ ce moment-là, il reste donc dix ans à vivre au poète provençal, qui a écrit la quasi totalité de son œuvre :

    Mirèio (Mireille), en 1851;

      Calendau (Calendal), en 1866;
     
      Lis Isclo d'Or (Les Îles d'Or), en 1875;
     
      Memòri e raconte (Mémoires et récits), en 1906; 
     
     Lou Tresor dòu Felibrige (Le Trésor du Félibrige), de 1878 à 1886. 
     
    Son dernier recueil, Lis Oulivado (Les Olivades, 1912) commence par ces vers :  
    "Lou tèms que se refrejo, e la mar que salivo / Tout me dis que l'ivèr es arriba per ièu / E que fau, lèu e lèu, acampa mis òulivo / E n'òufri l'òli vierge à l'autar dou bon Diéu."
     
    (Le temps qui fraichît et la mer qui gronde / Tout me dit que l'hiver est arrivé pour moi / Et qu'il faut, vite, vite, ramasser mes olives /Et en offrir l'huile vierge sur l'autel du Bon Dieu).  
     
    Mistral consacrera l'intégralité de son Prix à réaliser le projet qui lui tenait à coeur : agrandir et re-créer le Muséon Arlaten, l'un des tous premiers musées d'ethnographie créé en France... (achat du Palais Laval-Castellane, acquisition des collections...) 

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    Le Muséon arlaten, déjà créé en 1896 par Mistral, fut donc installé dans l’hôtel Laval-Castellane du XVème siècle; il présente costumes, mobilier, outils de travail, objets de culte... et illustre la vie des provençaux du XIXème siècle  
     

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  • C'est pour ce vendredi...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgNotre 18ème anniversaire approche : c'est ce 28 Février !

    Nous le célèbrerons en publiant - au rythme de deux épisodes par jour - le troisième et dernier feuilleton "pour faire connaître nos Maîtres"; les deux premiers sont déjà publiés et disponibles en permanence depuis longtemps, sur lafautearousseau :

    "Une visite chez Charles Maurras" (87 épisodes);

    "Qui n'a pas lutté n'a pas vécu" : Léon Daudet" (244 épisodes);

    Il ne manquait plus que le troisième, dont nous commencerons donc la publication ce Vendredi 28 Février prochain...

    Pour vous donner un petit aperçu et - nous l'espérons... - vous mettre l'eau à la bouche, voici le premier épisode de ce feuilleton, qui ouvrira la série des deux cents parutions (environ), qui s'étaleront ainsi - au rythme de deux à la fois - sur environ trois mois (Mars, Avril et Mai) :

    Feuilleton : Son "érudition intelligente" fait "des lecteurs reconnaissants" : Jacques Bainville...(1)

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    Que trois hommes aussi différents et, chacun, d'une personnalité aussi affirmée aient pu durant toute leur vie - à partir du moment où ils se sont rencontrés - être et rester amis au quotidien, dans le même mouvement et les mêmes locaux, sans la moindre "dispute" notable, voilà qui constitue une exception remarquable dans l'histoire politique...

    Lorsqu'on parle de Charles Maurras, de Léon Daudet et de Jacques Bainville, c'est  peut-être la première chose qu'il convient de signaler (voir l'Éphéméride du 9 février - naissance et mort de Jacques Bainville; l'Éphéméride du 20 avril - naissance de Charles Maurras; l'Éphéméride du 1er juillet - mort de Léon Daudet; et l'Éphéméride du 16 novembre - naissance de Léon Daudet et mort de Charles Maurras)...

    Ce cas unique d'amitié a été magnifiquement évoquée par Jacques Bainville dans les quelques mots de remerciements qu'il prononça au siège du journal, à l'occasion de son élection à l'Académie française :

    Vertu de l'amitié

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