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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 34

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg...consacrée d'une part aux "ridicules légendes de la Bastille" (selon le mot de Jacques Bainville) mais aussi à l'ambigüité fondamentale de la Fête nationale :

    officiellement, on rappelle le jour de la Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790, et, comme le disait Marc Bloch, "Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l'histoire de France, ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération."

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     De Philippe de Villiers :

    "La Macronie est à l’agonie. Nous vivons la fin du centrisme comme point d’équilibre de la vie politique française. Tout a commencé avec un yacht en acajou et tout se termine sur « Le Radeau de la Méduse » !

    • extrait vidéo 4'09 :

    https://x.com/PhdeVilliers/status/1811286950390767752

    • l'émission complète 45'49 :

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : En Allemagne, la Révolution détruit l'oeuvre des Rois, qui avaient assuré la paix à la France...

    1806 : "Médiatisation", ou Acte constitutif de la Confédération du Rhin par Napoléon        

     

    Le mot "médiatisation", en ce qui concerne l'Allemagne, signifie "faire qu'un prince, une ville ou un fief de l'ancienne Confédération Germanique ne dépende plus directement de l'empereur..."; en clair, Napoléon, en créant la "Confédération du Rhin", signe la mort du Saint Empire Romain Germanique, vieux de près de mille ans, et - tel l'apprenti sorcier, déchaînant des forces qu'il n'arrivera plus à maîtriser, et qui finiront par l'écraser - lance le processus, qui lui échappera vite, de l'unification allemande...

    Le "recès" de 1803 (voir l'Éphéméride du 25 février), c'était la folie de l'unité germanique reconstituée, alors qu'elle avait été patiemment détruite par les Rois de France; la "médiatisation" de 1806, c'est l'aggravation de cette folie... et une politique directement anti-nationale, d' "intelligence avec l'ennemi"...

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    De Jacques Bainville, "Bismarck et la France", dans "Jacques Bainville, La Monarchie des Lettres...", édition présentée par Christophe Dickès, page 28 :

    "...Suivant la remarque d'Auguste Himly, l'éminent géographe-historien, c'est toujours à la Révolution française qu'il faut remonter pour comprendre l'Allemagne contemporaine.
    Si les Hohenlohe n'avaient été médiatisés en 1806, avec tant d'autres princes, par la volonté de Napoléon, imprudent niveleur du chaos germanique*, quelle eût été leur histoire au XIXème siècle ?
    Souverains de cent mille sujets, ils se fussent occupés de défendre leur indépendance et leurs privilèges, cherchant secours tantôt en Autriche contre la Prusse, tantôt en Prusse contre l'Autriche, tantôt ligués avec la Bavière, tantôt visant à s'arrondir à ses dépens, au besoin subventionnés par la France vers laquelle des princes catholiques, cultivés et chez qui le goût des choses françaises était naturel, se sentaient attirés**"


    En même temps que les Hohenlohe, l'acte constitutif de la Confédération du Rhin du 12 juillet 1806 priva de leur indépendance et de leurs droits de souveraineté, avec les trois villes libres d'Augsbourg, de Nuremberg et de Francfort, les illustres familles de Tour et Taxis, de Furstenberg de Schwarzenberg, d'Auerspeg, de Solms, de Ligne etc...
    Cet acte de 1806 aggravait donc encore le recès de 1803 et le Traité de Presbourg qui, par toutes sortes d'échanges de territoires et d' "apurements de frontières", aidaient l'Allemagne à sortir de son chaos, groupaient sa poussière d'États, avançaient d'une étape l'unité future et détruisaient l'oeuvre des Traités de Westphalie, sécurité de la France (sur le recès de 1803 et l'acte de 1806, voir Himly, "Histoire de la formation territoriale des États de l'Europe centrale", Tome I, pages 326 et suivantes).

    ** Il y a même eu un Hohenlohe au service de la France et qui devint complètement français, Louis-Aloys de Hohenlohe-Waldenbourg-Bartenstein, qui après avoir commandé un régiment de l'armée de Condé et occupé divers postes en Hollande et en Autriche, servit la France à partir de 1814. Naturalisé sous la Restauration, il mourut en 1829, Maréchal et Pair de France.

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    Le 12 juillet 1806, Napoléon annonce la signature du traité créant la Confédération du Rhin. Napoléon pensait naïvement que tous les nouveaux "petits princes" resteraient fidèles à l’Empire. Mais, au moment des revers, tous déserteront, à l’exception notable du roi de Saxe,
    qui paiera sa fidélité en étant fait prisonnier par les Coalisés...  

     

    Cette rupture avec la politique traditionnelle de la monarchie, cette "politique" (!) anti-nationale était une folie : elle détruisait l'oeuvre bienfaisante de Louis XIII et Louis XIV, de Richelieu et Mazarin, qui avaient obtenu le morcellement de l'Allemagne en plus de 350 États, par les Traités de Westphalie -"chef d'oeuvre absolu", disait Bainville - qui assuraient notre sécurité et nous donnaient la prééminence en Europe.

    Cette politique suicidaire, trahison totale des intérêts nationaux de la France, fut mise en route par la Révolution et la République, et poursuivie par son "sabre", Napoléon, puis par Napoléon III : tous, Révolution, Républiques, Empires, agissant contre l'intérêt national, et - de fait - en "intelligence avec l'ennemi"…

  • Éphéméride du 12 juillet

        1977 : le Québec adopte la Loi 101, une véritable charte de la langue française

     

     

     

     

     

    1764 : Découverte de la première nébuleuse 

     

    L'astronome Charles Messier - que Louis XV appelait le Furet des Comètes - découvre la première nébuleuse de l'histoire, et l'inscrit au n° 27 de son catalogue (M27 ou Dumbbell).

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Peut être une image en noir et blanc de train et texte

    Si le Métro parisien n'existait pas, il faudrait l'inventer !!!!!

     

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    Alors que le député NFP Raphaël Arnault affirmait qu’aucun journaliste n’avait la preuve de l’existence d’une fiche S sur lui, voici - bien que très peu lisible - la "fiche S", sur laquelle il est qualifié de "dangereux" et "susceptible de se livrer à des actions violentes".

    Voilà donc le triste sire qui va sièger au Palais Bourbon (périmètre interdit aux "fichés S" pendant la durée des JO : rires interdits !).

    Il paraît que "les sous-cultureux" du nullissime festival d’Avignon, professionnels des pétitions moralisatrices, sont heureux de cette élection : dis-moi qui tu hantes...

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  • Grandes "Une" de L'Action française : Août 1940, après Philippe VIII, Jean III, Duc de Guise, meurt en exil...

     

    Une histoire de l'Action française en lisant... L'Action française !

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici le lien menant à la "Une" du numéro du Mercredi 28 Août 1940, qui ne paraît que sur deux pages : l'Action française y rend hommage au Duc de Guise sur toute sa "Une" et, en page deux, dans la suite de "La Politique" de Maurras (fin du paragraphe II et paragraphe III).

    Dans cette même "Politique", Maurras revient sur Mistral (dans ses paragraphes IV et V : "Mistral et la province de Provence" et "La valeur éducative de Mistral", qui sont "à suivre"; et, le lendemain, dans les paragraphes III et IV de "La Politique", en page deux, Maurras achève en effet ses réflexions sur "La valeur éducative de Mistral" et "La rééducation nationale par la poésie de Mistral : nous y reviendrons...

    Dans sa "Une" du lendemain, Jeudi 29 Août 40, le quotidien publie cette photo du prince Henri, devenu Henri VI

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  • Éphéméride du 11 juillet

    1791 : Voltaire entre au Panthéon

     

     

     

    911 : Traité de Saint Clair sur Epte  

     

    Il scelle l'entente entre Charles III et Rollon (date imprécise, on donne aussi le 20 juillet).

    Charles sut ainsi mettre un terme aux dévastations des Vikings venus du nord (les north men, d'où dérive normands) en les implantant dans ce qui allait devenir la Normandie: tout le pays de Caux fut donné en fief héréditaire à Rollon, qui devait, en échange, se convertir au catholicisme (ce qu'il fit, en prenant comme nom de baptême Robert) et reconnaître la suzeraineté de Charles, dont il épousa la fille.

    Il devait en outre, et surtout, protéger le royaume contre toute nouvelle invasion des Vikings. D'ennemis, impossibles à réduire, les futurs normands devenaient donc, ainsi, des alliés précieux, se chargeant eux-mêmes de défendre le royaume. 

     

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    Écu de Saint Clair sur Epte, sur lequel sont posées les armes de Normandie et celles de l'Île de France.
    Elles sont séparées au milieu du blason par un symbole représentant la rivière Epte
     
     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg1806 : "Médiatisation", ou Acte constitutif de la Confédération du Rhin par Napoléon   

    Cet acte insensé, qui aggrave le Recès de 1803, signe en fait la persistance de la folle et criminelle politique d'unification allemande, voulue par les Encyclopédistes prussophiles, avant même que la Révolution n'existât, puis mise en place par la Révolution, les premières républiques et les deux Empires.

    Une politique suicidaire, là où les rois de France, avec leurs Traités de Westphalie (le "chef d'oeuvre absolu" dont parle Jacques Bainville) émiettaient les Allemagnes en une poussière d'États inoffensifs pour nous, ce qui nous permettait d'asseoir notre prépondérance en Europe et d'agrandir notre territoire vers la frontière du Rhin...

    Ou : comment la Royauté agissait dans le sens de l'intérêt national et du Bien commun, alors que, depuis ses origines, la République idéologique agit en intelligence de fait avec l'ennemi...

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Après le Non à Maastricht (en 2005) suivi par l'imposition du Traité de Lisbonne (en 2007), ou le fait que l'abolition de la peine de mort n'ait pas été soumise au peuple (majoritairement "contre"), faut-il d'autres exemples que nous ne sommes ni en république ni en démocratie ?

    En voici un, tout récent : il date de dimanche dernier :

     

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    (ndlr : à cela, il faut ajouter les 3 millions de "non inscrits" : ce qui fait un total de 19 millions de Français qui ne sont pas prononcés ! Pour des gens comme Méluche qui prétendent "avoir gagné", cela devrait tempérer quelque peu l'enthousiasme, et rendre plus modeste, ou moins "braillard" - le mot est de... Danton - non ? )

    • le nombre d'électeurs RN & alliés est 44% supérieur au nombre d'électeurs du Nouveau Front Populaire;
    les Français s'étant abstenus ou ayant voté blanc ou nul s'élève à 16.046.417, soit :
    - 1,6 fois le nombre d'électeurs RN & alliés,
    - 2,3 fois le nombre d'électeurs NFP,
    - 2,54 fois le nombre d'électeurs macronistes...
     
    Conclusion : "Ça", une république ? "Ça" une démocratie ?
     
    Ou, plutôt, une gigantesque farce ?
     
    Une énorme, et très mauvaise, blague ?
     
    Comme pourrait le dire Godefroy de Montmirail, dans un nouvel épisode des "Visiteurs" :
     
     
     MAGOUILLE !
     
    TAMBOUILLE !
     
    RÉPUBLIQUOUILLE !
     

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  • Au cinéma : Salem, par Guilhem de Tarlé

    Salem

     

    A l’affiche : Salem, un film français de Jean-Bernard Marlin

    Salem… Le synopsis permettait d’imaginer u n film intéressant à savoir, dans les « quartiers difficiles » de Marseille, la grossesse d’une gitane amoureuse d’un comorien et la question de l’avortement…

    Il n’en est rien, et le cinéaste nous raconte une histoire abracadabrantesque d’une jeune fille née pour sauver la paix entre les quartiers… le tout dans le langage de ces enclaves qui nous fait regretter l’absence de sous-titrage.


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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : trois "temps forts" pour l'Action française...

    1.
     
    1899 : Parution du premier numéro du Bulletin de l'Action française
     
     
    Début de l'Âge d'or du maurrassisme...
     
    Fondé par Henri Vaugeois et Maurice Pujo, tous deux à l'époque hommes du centre-gauche (le grand-père de Vaugeois était Conventionnel régicide !), le Bulletin sera rapidement transformé en Revue de l'Action française (dite Revue grise, à cause de la couleur de sa couverture), à parution bi-mensuelle. Devenue Revue bleue, avec un format un peu plus grand, celle-ci deviendra en 1908 le quotidien royaliste L'Action française, sous l'impulsion de Charles Maurras, qui en devient directeur (le jour du printemps, le samedi 21 mars : voir l'Éphéméride du 21 mars).
             
    Dans son étude L'Âge d'or du Maurrassisme, Jacques Paugham situe précisément cet Âge d'or dans les neuf années qui séparent ces deux créations : elles furent celles "d'une création doctrinale authentique, où l'on vit présenter les théories "les plus dynamiques, les plus anticonformistes et de nature souvent très modernes", où le haut niveau intellectuel de la Revue ne s'est jamais démenti. Si bien que c'est une exégèse aussi complète que possible des textes parus dans cette revue qui peut le mieux permettre une analyse valable du maurrassisme, "c'est là, dans le dédale des réactions spontanées, que l'on découvre l'essentiel du legs de Maurras et de ceux qui étaient alors ses jeunes compagnons, les Moreau, les Rivain, les Dimier ou les Valois"..." (Préface, Jean-Jacques Chevallier, de l'Institut) 
     

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    2.

    1920 : Loi instituant le Fête nationale de Jeanne d'Arc

     

    Depuis plusieurs années, l'Action française et les Camelots du roi, avec d'autres, exerçaient une fort pression pour l'adoption de cette mesure : les Camelots du roi récoltèrent "10.000 jours de prison" cumulés....

    C'est finalement la Chambre Bleue horizon, au sortir de l'effroyable Guerre de 14, qui vota la loi, ainsi rédigée :

    "Le Sénat et la Chambre des députés ont adopté, le président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

    - Art. 1er - La République française célèbre annuellement la fête de Jeanne d'Arc fête du patriotisme.

    - Art. 2 - Cette fête a lieu le deuxième dimanche de mai, jour anniversaire  de la délivrance d'Orléans.

     - Art. 3 - Il sera élevé en l'honneur de Jeanne d'Arc sur la place de Rouen, où elle a été  brûlée vive, un monument avec cette inscription : "A Jeanne d'Arc, le peuple français reconnaissant".

    La présent loi, délibérée et adoptée par le Sénat et la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de l'Etat.

    Fait à Rambouillet, le 19 juillet 1920, par le président de la République Paul Deschanel, le ministre de l'Intérieur, T. Steeg, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, président du Conseil par intérim, G. Lhopiteau." 

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    http://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/documents/2011_documents/2010.05.09_Jeann_d__Arc_Loi.pdf

      

    La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces Éphémérides aux 25 février (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon), 8 mai (libération d'Orléans), 18 juin (victoire de Patay), 17 juillet (sacre de Reims), 23 mai et 21 novembre (capture, et livraison aux Anglais), 30 mai (martyre), 16 mai (canonisation), 10 juillet (instauration de la Fête nationale).

     

    Dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet voir les deux photos "10 mai 1920 : Barrès et le Cortège de Jeanne d'Arc" et "La Fête de Jeanne d'Arc".

     

     

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    3.

    1939 : Pie XII lève les sanctions contre L'Action française

     

    Dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française", voir la première de la série : Grandes "Une" de L'Action française : Pie XII lève les sanctions pontificales...

     

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    "L’interdiction de lire le journal " L’Action française " est levée, à partir du jour de la promulgation de ce décret." :

    http://www.clerus.org/clerus/dati/2001-01/22-6/AF.html

     

    Le 29 décembre 1926, certains ouvrages de Charles Maurras ainsi que le journal L'Action française avaient été mis à l'index par Pie XI. Sanction aggravée quelques mois plus tard : le 8 mars 1927 les adhérents du mouvements furent interdits de sacrements...

    Il n'est pas exagéré de penser que la mise à l'index de 1926 fut l'un des plus rudes coups portés au mouvement royaliste, et l'un de ceux qui contraria le plus ses espoirs de réussite.

    Certes, celui-ci devait essentiellement lutter contre la résistance acharnée du Système, s'opposant de toutes ses forces à la contestation radicale de l'AF (La république gouverne mal, mais se défend bien...); cette contestation radicale se heurtait, par ailleurs, à la vigueur très forte, à l'époque, des sentiments révolutionnaires. Épuisée, depuis, la foi dans les idéaux de 89 et dans la Nouvelle religion républicaine était en pleine force à l'époque. Comme le sera, dès 1920, la foi dans le "communisme" puis l'adhésion/soumission à l'URSS...

    Il y eut aussi la Guerre de 14 : tout le monde savait, Maurras le premier, qu'il fallait "faire le Roi" avant la Guerre que l'on voyait venir car, après, ce serait beaucoup plus difficile : les événements se chargèrent de le montrer (la moitié des Camelots partis à la guerre ne revinrent pas, et c'étaient, forcément, les plus jeunes)...

    En dépit de ces trois facteurs contraires, la contestation radicale du Système se développait malgré tout. Il est clair que les sanctions romaines, sans la détruire, lui causèrent un tort considérable, et un affaiblissement certain, que leur levée par Pie XII - dont ce fut l'un des tous premiers actes... - ne suffit pas à compenser...

    L'Action française, après avoir tenté de "faire le Roi" avant que n'éclate la guerre de 14  - et, justement, pour que cette guerre n'éclate pas... - L'Action française, donc, alertait sans relâche sur la montée du nazisme, et tentait de fédérer toutes les forces, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, qui pouvaient s'opposer à lui. Dans cette croisade pour la paix, les sanctions vaticanes de Pie XI apparaissent clairement pour ce qu'elles furent : un coup de couteau dans le dos  du pays, une trahison des intérêts supérieurs de la France, de l'Europe et du monde, de la Paix...

    De ce point de vue, l'acte de justice de Pie XII - qui est évidemment une bonne décision - arrive trop tard...

     

            (Éléments d'information sur le sujet, tirés de Maurras.net :

    La mort de Pie XI.pdf )

     

     Et, dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet voir les deux photos "A la Chambre : sur Gambetta et Benoit XV (II)" et "Pie XII lève les sanctions contre l'A.F.".

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    Quatre de nos Éphémérides traitent des rapports entre l'Église et la République idéologique française, en général, et des rapports entre l'Eglise et l'Action française en particulier :

    pour les rapports entre l'Église et la République idéologique française, voir notre Éphéméride du 16 février sur le "Ralliement", et notre Éphéméride du 18 novembre - sur le "toast d'Alger", qui préparait les esprits à ce "ralliement";

    pour les rapports entre l'Église et l'Action française, voir notre Éphéméride du 29 décembre, sur les sanctions vaticanes contre l'Action française, en complément de celle-ci, sur la levée de ces sanctions par Pie XII...
  • Éphéméride du 10 juillet

    Statue d'Antonin, à Nîmes

     

     

    138 : Accession au pouvoir de l'Empereur Antonin le Pieux 

     

    Titus Aelius Fulvius Antoninus Pius succède à l'empereur Hadrien, en tant que "fils adoptif".

    L'Empire romain est alors à son apogée, sous le règne des quatre empereurs de la dynastie dite des Antonins : Trajan, Hadrien, Antonin, Marc-Aurèle.

    Si les familles des trois autres empereurs de cette dynastie sont d'origine "espagnole" (et viennent d'Andalousie), la famille d'Antonin, elle, est originaire de Nîmes (Nemausus) :

     

             http://www.arenes-nimes.com/fr/nimes/40-decouverte/       

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    L'édito politique de Vincent Trémolet de Villers :

    "Emmanuel Macron a joué notre pays aux dés et c'est la France qui a perdu... Un ressentiment énorme va sédimenter chez les électeurs du RN qui se sentent floués, chez les centristes qui ne veulent pas d’une coalition avec le NFP, chez l’électeur de droite qui ne voulait pas du RN et se réveille ce matin avec Hollande, Sandrine Rousseau, Raphaël Arnault..."

     

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  • Grandes "Une" de L'Action française : 15 Mai 1926, à Notre-Dame de Paris, la Reine de France assiste au service funèbre pour le roi Philippe VIII, mort en exil...

    Une histoire de l'Action française... en lisant L'Action française !...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Le roi est mort le dimanche 28 Mars précédent, à l'étranger, à cause de l'inique Loi d'exil. Mais cette loi ne s'appliquait qu'à la seule personne du souverain, pas aux autres membres de sa famille. La Reine de France put donc assister, au milieu de la foule et accompagnée d'une importante délégation de l'Action française, à la messe de requiem célébrée le samedi 15 Mai, à Notre-Dame : Léon Daudet (qui s'y trouvait, en compagnie de Maurras et de bien d'autres) raconte :

    "La Reine de France aux obsèques de Philippe VIII"

    (ndlr : Léon Daudet parle de "la Reine de France" : il s'agit de la Duchesse de Guise, Isabelle d'Orléans, épouse du Duc de Guise, devenu immédiatement Jean III à la mort de Philippe VIII)

    Voici le lien menant à la "Une" du Dimanche 16 Mai 1926 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k762681d

    Là, c'est Maurras qui consacre le premier paragraphe de sa "Politique" (partie supérieure de la troisième colonne) à l'évènement : "I : À Notre-Dame" et les deux premières colonnes de la "Une" qui sont consacrées au compte-rendu, avec une suite en page deux, qui occupe quasiment toute la troisième colonne...

    • Dès le 9 Mai, le journal annonça le "service solennel"... :

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    ... publiant ensuite, à partir du 10 Mai, l'annonce suivante, à peine augmentée :

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    • Le Mercredi 12 Mai, le Président de la Ligue d'Action française, Bernard de Vesins, commença à donner les premières informations pratiques pour l'assistance à la cérémonie et son déroulement :

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Edmund Burke...

    1797 : Mort d'Edmund Burke

     

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    Portrait, par James Northcote

     

     

    9 juillet,caen,debarquement,liberation,seconde guerre mondiale,normandie,reunion,île bourbonÀ l'occasion de la réédition en France du grand classique de Burke, Réflexions sur la Révolution en France, Éric Zemmour a livré une excellente analyse sur les idées de cet opposant résolu à notre Révolution : 

    Edmund Burke, l'homme qui n'aimait pas notre Révolution

    Nous faisons nôtre - à une remarque près, comme on le lira dans le "chapeau" qui précède l'article cité - les intelligentes réflexions d'Éric Zemmour...

    Réflexions sur la révolution en France. Edmund Burke, Les Belles Lettres, 777 p., 17 €.