Éphéméride du 25 mai

1923 : Première, pour Les Vingt Quatre Heures du Mans
1657 : Aux origines du Royal Roussillon
Dans notre Album Drapeaux des Régiments du Royaume de France, voir la photo Le Régiment Royal Roussillon...
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Dans notre Album Drapeaux des Régiments du Royaume de France, voir la photo Le Régiment Royal Roussillon...
Chers amis,
Pour éveiller, il faut avoir veillé : dans le contexte grave de l'examen de la loi sur l'euthanasie, pudiquement appelée "fin de vie", et du basculement anthropologique qu'elle annonce, les Veilleurs annoncent une veillée de mobilisation générale ce mardi 27 mai à 20h, place de la Concorde à Paris.
Le projet euthanasique menace de bouleverser les fondements non seulement de notre médecine, qui ne devrait pas avoir d'autre but que soigner, mais aussi de toute la société, dont l'objet devrait être de protéger chaque vie, surtout la plus faible.
Un réveil des conscience peut s'opérer, et plusieurs élus témoignent de leur hésitation à approuver cette loi : à nous de les éclairer et de les encourager à dépasser les clivages partisans et idéologiques pour qu'en France, demain, nul ne puisse croire sa vie menacée lorsqu'elle sera confiée à la médecine ou à ses proches.
En plongeant aux racines de notre culture, les Veilleurs permettent de remettre en perspective des enjeux fondamentaux.
Nous ne pouvons que vous encourager à les rejoindre mardi prochain !
Fidèlement,
Les Eveilleurs
"La caque sent toujours le hareng", dit le proverbe, à juste titre.
François Ruffin a beau avoir quitté LFI pour les escrolos (une vraie différence ?) "il a de beaux restes", comme le dit ironiquement
Pour cet esprit décidément totalement faux, à la mentalité totalement irrécupérable, le problème ce n'est pas le voile, mais les fonts baptismaux !
Ben, voyons...
Comme le dit encore Marie delarue :
"Le député écologiste de la Somme a oublié que la religion catholique est par excellence celle du libre arbitre..."
Les très dangereux Frères musulmans ?
Il faut arrêter d'en parler et passer enfin aux actes : les combattre "à fond" et les interdire, comme l'ont fait la Jordanie, l’Égypte, l’Arabie séoudite, les Émirats arabes unis (où elle est qualifiée d'organisation terroriste), Bahreïn...
1498 : Naissance de Sampiero de Bastelica, dit Sampiero Corso
Dans notre Album L'Aventure France racontée par les cartes, voir les trois photos "Conquête de l'Algérie (I)", "Conquête de l'Algérie (II)" et "Conquête de l'Algérie (III)"...
Pour la quatrième génération de Français d'Algérie, cette année 1962 c'est le cataclysme : depuis 1830, la France a fait d'un immense espace vide et désolé le pays le plus prospère, le mieux équipé, et celui qui a les perspectives d'avenir les plus brillantes de toute l'Afrique; elle lui a même donné son nom, Algérie, en l'administrant, en l'organisant, en le traitant exactement comme tous les autres territoires de France métropolitaine ou d'Outre-mer.
Et, d'un coup, le Système va donner les clés de ce pays prospère, à l'avenir prometteur, à une bande terroriste, le FLN, qui n'aura rien de plus pressé que d'aligner ce malheureux pays sur les visions idéologiques dépassés d'une URSS qui se croit encore, à l'époque, avant-garde consciente des prolétaires du monde entier alors qu'elle n'a même plus trente ans à vivre !
Le résultat calamiteux de cette nouvelle domination sera la ruine pure et simple du fruit d'un travail acharné d'un siècle et demi; l'installation, partout, de l'arbitraire, de la nonchalance et de la corruption; de l'analphabétisme et de la pauvreté de masse : un gigantesque et cataclysmique bond en arrière...
Et, pour les Français d'Algérie, brutalement, un choix très simple : "la valise ou le cercueil !". Quelques uns choisiront de s'établir dans l'Espagne de Franco, surtout dans la région d'Alicante, ce qui peut s'expliquer à la fois par des motifs idéologiques et par le fait que, historiquement, une ville comme Oran, par exemple, a été plus longtemps espagnole que française. Mais l'immense majorité des réfugiés (et non des rapatriés, terme impropre...) referont leur vie - aux prix de mille difficultés et d'amères déconvenues - en Métropole, où ils débarqueront sur la côte, de Port-Vendres à Nice mais essentiellement à Marseille, un certain nombre arrivant en avion...
Et c'est précisément à Marseille qu'un personnage va s'illustrer - si l'on peut dire !... - d'une façon qui ne l'honore certes pas, ni lui ni ses compagnons d'idéologie qui, jamais, ne condamneront ses propos : le député-maire de Marseille de l'époque, Gaston Deferre, fit preuve d'une sécheresse de coeur, d'une dureté et d'une inhumanité proprement stupéfiante dans un pays réputé civilisé. Et, le pire, c'est qu'il ne formula jamais le moindre regret, ne renia jamais ses propos et, à fortiori, ne fit jamais rien pour tenter de réparer un tant soit peu... Il fut même récompensé, si l'on ose dire, puisqu'il devint, plus tard, Ministre de l'Intérieur !....
Qu'on en juge...
Dans un entretien accordé au Figaro, le 26 juillet 1962, il répond aux questions de Camille Gilles (ses mêmes propos seront tenus ailleurs, dans d'autres journaux - notamment Paris-Presse, repris par le quotidien marseillais de droite Le Méridional - et devant d'autres journalistes) :
* (à propos de la scolarité des enfants des Pieds-Noirs) : "Il n'est pas question de les inscrire à l'école car il n'y a déjà pas assez de place pour les petits marseillais..."
* (question) : Voyez-vous une solution au problème des rapatriés de Marseille ?
(réponse) : Oui ! Qu'ils quittent Marseille en vitesse ! Ils fuient ? Tant pis ! En tout cas je ne les recevrai pas ici. D'ailleurs nous n'avons pas de place, rien n'est prêt. Qu'ils aillent se faire pendre où ils voudront. En aucun cas et à aucun prix je ne veux des pieds-noirs à Marseille..."
Le moins que l'on puisse dire est que ce représentant éminent du Parti socialiste et de la Gauche française, si volontiers moralisatrice et moralisante, si prompte à donner des leçons de "droits de l'homme" à la terre entière, avait une bien curieuse conception du troisième terme de la devise du Système : "Fraternité" !...
Et, c'est à noter, son parti versera très vite, après s'être si radicalement fermé à nos compatriotes, dans le pire des immigrationnismes, migrantisme, sans-paipérisme, sans-frontiérisme : tous "noms" largement employés pour dissimuler la réalité : l'invasion de la France...!
À bord du Ville de Marseille, ce 23 mai 1962, "1.068 passagers et 53 enfants de moins de 3 ans", détaille le journal socialiste local Le Provençal. Sur les 700.000 Pieds-Noirs qui gagnèrent la Métropole cette année-là, 450.000 débarquèrent à Marseille...
Jeanne d'Arc est faite prisonnière à Compiègne par Jean de Luxembourg, qui la vendra (!) aux Anglais pour dix mille livres.
Selon les apparences, sa destinée proprement humaine et matérielle semble achevée. Une autre mission s'ouvre pour elle :
"Après le sacre, dit Malraux, elle est écartée, et commande la série des vains combats qui la mèneraient à Compiègne pour rien, si ce n’était pour devenir la première martyre de la France."
L'arrestation de Jeanne d'Arc, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XVème siècle.
La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces Éphémérides aux 25 février (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon), 8 mai (libération d'Orléans),18 juin (victoire de Patay), 17 juillet (sacre de Reims), 23 mai et 21 novembre (capture, et livraison aux Anglais), 30 mai (martyre), 16 mai (canonisation), 10 juillet (instauration de la Fête nationale).
Et, pour la très belle manifestation du retour de l'anneau de Jeanne en France, au Puy du Fou, voir l'Éphéméride du 20 mars.
Nous avons le plaisir de vous annoncer la poursuite de nos activités avec la conférence d’
Élisabeth de Pusy La Fayette
et
Jean-Pierre Laurant
autour du livre
Le samedi 31 mai 2025 à 19h, au couvent de l'Annonciation, 222 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008, Paris, métro Place des Ternes ou Charles de Gaulle-Étoile.
Participation aux frais : 17 € pour le buffet qui vous sera servi après la conférence ; 7 € pour ceux qui ne pourraient pas prendre part au buffet. Soyez assez aimables pour donner réponse afin de prévoir l'organisation.
Pour tout renseignement : https://politicahermetica.wordpress.com/
Un scandale en préparation à Rouen, chez le Maire socialiste Mayer Rossignol... Dimitri Pavlenko reçoit Emmanuelle Ducros...
Irresponsables ? Insultants ? Cyniques, les socialistes rouennais ?
11 millions d’euros ! C’est le coût du spectacle imaginé par Thomas Jolly et la Métropole de Rouen, déjà endettée de 604 millions d’€. C’est gratuit, c’est Nicolas qui paie.
C'est depuis mon enfance que ma famille et moi-même entretenons des rapports plus qu'amicaux avec les Frères dominicains : il n'y a pas trente mètres entre la porte de ma maison (où s'arrête la République, comme le savent tous ceux qui me connaissent !...) et celle du Couvent...
Cette année, les Frères m'ont demandé d'aider trois de leurs huit novices en leur donnant des cours de "français-langue étrangère" : l'un vient de Slovaquie, un autre d'Espagne et le troisième de Colombie (Medellín). Et tous trois avaient vraiment besoin d'aide. Bien sûr, j'ai accepté, et nos deux fois une heure et demie du mercredi et du vendredi sont, depuis le début, une vraie fête, pour moi, qui retrouve la joie d'enseigner (Professeur un jour, professeur toujours !) et aussi pour eux, qui progressent "vite et bien" (qui, pour une fois, marchent ensemble...).
Mardi soir, c'était la saint Dominique, et "mes" novices m'ont dit qu'ils seraient heureux que je sois avec eux pour l'occasion. Me voilà donc, à 19 heures, dans l'église, pour les Vêpres, d'abord, suivies de la Messe, elle-même suivie d'un "buffet délicieux" (promettait l'invitation) dans le cloître...
Quelle magnifique soirée ! L'ambiance était tellement bonne que même Martine Vassal (c'est dire...) a "bien parlé", à l'heure des remerciements et des propos d'avant-soirée "obligés" !
Heureusement, c'est la nuit précédente que le ciel s'était déversé sur la ville, et la pluie bienfaisante déclara une trève pour la soirée, ce qui permit à la Fête de se dérouler comme prévue : dans l'église d'abord, puis dans le cloître...
Une église plus qu'archi remplie, et très majoritairement de jeunes (dont une forte délégation de l'école Lacordaire, avec son drapeau); une chorale très talentueuse de presque trente passionné(e)s; une ferveur et une participation forte et "bruyante", mais au bon sens du terme : un mal-entendant n'aurait pas eu besoin de demander ce qui se disait, se récitait, se chantait, tellement les réponses étaient faites d'une voix unanime, claire, forte et puissante, comme les chants : vraiment, impressionnant !
Le curé de Saint Nicolas de Myre était venu, en voisin, avec l'habit des grecs-catholiques melkites, de rite byzantin; parmi les frères, l'un vient de Chine, un autre du Congo et un autre encore de je ne sais plus quel pays d'Afrique; un autre vient de Madagascar; avec nos trois novices, on avait là une belle manifestation de ce qu'est la catholicité...
Après Vêpres et Messe, place à la soirée amicale, dans le cloître (ci dessus). Le buffet, annoncé malicieusement "délicieux", le fut en effet, et abondant et généreux. Des tables étaient disposées et, finalement, nous nous retrouvâmes, en plus de connaissances du quartier, mais sans nous être concertés à l'avance, avec... plusieurs ami(e)s de notre chère "branche marseillaise" de l'URP ! Nous fûmes, les uns et les autres, étonnés et heureux de nous retrouver ensemble, sans même y avoir pensé (et encore moins l'avoir organisé); et, autour d'Annie Laurent, que je retrouvai avec plaisir (je vous en reparlerai...) nous organisâmes une "tablée" inattendue, avec les Roussel, les Fabre, Yvette Aribart, les Balanda et leurs amis (déjà, les Balanda, cela fait du monde; mais quand ils viennent avec leurs amis, alors, là, il faut prévoir les chaises !!!!!)... Dommage que les Lafon ni Cyril n'aient pu venir mais, sans nous manifester en tant que tels, évidemment, nous étions malgré tout enchantés de nous retrouver ensemble, comme aux jours heureux...
Qui reviendront, peut-être ?
Après tout : "multa renascentur, quae jam cecidere..."
François Davin
Une histoire de l'Action française... en lisant L'Action française !...
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
Cinq jours après la première présentation de L'Hérédo, L'Action française publie, le dimanche 29 Octobre, un nouveau passage du livre (sur ses deux premières colonnes, avec huit lignes de "suite et fin" tout en haut de la troisième) :
Voici le lien conduisant à la "Une" du Dimanche 29 Octobre 1916...
1885 : Mort de Victor Hugo
Depuis son inhumation au Panthéon, l'histoire officielle a figé "le" Victor Hugo que chacun est tenu de révérer ès-qualité.
L'histoire officielle imposée par le Système oublie juste de rappeler que, girouette politique presque parfaite, Victor Hugo aura quasiment "fait" tous les partis, et commença sa "carrière" dans les rangs légitimistes, très proche fidèle de Chateaubriand, avant de passer à l'Orléanisme, puis de saluer la IIème République et même, un court temps il est vrai, Louis-Napoléon Bonaparte, avant de se brouiller avec lui et de partir pour son très long exil dans les îles de la Manche, d'où il ne devait rentrer que peu de temps avant sa mort.
De sa toute première période, royaliste légitimiste, il reste la bouleversante, magnifique et grandiose Ôde à Louis XVII, qui atteint au sublime.
Et aussi - non sans mérite mais néanmoins plutôt moins réussie - une Ôde à Louis XVIII, pour ses funérailles... (Louis XVIII lui avait octroyée une rente annuelle de mille francs lorsqu'il avait fait paraître - à dix-neuf ans - son Ôde à Louis XVII...)
Il ne faut pas oublier non plus que son puissant Notre-Dame-de-Paris - dont l'un des personnages répond au doux nom de... "fleur-de-lys", cela ne s'invente pas ! - paraît en 1831 : Charles X n'est tombé que depuis un an, et, déjà, Hugo, toujours royaliste, est orléaniste. Il le restera jusqu'en 1848, date de la chute de Louis-Philippe. Date aussi de la mort de Chateaubriand, aux obsèques duquel il assiste (on connaît son mot fameux : "Je veux être Chateaubriand ou rien"...).
De sorte que c'est par le livre d'un royaliste que Victor Hugo réhabilite le Moyen-Âge et rend à l'art ogival ou français, improprement appelé "gothique", ses lettres de noblesse : il le qualifie même, avec justesse, comme l'archétype de l'art français... Avec Chateaubriand, Victor Hugo, dans sa période royaliste, est celui qui a rendu son art médiéval, et donc une partie de son âme, à la France : ce n'est tout de même pas rien...
Quant au reste, s'il y a un personnage officiel et embaumé, devant lequel on est tenu de s'incliner, révérence gardée, il y a bel et bien "un autre Victor Hugo", comme le montre Léon Daudet.
Celui-ci épousa, le 12 février 1891, en un premier mariage raté, qui ne devait pas durer quatre ans, sa petite fille, Jeanne Hugo (celle-là même que le poète a célébrée dans L'art d'être grand-père), sœur de son meilleur ami Georges Hugo. Léon Daudet, dans Fantômes et vivants et dans La tragique existence de Victor Hugo a tracé un portrait saisissant - et parfois féroce dans sa vérité... - de cet "autre Victor Hugo" :
Dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet voir les six photos qui traitent de Hugo : "Un autre Hugo (I) : chez Hugo, à Hauteville House" et les cinq suivantes...
Denis Papin présente à la société royale de Londres "le nouveau digesteur ou la manière d'amollir les os et de faire cuire toute sorte de viandes en fort peu de temps et à peu de frais" : c'est le premier autocuiseur de l'histoire.