Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

De l'avortement à l'euthanasie, ce Système, ce Régime obsédé par la mort...
Dans le JDD (extrait de l'article d' :
Fin de vie : la peur d’une loi contre les plus fragiles
EUGÉNISME L’inquiétude monte chez les familles et les professionnels de santé en charge de personnes porteuses de déficiences intellectuelles.
Cette semaine, alors que la proposition de loi sur la fin de vie poursuivait son examen en commission des affaires sociales, achevé vendredi soir, un amendement LR qui visait à interdire explicitement l’euthanasie et le suicide assisté pour les personnes souffrant de déficience intellectuelle a été rejeté. Véronique Bourgninaud, mère de deux enfants porteurs de handicap mental, s’alarme : « La proposition de loi évoque la présence d’une maladie grave et incurable pour recourir à l’aide à mourir. Or, la trisomie 21 entre dans cette catégorie, puisqu’elle justifie déjà l’interruption médicale de grossesse. En théorie, le dispositif pourrait donc concerner des personnes trisomiques : à leur demande propre si elles sont conscientes ou, potentiellement, à l’initiative de leurs représentants légaux. »
Certes, la proposition de loi réserve l’aide à mourir aux seuls individus capables de « manifester leur volonté de façon libre et éclairée ». Mais cette garantie suffit-elle ? « Les adultes trisomiques ne sont pas systématiquement considérés comme inaptes à consentir : ils peuvent voter, se marier… Il existe donc des contextes où leur consentement est juridiquement reconnu, alerte Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune. Or ces personnes, souvent désireuses de faire plaisir ou d’éviter les conflits, peuvent dire ‘‘oui’’ sans mesurer pleinement les enjeux. Si on leur propose ‘‘une piqûre pour ne plus souffrir’’, que peuvent-elles réellement comprendre de cette décision ? Il est malheureusement très facile d’obtenir l’assentiment d’une personne vulnérable..."