Lyon, vendredi 22 Novembre...
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Georges Bernanos, toujours et peut être aujourd’hui plus qu’hier, reste d’une redoutable actualité pour qui comprend, voit et analyse notre quotidien qu’une pente semble diriger vers le néant d’un nouvel ordre mondial, celui des numéros et des robots. Bernanos est un « chevalier », de ceux qui ne renoncent jamais et qui égrènent de leur présence, notre histoire, à la fois révolté mais fidèle aux promesses du baptême de notre France. Avec ceux qui arrivent à décrypter les pensées d’Orwell, d’Huxley jusqu’à Tolkien, nous voyons avec Bernanos, une ligne d’avertissements dans la défense de cette dentelle du rempart civilisationnelle qui, comme une peau de chagrin, est menacée par un « prêt à penser » totalitaire. Il nous reste le panache pour reprendre le flambeau de la résistance, comme nos grands Anciens pour l’éternité intemporelle de nos libertés.
Notre jour viendra !
Pourquoi cette dame ne va-t-elle pas faire ses manifs au Proche-Orient ? Où personne - soit dit en passant - ne veut "récupérer" les Palestiniens ni, non plus, continuer à aider Gaza financièrement...
Pourquoi nous casse-t-elle la tête, ici, à agiter son keffieh et à hurler dans un mégaphone ?
Comme dit Goldnadel, cette dame ne "rima rien"...
2017 : Patrick Buisson déclare sur France Inter :
"En matière de Terrorisme d'État, la Terreur, c'est nous qui l'avons inventée..."
Ce mardi 21 novembre, Patrick Buisson est l'invité de France Inter, et il ne mâche pas ses mots : En matière de terrorisme d'État, la Terreur, c'est nous qui l'avons inventée...
Et il a, après son intervention, répondu en direct aux auditeurs de France Inter...
lafautearousseau reprend ses propos les jours suivants :
1430 : Jeanne d'Arc livrée aux Anglais
Jean de Luxembourg, qui l'avait capturée à Compiègne, remet Jeanne d'Arc aux Anglais pour la somme de 10.000 livres.
Et pourtant !...
Du chapitre VI de l' Histoire de France, de Jacques Bainville :
L'éditorial de Vincent Trémolet de Villers :
A l’affiche : Juré n°2… un film américain de Clint Eastwood, avec Nicolas Hoult et Zoey Deutch (Justin Kemp et son épouse), et avec Toni Collette (le procureur).
Des 41 films réalisés par Clint Eastwood, nous en avons vu 8 et c’est Sully (2016), déjà un procès - et le procès d’un héros -, que je mets en tête de gondole.
je n’en dirai pas autant de ce Juré n°2, qui nous rappelle, un peu, l’excellent 12 hommes en colère de Sidney Lumet (1957), mais dont il n’est même pas un pâle remake.
Dommage, le sujet est intéressant de ce juré confronté à lui-même. Clint Eastwood en a sans doute conçu « un bon film », ce qui ne m’empêche pas d’écrire qu’il « aurait pu mieux faire ».
Le Fort Saint Jean, à Marseille
1423 : Début du sac de Marseille par les Aragonais
Pendant trois jours, jusqu'au 23 novembre, les troupes du roi Alphonse V d'Aragon vont saccager la ville : la raison profonde de cet épisode - l'un des plus tragiques de la cité phocéenne... - est à rechercher dans l'affrontement de la seconde maison d'Anjou-Provence et de la maison d'Aragon - déjà détentrice de la Sicile - pour la possession du royaume de Naples.
Marseille fit donc, là, les frais d'un conflit qui ne la concernait que très vaguement, et de très loin.
Dix-huit galères et douze vaisseaux aragonais longèrent les côtes provençales, en ce mois de novembre 1423, passant au large de Nice puis de Toulon. La ville de Marseille était notoirement désarmée et, surtout, privée de sa flotte.
Une chaîne amovible devait interdire l'entrée du port, mais elle se composait en fait de deux chaînes de quinze mètres environ, fixées, au milieu de la passe, à une sorte de tour en bois : la défense était donc assez illusoire, et plutôt symbolique.
Le 18 novembre, les postes de guet de Marseilleveyre et de la Garde signalèrent l'arrivée de la flotte aragonaise. Le 20 novembre un premier contingent de soldats débarqua. Ils se heurtèrent à la résistance acharnée des défenseurs de la tour Maubert (la tour carrée ci dessus, à droite, reconstruite par la suite, et devenue aujourd'hui la célèbre Tour du roi René, incluse maintenant dans le Fort Saint-Jean, l'autre tour, ronde, à gauche, étant la Tour du Fanal), mais la chaîne qui barrait l'entrée du port fut brisée et les galères catalanes pénétrèrent dans le port.
Alors commença le pillage de la ville : les habitants se défendirent maison par maison, mais les catalans mirent le feu partout. Avec le violent mistral, celui-ci se propagea très rapidement. Le pillage et l'incendie durèrent trois jours.
Alphonse V repartit en Aragon à la fin du mois de novembre, en emportant comme trophée les deux parties de la chaîne du port. Mais, à cause des malfaiteurs, qui continuèrent le pillage, les habitants mirent du temps à revenir dans la ville, qui "disparut" ainsi, en quelque sorte, cessant presque d'exister, pendant plusieurs jours.
Depuis 1423, la chaîne qui barrait l'entrée du Port de Marseille est exposée dans la cathédrale de Valence, en Espagne...
Vincent Trémolet de Villers a raison : on ne va parler que de Marine Le Pen ces jours prochains !
1895 : Naissance de Pierre Gaxotte
1665 : Mort de Nicolas Poussin
C'est lui qui a exprimé les deux pensées célèbres :
• "Le but de l'Art, c'est la délectation"...
• "Ce qui vaut la peine d'être fait, vaut la peine d'être bien fait...
Voici son autoportrait, peint pour Paul Fréart de Chantelou, qui était son ami, et un grand amateur de sa peinture (1650, Louvre) :
Ci dessous, Le Massacre des Innocents :
Les amateurs de ce maître du classicisme trouveront de nombreux tableaux commentés et expliqués sur le site suivant :
http://www.nicolas-poussin.com
En plus de tout le reste (notamment la signature du 2ème Traité de Paris, en 1815, après la folie napoléonienne des Cent jours, qui nous coûta la perte de nombreux territoires et de 500.000 habitants) notre Éphéméride évoque ce jour de 1952 où, sous la Coupole, Jules Romain rendit hommage à Charles Maurras.
Injustement condamné en 1945 pour "intelligence avec l'ennemi" ("la seule forme d'intelligence qu'il n'ait jamais eue", devait déclarer François Mauriac), Charles Maurras était, à partir de ce jour-là, automatiquement exclu de l'Académie :
• celle-ci se grandit une première fois le 1er février 1945, en l'excluant - puisqu'elle ne pouvait s'opposer à la force brute... - mais en refusant de le radier et de lui élire un remplaçant, déclarant simplement son siège vacant.
Elle attendit sa mort pour élire son successeur (ce sera le duc de Lévis Mirepoix).
• L'Académie se grandit encore, une seconde fois, ce 20 novembre 1952, lorsque, quatre jours à peine après la mort de Maurras, Jules Romains lui rendit son hommage solennel...
lafautearousseau
Et si l'on remettait le bon sens à sa place : centrale ?
De Sophie Lenaerts, vice-présidente de la Coordination Rurale :
1890 : le "Toast d'Alger"
Évêque de Nancy, Charles Martial Allemand Lavigerie fut nommé archevêque d’Alger en 1867.
Longtemps proche des milieux légitimistes, il fut cependant choisi par le Pape Léon XIII pour promouvoir sa stratégie : endiguer la politique anticléricale des républicains par une attitude de conciliation pour défendre la liberté des catholiques français au sein même de la République, et non contre elle.
Le cardinal Lavigerie, par Léon Bonnat, Château de Versailles
Cette ouverture se concrétisa par l’encyclique Inter sollicitudines du 16 février 1892, mais la République, définitivement triomphante autour de 1890, devait décevoir - et de quelle façon ! - cette stratégie puisqu’en 1905 sera proclamée la séparation des Églises et de l’État.
Cette mesure radicale, qui montra bien la marché de dupes que fut le Ralliement, fit suite à une longue série d’agressions, entreprises dès les premières années de son existence par une République férocement anti catholique : :
• 1879 : Exclusion du clergé des commissions administratives des hôpitaux et des bureaux de bienfaisance;
• 1880 : Suppression des aumôniers militaires. Interdiction aux magistrats d’assister en corps aux processions de la Fête-Dieu. Suppression de l’enseignement religieux dans les examens; • 1881 : Suppression de l’enseignement religieux dans les écoles maternelles. Sécularisation des cimetières;
• 1882 : Crucifix enlevé des écoles. Suppression des aumôniers de lycées. Enseignement religieux interdit dans les écoles primaires.
• 1883 : Interdiction aux troupes de paraître en corps aux cérémonies religieuses;
• 1884 : Suppression des prières à la rentrée du Parlement. Suppression des aumôniers dans les hôpitaux et de l’exemption des clercs du service militaire;
• 1886 : Exclusion des congréganistes de l’enseignement public. Organisation de l’école laïque etc... etc...
Cette escalade ininterrompue préparait l’interdiction des ordres religieux et devait aboutir, en 1905, à la séparation "des" Églises et de l’État : la "loi de 1905" proclame en effet la séparation de l’État et des Églises concernées par le Concordat de 1801 et ses modifications du 8 avril 1802 et du 17 mars 1808 : l’Église catholique, les Églises protestantes (Églises réformées et Églises de la Confession d’Augsbourg) et le Judaïsme.
C'était probablement pour éviter cela que le Pape Léon XIII avait, naïvement, échafaudé sa stratégie du Ralliement, pour laquelle il eut besoin d'un cardinal disposant d'une grande popularité...
Le 18 novembre 1890, le cardinal Charles Lavigerie, archevêque d'Alger, prit prétexte d'une visite de l'escadre française de la Méditerranée dans sa ville pour lever son verre devant les officiers. Ce jour-là, il accueillait l’État-major de l’escadre de la Méditerranée, ayant à sa tête le vice-amiral Duperré, accompagné par une quarantaine de hautes personnalités appartenant à l’Armée, à la Magistrature ou à l’Administration de la province. À la fin du repas, Monseigneur Lavigerie prit la parole, et déclara notamment (dans la Salle Saint Eugène, ci dessous ) :
"...L’union... est en ce moment... notre besoin suprême, l’union est aussi, laissez-moi vous le dire, le premier vœu de l’Église et de ses pasteurs, à tous les degrés de la hiérarchie. Sans doute elle ne nous demande pas de renoncer ni au souvenir des gloires du passé, ni aux sentiments de fidélité et de reconnaissance qu’honorent tous les hommes.
Mais quand la volonté d’un peuple s’est nettement affirmée, que la volonté d’un gouvernement n’a rien en soi de contraire… aux principes qui seuls peuvent faire vivre les nations chrétiennes et civilisées; lorsqu’il faut, pour arracher son pays aux abîmes qui le menacent, l’adhésion sans arrière-pensée à cette forme de gouvernement, le moment vient de déclarer enfin l’épreuve faite, et, pour mettre un terme à nos divisions, de sacrifier tout ce que la conscience et l’honneur permettent, ordonnent à chacun de nous de nous de sacrifier pour le salut de la patrie. C'est ce que j'enseigne autour de moi. Et ce que je souhaite voir enseigner en France par tout notre clergé et, en parlant ainsi, je suis certain de n'être désavoué par aucune voix autorisée…".
Caricature d'époque, hostile aux propos du cardinal...
Quatre de nos Éphémérides traitent des rapports entre l'Église et la République idéologique française, en général, et des rapports entre l'Église et l'Action française en particulier :
• pour les rapports entre l'Église et la République idéologique française, voir notre Éphéméride du 16 février sur le "Ralliement", en complément de celle-ci sur le "toast d'Alger", qui préparait les esprits à ce "ralliement";
• pour les rapports entre l'Église et l'Action française, voir notre Éphéméride du 29 décembre, sur les sanctions vaticanes contre l'Action française, et notre Éphémeride du 10 juillet, sur la levée de ces mêmes sanctions par Pie XII...
1927 : Création de la Coupe du monde de football
1548 : Le Parlement de Paris interdit la représentation des Mystères
L'évènement aura une grande conséquence car, en disparaissant, ils vont tout simplement céder toute la place... au Théâtre !
Les Mystères représentaient généralement la Passion du Christ, ou un épisode de l'Histoire Sainte, en se nourrissant également de légendes et d'histoires populaires. Ils étaient écrits pour plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de personnes qu'ils mettaient en scène.
Le document le plus irréfutable sur les Mystères, c'est la fameuse peinture de Jean Fouquet (ci dessous), une miniature, reproduisant une représentation du "Mystère de Sainte-Apolline" (vers 1450) d'Andrien de la Vigne. La scène se passe, en 249, à Alexandrie où la Sainte fut brûlée vive après avoir été torturée.
"MJ = le Meneur de Jeu (l'auteur, ndlr), le livre de conduite et la baguette à la main, dirige la séance, soufflant leur texte aux uns, faisant respecter la mise en scène aux autres... L'aire de jeu, le hourt est ici terre battue. Ligotée sur une planche, Sainte Apolline est torturée par quatre bourreaux : 2 lui serrent les chevilles, un autre lui tire les cheveux. Le bourreau B lui arrache les dents avec une longue pince. A gauche, le Fou F s'est déculotté, en signe de dérision. Au fond, les échafauds en demi-cercle. Au "Premier Etage" : des loges dont seulement deux sont des mansions : le Ciel, l'Enfer (dont la Gueule d'Enfer occupe le rez-de-chaussée). Les autres loges sont occupées par le public, sauf une contenant les musiciens. La loge L est un "estal" ou "lieu". Le personnage, ici désigné par R, est sans doute le Roi. Puisqu'il joue, son fauteuil, entouré de public, est vide..."