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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 30

  • Éphéméride du 29 juillet

    1987 : Début de la construction du Tunnel sous la Manche

     

     

     

     

    1656 : La Reine Christine de Suède débarque à Marseille 

     

    C'est un personnage tout à fait hors du commun - excentrique, disent certains - qui entame un voyage en France; un voyage qui sera, comme toute sa vie, marqué par le surprenant : la reine causa - par exemple - un grand scandale lorsque, au cours de son séjour, à Fontainebleau, elle fit assassiner son écuyer et amant, Monaldeschi (1657).         

    Très cultivée, elle avait convaincu Descartes de venir en Suède, et correspondait avec Pascal, Gassendi ou Madeleine de Scudéry.

    Pour Louis XIV, il ne fit aucun doute qu'il fallait recevoir magnifiquement cette reine d'un pays nordique protestant : l'importance diplomatique de sa "visite" ne peut se comparer qu'à la traversée de la France par Charles Quint, sous François premier.

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    Christine de Suède et sa cour (partie droite du tableau).

    La Reine écoute Descartes faisant une démonstration de géométrie, en présence du Prince de Condé, d'Élisabeth de Bavière (princesse Palatine) et du père Marin Mersenne.

    Louis Michel Dumesnil (1680-1746), Musée national du Château de Versailles

     

    christine de suede.pdf

     

    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/caief_0571-5865_1957_num_9_1_2097 

     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride...

    1A.jpgVous y trouverez expliquée la genèse de la Coupo santo de Frédéric Mistral, et une évocation rapide du Félibrige, du sain régionalisme, qui ne se dresse pas contre la grande Patrie, mais qui, au contraire, en cultivant l'amour des Français pour chacune de leur "petite patrie" renforce et consolide l'unité de l'ensemble France.

    Ce qui est le véritable fédéralisme, qui ne peut exister sans fédérateur : la royauté...

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Vincent Trémolet de Villers pose la bonne question :

    "La Cène de l'Evangile comme celle de Leonard de Vinci se remettront de cette nouvelle singerie. Mais tout esprit honnête devrait s'interroger: pourquoi toute expression artistique ou humoristique qui se proclame "inclusive" doit-elle obligatoirement ridiculiser les catholiques ?"

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    Et voici la réponse (du moins, la nôtre; du moins, pour nous) : parce que la Révolution en France est, avant tout anti chrétienne. Avant même d'être anti royale. La République idéologique est un totalitarisme, comme le nazisme, le marxisme-léninisme ou bien l'Islam (dont tant de choses le rapprochent); elle se veut elle-même une Nouvelle Religion, et son but premier est d'éradiquer intégralement la précédente : le christianisme et de le remplacer, de s'y substituer, intégralement. 

    Et que la révolution en France se veuille la nouvelle époque à partir de quoi tout commence - comme le christianisme, année zéro du calendrier - cela ne fait aucun doute : ses actes sont bien datés de "l'an un de la république", et elle parle bien des "soldats de l'an deux". Pour elle, c'est clair : son rôle historique est d'effacer absolument et de remplacer absolument le christianisme...

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Bouvines, dont la célébration serait la meilleure date pour notre Fête nationale...

    1214 : Victoire de Bouvines 

     

    Ce triomphe est, de fait, la première manifestation publique de la réalité de la Nation Française. Et sa célébration serait, sans aucune doute, une bien meilleure date de Fête nationale que le plus qu'ambigu 14 juillet (voir l'Éphéméride du 14 juillet)...

    En un peu plus de deux cents ans, en partant de presque rien, les Rois Capétiens ont créé un État fort, qui leur a permis, en retour, de commencer à créer réellement et durablement la France. Quoique très incomplète, elle existe déjà: à l'intérieur, comme conscience nationale librement voulue et vécue; à l'extérieur, comme le premier royaume de l'Occident.

    C'est en quelque sorte la valeur de l'oeuvre des capétiens prouvée par l'Histoire...

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    L'église de Bouvines, dont les vitraux racontent la bataille

     

    À Bouvines, Philippe Auguste affronte l'empereur Otton IV de Brunswick, allié du roi d'Angleterre Jean sans Terre, et les coalisés flamands, emmenés par Ferrand. Contre toute attente, la bataille se déroule un dimanche, jour du Seigneur, car Otton est l'ennemi du pape. Il a été excommunié et déposé par le souverain pontife au profit de son rival, Frédéric II.

    Avant la bataille, Philippe Auguste réunit ses hommes :

    "Je porte la couronne mais je suis un homme comme vous."

    Et encore :

    "Tous vous devez être rois et vous l'êtes, par le fait, car sans vous je ne puis gouverner"...

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    Les deux camps s'affrontent de midi jusqu'au coucher du soleil (ci dessus), et face à la débâcle des ses troupes, Otton préfère fuir plutôt que d'être capturé. Philippe Auguste ramène à paris Ferrand enferré (ci dessous)...

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    Sur la bataille elle-même :

    http://www.nordmag.fr/patrimoine/histoire_regionale/bouvines/bouvines.htm 

     

    Et, dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "La France avant et après Philippe Auguste"

     

    Pierre de Meuse a rédigé une excellente étude de la bataille de Bouvines, que nous avons publiée, en trois parties, dans notre catégorie "Idées, Histoire, Culture et Civilisation" : Bouvines (I), Bouvines (II), Bouvines (III).

    Il s'agit, en vérité, de bien davantage qu'un récit - quoique tout y soit décrit par le menu - et de bien davantage que d'une évocation. Mais, outre tout cela, d'une étude politique, militaire, historiographique de la bataille de Bouvines...

     

    Cette immense victoire est aussi l'oeuvre d'un de nos plus grands rois : Philippe II, justement appelé Auguste... :

    De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre V, Pendant 340 ans, l'honorable famille capétienne règne de père en fils :

    1A.jpg"...Pour conduire cette lutte contre l’État anglo-normand, il se trouva un très grand prince, le plus grand que la tige capétienne eût donné depuis Hugues Capet. Philippe Auguste, devenu roi avant l’âge d’homme, car il était né tard du second mariage de Louis VII, fut d’une étonnante précocité. Chez lui, tout était volonté, calcul, bon sens et modération. En face de ces deux fous furieux, Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre, fils d’Éléonore et d’Henri Plantagenêt, Philippe Auguste représente le réalisme, la patience, l’esprit d’opportunité. Qu’il allât à la croisade, c’était parce qu’il était convenable d’y aller. Il rentrait au plus vite dans son royaume qui l’intéressait bien davantage, laissant les autres courir les aventures, profitant, pour avancer ses affaires, de l’absence et de la captivité de Richard Cœur de Lion. Chez Philippe Auguste, il y a déjà des traits de Louis XI. Ce fut, en somme, un règne de savante politique et de bonne administration. C’est pourquoi l’imagination se réfugia dans la légende. La littérature emporta les esprits vers des temps moins vulgaires. Le Moyen Âge lui-même a eu la nostalgie d’un passé qui ne semblait pas prosaïque et qui l’avait été pareillement. Ce fut la belle époque des chansons de geste et des romans de chevalerie. Le siècle de Saladin et de Lusignan, celui qui a vu Baudouin empereur de Constantinople, a paru plat aux contemporains. Ils se sont réfugiés, pour rêver, auprès de Lancelot du Lac et des chevaliers de la Table Ronde. Il faudra quatre cents ans pour qu’à son tour, fuyant son siècle, celui de la Renaissance, le Tasse découvre la poésie des croisades.

    1A.jpgPhilippe Auguste n’avait qu’une idée : chasser les Plantagenêts du territoire. Il fallait avoir réussi avant que l’empereur allemand, occupé en Italie, eût le loisir de se retourner contre la France. C’était un orage que le Capétien voyait se former. Cependant la lutte contre les Plantagenêts fut longue. Elle n’avançait pas. Elle traînait en sièges, en escarmouches, où le roi de France n’avait pas toujours l’avantage. Henri, celui qu’avait rendu si puissant son mariage avec Éléonore de Guyenne, était mort. Richard Cœur de Lion, après tant d’aventures romanesques, avait été frappé d’une flèche devant le château de Chalus : ni d’un côté ni de l’autre il n’y avait encore de résultat (illustration ci dessus : dispute entre Philippe Auguste et Richard Coeur de lion, ndlr). Vint Jean sans Terre : sa démence, sa cruauté offrirent à Philippe Auguste l’occasion d’un coup hardi. Jean était accusé de plusieurs crimes et surtout d’avoir assassiné son neveu Arthur de Bretagne. Cette royauté anglaise tombait dans la folie furieuse. Philippe Auguste prit la défense du droit et de la justice. Jean était son vassal : la confiscation de ses domaines fut prononcée pour cause d’immoralité et d’indignité (1203). La loi féodale, l’opinion publique étaient pour Philippe Auguste. Il passa rapidement à la saisie des terres confisquées où il ne rencontra qu’une faible résistance. Fait capital : la Normandie cessait d’être anglaise. La France pouvait respirer. Et, tour à tour, le Maine, l’Anjou, la Touraine, le Poitou tombèrent entre les mains du roi. Pas de géant pour l’unité française. Les suites du divorce de Louis VII étaient réparées. Il était temps.

    1A.jpgPhilippe Auguste s’occupait d’en finir avec les alliés que Jean sans Terre avait trouvés en Flandre lorsque l’empereur Othon s’avisa que la France grandissait beaucoup. Une coalition des rancunes et des avidités se forma : le Plantagenet, l’empereur allemand, les féodaux jaloux de la puissance capétienne, c’était un terrible danger national. Si nous pouvions reconstituer la pensée des Français en l’an 1214, nous trouverions sans doute un état d’esprit assez pareil à celui de nos guerres de libération. L’invasion produisait déjà l’effet électrique qu’on a vu par les volontaires de 1792 et par la mobilisation de 1914. Devant le péril, Philippe Auguste ne manqua pas non plus de mettre les forces morales de son côté. Il avait déjà la plus grande, celle de l’Église, et le pape Innocent III, adversaire de l’Empire germanique, était son meilleur allié européen : le pacte conclu jadis avec la papauté par Pépin et Charlemagne continuait d’être bienfaisant. Philippe Auguste en appela aussi à d’autres sentiments. On forcerait à peine les mots en disant qu’il convoqua ses Français à la lutte contre l’autocratie et contre la réaction féodale, complice de l’étranger. Il y a plus qu’une indication dans les paroles que lui prête la légende au moment où s’engagea la bataille de Bouvines : "Je porte la couronne, mais je suis un homme comme vous." Et encore : "Tous vous devez être rois et vous l’êtes par le fait, car sans vous je ne puis gouverner." Les milices avaient suivi d’enthousiasme et, après la victoire qui délivrait la France, ce fut de l’allégresse à travers le pays. Qui oserait assigner une date à la naissance du sentiment national ?

    Ce règne s’acheva dans la prospérité. Philippe Auguste aimait l’ordre, l’économie, la bonne administration. Il se contenta de briser le royaume anglo-normand et d’ajouter au territoire les provinces de l’Ouest, de restituer la Normandie à la France. Il se garda d’aller trop vite et, après Bouvines, d’abuser de la victoire..."

  • Au cinéma : To the moon, par Guilhem de Tarlé

    To The Moon" : une comédie romantique avec Scarlett Johansson et Channing  Tatum revisite l'aventure américaine du premier pas sur la Lune

     

    A l’affiche : To the Moon, un film américain de Greg Berlanti, avec Scarlett Johansson (Kelly Jones, experte en marketting) et Channing Tatum (Cole Davis, directeur de la mission).

    To the Moon… une fiction, avec des personnages fictifs, inspirée de la « fake news » de « comploteurs » selon laquelle l’alunissage n’aurait pas existé et aurait été mis en scène par Stanley Kubrick…

    Qu’importe ? voilà bientôt deux siècles que Jules Verne anticipa d’envoyer trois hommes De la Terre à la Lune, et puis 30 ans après ce fut Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand qui inventa sept moyens « de violer l’azur vierge ! »… jusqu’à ce qu’en 1950, grâce au professeur Tournesol, Tintin puisse dire au monde entier « J’ai fait quelques pas ! … Pour la première fois sans doute dans l’histoire de l’humanité, ON A MARCHÉ SUR LA LUNE ! »

    To the Moon nous replonge, quelques années  plus tard, dans la guerre froide quand, en 1957, l’URSS envoyait un premier spoutnik, imposant aux USA d’investir dans la conquête de l’espace pour démontrer sa supériorité. La marche était haute avec le 1er vol orbital du soviétique Youri Gagarine en 1961.
    Ils furent nombreux (23), dans les deux camps, les morts au Champ d’Honneur, et Cole Davis se recueille devant les trois victimes d’Apollo 1er (1967).

    Le 21 juillet 1969, Neil Amstrong et Buzz Aldrin effectuaient ce « petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’humanité »… Nous nous en souvenons, nous l’avons vu en direct à la télé.

    Le véritable sujet du film porte sur la communication que la NASA a organisée autour de cet événement..
    Regrettons qu’à ce jour on sache peu de choses sur la suite et les retombées de la conquête spatiale.

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  • Éphéméride du 28 juillet

    Saint Jean de Luz, de nos jours...

     

    1659 : Départ de Louis XIV pour Saint Jean de Luz 

     

    L'une des clauses du Traité des Pyrénées, en cours de signature avec l'Espagne, stipule que le Roi de France doit épouser la fille du Roi d'Espagne.

    En réalité, les pourparlers et la signature du Traité traînant en longueur, le voyage durera presque un an, le Roi ne rentrant à Paris que le 13 juillet 1660.

    Il en profitera pour faire un long détour dans les provinces du Sud Est et y consolider son autorité.  

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Encore un beau symbole à Notre-Dame !

    La couverture du chœur est achevée : après les charpentiers, c’est au tour des couvreurs de déposer leur bouquet !

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  • Éphéméride du 27 juillet

    1942 : Les débuts du Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence...

     

     

     

     

     

    754 : Pépin le Bref, premier roi sacré de l'Histoire de  France

     

    Clovis, fondateur de la dynastie des Mérovingiens, est considéré à juste titre comme le premier des rois de France.

    Pourtant, il faudra attendre la seconde dynastie, celle des Carolingiens, pour que le sacre des rois de France devienne une réalité, et ce sera avec le fondateur de cette deuxième dynastie, Pépin le Bref.

    Sacré une première fois en mars 752 par une assemblée d'évêques du royaume des Francs, Pépin le Bref, père du futur Charlemagne, fut de nouveau sacré, mais plus solennellement encore le dimanche 28 janvier 754, dans l'Abbaye de Saint-Denis, par le pape Étienne II.

    Le premier monarque français à être couronné et sacré dans la cathédrale de Reims sera Louis le Pieux, fils de Charlemagne, en octobre 816, le dernier étant Charles X, le 29 mai 1825.

    Soit trente-et-un souverains sacrés à Reims, quatre ailleurs, et deux non sacrés, en un peu plus de 1.000 ans...

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    Sacre de Pépin le Bref par le pape Étienne II à Saint Denis, 28 juillet 754, par François Dubois, 1837, Château de Versailles 

    https://www.herodote.net/27_juillet_754-evenement-7540727.php

     

      

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Qu'on se le dise !

    Peut être une image de 1 personne et texte

     

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (70) : 1908, L'Action française paraît depuis le 21 mars, seulement; elle évoque "Le réveil de la Provence" dès le 6 avril suivant...

     

    Une histoire de l'Union Royaliste Provençale... en lisant L'Action française !

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...

     

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    Voici le lien conduisant au numéro du 6 Avril 1908 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7561467/f1.item.zoom

    L'Action française, tout nouveau quotidien royaliste, ne paraît que depuis le 21 Mars précédent, et l'on n'en est donc, encore, qu'au dix-septième numéro.

    Pourtant, dans l'effervescence générale et le bouillonnement d'idées qui caractérisent ce moment, trois rubriques (ou chroniques) régulières se sont déjà bien installées dans le journal :

    • la première est - carrément ! - une invention de cette nouvelle Action française :  la Revue de Presse, animée - à ses débuts - par Maurras lui-même, sous le pseudonyme de "Criton"; comme une autre rubrique apparaît aussi ("La Politique") Maurras - qui la partage, aux débuts, avec Daudet, Vaugeois, de Vesins... - finira assez vite par l'étendre considérablement, par la rédiger lui-même, et par abandonner la Revue de Presse à d'autres collaborateurs...

    • la troisième de ces rubriques - qui nous intéresse ici - est "La Ligue d'Action française", qui recensera - jusqu'à son interdiction, au moment des obsèques de Bainville, en 1936 - les activités du mouvement sur tout le territoire national. 

    C'est dans cette rubrique quotidienne que nous trouverons tous les éléments "glanés" jour après jour, durant plus de trente ans, qui racontent les activités et donc - d'une certaine façon et dans une certaine mesure... - l'histoire de l'Union royaliste provençale...

    Nous commençons donc un travail d'importance, et voici comment nous procéderons : les évènements relatifs à l'URP dont le quotidien national parlera seront répartis en deux catégories. On séparera celles dont le quotidien national fera simplement mention, plus ou moins brièvement; et celles qui seront relatées dans le détail (le plus souvent en "Une").

    • les évènements d'importance (Rassemblements royalistes, grandes réunions publiques, banquets médicaux, tri-centenaire de Louis XIV etc...) seront rapportés chacun dans une note spéciale de cette Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP", et ils seront tous numérotés, afin de faciliter leur recherche...

    • les simples informations ou relations, plus courtes, concernant chacune des cent onze sections de l'URP, parues en général dans la rubrique "Ligue d'Action française", et en page deux, trois ou quatre, seront regroupées - du premier numéro, en 1908, au dernier - dans la page récapitulative "Glané dans la rubrique "Ligue d'Action française" du quotidien (de 1908 à 1944)...". Et, dans cette page, elles seront classées par ordre chronoloqique (annuel et mensuel), là aussi pour faciliter leur recherche. Cette page commencera donc par l'année 1908, avec le mois de mars, puis avril, mai etc; puis elle se poursuivra par l'annnée 1909, janvier, février, mars etc...

    Et ce, jusqu'à la dernière parution.

    Voici donc, dans ce numéro du Lundi 6 Avril 1908, en page deux, sur la quasi intégralité des colonnes quatre et cinq, la première et émouvante mention d'activités du mouvement en Provence; la première d'une très longue et très intéressante série, que nous vous proposons de parcourir, avec nous, afin de découvrir - d'une façon originale et "qui change" de l'ordinaire... - une histoire de l'URP, en lisant L'Action française, tout simplement !

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  • Éphéméride du 26 juillet

    Le château de Chenonceau, dans le cadre de ses visites nocturnes estivales

     

     

    13 mars,germain pilon,renaissance,francois premier,henri ii,saint denis,jean goujonIl y a treize jours, dans l’année, pendant lesquels il ne s’est pas passé grand-chose, ou bien pour lesquels les rares évènements de ces journées ont été traités à une autre occasion (et plusieurs fois pour certains), à d'autres dates, sous une autre "entrée".

    Nous en profiterons donc, dans notre évocation politico/historico/culturelle de notre Histoire, de nos Racines, pour donner un tour plus civilisationnel  à notre balade dans le temps; et nous évoquerons, ces jours-là, des faits plus généraux, qui ne se sont pas produits sur un seul jour (comme une naissance ou une bataille) mais qui recouvrent une période plus longue.

    Ces jours creux seront donc prétexte à autant d'Évocations :  

    1. Essai de bilan des Capétiens, par Michel Mourre (2 février)

    2. Splendeur et décadence : Les diamants de la Couronne... Ou : comment la Troisième République naissante, par haine du passé national, juste après avoir fait démolir les Tuileries (1883) dispersa les Joyaux de la Couronne (1887), amputant ainsi volontairement la France de deux pans majeurs de son Histoire (12 février)

    3. Les deux hauts lieux indissociables de la Monarchie française : la cathédrale Notre-Dame de Reims, cathédrale du Sacre, et la Basilique de Saint-Denis, nécropole royale. I : La cathédrale de Reims et la cérémonie du sacre du roi de France (15 février)

    4. Les deux hauts lieux indissociables de la Monarchie française : la cathédrale Notre-Dame de Reims, cathédrale du Sacre, et la Basilique de Saint-Denis, nécropole royale. II : La basilique de Saint-Denis, nécropole royale (19 février)

    5. Quand Le Nôtre envoyait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française (13 mars)

    6. Quand Massalia, la plus ancienne ville de France, rayonnait sur toute la Gaule et, préparant la voie à Rome, inventait avec les Celtes, les bases de ce qui deviendrait, un jour, la France (11 avril)

    7. Quand Louis XIV a fait de Versailles un triple poème : humaniste, politique et chrétien (28 avril)

    8. Les Chambiges, père et fils (Martin et Pierre), constructeurs de cathédrales, élèvent à Beauvais (cathédrale Saint-Pierre) le choeur ogival le plus haut du monde : 46 mètres 77 ! (4 mai)

    9. Quand la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais a reçu, au XIIIème siècle, son extraordinaire vitrail du Miracle de Théophile (28 mai)

    10.  Quand Chenonceau, le Château des Dames, à reçu la visite de Louis XIV, âgé de douze ans, le 14 Juillet 1650 (26 juillet)

    11. Le Mont Saint Michel (11 août)

    12. Quand François premier a lancé le chantier de Chambord (29 septembre)

    13. Quand Léonard de Vinci s'est installé au Clos Lucé (27 octobre) 

     

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    Aujourd'hui : Quand Chenonceau, le Château des Dames, a reçu la visite de Louis XIV, âgé de douze ans, le 14 Juillet 1650. 

     

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  • Sur la page facebook du Prince...

     
    La Famille de France a assisté hier soir à un spectacle de chevalerie dans le magnifique cadre de la cité médiévale de Rochemaure, en Ardèche.
     Pour le plus grand plaisir des enfants, le claquement des lames des chevaliers résonnent dans la cour du château de Rochemaure tous les mardis de l'été.
     Monseigneur le comte de Paris adresse ses sincères félicitations à toute l'équipe ayant mis en œuvre ce spectacle qui fait vivre l'histoire au présent.

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    DERNIÈRE MINUTE, APRÈS LA DÉCISION SCANDALEUSE DE L'ARCOM...

    lafauteraousseau d'accord avec Philippe de Villiers :

    "La décision de l'#Arcom est une honte, c'est un déni de démocratie. Elle est prise en pleines vacances sur le modèle de l'invasion de la Tchécoslovaquie par les Soviets. La liberté d'expression est en train de mourir : voici venu le temps des copains et des coquins. La Macronie se déshonore."

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    De Vincent Trémolet de Villers, dans son éditorial du Figaro : "Macron et la grande déglingue de la politique française" :

    "..." Clarification" dit le chef de l'État, mais n'est-ce pas plutôt une décomposition ? Le sociologue Jean-Pierre Le Goff parle de "déglingue" pour décrire la France qui s'affaisse. C'est le mot, et nos institutions désormais ne sont plus épargnées...

    ...Les appels au compromis d’Emmanuel Macron n'y changeront rien : il a suffi d'un caprice pour mettre tout un pays dans l'impasse...

    ...À l'heure des conséquences, le président n'a pas l'air mécontent de lui. Il reconnaît sa défaite, celle du RN, la logique minoritaire qui caractérise la nouvelle Assemblée comme si c'était le fruit d'une évolution inévitable des événements. Mesure-t-il réellement comment son choix funeste de dissoudre a dégradé la politique ? Ce n'est pas une épreuve, mais un supplice que le chef de l'État nous a fait subir. Une déstabilisation soudaine au soir des élections européennes et, derrière, une campagne névrotique où la raison a cédé à toutes les émotions. "Guerre civile", "fascisme", " faillite"…

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : 1926 : 60.000 royalistes  au Mont des Alouettes...

    1926 : 60.000 personnes au Rassemblement royaliste du Mont des Alouettes
     

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    De Léon Daudet, dans "Une campagne de réunions", Almanach de l'Action française 1927, page 60 :
     
    "...On ne raconte pas la journée du Mont des Alouettes. Il faut l'avoir vécue, avoir assisté à ce déferlement de tout un peuple paysan sur le lieu sacré de la guerre de géants, de tout un peuple rassemblé par la faim du Roi, la soif de justice et de Restauration. Car c'est à ces deux ardeurs concrètes et pathétiques qu'aboutit, en fin de compte, la colère nationale, mise en mouvement par la trahison (Caillaux et Malvy), l'assassinat politique et policier (Plateau, Philippe, Berger) et la banqueroute. "Assez, nous en avons assez", puis "en avant", "à l'assaut, Daudet, à l'assaut", telles étaient les clameurs qui hachaient chacune de mes phrases ou, plutôt, chacun de mes appels à ces hommes héroïques et fiers, et à leurs aïeux. Leurs fantômes, comme ceux des nôtres, étaient au-dessus de nous et nous encourageaient. À l'horizon, d25 juillet,vezelay,henri iv,chartres,andre chenier,bleriot,manche,brasillachans la plaine immense de la Vendée militaire, étincelaient sous le ciel ensoleillé de l'ouest, - mais que modifie à chaque instant le vent venu de la mer - brasillaient les clochers et les villages. Là-bas, c'était le bois de la Chabotterie, que traversa Charette blessé, et prisonnier, Charette, personnification de cette race sublime dont la résistance étonna le monde et continue à étonner l'histoire...
     
    La réunion avait pris fin que là-bas, là-bas, sur les pentes de la colline sacrée, arrivaient encore des files de voitures et des gens, que l'embouteillage des routes avaient retardés. Depuis midi, les rues des Herbiers étaient parcourues de trépidements, ronflements, sons de trompe de cars, qui amenaient les auditeurs de toute la région, de Bretagne, de Nantes, de Saintes, de Poitiers, d'Angoulême et de Bordeaux. C'était, pour cette vaste contrée, une mobilisation de tous ceux qui raisonnent et qui savent que Poincaré le pleutre - père du Cartel et non repenti - ne sauvera rien, que personne ne peut plus sauver la France en dehors du Roi, en dehors (comme l'on dit chez "Le Quotidien" et "L'Humanité" associés), des gens du Roi..."
     
     
    • Retrouvez le récit de cette journée - et bien d'autres choses encore !... - dans notre album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet voir la photo "1926 : 60.000 personnes au Mont des Alouettes"
     

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    • Et, dans notre Catégorie "Grandes "Unes de L'Action française", voir :
     

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    Ce fut une constante de l'Action française que d'organiser des Rassemblement royalistes : le plus célèbre et le plus important d'entre eux fut, sans conteste, ce Rassemblement royaliste du Mont des Alouettes, en 1926, en Vendée.

    Cependant, c'est en Provence que cette pratique devait rencontrer le plus grand succès, au point de devenir presque une véritable institution, avec les Rassemblements royalistes de Roquemartine (voir l'Éphéméride du 4 août) et de Barbentane (voir l'Éphéméride du 29 mai).

    À partir de 1969, cette grande tradition fut reprise, pendant près de trente ans, quasiment sans interruption, par la Fédération royaliste provençale (voir l'Éphéméride du 8 juin)...

  • L’Angleterre, cheval de Troie de l’Amérique en Europe ! (2)

    Le Brexit, une chance pour l’Europe puissance des nations et pour la langue française ?

    Le Brexit aurait dû être une chance pour l’Europe Puissance des nations et pour la langue française qui a été paradoxalement éclipsée par l’anglo-américain, suite au non-respect de leurs promesses par les Anglais et suite à la trahison récente des élites françaises dont le président Macron qui a obtenu le prix déshonorant de la « Carpette anglaise » ! Pompidou avait perçu très clairement le problème, avant même l’entrée de l’Angleterre dans le Marché commun, puisqu’il avait exigé que les fonctionnaires britanniques à Bruxelles parlent français. La promesse fut tenue par l’Angleterre jusqu’à l’élargissement de l’UE à l’Europe de l’Est où les Anglais procédèrent à un coup d’État interne, pour imposer l’anglais à ces pays en lieu et place du français.

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