Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
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"L'affaire Le Pen" : d'accord avec Guillaume Bigot :
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"L'affaire Le Pen" : d'accord avec Guillaume Bigot :
France-Nouvelle-Zélande: exploit majuscule des Bleus qui s'offrent les Blacks pour la troisième fois d'affilée !
https://www.xvovalie.com/les-bleus-renversent-les-all-blacks-au-prix-dune-revolte-acharnee-video/
Art et Essai : All we imagine as light… un film indien de Payal Kapadia, avec Kani Kusruti et Divya Prabha (Prabha et Anu, infirmières à l’hôpital, et colocataires) et aussi Chhaya Kadam (Parvaty, veuve et sans papiers).
La réalisatrice, Payal Kapadia, milite contre le gouvernement indien de Narendra Modi que la critique qualifie « d’extrême droite », d’où sans doute le Grand prix obtenu au festival de cannes 2024…
Un film en VOSTF que je ne serai probablement pas allé voir si le quotidien régional et le Cinéfil n’avaient pas indiqué une séance en VF.
All we imagine as light… Tout ce que l'on imagine comme étant de la lumière… j’avoue ne pas très bien comprendre la signification de ce titre et son lien avec le scénario
All we imagine as light… un long métrage, très long (1h58) et très lent, sombre et hypnotique, pour raconter les destin de trois femmes à Mumbai, alias Bombay.
Sans grand intérêt.
1994 : Mise en service de L'Eurostar
594 : Mort de Georges Florent, dit "Saint Grégoire de Tours"
Évêque et historien, né en 538 à Augustonemetum (Clermont-Ferrand), Georgius Florentius est issu d'une famille sénatoriale.
Ordonné diacre en 563, puis devenu évêque en 573, il assure la restauration de l'église Saint-Martin à Tours.
Historien, il laisse plusieurs ouvrages dont le plus important, qu'il compose à partir de 575, est l'Historia Francorum, l'Histoire du peuple franc, des origines à 591. Les six derniers volumes constituent la source la plus intéressante d'informations historiques sur l'époque mérovingienne.
En plus de tout le reste, elle traite du fameux Toast d'Alger, "acte 1" de la capitulation en rase campagne de l'Église catholique (du moins, de son Pays légal) devant la Nouvelle religion Républicaine : par ce toast, le cardinal Lavigerie - pourtant, un... conservateur ! - indiquait aux catholiques qu'il fallait accepter la forme nouvelle de gouvernement... (entendez : la République).
Cet "acte 1" sera immédiatement suivi par le Ralliement de Léon XIII puis, beaucoup plus tard, par le coup de poignard dans le dos de Pie XI et ses ignobles sanctions vaticanes contre l'Action française : une Action française qui menait alors la croisade contre un Hitler qui ne cessait de "monter" outre-Rhin...
Malgré de grands Papes (Pie X, Benoît XV, Pie XII) la partie gangrenée du pays légal catholique, acquise aux idées nouvelles, a réussi son coup : une reddition sans conditions aux soi-disant idéaux révolutionnaires, une capitulation en rase campagne, une soumission de l'Église catholique légale à la Révolution, admise par elle comme supérieure à elle et à qui elle doit respect et obéissance...
Tout cela a commencé par le Toast d'Alger...
lafautearousseau
Ventes d'armes françaises dans le monde...
Sur OpexNews :
"Selon @antoinehasday, #Thales et #MBDA - via Eurosam - tentent de convaincre la Grèce, qui veut se doter d’un « dôme de fer » face à son rival turc, d’acheter du SAMP/T. Mais la compétition avec une offre israélienne s’annonce ardue..."
Deux aspects de la compétition franco-israélienne pour "fournir" la Grèce :
1. Dans L'Informé (où l'on pense que la situation est plutôt favorable à la France) :
"C’est peu dire que la coopération de défense franco-grecque est au beau fixe. Depuis 2020, Athènes a commandé à Dassault Aviation 24 avions de chasse Rafale pour 3 milliards d’euros et envisage d’en acquérir 10 supplémentaires. Après l’achat de trois frégates de défense et d’intervention (FDI) de Naval Group en 2022 pour un montant équivalent, la marine grecque a officialisé en septembre dernier la commande d’un quatrième bâtiment, qu’Athènes aimerait équiper de missiles de croisière MdCN (Scalp Naval) de MBDA, dont Airbus est actionnaire à 35 %. Et Naval Group espère toujours fournir quatre corvettes Gowind à la marine de guerre hellénique, dans une compétition où elle fait face à l’Italien Fincantieri..."
2. Dans Challenges, par contre, on montre la férocité de la négociation :
https://www.challenges.fr/monde/la-grece-discute-avec-israel-du-developpement-d-un-dome-de-fer
1867 : Naissance de Léon Daudet
Que trois hommes aussi différents et, chacun, d'une personnalité aussi affirmée aient pu durant toute leur vie - à partir du moment où ils se sont rencontrés - être et rester amis au quotidien, dans le même mouvement et les mêmes locaux, sans la moindre "dispute" notable, voilà qui constitue une exception remarquable dans l'histoire politique...
Lorsqu'on parle de Charles Maurras, de Léon Daudet et de Jacques Bainville, c'est peut-être la première chose qu'il convient de signaler (voir l'Éphéméride du 9 février - naissance et mort de Jacques Bainville; l'Éphéméride du 20 avril - naissance de Charles Maurras; l'Éphéméride du 1er juillet - mort de Léon Daudet; et l'Éphéméride du 16 novembre - naissance de Léon Daudet et mort de Charles Maurras)...
Ce cas unique d'amitié a été magnifiquement évoquée par Jacques Bainville dans les quelques mots de remerciements qu'il prononça au siège du journal, à l'occasion de son élection à l'Académie française :
Voir notre album : Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet
Comment mieux évoquer Léon Daudet qu'en mettant en exergue son extra-ordinaire amitié avec Charles Maurras, et les raisons profondes de cette amitié ? C'est Henri Massis qui nous les donne, dans son très intéressant Maurras et notre temps : cette amitié littéralement exceptionnelle a bien été l'essentiel de sa vie !... :
"...Le tempérament de Léon Daudet exigeait une entière liberté. C'est parce que l'Action Française la lui a donnée, cette liberté, que Daudet a pu développer tous ses dons, toutes les puissances de sa nature. Les richesses, les infinies curiosités de cet esprit si ample dans ses profondeurs, tout ce qu'il y avait en lui de vivant et de fort, l'Action Française a su l'intégrer, s'en accroître.
"Si nous n'avions pas Daudet, nous serions un journal de professeurs !" disait Maurras. L'amitié de Léon Daudet et de Charles Maurras avait accompli ce miracle, et si l'on songe que ces deux personnalités si entières étaient loin de coïncider en tous points, il y eut là une sorte de merveille ! Rien jamais ne détendit ces liens; les épreuves ne firent que renforcer leur amitié en la sublimant...
Je ne me suis jamais disputé une seule fois en vingt ans avec Maurras", disait Léon Daudet avec une fierté où il y avait du bonheur. Et à Saint-Rémy-de-Provence, sur la tombe de son ami, Maurras nous a livré leur secret : "Notre amitié, dit-il, avait à sa base un respect profond, le respect de nos différences de goût, de caractères, le respect de nos raisons d'être où chacun avait besoin de se complaire et d'aboutir.
Quand, le 21 mars 1908, Maurras et Daudet s'attelèrent ensemble au journal, les bonnes langues leur donnaient de trois à six mois de cohabitation possible; elle devait durer plus de trente ans, et la mort seule les sépara. Leur accord parfait tenait au plus vif de leurs esprits et de leurs âmes . Au terme du voyage, quand détaché de presque tout, le regard déjà fixé sur le visage d'un autre monde, Daudet songeait aux seules choses qui lui importassent encore, il les ramassait toutes en ce trait suprême : "Ma prière du soir... et ma vie pour Charles Maurras !"
Il y avait chez Léon Daudet, sous la spontanéité de ses mouvements, la vivacité de ses appétits, une aspiration non moins instinctive à l'harmonie, à l'équilibre, à l'ordre, un désir de perfection humaine qui, chez lui, prenait sa forme dans l'image qu'il se faisait de l'artiste supérieur, de l'homme de génie, et Maurras, à ses yeux était de ces hommes là. Leurs esprits se rejoignaient, en dépit des différences, dans ce quelque chose d'organisé qui est au fond des grandes constructions de la logique et de la raison.
Tout, au reste, chez Léon Daudet tendait à la synthèse, jusqu'à ce sens du surnaturel si puissant en lui, et qu'il ne faut pas confondre avec l'illimité. S'il avait soif d'infini dans la pensée, le précis, le concret le réel, l'attiraient invinciblement. Oui, ce visionnaire possédait le "sens synthétique" par excellence. Tous les appoints de la connaissance et de l'expérience nourrissaient ses visions, mais rien ne lui faisait tant horreur que le rêve vide, inorganique par essence. L' "universel créé", c'était sa pâture, à lui Daudet - mais seul l'ordre le divinise qui permet à la liberté intérieure d'y atteindre et d'étendre son champ.
Voilà ce que Maurras lui avait fait redécouvrir, et sa rencontre avait été pour lui une illumination de tout l'être. "Quel homme !" s'écriait Daudet au spectacle que, rien qu'en vivant, Maurras lui offrait. Et je ne sais pas de plus belle définition de Maurras, fils du Stagirite, que celle où Daudet le nomme : "stratège de l'esprit, battant toutes les places rétives, avec l'aide de Minerve, et les forçant par les mots".
La devise personnelle de Daudet était : Qui n'a pas lutté n'a pas vécu !
1952 : Mort de Charles Maurras
À sa table de travail, dans les locaux de l'Action française
Voir notre album : Une visite chez Charles Maurras
Jean Paulhan a publié un beau texte sur Maurras, que Pierre Boutang évoque et reprend ainsi :
"...Il est bon que Paulhan, plus qu'aucun autre, ait contribué à donner un nom à ce livre, à indiquer l'absence originelle d'écart entre la pensée, la vie et l'œuvre, chez Maurras; cela précisément par une lettre où il énumérait trois sortes de reconnaissance "que tout homme de pensée nourrit aujourd'hui à son égard".
Nourrit ? Devrait nourrir, et les voici :
"L'extrême noblesse et pureté de sa vie, sa vertu dans le sens le plus fort du terme"; ensuite l'affirmation, par "cet écrivain farouche", de "la place apparemment modeste qu'a l'intelligence dans la société – et qu'à vouloir diriger le monde, un auteur perd la grande part de sa dignité"; enfin, et ensemble, "qu'il appartient à cet auteur de connaître la vérité et de la dire... À partir de quoi ses pouvoirs sont sans limites.
Jean Paulhan, en 1954
Au-delà de ces trois titres à la reconnaissance de tels « hommes de pensée », dont les deux derniers renvoient au livre décisif pour notre époque, l'Avenir de l'Intelligence – décisif pour la spéculation de notre siècle – Paulhan ajoutait un étrange pouvoir, « une sagesse plus grande et plus héroïque, qui maintient à tous risques celle de nos vérités sociales qui risque d'être négligée : Charles Maurras n'a cessé de nous rappeler, contre la mode, contre les puissances d'argent et les facilités de tout ordre (1), que nous nous trouvions être Français, et que ce n'était qu'à force d'amour pour elle que nous pouvions rendre la France – admirable, il se peut; supportable en tout cas.
Nous lui devons tous d'être meilleurs que nous ne méritons d'être."
(Pierre BOUTANG, "Maurras, la destinée et l’œuvre", PLON, 1984)
Et Léon Daudet, lors de la réunion d'hommage national à Charles Maurras (tenue à Paris le 8 juillet 1937, au Vel d'Hiv, après la sortie de prison de Maurras ) a prononcé le bel hommage suivant :
"...Vous avez entendu ce soir bien des chefs de partis différents s'associer dans la reconnaissance que le pays doit à Charles Maurras. Je l'aime fraternellement, vous le savez; je l'aime fraternellement d'abord pour les immenses qualités de sensibilité, de finesse qui sont en lui. Et puis parce que... il est pour moi le symbole de mon pays. Je crois fermement, et je vous le dis avec tristesse et sincérité, dépouillé, croyez-moi, de tout esprit partisan, je crois fermement que la France dans la situation où elle est ne peut être sauvée des dangers qui la menacent, et qui sont pires qu'en 1914, que par le fait que Maurras soit au pouvoir.
Je ne parle pas, je vous le répète, en partisan. Ma conviction, puisée dans l'Histoire, est ce qui fait que je me suis donné à Maurras - et sachez bien que je ne me suis donné à aucune autre personne vivante que lui , parce que je me fiche à peu près de tout...
Je me fiche de tout le monde, comme je me fiche de toutes les dignités, comme je me fiche de tous les honneurs. Je tiens cette indifférence de mon père, Alphonse Daudet, qui ne voulut jamais être de rien, et comme Alphonse Daudet je considère ceux qu'on appelle les puissants de l'heure comme des impuissants de la nuit !
Je me fiche de tout, sauf de ma Patrie. Mais lui, Maurras, représente la Patrie, et c'est pour cela que je me suis donné à lui. Il est un autre grand citoyen, malheureusement disparu, dont la figure doit être ici évoquée en ce jour de grande clarté et de grande union française, vous l'avez déjà nommé, c'est l'irremplaçable Jacques Bainville..."
Parlant de Molière, illustrateur de Plaute et de Térence, son ami La Fontaine lui dédia cet épigraphe : "...Leurs trois talents ne formaient qu'un esprit / Dont le bel Art réjouissait la France...".
Ne peut-on en dire autant de cette Action française qui a réussi le prodige de faire vivre ensemble, pendant quarante ans, trois personnalités aussi dissemblables que le bouillant et truculent Daudet, le placide Bainville, le poète Maurras ? : d'eux aussi, de cette "amitié d'AF" exceptionnelle, on peut dire, en reprenant La Fontaine, "Leurs trois talents ne formaient qu'un esprit / Dont le bel Art réjouissait la France..."
• Voir notre album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville
Pendant trente ans, à la même table, j'ai travaillé en face de lui, et j'ai vu se lever dans son esprit lumineux cette connaissance profonde de l'Histoire de France qui l'a élevé à un sommet où seul Fustel de Coulanges a atteint.
Je crois en mon Pays. En vous voyant ce soir, et en sentant -comme ceux qui ont l'habitude des grandes réunions- le sentiment puissant qui vous anime, hommes de France, car lorsque les autres sont petits, vous restez grands, et c'est bien là une qualité française; en vous voyant, vous, public "de masses", pour le coup, mais "de masses" non étrangères, et "de masses" profondément civilisées, je me suis dit que l'heure de la délivrance était proche.
L'artisan de cette délivrance il est ici : c'est Maurras.
Vous êtes bien fatigués de discours, et je ne veux pas vous en faire un, mais je mettrai la fin de cette réunion sous la bénédiction d'un homme qui a formé l'esprit de Maurras, et qui aimait Maurras non seulement comme son héritier, mais comme son fils, je veux dire de Frédéric Mistral. Les vers de lui que je vais vous lire, et même vous chanter, ont trait au fondateur du félibrige, c'est-à-dire de la renaissance du provençal, mais le dernier a trait à l'oeuvre de mon frère de coeur et de travail qui est ici à côté de moi, et il en est en quelque sorte la prévision :
"Sont morts les beaux diseurs
"Sont morts les bâtisseurs,
"Mais le temple est bâti..."
1952 : Mort de Charles Maurras
1700 : "Messieurs, voici le roi d'Espagne"...
Louis XIV accepte le testament de Charles II de Habsbourg, mort sans descendance, qui avait offert son royaume au Duc d'Anjou (ci-dessous, de toutes façons arrière-petit-fils de Philippe IV) en vue d'éviter la séparation de l'Espagne et de son Empire.
Louis XIV est ainsi directement à l'origine des "Bourbons d'Espagne" (voir l'Éphéméride du 5 septembre)
Le Roi soleil avait longtemps réfléchi, et beaucoup hésité, car l'acceptation du testament impliquait une guerre certaine avec la plupart des puissances européennes, emmenées par l'Angleterre.
Le Duc d'Anjou prendra le nom de Philippe V, fondant la dynastie des Bourbons d'Espagne, dont descend l'actuel Roi Felipe VI...
Il restera plusieurs mois en France, avant d'entrer en Espagne en 1701 : Versailles est ainsi le seul palais royal au monde à avoir abrité, et pendant un temps assez long, deux souverains régnants.
En plus de tout le reste, elle essaie de bien mettre en évidences les responsabilités énormes de Clemenceau dans la poursuite de la Guerre, alors qu'une paix séparée était possible avec l'Autriche presque dès le début de celle-ci.
Mais par son anti-catholicisme haineux, forcené et idéologique, Clemenceau préféra "casser" l'Empire Austro-Hongrois - qui était, contrairement aux apparences, notre allié naturel contre la Prusse - alors que, dans le même temps, par sa germanolâtrie/prussophilie héritée des Encyclopédistes, des Révolutionnaire, des républicains et des deux Empires, il refusa de "casser" l'Empire allemand, notre véritable ennemi mortel, qui n'avait même pas cinquante ans d'existence !...
C'est Maurrras qui a raison : Clemenceau ne reste pas comme "le Père la Victoire" mais comme "le Perd la Victoire" : il a agi contre les intérêts vitaux du Peuple français, en intelligence avec l'ennemi... alors que l'Action française et tous les patriotes demandaient le démembrement de l'Allemagne.
Hitler, vingt ans après le calamiteux Traité de Versailles de Clemenceau, n'est que le fruit pourri d'une politique pourrie et anti nationale...
lafautearousseau
Normalement, vous pourrez lire lundi, mercredi et vendredi prochain les résultats de notre recherche de Documents sur l'histoire de l'Union Royaliste Provençale - mais, aussi, sur la vie de l'Action française, "vue de l'intérieur" - par la lecture systématique de la collection de L'Action française, sur le site Gallica de la BNF.
Vous avez déjà pu lire les deux premières séries, couvrant quatre années chacune :
• (années 1908 à 1911) Glané dans la rubrique "Ligue d'Action française" du quotidien (série proposée par François Davin, 1/9)...
• (années 1912 à 1915) Glané dans la rubrique "Ligue d'Action française" du quotidien (série proposée par François Davin, 2/9)
Nous continuons ce gros travail auquel nous nous sommes attelés, et nous nous occupons en ce moment de terminer la troisième série de quatre ans, qui couvrira les années 1916 /1917 1918 et 1919; nous avons, pour l'instant, collecté et "placé" l'intégralité des trois premières années : il ne nous reste donc plus qu'à couvrir la dernière année - 1919 - de cette troisième série; un travail qui, sauf incident imprévisible, devrait être terminé samedi prochain.
Comme je l'avais expliqué précédemment, lors de nos deux premières livraisons, ce travail est long et fastidieux (car répétitif) mais jamais vraiment ennuyeux, au contraire, car il apprend énormément de choses, et parfois très émouvantes...
• en "Une" du numéro du Samedi 22 Juillet 1916 :
Mais ce que j'avais dit également se confirme, malheureusement, au fur et à mesure de notre avancée :
• d'abord, "Gallica" n'est pas vraiment à la hauteur pour sa collection de L'Action française et sa présentation : plusieurs numéros manquent, carrément (et, par deux fois, ce sont sept et huit numéros d'affilée qui sont manquants !) Par ailleurs, comme pour les deux premières séries, beaucoup de numéros sont en mauvais état, abimés ou très abimés...
• mais, surtout, le fonctionnement même du site est loin d'être sans reproche : il "plante" souvent : nous avons ainsi perdu toute une journée, pendant laquelle le site a, obstinément, refusé de fonctionner ! Heureusement, tout a re-fonctionné le lendemain, mais les pannes et les "une erreur est survenue" sont monnaie courante sur ce site, qui fait souvent sa bourrique...
Bon, c'est ainsi, on ne peut rien y faire, inutile de se lamenter...
• en "Une" du numéro du Mercredi 7 Novembre 1917 :
Nous arrivons donc, malgré les embûches, à la très prochaine livraison de notre troisième série, c'est-à-dire que nous allons très vite couvrir douze années, soit le tiers de la collection (le journal a vécu 36 ans...)...
Et ces trois années ont beaucoup enrichi le contenu de nos Pages : deux citations concernant le Commandant Dromard (qui fut le ré-organisateur et premier Président de notre URP); la blessure du "camelot du Roi Georges Bernanos"; les morts de Léon de Montesquiou et Henri Vaugeois (le "fondateur"...); la nouvelle Imprimerie (rue du Croissant, à Montmartre) et le nouveau changement de siège (de la rue Caumartin à la rue de Rome...)... et bien d'autres choses encore !
François Davin,
Blogmestre
Lié à Albert le Grand, le Collège des Bernardins, aujourd'hui...
1280 : Mort d'Albert le Grand
La Sorbonne en particulier, et la Ville de Paris en général, se souviennent que ce Dominicain, né en Souabe et mort à Cologne, a passé plusieurs années chez elles, à partir de 1241.
Il résida d'abord au premier couvent dominicain de la rue Saint Jacques - le Collège des Jacobins - sous l'autorité de Guéric de Saint-Quentin. Il y obtint, en 1245, un poste de Maître de théologie, puis en devint Maître régent, en place de Guéric de Saint-Quentin, jusqu'en 1248. Il y eut pour élève le jeune Thomas d'Aquin.
C'est parce qu'il fut promu Maître de l'université de Paris, et dirigeant de l'une des deux écoles des Prêcheurs qui étaient intégrées à celle-ci, qu'il reçut le nom de "Maître Albert", dont dérive, par contraction, en plein Quartier latin, le nom de notre actuelle Place Maubert : Paris rend ainsi hommage quotidiennement, en son coeur intellectuel, à celui qui fut également le maître de Saint Louis.
En plein coeur du Quartier Latin, la Place Maubert : à deux pas du Panthéon et de la Sorbonne, "Maître Albert", devenu "Maubert" est toujours chez lui...
Le 16 novembre est le jour de la naissance de Léon Daudet (en 1867, un an avant Maurras) et celui de la mort de Maurras (en 1952)
lafautearousseau