La république préfère-t-elle les dodus aux menus ?...
C'est du moins ce que l'incroyable maladresse psychologique de l'annonce de la baisse possible ( probable ? ) du taux du Livret A pourrait laisser supposer...
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C'est du moins ce que l'incroyable maladresse psychologique de l'annonce de la baisse possible ( probable ? ) du taux du Livret A pourrait laisser supposer...
Enfin un qui ne s’étonne pas ! L’étonnant n’est-il pas que l’on s’étonne ? demandions-nous (1) . Charles de Saint Sauveur, dans Le Parisien du 16 octobre, écrit un billet réaliste et lucide, sous le titre Ces élèves qui ne se sentent pas français.
Normalement, quand on plante un pommier, on doit bien s‘attendre à récolter des pommes ! Oui mais voilà, le personnel du Pays Légal républicain (en général) et Jacques Chirac (en particulier) ne semblent pas forcément toujours branchés sur le bon sens de monsieur tout-le-monde. C’est-à-dire qu’ils donnent l’impression de penser qu’ils peuvent s’affranchir de cette dure loi d’airain, valable pour tous, en tous temps et dans tous les pays : à savoir qu'on a toujours, forcément et fatalement, les conséquences de ses actes.
Et qu'ils refusent aussi son corollaire : Tu jugeras de l’arbre à ses fruits....
Le titre vous semble un peu obscur ? Il est tiré de la page 6 d’un grand quotidien de province (1), et nous l’avons choisi au hasard, parmi tant d’autres, pour revenir sur notre note du 24 octobre dernier : « Humeur : Même si un voyou s’est fait frapper, solidarité avec la police ! » .
A Toulon, le Président a ouvert une perspective……
Il a évoqué la disparition possible de la Taxe Professionnelle, si l’on supprimait un échelon. L’échelon visé étant bien sûr le département.
On sait notre point de vue sur le sujet (1) , et combien nous sommes favorables à la suppression des départements, pour de nombreuses raisons.....
En dix semaines (nous en sommes à la huitième…) Pèlerin évoque La Grande Guerre, racontée par André Larané. C’est intéressant, sympathique et bien fait ; du bon travail, de bonne vulgarisation…
Dans la dernière livraison (n° 6569 du 23 octobre 2008), on a, pour accompagner l’évocation, un petit billet sur Jacques Bainville, très court mais très dense : on nous y rappelle que Les conséquences politiques de la paix, de Bainville, sont disponibles en poche, couplées avec Les conséquences économiques de la paix, de J.M Keynes ( Ed Tel Gallimard, 502 pages, 14,50 euros).
Voici le texte :
Un quartier sensible de Strasbourg. Assis sur un muret devant un commissariat, trois jeunes hommes discutent. Un policier les interpelle leur faisant signe d'aller plus loin. Le ton monte. Une grosse cylindrée noire surgit du coin de la rue. Un homme en sort. Tous les quatre kidnappent le fonctionnaire. Il est balancé dans le coffre sans ménagement.
Silence, deux notes de musique, trois-quatre scratch. Et un grand gaillard à la casquette vissée sur le crâne se lance dans un rap aux paroles sans ménagement :
C'est une femme qui parle, et elle est catégorique, même véhémente : "Nos élèves il faut les noter plus sévèrement !... C'est parce qu'on les aime, on veut qu'ils réussissent... Il faut enlever deux points à nos notes....". La voisine avait poussé un peu trop fort le son de la télé, et par la fenêtre ouverte on entendait très bien tout ce que disait cette impeccable personne.....
De quoi, de quoi ? La révolution culturelle au ministère aurait-elle eu lieu ? On se remettrait à prêcher l'effort aux élèves, et on cesserait de brader les diplômes, bac en tête ? C'est toujours pareil : on écoute la radio tous les jours, tous les jours on allume le poste, et c'est juste le jour où on n'écoute pas qu'il se passe quelque chose....
Il s'agit bien évidemment pour nous, avec cette formulation volontairement surprenante, de provoquer; pas de provoquer en soi, bien sûr, mais de provoquer le débat.
On sait que nous avons souvent approuvé, et défendu Xavier Darcos, dans ces colonnes. Nous n'en sommes que plus à l'aise pour prendre du recul par rapport à sa proposition de réforme des lycées; et pour la juger non pas en tant que telle, mais en fonction de l'état général de notre enseignement.....
Dimanche 26, 8h05 environ, France Info rappelle aux étourdis que l’on est passé à l’heure d’hiver.
Jusque là tout est normal ; le journaliste envoie le sujet d’une consoeur qui, pour une raison que l’on ignore (mais après tout, qu’importe ?...) intercale un petit moment d’émotion tout à fait inattendu…..
Voici l'éditorial de Politique Magazine (numéro 30, mai 2005, http://politiquemagazine.fr), écrit par Hilaire de Crémiers juste après l'élection de Josef Ratzinger.
François Fillon ne sera pas allé au Sommet de la Francophonie de Québec pour rien !
En marge de son travail és-qualité, le Premier ministre a profité de la tribune qui lui était offerte pour rappeler quelques vérités bien senties sur les véritables responsables de la crise économique actuelle.
Il a ainsi pointé la responsabilité des Etats-Unis, dont le comportement relève tout à la fois de l'égoïsme et du cynisme :
C'est lui qui est l'auteur de l'illustrissime et inoubliable formule : "Les banlieues sont un trésor"....
Voici, sans en changer un seul mot et sans y apporter le moindre commentairen car les faits parlent suffisamment d'eux-mêmes, l'intégralité du papier publié par 20 minutes le mardi 14 octobre 2008. Le titre annonce la couleur :
Luc Besson devait tourner son nouveau film, "From Paris with love" avec John Travolta, dans le quartier des Bosquets, en Seine Saint-Denis mais va changer de lieu suite à des violences.
Une dépêche de l'AFP nous a appris que l'organisation non gouvernementale espagnole Médicos del Mundo a dénoncé, lundi 13 octobre, l' " abandon " par des militaires marocains de groupes de migrants africains dans une zone minée située entre le Sahara occidental et la Mauritanie.
" Les militaires abandonnent les migrants ... Ils leur donnent une bouteille d'eau, une boîte de sardines et du pain et leur disent de marcher vers la Mauritanie", a affirmé l'ONG.
Après l'odieux, le ridicule ! Nous avions, comme tout le monde, dénoncé ici même la pratique scandaleuse utilisée lors d'un testing bidon (1) par la Halde.
Celle-ci avait continué en incitant les "jeunes"des cités à se rebeller : Ivan Rioufol, dans son bloc-notes du Figaro, avait relevé, comme beaucoup d'autres, qu'il s'agissait ni plus ni moins que d'un mauvais esprit caractérisé. Et dangereux, car on ne joue pas impunément avec le feu... Elle vient maintenant de prendre objectivement parti pour le port du voile à l'Université (2).
Mais voilà que la Halde ne se contente plus de faire dans l'odieux : elle peut faire aussi dans le loufoque.....
C’est trop facile, et cela semble devenu une mode depuis que Besancenot, qui joue au révolutionnaire, s’est mis à pleurer dans les jupons de la justice en pleurnichant « m’sieu, y’m’a espionné » ; voilà qu’un délinquant de banlieue qui joue au dur, au casseur, au loubard se fait tabasser, et se met à pleurer lui aussi (et les siens avec...) : « on m’a tapé ! ».
Mais ce sont les risques du métier, cher monsieur. Vous avez fait votre choix, vous avez choisi votre camp, celui du non respect de la loi, celui de la violence ; et quand vous recevez des coups vous voudriez que cette sale justice bourgeoise de cette sale société de cette sale France vienne à votre secours ?
Soyez logique, monsieur le délinquant. Ce qui vous est arrivé, à la suite d'une interpellation au cours de laquelle vous n'avez pas dû ménager vos "efforts" pour contrer la police, relève de l’accident du travail, point barre...