Le saviez-vous ? Pendant dix ans - jusqu'en 2034 - la France continue de payer (donc de perdre de l'argent) pour détruire son joyau : Superphénix.
Un joyau que Dominique Voynet et Lionel Jospin, commettant, là, un crime contre les intérêts supérieurs de la Nation, ont froidement perpétré, et que nul ne leur reproche aujourd'hui, alors que cela mériterait un procès exemplaire et une peine équivalente au coup de couteau dans le dos porté à la France, à son nucléaire, à son développement, à la richesse et à la puissance et indépendance qu'il nous assurait...
Ensuite, la trahison continuera : Borne aura la peu de Fessenheim et Macron abandonnera le "Projet Astrid"...
Le dossier du nucléaire est bien - hélas ! - l'une des plus parlantes illustrations du fait que le Pays légal est bien "contre" la France et ses intérêts supérieurs...
Dans les Échos, l'article de Françoise Sigot (extrait) vient nous rappeler cette triste histoire :
Nucléaire : le lourd démantèlement de la centrale hors normes de Superphénix
"Superphénix ne renaîtra pas de ses cendres. Depuis quelques semaines, les équipes chargées du démantèlement de ce réacteur à neutron rapide situé sur la commune de Creys-Mépieu, en Isère, à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Lyon, s'attaquent au coeur du réacteur. Avant cela, les circuits ont été vidangés, le combustible évacué, la salle des machines démontée. « Ces opérations ont permis d'éliminer 99,9 % de la radioactivité présente sur site », souligne Mathieu Ponnet, directeur du site EDF de Creys-Malville.
D'ici à 2034, date à laquelle le chantier de démantèlement commencé en 2006 devrait s'achever, il faudra encore démonter les générateurs de vapeur et les derniers équipements de cette installation nucléaire. Une facture de 1,9 milliard d'euros, signant le clap de fin de ce surgénérateur présenté comme un fleuron du nucléaire, mais dont la durée de vie n'aura pas excédé la dizaine d'années. « Il a été mis en service en 1986 et mis à l'arrêt en 1997 », observe prosaïquement Mathieu Ponnet. Une décision prise par le gouvernement de Lionel Jospin que l'énergéticien s'abstient de commenter..."
En juin 1982, la centrale nucléaire futuriste Superphénix est en construction sur le site de Creys-Malville, dans l'Isère. (HELENE CAYEUX/AFP)
Technologie révolutionnaire, le réacteur à neutrons rapides mis en service dans les années 1980 n'a fonctionné qu'une dizaine d'années. Le chantier de déconstruction devrait s'achever en 2034...