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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Sur la situation explosive dans laquelle se trouve Mayotte, d'accord avec Vincent Trémolet de Villers :

    "Mayotte est un département lanceur d'alerte sur l'immigration...
    ...Ceux qui crient au recul de l’Etat de droit à la première décision ferme sur l’immigration savent-ils qu'à Mayotte l’Etat est humilié à force de reculer ? Que les droits élémentaires sont piétinés ? On se protège seul. La France pour tous, ce sont des micros frontières partout..."

     

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    1. Ce qui va sans dire va encore mieux en le disant ! L'arnaque de la décision darmanienne de suppression du "droit du sol" à Mayotte dénoncée par Marion Maréchal... :

    "Il y a une arnaque dans les annonces de @GDarmanin Sur #Mayotte. La suppression du visa « territorialisé » aboutira au transfert de l’immigration de Mayotte vers la métropole...!"

    (extrait vidéo 0'43)

    https://x.com/MarionMarechal/status/1756658799241199937?s=20

     

    En déplacement à Mayotte, Gérald Darmanin a annoncé la suppression du droit  du sol dans le département par le biais d'une "révision constitutionnelle"
     

    1 BIS. ... et par Gabrielle Cluzel (dans Boulevard Voltaire) : [EDITO] Migrants : de Mayotte vers l’Hexagone, des villes vers la campagne…

    https://www.bvoltaire.fr/edito-migrants-de-mayotte-vers-lhexagone-des-villes-vers-la-campagne/?feed_id=35785&_unique_id=65c924ec69a9f

     

    3. Sur Sud Radio, l'intervention de Thomas Brail, après la manifestation à Bordeaux contre les puits de pétrole :

    "Tout le monde s’interroge ici : ça a brûlé à l’endroit où on va faire des puits de pétrole. C’est bizarre..."
     
    (extrait vidéo 1'32)
     
     
     
    Vidéo. Puits de pétrole en Gironde : le récit d'une manifestation  historique avec Greta Thunberg
    Ne laissons pas aux escrolos et aux foldingues "genre Greta" la défense de notre environnement, de nos paysages...
     
     

    4. De Philippe de Villiers, après l'attaque à la Gare de Lyon :

    "Attaque à la gare de Lyon / Dans les régimes totalitaires, la folie est une charge accusatoire, et dans le régime que @mbockcote appelle le "laboratoire du paradis diversitaire", la folie est une excuse absolutoire. Pourquoi ? - Si le criminel est fou, il est seul, - S'il est fou, ce n'est pas un problème idéologique, - S'il est fou, cela n'a aucun lien avec l'#immigration de masse, - S'il est fou, c'est un fait divers ! La psychiatrisation du crime, c'est le biais qu'a trouvé le cercle de la raison pour dire : "Circulez, il n’y a rien à voir !"

    (extrait vidéo 4'11)

    https://x.com/PhdeVilliers/status/1756735274174882191?s=20

     

    Philippe de Villiers (@PhdeVilliers) / X
     
     

    5. Dans Front populaire, en défense de Sylvain Tesson (extrait/entame de l'article de Philippe Farget) Censure - Polémique, De quoi « l’affaire » Sylvain Tesson est-elle le nom ?...

    "CONTRIBUTION / OPINION. Avec « l’Affaire » Tesson, nous passons à un stade supérieur dans la « culture de l’annulation ». Il n’est désormais question d’aucune plainte, d’aucune affaire de justice. Sa seule faute ? Penser ce qu’il pense.

    Avec cette pétition publiée dans Libération exigeant l’ostracisme de Sylvain Tesson, jugé indigne de parrainer le Printemps des Poètes, la radicalisation effectue un tour de plus dans la gidouille ubuesque où s’enivre de lui-même un délire de pureté. Délire qui, on le sait, a d’abord saisi les universités d’outre-Atlantique pour ensuite rapidement contaminer nos lointaines provinces impériales. Nous avons affaire ici à une crise idéologique dont la généalogie remonte à Sartre, Foucault et Derrida, et en amont aux sectes protestantes. Une religion de « l’éveil » qui hallucine le réel comme étant surdéterminé par les rapports de domination. On notera au passage combien cette idéologie est elle aussi issue de la matrice libérale, considérant que la motivation de l’humain reste l’égoïsme. Le libéralisme classique pensait que la providence divine ferait de ce mal un bien, le bonheur général devant résulter de la somme des égoïsmes particuliers par la grâce d’une « main invisible ». À cet égard, le wokisme représente une sorte d’hérésie gnostique. C’est en définitive un mauvais démiurge qui organiserait le monde : l’homme blanc hétérosexuel.

    Il s’agit dès lors pour les talibans du Wokistan de déjouer par une sorte d’extralucidité digne de Madame Irma tous les masques de la domination. Entreprise complexe quand elle se situait au niveau des penseurs de la postmodernité, mais dorénavant simplifiée et radicalisée par l’arasement militant pour aboutir à une énième resucée de la tabula rasa : puisque toutes les institutions sont suspectes, c’est tout l’héritage qu’il faut liquider. L’un des volets de cette entreprise est la cancel culture qui consiste à vouloir effacer de l’espace public toute figure, présente ou passée, qui ne soit pas en adéquation avec les dogmes progressistes d’aujourd’hui, centrés autour des questions de race et de genre. Éminemment symbolique, le déboulonnage de statues fait partie des activités favorites de tous ces Gardes Rouges..."

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    6. Toujours l'Arménie, car elle est toujours en danger de mort... D'Alexandre del Valle (sur tweeter) :

     "Comme le rappelle l’expert Tigrane #Yegavian, l’#Arménie fait face à une menace imminente provenant de la dictature nationaliste #azerbaïdjanaise d’#Aliev, récemment réélu pour un 5ème mandat. Le silence des #Occidentaux sur les massacres dans le #HautKarabakh est mauvais signe pour l’avenir de l’#Arménie, pourtant première terre chrétienne de l’histoire politique européenne, premier génocide du 20 ème siècle et pays ami martyrisé et pris en tenailles entre deux ennemis existentiels qui lui imposent un blocus depuis des décennies et lui font de plus en plus directement la guerre depuis 2020."
     

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    7. D'Eugénie Bazstié (sur tweeter), à propos de notre sujet d'hier sur ce personnage insensé qui veut abattre plus de quatre mille arbres le long de nos routes... :

    "Lettre de Pompidou à Chaban, 1970, protestant contre l’hécatombe des platanes au nom de la sécurité routière : « La France n’est pas faite uniquement pour permettre aux Français de circuler en voiture, et, quelle que soit l’importance des problèmes de Sécurité routière, cela ne doit pas aboutir à défigurer son paysage ». La droite ferait bien d’être moins infantilisante, et plus attentive à la beauté."

    Arbres et Routes | ASPPAR - Arbres - Protection
     
    Nous voudrions que toutes les routes de France ressemblent à celle-ci...

     

     

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Soutien total à "Stanislas", et d'accord avec Thibault de Montbrial :
    "#Paris suspend le financement d’un lycée d’excellence. Mais les associations type @SOSMedFrance et les voyages de @Anne_Hidalgo
    restent financés par des impôts locaux qui explosent sans freiner la tiers-mondialisation accélérée de notre capitale. De quoi réjouir les communistes..."
     
    En effet, l'inévitable Ian Brossat qui, à part lui-même, représente si peu de choses et de gens, a immédiatement posté ce message hautement stupide sur tweeter :
     
    "Paris suspend son financement à l'établissement privé Stanislas. Fier de ma ville. Fier de nos valeurs."
     
    Ses "valeurs" (?) : comme l'appui total à Anne Hidalgo, excellente - hélas !... - dans le SACCAGE PARIS ?
     
    Entre ces deux "excellences", nous choisissons, sans la moindre hésitation, l'excellence de "Stanislas" !

     

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    1. Et Eugénie Bastié va dans le même sens que Guillaume Bigot... :

    1 BIS. ... tout comme Goldnadel :

     

    3. Macron est donc allé à Davos, où il croit qu'il est attendu et entendu, ce qui n'est le cas ni pour le premier ni pour le second de ces deux postulats. Et, bien entendu, il a parlé (il adore s'écouter : il y passe des heures !). Mais c'est Guillaume Bigot qui a raison :

    "Sauf que la France n’a pas besoin de Davos. Elle a justement besoin de rompre avec cette mondialisation anglo-saxonne pour refaire des forces et renouer avec son destin."

    Davos 2024: Emmanuel Macron explique les raisons de sa venue au micro de  BFM Business

     

    4. (Source : Le Parisien)

    "La fille de Raquel Garrido et Alexis Corbière en garde à vue pour apologie du terrorisme La jeune femme de 22 ans a été arrêtée mardi matin pour des messages diffusés sur X en octobre et pour une vidéo dans laquelle elle se revendique antisémite..."

    LE PARISIEN

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    Nous avons déjà écrit, ici-même, ce que nous pensions du couple Garrido/Corbières, qui est, pour nous, l'allégorie parfaite de la Révolution et l'illustration non moins parfaite de cette "prophétie" de notre grand Chateaubriand : "Ôtez le christianisme, vous aurez l'Islam".

    Que le couple Garrido/Corbières soit révolutionnaire n'est un secret pour personne : donc, pour eux, plus de christianisme, d'églises, de racines chrétiennes de la France... Résultat : la nature ayant horreur du vide, leur fille s'est convertie... à l'Islam !

    La boucle est bouclée, Chateaubriand a raison...

    Et nous, nous sommes révolutionnaires de ce Système - dont le duo Garrido/Corbières est la parfaite allégorie - qui s'est pensé, voulu, construit sans, en dehors et - surtout - CONTRE nos racines, toutes nos racines, et surtout nos racines judéo-chrétiennes...

     "...Notre société n'a que des banques pour cathédrales ; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel « appel aux conservateurs » ; il n'y a, d'elle proprement dite, rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle, et serviteur de la légitimité révolutionnaire, sera le Prince chrétien..."

    La Comtesse de Paris : "Le prince Alphonse s'est fait ...
     

    5. Une colère et un cri d'alerte à écouter ! Arnaud Gaillot, président des Jeunes agriculteurs :

    "La France pourrait d'ici peu ne plus être autonome en produits laitiers produits sur le sol français..."

    (extrait vidéo 1'37)

    https://x.com/CNEWS/status/1747641701471035833?s=20

    Arnaud Gaillot : «La France pourrait d'ici peu ne plus être autonome en  produits laitiers produits sur le sol français» - Vidéo Dailymotion
     

    6. De Jean-Christophe Buisson (sur tweeter) :

     

    7. À l'occasion des 850 ans de la canonisation de Bernard de Clairvaux, découvrez l'histoire de l'abbaye de Cîteaux. Depuis près de 10 siècles, elle abrite la prière et le travail des moines cisterciens. Merci et bravo à KTO pour ce beau documentaire, présenté ce mercredi à 20h35... :

     

     

     

    À DEMAIN !

  • Éphéméride du 20 janvier

    1601 : Henri IV ratifie le Traité de Lyon 

     

    Signé le 17 janvier par les plénipotentiaires de France et de Savoie, ce traité met fin à la guerre entre les deux pays.

    La France s'agrandit du Bugey, de la Bresse, du Valromey et du Pays de Gex (dont elle perdra une partie lors du désastreux Traité de 1815, consécutif aux folies révolutionnaires et napoléoniennes (voir l'Éphéméride du 20 novembre)...

     

    FRANCE HENRI IV TRAITE DE LYON 1601.gif

    http://ch.revues.org/index227.html 

     

     

    Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartesvoir la photo "Traité de Lyon (17 janvier 1601)"

     

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    1666 : Mort d'Anne d'Autriche

     

    La reine mère, atteinte d'un cancer du sein, s'éteint au Louvre à l'âge de 65 ans. Épouse de Louis XIII et sœur de Philippe III d'Espagne, Anne d'Autriche a assuré la régence aux côtés de Mazarin pendant la minorité de son fils Louis XIV.

    Lorsque ce dernier monte sur le trône de France, elle se retire vivre au Val-de-Grâce. Elle sera inhumée dans la basilique de Saint-Denis.

    Le parcours de cette Reine, étrangère et d'abord assez éloignée des préoccupations nationales, fut singulier, comme l'explique Jean-Christian Petitfils :

     

    "...Reconnue régente par le Parlement, Anne accède au pouvoir. Alors, brusquement, tout change, comme par enchantement. Cette femme, étrangère, profondément espagnole, que rien ne préparait à gouverner, devient plus française que bien des Grands et des princes du sang. Elle demande aux magistrats d'écarter le testament royal restreignant ses pouvoirs, appelle aux affaires - à la stupeur générale - le plus proche collaborateur de Richelieu, le cardinal Mazarin, Italien naturalisé français et excellent diplomate. Mieux encore, elle poursuit la guerre entreprise contre son frère. Elle est mère avant d'être soeur ! Ses anciens amis veulent-ils s'opposer à elle, elle les réduit à l'impuissance, comme Madame de Chevreuse, exilée.

    Elle est décidée à se battre becs et ongles pour le royaume de son fils et à le lui restituer en bon ordre à sa majorité. Tel est le "miracle capétien". Finie, l'égoïste inconstance ! À 42 ans, elle se révèle bonne, charitable - Monsieur Vincent pourra en témoigner - mais lucide et ferme.

    Michelet s'est bien trompé quand il a vu en elle une femme grasse et paresseuse, plutôt bornée ! S'il est vrai que ses traits se sont empâtés, sans d'ailleurs lui ôter sa beauté, elle déborde d'énergie et de fermeté. Elle en a besoin, car elle doit affronter l'hydre des Frondes, les parlements, Retz, Condé, Gaston, la révolte exaspérante des privilégiés. Elle apprend à naviguer entre les clans, à diviser pour gouverner..."

     

    anne-autriche.jpg
     "Elle sut mépriser les caprices du sort,
     Regarder sans horreur les horreurs de la mort, 
    Affermir un grand trône et le quitter sans peine; 
    Et pour tout dire enfin, vivre et mourir en reine"
    (Mlle de Scudéry)
     
     
    On rappellera juste que la Royauté a, six fois dans son histoire, donné tout le pouvoir à des femmes (à l'occasion des Régences); et, qui plus est, quatre fois à des femmes étrangères ! :
    Blanche de Castille (régente - deux fois - pour Saint Louis);
    Anne de Beaujeu (pour Charles VIII); 
    Louise de Savoie (régente également deux fois, pour François 1er);
    Catherine de Médicis (pour Charles IX);
    Marie de Médicis (pour Louis XIII);
    Anne d'Autriche (pour Louis XIV)... 
     
    Qui a dit, aujourd'hui,  "parité", "modernité", "promotion de la femme"... ?
    De notre Royauté ou de la calamiteuse République idéologique, qui est la plus proche de tout ceci ?
    Et notre Royauté n'est-elle pas loin d'avoir 1.000 ans d'avance sur la république idéologique ?...
     
     
     
     
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    1709 : Mort de François d'Aix de la Chaise, dit "le Père La Chaise"
     
     
    Les Jésuites, dont faisait partie ce confesseur de Louis XIV, possédaient un terrain dans l'est de Paris (aujourd'hui dans le XXème arrondissement), où ils élevèrent une maison de repos et de convalescence : le Père la Chaise y résidait, ce qui la rendit célèbre...
     
    C'est là que fut bâti le plus grand cimetière de Paris (plus de 40 hectares...), classé Monument historique.
     
    Ci dessous, la tombe de Jean de La Fontaine, à côté de celle de Molière. La Fontaine composa pour son propre tombeau l'épitaphe suivante :
     
    Jean s'en alla comme il était venu,
    Mangea le fonds avec le revenu;
    Tint les trésors chose peu nécessaire.
    Quant à son temps, bien le sut dispenser :
    Deux parts en fit, dont il soulait passer
    L'une à dormir et l'autre à ne rien faire.
     
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    Et, pour son ami Molière, il composa la suivante :
      
    Sous ce tombeau gisent Plaute et Térence
    Et cependant le seul Molière y gît.
    Leurs trois talents ne formaient qu'un esprit
    Dont le bel art réjouissait la France.
    Ils sont partis ! et j'ai peu d'espérance
    De les revoir. Malgré tous nos efforts,
    Pour un long temps, selon toute apparence,
    Térence, et Plaute, et Molière sont morts.
     
     
     
     L'endroit est tout, sauf triste. C'est le plus grand musée de sculpture de France, et l'on ne compte plus les célébrités qui y reposent :
     
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    1775 : Naissance d'André-Marie Ampère
     
     
    Mathématicien et physicien, il inventa le premier télégraphe électrique et, avec François Arago, l'électroaimant. Il énonça, en 1827, la théorie de l'électromagnétisme.
    Son nom a été donné à l'unité internationale de courant électrique : l'ampère.
    Élevé dans la religion catholique, il connut par la suite une période de vie mondaine et d’indifférence religieuse avant de revenir à la foi de son enfance :

    "…Étudie les choses de ce monde, c’est le devoir de ton état, mais ne les regarde que d’un œil, que ton autre soit constamment fixé sur la lumière éternelle. Écoute les savants, mais ne les écoute que d’une oreille, que l’autre soit toujours prête à recevoir la voix de ton ami céleste..."

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    http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/personnalites/d/physique-andre-marie-ampere-230/

     

     http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Andr%C3%A9_Marie_Amp%C3%A8re/105258

     

     

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    1986 : La Transmanche Link, maître d'oeuvre du Tunnel sous la Manche

     

    Après avoir lancé leur appel d'offre, les gouvernements français et britanniques -qui ont décidé en 1984 de concrétiser la vieille idée du Tunnel- arrêtent leur choix sur le projet Eurotunnel, qui prévoit la construction de deux tunnels destinés à la circulation des trains, et d'une galerie centrale pour la maintenance et la sécurité.

    C'est la Transmanche Link (TML), regroupant cinq entreprises françaises et cinq anglaises, qui est chargée des travaux.

  • Éphéméride du 17 juillet

    1429 : Jeanne d'Arc fait sacrer Charles VII à Reims

     

     

     

     

     

     

    1342 : Jean de Louvres commence la construction du Palais neuf, dans le Palais des Papes d'Avignon...

     

     

    De 1309 à 1376, sept Papes résidèrent en Avignon.

     

    C'est le premier d'entre eux, Clément V, qui est à l'origine du Palais des Papes, en ordonnant la construction du premier palais, le Palais vieux (voir l'Éphéméride du 23 juin).

     

    Le troisième Pape d'Avignon, Clément VI, jugea ce palais trop modeste, car il désirait centraliser - et ce, pour la première fois depuis les origines de l'Église catholique... - tous les services de l'administration papale dans la même ville.

     

    Il lui fallait donc un espace beaucoup plus grand, et surtout un architecte capable de relever les nombreux défis techniques que posait - malgré d'indéniables avantages - le lieu où s'élevait le Palais de son prédécesseur : il fit appel à un architecte originaire d'Île-de-France, Jean de Louvres, natif de Louvres-en-Parisis, près de Luzarches.

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    Jean de Louvres attaqua ses travaux le 17 juillet 1342 avec la Tour des Cuisines et la Tour de la Garde Robe, toutes deux achevées en mai 1343. Dans la Tour des Cuisines se trouvait la Bouteillerie qui servait aussi à déposer dans des coffres la vaisselle d’or et d’argent de la table pontificale.

    Le 4 mars 1345, il commença le chantier du nouveau palais, que l'on appela vite l'Opus Novum : la Tour du Trouillas fut terminée en mars 1346. Lors de la clôture des travaux, le 21 octobre 1351, la superficie totale du palais des papes atteignit 6.400 mètres carrés. Tous ceux qui virent ce Palais neuf furent impressionnés, tant par la rapidité de la construction que par sa qualité : Jean Froissart qui le tint pour "la plus belle et la plus forte maison du monde", et, un siècle plus tard, César de Nostredame, l'un des fils de Nostradamus, admirait "sa fière et austère façade".

    C'est avec - et grâce à... - cette nouvelle façade, que le palais prit l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui. 

    Mais surtout le pape fit couvrir les murs de fresques. Matteo Giovanetti, prêtre de Viterbe, élève du grand Simone Martini - qui mourut en Avignon - dirigea d'importantes équipes de peintres venus de toute l'Europe (voir l'Éphéméride du 23 juillet).

    Clément VI fut si satisfait de "son" Palais que, le 9 juin 1348, il acheta Avignon, pour 80.000 florins, à la reine Jeanne - qui se trouvait alors dans de grandes difficultés, politiques, diplomatiques et... financières ! La ville devint alors indépendante de la Provence, et propriété pontificale, comme le Comtat Venaissin...

    15.000 mètres carrés de plancher : le plus vaste palais ogival du monde : sur la maquette ci-dessous, le Palais neuf occupe la moitié gauche de l'ensemble, le Palais vieux, la droite...

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    15.000 mètres carrés de plancher : le plus vaste palais ogival du monde ! Le Palais neuf occupe la moitié gauche de l'ensemble, le Palais vieux, la droite...

    http://www.palais-des-papes.com/fr/content/le-plus-grand-palais-gothique

     

     

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    1429 : Jeanne fait sacrer Charles VII à Reims 

     

    C'est le tournant décisif de la Guerre de Cent Ans. La légitimité de Charles VII ne peut plus, désormais, être contestée.

     

    Le réalisme politique de Jeanne aboutit à l'effet escompté : les esprits sont retournés en faveur du Roi légitime, et même la mort de Jeanne, le 30 mai 1431, n'empêchera pas la défaite anglaise.

     

    En 1453, vingt quatre ans à peine après le sacre, les Anglais ont perdu toutes leurs possessions en France (sauf Calais, qui ne redeviendra française qu'en 1558).

     

    Et depuis, chaque année, la ville de Reims organise les très belles Fêtes Johanniques à Reims...

     

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    Enluminure de Martial d'Auvergne, XVème siècle 

    Charles VII est sacré par Renault de Chartres, archevêque duc de Reims, en présence de Jeanne d'Arc et de Gilles de Rais. Pour la Pucelle d'Orléans, mission accomplie...

     

    La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces Éphémérides aux 25 février (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon), 8 mai (libération d'Orléans), 18 juin (victoire de Patay), 17 juillet (sacre de Reims)23 mai et 21 novembre (capture, et livraison aux Anglais), 30 mai (martyre)16 mai (canonisation)10 juillet (instauration de la Fête nationale).  

     

     

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    1453 : Victoire de Castillon 

     

     

    L'armée française de Charles VII remporte une victoire décisive sur les Anglais dans le village girondin de Castillon.

    Cette bataille marque la fin de la Guerre de Cent Ans, mais elle met aussi un terme définitif à la présence anglaise en Guyenne.

    La reconquête de l'Aquitaine sera complète quand le roi de France s'emparera de Bordeaux le 19 octobre.

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    Charles VII, sitôt sacré roi, s'est donné les moyens de sa politique, notamment en créant l'Armée permanente, qu'il dotera de la meilleure artillerie de son temps, avec les frères Bureau : voir l'Éphéméride du 26 mai...

     

    Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes voir la photo "Guerre de Cent ans (4/4) : deuxième rétablissement"

     

     

     

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    1613 : Louis XIII pose la première pierre du "grand Regard de Rungis" de l'Aqueduc Médicis

     

     

    Alors qu'aux origines l'empereur Julien l'Apostat louait la qualité des eaux de la Seine à Lutèce (qui étaient, disait-il, "bonnes à voir et à boire..." !), Paris, au début du XVIIème siècle, manque d'eau, et surtout d'eau potable.

     

    En 1612, le bureau de la Ville de Paris adjuge à Jean Coingt la construction d'un aqueduc, destiné à amener à la capitale les eaux du plateau de Rungis, la difficulté étant de traverser la vallée de la Bièvre.

     

    Les travaux de terrassement du "carré des eaux" commencent dès le début de l'année suivante et, le 17 juillet 1613, le jeune Louis XIII peut poser solennellement la première pierre du grand Regard de Rungis.

     

    À la mort de Jean Coingt en 1614, le chantier est repris par son gendre Jean Gobelain. Il faudra dix ans, en tout, pour le mener à bien : l'aqueduc est mis en eau le 19 mai 1623, jusqu'à la Maison du Fontainier.

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : l'ouverture du pseudo procès de Louis XVI, matrice des tyrannies totalitaires sangla

    Le pseudo-procès, gravure d'époque

     

     

    1792 : Ouverture du pseudo-procès de Louis XVI 

     

    En réalité, il n'y aura pas de procès, au sens vrai du terme, puisque le jugement est rendu d'avance, dicté par Robespierre lui-même : Il faut que Louis meure ! Car si Louis est innocent, alors ceux qui ont fait la révolution sont coupables !

    C'est le sens du discours stupéfiant que tient Robespierre à la Convention... : 

     

    GRANDS TEXTES (XVIII), ou ANTI GRAND TEXTE : Discours de Maximilien de Robespierre (première intervention, le 3 décembre 1792, au cours du pseudo procès de Louis XVI)

    Ce même Robespierre qui, 18 ans auparavant, avait eu à féliciter le roi Louis XVI rentrant à Paris après son couronnement à Reims, le 15 juin 1775 (il avait alors 17 ans accomplis).

    C'était rue Saint-Jacques, devant le Collège Louis-le-Grand. Le professeur de rhétorique avait rédigé pour la cérémonie un compliment superbe en vers, que Robespierre fut chargé de dire, comme étant l'un des élèves les plus doués et les plus méritants.

    Il pleuvait à seaux ce jour-là, mais le jeune Maximilien était infiniment fier d'avoir eu "l'honneur" de saluer ce jeune roi qui incarnait aux yeux de la nation toute entière les espérance d'un avenir prometteur pour la France.

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    Robespierre, avant.....

     

    C'est le même Robespierre, mais il n'est pourtant plus du tout le même.

    Extraits de son discours :

    "...Il n’y a point ici de procès à faire. Louis n’est point un accusé. Vous n’êtes point des juges. Vous n’êtes, vous ne pouvez être que des hommes d’État, et les représentants de la nation. Vous n’avez point une sentence à rendre pour ou contre un homme, mais une mesure de salut public à prendre, un acte de providence nationale à exercer. Un roi détrôné, dans la République, n’est bon qu’à deux usages : ou à troubler la tranquillité de l’État et à ébranler la liberté, ou à affermir l’une et l’autre à la fois. Or je soutiens que le caractère qu’a pris jusqu’ici votre délibération, va directement contre ce but...

    ...Louis fut roi, et la République est fondée : la question fameuse qui vous occupe est décidée par ces seuls mots. Louis a été détrôné par ses crimes ; Louis a dénoncé le peuple français comme rebelle; il a appelé, pour le châtier, les armes des tyrans ses confrères ; la victoire et le peuple ont décidé que lui seul était rebelle : Louis ne peut donc être jugé; il est déjà condamné, ou la République n’est point absoute. Proposer de faire le procès à Louis XVI, de quelque manière que ce puisse être, c’est rétrograder vers le despotisme royal et constitutionnel; c’est une idée contre-révolutionnaire, car c’est mettre la révolution elle-même en litige. En effet, si Louis peut être encore l’objet d’un procès, il peut être absout ; il peut être innocent ; que dis-je ! il est présumé l’être jusqu’à ce qu’il soit jugé : mais si Louis est absout, si Louis peut être présumé innocent, que devient la révolution ?

    Si Louis est innocent, tous les défenseurs de la liberté deviennent des calomniateurs; les rebelles étaient les amis de la vérité et les défenseurs de l’innocence opprimée ; tous les manifestes des cours étrangères ne sont que des réclamations légitimes contre une faction dominatrice. La détention même que Louis a subie jusqu’à ce moment, est une vexation injuste ; les fédérés, le peuple de Paris, tous les patriotes de l’empire français sont coupables : et ce grand procès pendant au tribunal de la nature, entre le crime et la vertu, entre la liberté et la tyrannie, est enfin décidé en faveur du crime et de la tyrannie..."

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    ...Robespierre ! 

    https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/le-veritable-visage-de-robespierre-revele-en-3d_3359803.html

    (Visage de Robespierre à la fin de ses jours, réalisé par Philippe Froesch, spécialiste de la reconstitution en 3D; un visage marqué par la variole, mais Robespierre avait sans doute aussi une sarcoïdose, maladie inconnue à l'époque...)

     

    Courageusement, mais inutilement - du moins à vue humaine... -  François Denis Tronchet, Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes et Raymond de Sèze défendront le roi. Olympe de Gouges (de son vrai nom Marie Gouzes) avait demandé, elle aussi, à défendre le Roi, ce qui lui fut refusé par Robespierre et les révolutionnaires, qui la feront guillotiner onze mois plus tard (voir l'Éphéméride du 3 novembre). Malesherbes, lui,  sera guillotiné en 1794 (voir l'Éphéméride du 22 avril) : seuls Tronchet et de Sèze resteront en vie après leur courageuse défense de l'innocent, et, un temps inquiétés et menacés de guillotine, menèrent l'un et l'autre une brillante carrière : Tronchet est même... enterré au Panthéon !...

     

    De Sèze (ci-dessous) aura cette envolée fameuse, lors de sa plaidoirie, qui aura lieu trois semaines plus tard (voir l'Éphéméride du 26 décembre):

     

    "Citoyens.... Je cherche parmi vous des juges, et je n'y vois que des accusateurs.... Je n’achève pas... JE M’ARRÊTE DEVANT L’HISTOIRE : songez qu’elle jugera votre jugement et que le sien sera celui des siècles".

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     Ce pseudo-procès avait été "préparé" (!) et annoncé par un Danton, qui déclarait "Nous ne jugerons pas le Roi, nous le tuerons !..." ou par un Saint Just, dans son discours célèbre dans lequel il déclarait : "Pour moi, je ne vois point de milieu : cet homme doit régner ou mourir." (voir l'Éphémeride du 13 novembre)...
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Et encore une bonne nouvelle pour la France !

    C'est sur Opex News :

    "@TawazunCouncil, le fonds souverain émirati chargé des achats militaires, a écrit à la DGA et à #NavalGroup pour leur annoncer que le chantier naval français avait remporté le contrat-cadre du National Combat Management System (système national de gestion de combat) pour la marine émiratie. #BITD "Cela signifie que le Combat Management System (CMS) de Naval Group est censé équiper tous les futurs programmes de la marine émiratie." 

      Pour info, sur Naval Group :

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    1. Mais attention, sur le même sujet, Les Échos préviennent et alertent (article de Par Virginie Robert et Anne Bauer) :

    "L'Europe doit augmenter ses capacités souveraines de défense". Un Conseil des affaires étrangères consacré aux questions de défense s'ouvre ce mardi à Bruxelles. Dans une interview aux « Echos », Micael Johansson, PDG du groupe de défense suédois Saab, intégrateur de systèmes reconnus dans tous les domaines du combat (terre, air, mer), plaide pour un soutien fort à Kiev et pour une Europe qui s'arme davantage chez elle et moins aux Etats-Unis..."

    La Suède, qui a développé une industrie de défense complète, avant de rejoindre l'Otan, ne veut pas renoncer à son autonomie dans l'aviation de chasse. Saab déclare pour l'heure vouloir développer son chasseur Gripen hors des alliances européennes.
    La Suède, qui a développé une industrie de défense complète, avant de rejoindre l'Otan, ne veut pas renoncer à son autonomie dans l'aviation de chasse. Saab déclare pour l'heure vouloir développer son chasseur Gripen hors des alliances européennes...
    La Suède augmente fortement son budget de défense et va dépasser le seuil de 2 % du PIB l'an prochain.

    POUR LA FRANCE, 

    C'EST UN BUDGET MILITAIRE À 4% DU PIB

    QU'IL LUI FAUT !
     
     
    1 BIS. Et l'affaire Atos ? Lu sur Europhobe :
     
    "#Atos est le seul constructeur européen de supercalculateurs. Pour la France, c'est un atout de souveraineté ! Le perdre porterait un coup fatal à la dissuasion nucléaire, notre assurance-vie ! Avec 500 millions, on sauve notre fleuron industriel. #Macron s'y refuse obstinément."
     
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    3. Mgr Dominique Rey et les "ordinations bloquées" : "Plus de 10 séminaristes sont en attente d'ordination" et pas de réponse du Vatican aux demandes d’éclaircissement ! Mgr Rey n'est pas dans la résignation ni dans la rébellion. Il a été le premier responsable des prêtres et séminariste de la Communauté de l'Emmanuel. Le 2 juin 2022, Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse de Toulon-Fréjus, a annoncé qu'il avait reçu une lettre du Vatican du pape François, le suspendant indéfiniment de son pouvoir de procéder à des ordinations. Le problème pour le Vatican semble avoir été que l'évêque était ouvert à l'ordination de prêtres célébrant la messe latine traditionnelle et qu'il avait trop de jeunes prêtres dans son diocèse. Un diocèse florissant avec en plus une unité de fond entre les communautés charismatiques et traditionalistes. Malgré des lettres, une visite à Rome et les innombrables prières des fidèles, aucune raison n'a encore été donnée par Rome pour expliquer le motif de l'interdiction. Mgr Rey reste cependant fidèle à l'esprit de l'Évangile et à l'obéissance à la Curie et au pape François.

    Dans la vidéo ci-après, John-Henry Westen discute avec Mgr Rey et l'abbé Thomas Duchesne, séminariste, des difficultés imposées au diocèse de Toulon-Fréjus et de la façon dont les fidèles restent inébranlables dans leur foi catholique... 

    Entretien 18'24 : une partie est en français, il est possible d'avoir la traduction automatique en français (quelques erreurs mais le sens général est donné). Taper en bas de la vidéo sur le carré blanc pour avoir les sous-titres et sur la roue dentée pour choisir la traduction en français...

     

    4. Le jeu dangereux des révolutionnaires indépendantistes catalans, qui ont opéré un détournement d'héritage sur le sain régionalisme traditionnaliste catalan. Aujourd'hui, ils sont prêts à mettre au pouvoir le socialo Sanchez, homme de guerre civile (il a rallumé les blessures de la Guerre civile en expulsant le corps de Franco du Valle de los Caídos) et homme aussi de toutes les cingleries de foldingues d'aujourd'hui; mais à une condition : l'amnistie pour le coup de force tenté par le dangereux agité Carlos Puigdemont. Ne pas oublier non plus que, dans leur combat face à l'État espagnol, les révolutionnaires/indépendantistes catalans ont adopté une stratégie régionaliste tiers-mondiste en favorisant l'importation massive de migrants non hispanophones (surtout des marocains et des pakistanais) faisant de la Catalogne un "nid à jihadistes"...

    Alors, l'alliance socialos (Sanchez)/révolutionnaires catalans (Puigdemont) ? DANGER !

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    Trahissant frontalement le magnifique héritage spirituel, culturel, politique des régionalistes catalans historiques, les révolutionnaires d'aujourd'hui ont osé souiller le magnifique drapeau des pals de Catalogne ( la "senyera") en y ajoutant l'horrible étoile bleue des sanguinaires cubains Castro, Guevara et Compagnie !

    Là où les Catalans ont toujours lutté pour défendre leurs libertés locales et leurs héritages historiques, les révolutionnaires voudraient faire de la Catalogne un Cuba sur Méditerranée, en y important les ingrédients du sinistre soviétisme qui a ravagé cette malheureuse île depuis plus d'un demi-siècle...

    Pour eux, dans leurs rêves fous et leur trahison de toute l'histoire du régionalisme catalan, la Catalogne ce serait "un goulag au soleil"...

     

    5. Encore et toujours BRAVO ! à SOS CALVAIRES ! :

     

    6. (Source : Le Figaro) La légalisation du cannabis associée à une hausse des psychoses au Canada... La libre commercialisation est directement liée à une brusque augmentation de plus de 10% en 2020 et 2021 de la part des hospitalisations dues au cannabis dans certains États.

    Et le commentaire de Charles Prats (sur tweeter) :

     "Ah ben tiens quel hasard on découvre que la légalisation du cannabis entraîne la hausse des pathologies psychiatriques   40% des ados qui ont fait une crise après consommation de cannabis deviennent schizophrènes…  Un quart des canadiens est devenu
  • Éphéméride du 15 Décembre

    1943 : Mort de Folco de Baroncelli (ici, coucher de soleil sur une Croix gardianne, emblème de la Camargue)

     

     

     

    1613 : Naissance de La Rochefoucauld

     

    Auteur des Sentences et Maximes morales, La Bruyère lui décerne ce bel éloge :

    "(La Rochefoucauld)...est la production d'un esprit instruit par le commerce du monde, et dont la délicatesse était égale à la pénétration...; observant que l'amour-propre est dans l'homme la cause de tous ses faibles, l'attaque sans relâche quelque part où il le trouve; et cette unique pensée, comme multipliée en mille autres, a toujours, par le choix des mots et par la variété de l'expression, la grâce de la nouveauté." (Discours sur Théophraste) 

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    • "Il faut une plus grande force de caractère pour supporter la bonne fortune que la mauvaise".

    • "Les grandes âmes ne sont pas celles qui ont moins de passion ou plus de vertu que les âmes communes, mais  celles seulement qui ont de plus grands desseins".

    • "Celui qui sort de votre entretien content de lui l'est de vous parfaitement".

    • "Lorsque notre haine est trop vive, elle nous met au dessous de ceux que nous haïssons."
     
    • "Les biens et les maux qui nous arrivent ne nous touchent pas selon leur grandeur, mais selon notre sensibilité."
     
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    Le château de La Rochefoucauld, Charentes
     
     
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     1667 : Naissance de Michel Richard Delalande 

     

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    http://www.musicologie.org/Biographies/delalande_michel_richard.html 

     

    Écouter : Delalande Air des trompettes 

     

    Delalande est aussi l'auteur du magnifique Te Deum, joué devant Louis XIV le 28 août 1706, à l'occasion de l'inauguration de l'Hôtel des Invalides (voir l'Éphéméride du 28 août) :

     

      

     

     

     

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    1816 : Mort de Louis-Marie Turreau de Garambouville

     

    Bourreau de la Vendée, il est l'organisateur des Colonnes Infernales.

    Responsable direct de 200.000 victimes, il a ce privilège rare d'avoir son nom gravé sur l'un des piliers de l'Arc de Triomphe de Paris, en compagnie de celui d'Amey, autre bourreau sadique des populations civiles de la Vendée, et de Lazare Carnot, celui qui, depuis Paris, a planifié le génocide.

     

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    Bourreau de la Vendée, Turreau ne fut cependant que l'exécuteur - certes, consentant et zélé ! - des basses oeuvres, décidées en haut lieu par la Convention, aux ordres de Robespierre : le véritable organisateur du Génocide vendéen, oeuvre collective de la Convention, fut Lazare Carnot (voir l'Éphéméride du 13 mai, et/ou télécharger notre fichier Lazare Carnot : aux sources du Génocide vendéen...)
     
     
     
     
     
     
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    1832 : Naissance de Gustave Eiffel

     

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    • http://www.gustaveeiffel.com/

     

     • http://www.tour-eiffel.fr/documentation/dossiers/page/gustave_eiffel.html

     

     

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    1852 : Naissance d'Henri Becquerel

     

    Il reçut le  Prix Nobel de physique 1903, avec Pierre et Marie Curie.

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    1898 : Fondation de l'École française d'Extrême-Orient
     

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    http://www.efeo.fr/

     

    L'École française d'Extrême-Orient (EFEO), spécialisé dans l'étude des civilisations de l'Asie, a été fondé en 1898. Son siège est à Paris, à la "Maison de l’Asie" (22, Avenue du Président Wilson, XVIème arrdt, ci dessus), et son réseau de 18 implantations embrasse 12 pays, de l'Inde au Japon :

              • Pondichéry et Pune (Inde);
              • Rangoun (Birmanie);
              • Chiang Mai et Bangkok (Thaïlande);
              • Kuala Lumpur (Malaisie);
              • Djakarta (Indonésie);
              • Phnom Penh et Siem Reap (Cambodge);
              • Vientiane (Laos);
              • Hanoï et Saïgon (Viêt Nam);
              • Hong Kong et Pékin (Chine);
              • Taipei (Taïwan);
              • Séoul (Corée du Sud);
              • Kyoto et Tokyo (Japon).
     
     
    L'EFEO à Pondichéry 
     

    École française d'Athènes, École française de Rome, Institut français d'archéologie orientale du Caire, École française d'Extrême-Orient et Casa de Velásquez à Madrid : dans les aires géographiques et les domaines scientifiques de leurs compétences, les cinq écoles françaises à l'étranger ont pour mission de développer la recherche fondamentale sur le terrain et la formation à la recherche.

    Fondées entre 1846 et 1928, ces cinq Écoles relèvent du ministère chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche et sont placées sous l'autorité scientifique de plusieurs Académies de l'Institut. Établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel, ce sont des lieux d'échanges entre les chercheurs français et étrangers, contribuant au rayonnement de la science française.

     

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    * Quelques mots de présentation de Jean-Pierre Drège (ancien directeur de l'École française d'Extrême-Orient) :

  • Éphéméride du 31 décembre

    1578 : Henri III fonde l'Ordre du Saint Esprit (ici, Collier, époque Restauration)

     

     

     

    406 : Les tribus barbares franchissent le Rhin 

     

    La tradition rapporte que cela s'est passé dans la région de Mayence, durant la nuit du 31 décembre : cette année-là, en effet, un hiver exceptionnellement rigoureux a gelé le fleuve durablement et en profondeur.

    Mais il a certainement fallu, en fait, beaucoup plus d'une nuit...

    Et, en réalité, cette grande poussée des peuples barbares n'est qu'une conséquence : au fin fond de l'Asie, les Huns ont entamé leur migration vers l'ouest, et chassent les Vandales et les Sarmates, qui à leur tour chassent les Goths (Wisigoths et Ostrogoths) et ainsi de suite, par effet de domino...

    Le limes rhénan (ci dessous, reconstitution dans la région de Mayence) ne peut plus suffire à contenir la poussée : ce sont les Grandes Invasions... 

    https://whc.unesco.org/fr/list/430/

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    Une partie du Limes, tel qu'il devait se présenter, reconstituée dans la région de Mayence...

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    1491 : Naissance de Jacques Cartier

     

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    Manoir-musée Jacques Cartier, Limoëlou :
      
     
     
     

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    1578 : Création de l'Ordre du Saint-Esprit par Henri III

     

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    Collier époque Restauration - Modèle en usage entre 1783 et 1830
     
     
     
     Tous les ordres royaux furent supprimés à la Révolution;
     une salle leur est consacrée dans le Musée de la Légion d'honneur :
     
     
     

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    1671 : François d'Orbay est admis à l'Académie royale d'architecture

     

    Il est l'auteur du splendide Escalier des Ambassadeurs, à Versailles, qui sera malheureusement détruit, sous le règne de Louis XV (ci dessous, reconstitué en 3D).

    Sauval, dans son Histoire et recherche des antiquités de la ville de Paris (1704), donne une bonne idée de l'estime dans laquelle était tenu d'Orbay lorsqu'il écrit (quand il aborde les apports de Le Vau à l’agrandissement du Louvre) :

    "Ces grands travaux ont été commencés en 1667 et conduits en l’état où on les voit à présent en 1670 par les soins et sur les dessins de Louis Le Vau, premier Architecte du Roi, lequel eu la direction des bâtiments royaux depuis l’année 1653 jusqu’en 1670 qu’il est mort. François d’Orbay son élève ne contribua pas peu à la perfection de ce bel ouvrage et c’est à ces deux excellents architectes à qui l’on doit attribuer la gloire du dessein et de l’exécution de ce superbe édifice..."

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    On peut avoir aussi une petite idée de la splendeur de cet Escalier des Ambassadeurs en visitant le château d'Herrenchiemsee, que le roi Louis II de Bavière fit édifier à quelques kilomètres de Munich, en Bavière : construit - les architectes prenant  cependant beaucoup de libertés et de "fantaisie"... - sur le modèle et à l'imitation de Versailles, ce château possède une "réplique" approchante de l'Escalier des Ambassadeurs : voir notre Éphéméride du 31 mai

     

    http://www.versailles3d.com/fr/au-cours-des-siecles/xviiie/1752.html

     

     

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    1760 : Mort de Jean Moreau de Séchelles

     

    Image dans Infobox.

    Tout le monde, ou presque, connaît les îles Seychelles. Mais fort peu savent de qui elles tirent leur nom...

    Ce nom, légèrement transformé, leur vient de Jean Moreau de Séchelles, qui servit le roi Louis XV - et la France - en devenant Maître des requêtes (le , puis Intendant du Hainaut à Valenciennes (de 1727 à 1743), puis Intendant de Lille (de 1743 à 1754) et des Flandres (de  à ).

    Nommé Contrôleur général des finances le l conserva son poste jusqu'au isposait de la confiance du roi. Devenu Ministre d'État en 1755, il participa activement au Renvoi des Parlements et il fut également membre honoraire de l'Académie des sciences en , et vice-président (1756) puis président (1757) de cette Académie.

    En 1710, il acheta la terre de Cuvilly, dans l'Oise, qui appartenait aux seigneurs de Séchelles, et prit alors le nom de Moreau de Séchelles : son petit-fils étant ami avec le navigateur Bougainville, les îles Seychelles, cédées à la Compagnie française des Indes orientales en 1756, ont reçu leur nom en son honneur.

    Hélas, la cession ne fut que temporaire... 

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    https://www.seychelles.fr/archipel.php

     

     

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    1776 : Benjamin Franklin arrive à Versailles

     

    Il a débarqué à Auray le 3 décembre, et vient à Paris pour demander au roi Louis XVI l'aide de la France...

    Le 17 décembre 1777, Louis XVI, se rangeant à l'avis du Comte de Vergennes, acceptera de reconnaître l'indépendance des États-Unis d'Amérique, et d'aider les Insurgents (voir l'Éphéméride du 17 décembre)

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    1805 : Fin du Calendrier révolutionnaire

     

    Pièce majeure dans l'essai de destruction et de remplacement de l'ancienne religion (le catholicisme) par la nouvelle, ce calendrier avait été institué le 24 novembre 1793, et faisait partie des mesures tendant à la déchristianisation totale de la France entreprise par la Révolution :

    Pendant 11 ans et onze mois, l'année ne commença plus le 1er janvier mais le 22 septembre, date de l'équinoxe d'automne et anniversaire de la République. Elle était divisée en douze mois égaux de trente jours. Les cinq journées restantes, en septembre, étaient dévolues aux fêtes laïques: il s'agissait des "sans-culottides".         

    • Les noms des mois étaient évoqués de façon poétique :

    - l'automne annonçait les vendanges (vendémiaire), les brumes (brumaire), les frimas (frimaire);

    - en hiver, nivôse signalait l'arrivée du temps des neiges, pluviôse la saison des pluies, ventôse celle des vents;

    - le printemps s'ouvrait avec germinal (la germination), suivi de floréal avec ses fleurs et de prairial et ses prairies;

    - l'été, enfin, s'épanouissait avec les moissons de messidor, la chaleur des bains de thermidor, avant de s'achever parmi les fruits de fructidor.

  • Éphéméride du 19 décembre

    L'Abbaye de Saint-Victor, à Marseille, aujourd'hui 

     

     

    1370 : Mort du Pape Urbain V 

     

    Guillaume de Grimoard était abbé de Saint-Victor, à Marseille, lorsqu'il fut appelé au Pontificat.

    Enterré dans "son" abbaye de Marseille, qui domine le Lacydon des Grecs fondateurs de la ville, son corps fut si bien caché durant la Révolution qu'on ne l'a pas retrouvé depuis.

    Pétrarque a écrit de lui :

    "Ô grand homme, sans pareil dans notre temps et dont les pareils en tous temps sont trop rares"

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    Gisant d'Urbain V, Avignon, Petit palais
     
     
    Pour en savoir un peu plus sur Urbain V, voir l'Éphéméride du 27 octobre ; et, sur l'Abbaye de Saint Victor de Marseille, voir l'Éphéméride du 21 juillet. 
     
     
     
     

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    1475 : Exécution de Louis de Luxembourg

     

    Comte de Saint-Pol, fait connétable de France par Louis XI, mais intrigant et prêt à s'allier à tous les partis, Louis de Luxembourg voulait en réalité, profitant de la confusion générale, se rendre indépendant, et jouer un rôle central.

    S'étant emparé de Saint-Quentin, au nom du roi, il la gardait de fait pour lui-même, promettant tour à tour de la remettre au roi de France, au roi d'Angleterre ou au duc de Bourgogne...

    Louis XI, par ruse, détacha de lui et le roi d'Angleterre et le duc de Bourgogne - lassés finalement, eux aussi, du double jeu du connétable, et obtint même, par la suite, de se le faire remettre par ce dernier.

    Il lui fit trancher la tête à Paris, place de Grève, événement qui représenta un pas de plus dans le renforcement du pouvoir royal contre les grands féodaux et la haute noblesse...

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    Sur l'action plus générale menée par Louis XI dans sa lutte contre les grands féodaux, et pour le renforcement du pouvoir royal, voir les trois photos qui lui sont consacrées dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes : "La France face à la Maison de Bourgogne" et les deux suivantes
     
     
     
     

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    1562 : Victoire des catholiques sur les protestants à Dreux, lors de la Première Guerre de religion

     

    Les protestants étaient commandés par le prince de Condé, les catholiques par le duc de Guise.

    De Jacques Bainville, chapitre IX de l'Histoire de France, intitulé Les guerres civiles et religieuses remettent la France au bord de la ruine : 

    "...La mort d'Henri II précipita les choses : le "grabuge", comme il disait, passait d'Allemagne en France. Son fils François II n'avait que seize ans et il était maladif. Son règne d'une année fut celui où les catholiques et les protestants prirent position, tandis que se dessinait un "tiers parti" qui, redressé par l'expérience de la Ligue et devenu le parti des "politiques", aurait la victoire à la longue. Ce tiers parti était en réalité celui de la couronne. S'il était représenté par le chancelier L'Hospital, libéral vénérable et verbeux, il avait pour cerveau calculateur la reine mère, Catherine de Médicis, car Henri II avait épousé cette descendante des banquiers florentins.

    Le chef incontesté des catholiques était le duc de Guise (ci dessous). Son immense popularité, sa gloire militaire le servaient. Quant aux protestants, ils cherchaient un chef sans le trouver. Il y avait bien, en face de la maison de Lorraine, celle de Châtillon : Coligny et Dandelot. Coligny, soldat, se dérobait encore et se contentait de plaider pour la tolérance. Un prince du sang eût d'ailleurs mieux convenu aux calvinistes. Ils portèrent leurs vues sur le roi de Navarre, Antoine de Bourbon, que sa femme Jeanne d'Albret entraînait vers la Réforme, mais que ses intérêts et son caractère rendaient hésitant, et sur son frère le prince de Condé, plus résolu et que l'ambition tenta.

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    Nous avons ainsi le thème général des guerres de religion. "Il y a deux grands camps par la France", disait Pasquier. La monarchie, fidèle, même sous des princes débiles, a son rôle national, s'efforcera de maintenir l'équilibre et de rester au-dessus des factions. Ces évènements extrêmement troubles ont encore été obscurcis par la passion qui se mêle aux récits qu'on en a fait jusqu'à nos jours. Chacun des partis accuse l'autre d'avoir commencé. Ce qui est certain, c'est que le duc de Guise, qu'il le voulût ou non, se trouvait à la tête des catholiques. Il était l'homme le plus haï des protestants et conduit par cela même, et pour se défendre, à désirer le pouvoir. Oncle du jeune roi puisque Marie Stuart était sa propre nièce, l'avènement de François II lui donna dans le gouvernement une influence d'autant plus grande que son frère, le cardinal de Lorraine, occupait ce qui correspondrait aujourd'hui aux ministères de l'Intérieur et des Finances.

    Les protestants, jusque-là, avaient pu se montrer hardis en paroles et violents dans leurs pamphlets. Ils n'avaient pas encore passé à l'action. Ce grand pas fut franchi par un homme de coup de main, La Renaudie, que ses coreligionnaires semblent bien avoir approuvé tout en se réservant de le désavouer. La Renaudie, ayant réuni un certain nombre de gentilshommes réformés, leur proposa d'enlever les Guise et d'obtenir ensuite la liberté de la religion protestante, en promettant, pour ne pas les effaroucher, de ne toucher ni au roi ni à "l'état légitime du royaume". En réalité son plan consistait à se saisir du roi en même temps que des Guise, à convoquer les États généraux et à proclamer les Bourbons. Ce fut la conspiration d'Amboise (1560) (ci dessous, le balcon où furent pendus les conjurés). Elle fut éventée par le cardinal de Lorraine et le duc de Guise devança La Renaudie qui fut tué au moment où il rassemblait ses bandes. Par cette aventure, le parti protestant s'était mis dans un tort grave. Déjà trop fort pour s'incliner, il se jetait dans la rébellion. Il prit les armes sur divers points, à Lyon, en Dauphiné, en Provence.

    Le service que les Guise ont rendu à ce moment-là a été de voir la nécessité de la répression et de se charger des responsabilités. Il leur fallait cependant, pour résister aux protestants factieux, une sorte d'approbation nationale, le chancelier L'Hospital, soutenu par la reine mère, étant pour les mesures de conciliation. C'est ainsi que, du consentement de tous, furent réunis des États généraux, le dangereux remède des temps troublés..."

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    Amboise, le "balcon des conjurés"
        
     
     

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    1963 : Création du Parc national de Port Cros

     

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    2013 : Lancement à Kourou du satellite astrométrique Gaia
     
     
    Satellite astrométrique, consacré à la mesure de la position, de la distance et du mouvement des étoiles, Gaia - dont la mission doit durer cinq ans - est développé par l'Agence spatiale européenne, et prend la suite du satellite Hipparcos, lancé en 1989 :

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    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "L'Europe a son port spatial en France, à Kourou"

     

     

     

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    2 fevrier,capetiens,mourre,merovingiens,carolingiens,hugues capet,philippe auguste,plantagenets,croisades,bouvines,charlemagne,saint louis,senlisCette Éphéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :

  • Ephéméride du 18 décembre

    Dans la Grotte Chauvet, découverte le 18 décembre 1994...

     

     

     

    821 : Mort de Théodulphe 

     

    Il fut l'un des grands artisans de la renaissance carolingienne impulsée par Charlemagne.

    D'origine wisigothique, né vers 750 ou 760 en Espagne, il se réfugie avec sa famille dans le Sud-Ouest de la Gaule vers 778, pour fuir l'avancée musulmane.

    18 décembre,charles quint,chambord,françois premier,le creusot,theodulphe,charlemagne,renaissance carolingienne,biologie,lamarck,saint françois de sales,cauchonTrès cultivé, à la fois théologien, savant, poète, il devient enseignant en Italie, où il est repéré par Charlemagne, qui l'accueille à sa cour pour participer à la "Renaissance carolingienne", aux côtés notamment d'érudits comme l'anglo-saxon Alcuin ou le lombard Paul Diacre.

    Le trésor de la cathédrale du Puy en Velay et la Bibliothèque Nationale de France conservent deux manuscrits remarquables, et de très grande valeur : les deux seules Bibles qui nous restent des huit qu'avait fait exécuter Théodulphe. 

    Le Manuscrit du Puy (ci-contre) est l'une des oeuvres les plus prestigieuses de la renaissance carolingienne.

     
    • http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/2137593352.pdf

     

    • http://www.clioetcalliope.com/medieval/charlemagne/culture.htm 

     

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    1327 : Annibal de Ceccano arrive en Avignon...

     

    Venu une première fois en France, à Paris (en 1308) pour faire ses études à la Sorbonne, le futur cardinal sortit de l’Université avec une maîtrise de théologie et un doctorat en droit canon. Ensuite, il partagea sa vie entre l'Italie, son pays natal, et la France, où il fut chanoine de chapitres cathédraux à Arras, Reims puis Paris. Il devint également Proviseur de la Sorbonne en 1320.

    À la fin de l’année 1326, il fut nommé chanoine et archidiacre de Beaune mais dut patienter dans sa résidence napolitaine encore un an. Arrivé un an après dans la ville, il en partit presque aussitôt pour Avignon, afin de recevoir la pourpre cardinalice des mains de Jean XXII lors du Consistoire du 18 décembre 1327 : la Papauté, en effet, réside en Avignon depuis 1309, et y restera jusqu'en 1376...

    Située dans le centre d'Avignon, la Livrée Annibal de Ceccano (ci contre : une Livrée cardinalice est un palais édifié pour recevoir et loger un cardinal et sa suite, ndlr)) est une des Livrées cardinalices les mieux conservées : lors de sa venue dans la cité papale (en 1376), Catherine de Sienne et sa suite s’y installèrent. Un Collège y fut fondé dès 1564, et l’astronome Athanase Kircher fit construire son observatoire dans la tour de l'édifice.
     
    Aujourd'hui Musée municipal Pierre de Luxembourg, elle abrite l'une des plus belles oeuvres d'Enguerrand Quarton, Le couronnement de la Vierge :
     

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    1442 : Mort de l'évêque Pierre Cauchon

     

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    L'évêque Pierre Cauchon au Procès de Jeanne d'Arc, enluminure d'époque

    https://oise.catholique.fr/archives/rubriques/droite/art-culture-et-foi/notre-histoire/temoins-dhier/pierre-cauchon

     

     

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    1539 : Réception de Charles Quint à Chambord

     

    Les rapports entre François Premier et Charles Quint ont toujours été ambigus. Souvent conflictuels (François Premier est resté de longs mois prisonnier à Madrid...), mais empreints malgré tout d'un respect mutuel certain.

    Devant se rendre dans ses États du Nord, alors en révolte contre lui, et en paix provisoire à ce moment là avec François Premier, Charles Quint sollicita du roi de France, qui la lui accorda bien volontiers, la permission de traverser son royaume.

    Il s'arrêta chez le roi, à Chambord, et c'est à cette occasion qu'il prononça son mot fameux : "Chambord est un abrégé de ce que peut effectuer l'industrie humaine". En français, évidemment, car la langue maternelle de Charles, né à Gand, était le français. 

    Le compliment, bien tourné, est-il plus flatteur pour celui qui a le plaisir de le recevoir, ou pour celui qui a l'élégance de le formuler ?...

    Ensuite, l'Empereur fera son entrée dans Paris (voir l'Éphéméride du 1er janvier)...

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    Sur Chambord, voir notre Évocation du 29 septembre :
     
     
     
     

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    1622 : Mort de Saint François de Sales

     

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    1676 : L'Amiral d'Estrées reprend Cayenne aux Hollandais...

     

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    Cayenne reprise aux Hollandais...

     

     

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     1731 : Louis XV fonde l'Académie royale de Chirurgie

           

    "...Elle rayonna d'un éclat qui fit l'admiration de l'Europe savante toute entière. Ses réunions se tenaient dans l'Amphithéâtre de Saint Côme. Les jetons qui avaient été frappés dès 1723 portaient l'effigie royale et au revers on pouvait lire, autour d'une main ouverte entre deux serpents surmontés de la couronne de France, "Consilioque manuque", c'est-à-dire "par l'habileté et la main..."

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      Jeton argent Sociétés Médicales - Académie de Chirurgie - 1751 - Diamétre 30 mm

    Avers (ci-dessus) : LUD. XV. REX. CHRISTIANISS;


    Revers (ci-dessous) : COLIT ET COLITUR ACAD. REG. CHIR. M. D. CC. LI


    Graveur: Signé FM sous le buste.

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     http://cths.fr/an/societe.php?id=2865  &nb

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (110)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Retour (avec Bainville, II) : sur Guillaume II...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Guillaume II, le kaiser qui voulut la guerre...
    Sitôt passé l'écrasement de 1870, la France se "releva" beaucoup trop vite, au goût de Bismarck, et l'Allemagne voulut "terminer le travail" : de son achèvement définitif, d'abord; de l'écrasement, définitif aussi, de la France.
    En veut-on une seule preuve ?
    Elle est donnée par Michel Mourre, dans son Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire, page 173 :
    "...Nulle part autant qu'en Allemagne la course aux armements ne fut poussée dans les dix années précédant la Première Guerre mondiale (les dépenses militaires passèrent de 938 millions de marks en 1905 à 3.244 millions de marks en 1914)..."
    Pendant ce temps, en France, la république divisait l'opinion par son déchaînement anticatholique haineux; et ce qui n'aurait jamais dû devenir "l'Affaire Dreyfus" divisait également l'opinion et affaiblissait l'armée !...

     

    Chapitre XI, Le frein avant la catastrophe... :

    pages 270/271 :


    "...La menace de la guerre ne cessait de grandir. Depuis 1905, il ne s'était passé aucune année sans alerte.
    Pour apaiser l'Allemagne, la France avait consenti à soumettre la question du Maroc à une conférence internationale.
    Devant les délégués de treize États réunis à Algésiras, les Allemands furent déboutés et mis en minorité telle que seule l'Autriche vota avec eux.
    Dès lors, Guillaume II jura de ne plus soumettre au tribunal des puissances une affaire où les intérêts de son empire seraient engagés.
    En 1908, un incident médiocre, à Casablanca, où le consul d'Allemagne avait recueilli les déserteurs de la légion étrangère, faillit causer un conflit. Clémenceau tint bon, et, cette fois, l'orage s'éloigna.
    Sous une forme ou sous une autre, le péril était prêt à renaître. On voulait se rassurer par le faisceau d'alliances et d'amitiés qu'avait formé Delcassé et ses collaborateurs diplomatiques.
    Ou bien on écoutait Jaurès pour qui la guerre était impossible, les socialistes allemands se faisant fort de l'empêcher..."

    pages 273/274/275 :


    "...Au mois de juillet 1911, l'Allemagne, pour signifier qu'elle maintenait ses revendications sur le Maroc, envoyait une canonnière devant Agadir.
    C'était la répétition de l'affaire de Tanger, une provocation ou un coup de sonde, peut-être une sommation à la France d'avoir à rompre avec l'Angleterre. Pourtant, le gouvernement allemand laissait entrevoir un arrangement.
    Renonçant à disputer le protectorat du Maroc à la France, il demandait une compensation coloniale et suggérait la cession à son bénéfice d'une partie du Congo.
    Un refus pouvait entraîner la guerre.
    Bien que l'Angleterre s'élevât contre une répartition de territoires faite en Afrique sans son aveu, Joseph Caillaux consentit à traiter.
    Bien conduite par l'ambassadeur Jules Cambon, la négociation aboutit d'ailleurs à une concession minime, que les nationalistes allemands trouvèrent dérisoire. "La France, s'écriait un de leurs chefs, nous donne dix milliards de mouches tsé-tsé."
    On n'eût pas contenté l'Allemagne avec une part plus large du Congo. Il lui fallait bien davantage. Mais elle gardait de là l'impression d'une affaire manquée, non d'une affaire réglée. D'instinct, le public français le sentit.
    En elle-même, pourtant, la transaction n'était pas honteuse. Avec d'autres que les Allemands, elle eût été raisonnable.
    La France, en 1904, n'avait-elle pas abandonné à l'Angleterre ses droits en Égypte et à Terre-Neuve ?
    Le Congo, bien que Savorgnan de Brazza s'y fût illustré, comptait moins sans doute que la terre des pharaons où Bonaparte avait mis l'empreinte de la France.
    Bien peu de Français savaient même où trouver sur la mappemonde le "bec de canard" congolais.
    Mais la renonciation à un territoire, quel qu'il fût, ravivait l'idée des provinces perdues et faisait redouter d'autres exigences.
    Et puis le don funeste de l'impopularité s'attachait à Joseph Caillaux comme jadis à Ferry. Alors Clémenceau avait renversé Ferry pour une politique coloniale qui, tout en acquérant un domaine en Asie, semblait compromettre les grands intérêts de la France en Europe.
    Il renversa Caillaux qui aliénait des morceaux d'un autre domaine en Afrique et qui, surtout, engageait la France dans un système de concessions à l'égard de l'Allemagne.
    Sur les questions que Clémenceau posa au Sénat, le ministre des Affaires étrangère de Selves laissa entendre que le président du Conseil avait traité en secret avec le gouvernement allemand et, à la suite de cette déclaration, se démit. La chute de Joseph Caillaux ne tarda plus..."

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (119)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Proust, Bernanos, Gide, Céline, Radiguet, Benoît..

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    ... en continuant par Kessel, et jusqu'à... Picasso !


    Non, ce n'est pas "un inventaire à la Prévert" : ce sont simplement les noms de quelques uns de ceux que Léon Daudet, découvreur de talents, a soit appuyés, soit carrément "lancés", pour ne citer que ceux qui restent aujourd'hui les plus connus.
    Il était de notoriété publique, et chez les éditeurs encore plus qu'ailleurs, que l'article de Daudet dans l'Action française était "le seul qui fît vendre"...

    On se contentera d'expliquer comment - et "pour" quoi - Daudet exerçait son "ministère" de critique littéraire en rappelant simplement deux choses.

    1. D'abord, ce passage très court qu'il a écrit dans "Vers le Roi", chapitre V, À l'Académie Goncourt, page 154 :

    "...L'homme de lettres a naturellement plaisir à découvrir et prôner un talent inconnu, soit dans sa ligne, soit dans une ligne différente..."



    2. Ensuite, en racontant brièvement "l'affaire Gide", qui émut tant Henri Massis - collaborateur et bras droit de Jacques Bainville à La Revue universelle, et en donnant le texte intégral de la courte lettre de réponse de Daudet à Massis; lettre très brève, mais qui dit tout...
    Henri Massis avait du mal à comprendre - et à admettre - les éloges que faisait Daudet de l'oeuvre de Gide; il semblait à Massis qu'en agissant ainsi, Daudet légitimait, en quelque sorte, la conduite privée d'André Gide, et que cela revenait à parler "en bien" d'un mauvais exemple pour les lecteurs en général, pour les jeunes en particulier.
    Massis s'en ouvrit à Bainville, à Maurras et... à Daudet.
    La lettre envoyée par Massis à Daudet commençait par ces mots :
    "Mon cher Maître et ami,
    Ai-je besoin de vous dire que votre article sur André Gide m'a causé une surprise douloureuse !..."
    Henri Massis lui-même (dans son "Maurras et notre temps", Tome II, page 60) rapporte la réponse que lui fit Léon Daudet :

    "De la Chaussée Saint-Victor où il passait ses vacances, Léon Daudet me répondit aussitôt :
    "Cher ami,
    Notre mouvement d'AF n'a subsisté que par l'extrême liberté de chacun de nous - sauf sur le terrain politique - dans les domaines de littérature, de philosophie, de science et d'art.
    Autrement, où irions-nous ?
    La question morale, en littérature et en art, m'importe peu, alors qu'en pédagogie je la crois essentielle.
    J'ai été accusé, moi-même, de corrompre mes contemporains en leur montrant, dans mes livres, ce qui est, non ce que je voudrais qui fût.
    Le procès que vous faites à Gide a été fait dans les temps contemporains à Baudelaire, à Wilde, à Rimbaud etc.
    C'est un domaine où je n'entre pas.
    À mes yeux, aucun sujet n'est réservé; et s'il fallait supprimer les "mauvais livres", il faudrait faire sauter une partie de Balzac, presque tout Diderot, la moitié de Voltaire, les "Liaisons" etc., sans compter Rabelais.
    Où irions-nous, encore une fois !
    J'ai fait quant à Gide les restrictions nécessaires selon moi. Le reste ne me regarde pas.
    Un livre très pur peut corrompre un esprit jeune et corruptible. Un livre impur peut donner l'horreur du vice, etc, etc.
    Quant au penseur et à l'écrivain, il a quelquefois des pages souveraines. Vous ne le niez pas, c'est entendu.
    Littérairement parlant, j'ai trouvé votre engueulade de Gide excellente, mais je n'y suis pas entré.
    Affections.
    Léon Daudet"

    Dans un registre moins "dramatique", en tout cas moins tendu, le même Henri Massis a lui-même raconté comment Léon Daudet concevait et pratiquait cette "extrême liberté de chacun de nous".
    Un soir, Bainville, Daudet et Massis, ramenés chez eux par Alary, dans sa voiture, quittent le siège de l'Action française, 1 rue du Boccador.
    Bainville habite alors rue du Bac et Daudet rue Saint-Guillaume.
    L'anecdote - très instructive... - est rapportée dans le même "Maurras et notre temps", Tome II, pages 36/37/38 :

    "...Pujo, là-dessus, arrive avec sa "copie" : c'est l'heure où Maurras et lui vont s'entretenir du prochain numéro, celle où Daudet et Bainville rentrent dîner, car ils sont de vie régulière.
    Nous regagnons leur bureau. Bainville range ses journaux, remonte sa montre, et tandis que j'aide Léon à mettre sa pelisse, il lui raconte encore une histoire...
    Nous descendons le grand escalier du Boccador : les "camelots" nous ouvrent la porte, la voiture d'Alary est là, qui nous attend. Nous y montons tous les trois...
    C'est l'heure charmante, celle où nous nous raccompagnons et nous déposons les uns chez les autres...
    Nous sommes arrivés rue du Bac; Bainville nous dit gentiment "bonsoir"... J'accompagne Daudet jusqu'à la rue Saint-Guillaume, et je l'entends encore me dire, dans la nuit de la voiture, avec bonne humeur :
    "Maurras, quelle tête politique ! Mais ses idées littéraires, ah ça, non !".

    "Extrême liberté" : c'était cela, l'Action française...

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : la Révolution, c'est forcément la destruction de tout ce qui lui est opposé...

    1871  : "Paris sera à nous ou n'existera plus" : Louise Michel donne une parfaite interprétation de l'esprit révolutionnaire...
      
     
    17 mai,montreal,québec,canada,patrouille de france,cartier,talleyrand,louis xvi,louis xviii,charles x,napoleon,revolution,1814,mistral,arles,festo vierginencoLes révolutionnaires aiment "l'Homme", avec un H majuscule, mais cet Homme n'existe pas, il n'est qu'un désir, une utopie, un rêve désincarné, un être nouveau à construire, "sans roi et sans Dieu", comme le disait Jules Ferry, à l'époque de l'instauration de la IIIème République.
    Mais cette conception abstraite de l'Homme fait que les révolutionnaires n'aiment pas les hommes réels, tels qu'ils vivent de par la monde, avec leur infinité de différences, de traditions, de religions, de spiritualités; ils n'aiment pas la vie, dans ses diversités, l'homme concret, son Histoire, ses Traditions, ses Racines : ils n'aiment que leur abstraction, leur idéologie, loi commune devant régir également tout Homme, et devant laquelle chacun doit plier et se plier...
     
    Aimée de Coigny (la "Mademoiselle Monk" de Maurras...) écrit dans son Journal :
     
    "...M. de Robespierre aimait peut-être le peuple, l’humanité, etc... mais guère les hommes et pas du tout les femmes..."
     
    Et, du reste, celui qui lit attentivement la très plate, très ennuyeuse et très grandiloquente Déclaration des Droits de l'Homme voit tout de suite qu'il ne s'agit ni des droits de la Femme, ni des droits de l'homme noir : les naïfs qui, dans les Antilles, ont cru aux promesses de la révolution en seront quittes, le 20 mai 1802, à voir Napoléon, continuateur et "sabre" de la Révolution, rétablir l'esclavage, purement et simplement !...
     
    Dès les débuts de la révolution, Joseph de Maistre avait signalé cette grossière erreur :
     
    "Or, il n’y a point d’homme dans le monde. J’ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc. ; je sais même, grâce à Montesquieu, qu’on peut être Persan : mais quant à l’homme, je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie; s’il existe, c’est bien à mon insu."
    (dans Considérations sur la France).
     
     
    Le 26 décembre 1792, plaidant avec courage et brio lors du pseudo procès de Louis XVI, l'un de ses trois avocats, Romain de Sèze, aura ce mot :
     
    "...Français, la révolution qui vous régénère a développé en vous de grandes vertus; mais craignez, qu’elle n’ait affaibli dans vos âmes le sentiment de l’humanité, sans lequel il ne peut y en avoir que de fausses !..."
     
    Joseph de Maistre avait pointé l'erreur idéologique; de Sèze, à peu près au même moment, en dénonce la conséquence terroriste immédiate : le culte de l'Homme abstrait, c'est la fin de l'humanité... : Saint Just (qui n'était ni saint ni juste) ne disait-il pas : "Je ne juge pas, je tue... Une nation ne se régénère que sur un monceau de cadavres...". Le même Saint Just qui déclarait (au moins, il était franc !...) : "Ce qui constitue une République, c’est la destruction totale de ce qui lui est opposé." (Convention, Rapport du 26 février 1794 (premier décret de ventôse).

    Belle conception de la fraternité, et de la liberté !...
     
    C'est que les révolutionnaires "savent". Ils savent ce qui est bon pour le peuple (pour les peuples) et ils vont faire son bonheur, éventuellement sans lui, s'il le faut malgré lui, et si vraiment le maudit peuple résiste, contre lui : ce sera le Génocide, car, on a le droit d'accepter la liberté (ou plutôt, "leur" liberté) mais c'est "la liberté... ou la mort" !
     

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    La soi-disant devise de la République idéologique ("Liberté - Egalité -Fraternité") est tronquée et falsifiée; c'est une mystification de plus de la part du Régime, du Système. La vraie devise originelle, celle des révolutionnaires du 14 juillet 1789, à qui se réfèrent explicitement les deux lignes du préambule nocif de la Constitution de la Vème République, est à la fois plus longue et plus terrible, plus insupportable : elle commence par une affirmation qui n'a pas vraiment de sens et qui ne sert à rien, si ce n'est à "faire long" : "Unité, indivisibilité de la République"; mais, surtout, comme le faisait remarquer Soljénitsyne, elle se clôt sur cette menace terroriste : "Ou la mort". En somme, vous êtes libres d'accepter la liberté qu'on vous donne, sinon, c'est la mort ! Crois ou meurs !... Conception, on en conviendra, bien étrange et bien différente de la vraie liberté...

    Déjà, l'absurdité de la devise saute aux yeux  avec ses deux premiers termes, qui s'excluent mutuellement; quant au troisième terme, puisque c'est "la mort" qui guette ceux qui refusent le bonheur qu'on leur a préparé, on conviendra aussi qu'on  est bien loin de la "fraternité" vraie : le Génocide vendéen est là pour montrer le vrai sens du mot "fraternité" pour les révolutionnaires !...

     

    Voilà pourquoi Louise Michel a tout à fait raison lorsqu'elle explique la vraie doctrine révolutionnaire : "Paris sera à nous ou n'existera plus". Carrier n'avait rien dit d'autre : "Nous ferons de la France un cimetière, plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière". 
    Et Staline ne fera que dire différemment la même chose lorsqu'il affirmera cette monstruosité : "Le problème, c'est les hommes; pas d'hommes, pas de problème...".
    Adapté à la Vendée, et à l'époque, cet adage monstrueux nous donne : le vrai problème c'est la Vendée, pas de Vendée, pas de problème ! Ce qui nous ramène aux propos de Barrère "Détruisez la Vendée..." et à l'ignoble "justification" (!) du Génocide...
     

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    Ils l'ont dit, ils l'ont fait : le feu aux monuments de Paris !... Crime contre la France, son Patrimoine, son Être profond; mais aussi, crime contre l'Humanité, dont sait qu'ils sont imprescriptibles...

    En même temps, s'il fallait bien écraser les vrais Communards, représentants de la "re-Terreur" - comme le disait Léon Daudet - Thiers a commis un crime contre le petit peuple parisien, qui, lui, avait été trompé, et n'aurait jamais du être traité avec la même férocité que les authentiques Communards : voir l'Éphéméride du 21 mai...

    Un grand Français - aidé de beaucoup d'autres... - s'est illustré lors de ces journées tragiques, en sauvant les collections du Musée du Louvre : Martian de Bernardy, et toute sa "troupe" : voir l'Éphéméride du 13 décembre...

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  • Éphéméride du 24 mai

    1887 : Naissance de Jean de La Varende

     

     

     

    1096 : Le pape Urbain II consacre la basilique Saint-Sernin de Toulouse 

    1250 : Charte du roi Louis IX aux Maronites

     

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    Charte de saint Louis, roi de France, donnée aux Maronites, à Saint-Jean-d'Acre, le 24 mai 1250 :

      

    "Louis, roi de France, à l'Émir des Maronites, au mont Liban et aux patriarches et évêques de ladite nation.

    Notre cœur fut comblé de joie, lorsque nous avons vu notre fils Simân venir à nous, accompagné de 25.000 hommes, nous portant le témoignage de vos sentiments d'amitié, et nous offrant ces magnifiques cadeaux. En vérité notre amitié sincère que nous avons commencé à ressentir envers la maison Maronite, lors de notre relâche à Chypre, où ils sont établis, s'est redoublée aujourd'hui davantage, et nous sommes persuadés que cette nation, que nous trouvons établie sous le nom de saint Maron, est une partie de la nation française; car son amitié pour les Français ressemble à l'amitié que les Français se portent entre eux. En conséquence, il est juste que vous et tous les Maronites jouissiez de la protection dont les Français jouissent près de nous, et que vous soyez admis dans les emplois comme ils le sont eux-mêmes.

    C'est pourquoi nous vous exhortons, ô émir très noble, de faire tous vos efforts pour rendre le peuple libanais heureux, et de prendre soin d'établir des nobles parmi les hommes que vous trouverez les plus dignes, comme c'est l'habitude en France. Pour vous, seigneurs patriarche et évêques, clergé et peuple maronite, ainsi que votre grand émir, nous avons vu avec une grande joie votre constant attachement à la religion catholique, et votre vénération pour le chef catholique, successeur de saint Pierre à Rome : nous vous exhortons à conserver cette vénération, et à rester inébranlables dans cette foi.

    Pour nous et nos successeurs sur le trône de France, nous promettons de vous donner, à vous et à tout votre peuple, notre protection spéciale, comme nous la donnons aux Français eux-mêmes, et nous nous emploierons en toute circonstance à tout ce qui contribuera à votre prospérité."

     

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    1524 : Grand incendie de Troyes

     

    Construits essentiellement en bois, les quartiers hauts de la ville, ravagés par les flammes, sont immédiatement reconstruits, ce qui donne au centre ville cette grande unité de style qu'on lui connaît aujourd'hui...

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    1871 : Le feu aux monuments de Paris

     

    Aux troupes de Versailles conquérant Paris pied à pied, les fédérés (Communards) répondent par l'incendie. Louise Michel avait prévenu, dès le 17 mai : "Paris sera à nous ou n'existera plus"... (voir l'Éphéméride du 17 mai).

    Arrosés de pétrole, les grands monuments sont la proie des flammes pendant trois jours et trois nuits ! On comptera 114 millions de franc-or de ruines pour les seuls bâtiments incendiés...

    Le personnel du Louvre parvient à sauver les collections du Musée (sur l'héroïsme de Martian de Bernardy de Sigoyer et des conservateurs du Musée, voir l'Éphéméride du 13 décembre...).

    Mais le vieil et magnifique Hôtel de Ville, chef d'oeuvre de la Renaissance brûle :  "La ruine est splendide - écrira Émile de Goncourt - une ruine de saphir, de rubis, d'émeraude, une ruine aveuglante par l'agathisation qu'a prise la pierre cuite par le pétrole."

    Des rues sont gravement sinistrées : Rue du Bac, de Lille, de Rivoli, Quai de la Rapée...

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    Gravement endommagés :  la Cour des comptes, le Palais de la Légion d'honneur, le Palais-Royal, le Louvre, le Ministère des finances, le Palais de justice, la Préfecture de police, la Conciergerie, le Conseil d'Etat, les Gobelins, l'Arsenal, le Grenier d'abondance, les Entrepôts de la Villette...

    Et les Tuileries, le château de Paris : l'incendie anéantira la bibliothèque, avec ses 80.000 ouvrages, dont près d'un millier de manuscrits, et la majeure partie du mobilier : deux jours auparavant, dès le 22 mai, le sinistre Bergeret, avec ses acolytes terroristes, avait commencé sa sale besogne de préparation méthodique de l'incendie du château, voir l'Éphéméride du 22 mai).

    Quant au château, une merveille de la Renaissance française construite en 1567 par Catherine de Médicis sur des plans de Philibert Delorme et remaniée sous Henri IV, Louis XIV, Napoléon 1er et Napoléon III, il n'en reste que des ruines... bien encombrantes pour la jeune IIIème République.

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    Alors que l'Hôtel de Ville est vite reconstruit, soi-disant "à l'identique" mais "façon 1880", tout de même (avec - profitons-en !... - la disparition de la statue d'Henri IV qui surmontait la porte d'entrée...), personne ne sait quoi faire des murs noircis des Tuileries.

    En 1882, Jules Ferry, ministre de l'Instruction et des Beaux-Arts, fait avec une admirable mauvaise foi voter leur démolition, "seule manière de hâter la reconstruction et de la rendre indispensable".

    Histoire de faciliter l'opération (!), les vestiges sont vendus à l'encan...(voir l'Éphéméride du 4 décembre)

    Dans la foulée, la République naissante vendra la quasi intégralité des Joyaux de la Couronne, faisant disparaître ainsi des trésors inestimables : "...Du passé faisons table rase !..." (voir l'Éphéméride du 12 février)

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    Carrément "pour" !
     
     
     
     
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    1887 : Naissance de Jean de la Varende
     
    Sur La Varende, et son "génie", Gustave Thibon a eu ce joli mot :
     
    "...J'ai un peu honte de vous avouer que je n'ai lu de La Varende que Nez-de-Cuir et Le Centaure de Dieu.
    Mon impression a été profonde. J'ai trouvé là un lyrisme et une intensité d'expression qui m'ont séduit.
    Si le génie consiste à créer un climat qui n'appartient qu'à un homme, il est incontestable que La Varende a du génie.
    Ses personnages, si pleins de magnétisme charnel et, en même temps, si enracinés dans l'éternel, possèdent la pureté du type idéal voué au frisson irréductible de la vie concrète et nous atteignent, pour ainsi dire, au confluent du corps et de l'âme.
    Ils sont "tout d'une pièce" et pourtant ils sont réels.
    C'est là un tour de force que, seul, le génie peut réaliser..." 
    (Gustave Thibon)
     
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    de La Varende :
     
    • "...le souvenir porte en soi une vitalité supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon ".
     
     "Avec Roger Tainchebray mourait ultimement l’Ancien Régime, le prestige et l’amour : la vraie démocratie, celle qui ne condamnait pas l’âme du chef à s’abaisser aux désirs de la masse, mais qui soulevait cette masse de la poésie, de la noblesse de son chef."
     
  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (180)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : 1922 : "Le stupide XIXème siècle"... (2/2)

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Avant-propos En manière d'introduction

    "...Essayons auparavant de situer le XIXème siècle en France, quant à ces vastes mouvements de l’esprit humain, comparables à des lames de fond, qui déferlent, au cours de l’histoire, sur les sociétés, et dont l’origine demeure obscure, comme celle des grandes conflagrations, invasions ou tueries où elles atterrissent et qui en paraissent les chocs en retour.

    Le moyen âge français est dominé, quant à l’esprit, par l’incomparable scolastique — dont nous commençons à peine à retrouver les linéaments — et par saint Thomas d’Aquin; quant à la pierre, par les cathédrales; quant au mouvement, par les Croisades, dont l’aboutissement est Jeanne d’Arc. Car la vierge héroïque est issue de cet immense frisson fidèle.

    Puis vient la Renaissance, personnifiée chez nous par ces trois noms : François 1er (avec sa prodigieuse couronne d’artistes, de poètes, d’érudits), Rabelais, Montaigne et ce qui s’ensuivit. Si cette époque nous est mieux connue que le moyen âge, elle est loin cependant de nous avoir livré ses secrets et sa filiation. Car la révélation d’Aristote par saint Thomas n’est-elle pas l’origine de la Renaissance ?

    Maintenant voici la Réforme, avec Luther, Calvin, l’assombrissement de l’esprit européen par la négation du miracle, finalement la déification de l’instinct et de la convoitise brute. De la Réforme sortent Rousseau à Genève et Kant à Koenigsberg. Ce dernier ébranle la raison occidentale par cette exhaustion de la réalité qui s’appelle le criticisme transcendantal, et en niant l’adéquation de la chose à l’esprit, du monde extérieur au monde intérieur.

    À la Réforme succède la Révolution française, directement inspirée de Rousseau, puis de l’Encyclopédie. C’est la fin du XVIIIème siècle et aussi l’aurore sanglante du XIXème. Examinons ce dernier, enfant et jeune homme (1806 à 1815), puis adulte (1848), puis vieillissant (1870), puis moribond (1900 à 1914). Car il faut tenir compte du décalage de quelques années, entre la morne et fatale Exposition de 1900 et la grande guerre, comme du décalage des débuts, entre le Directoire et l’assiette de l’Empire. Les siècles ont, comme les gens, une part de continuité héréditaire et une part d’originalité, un moi et un soi. Je renvoie, pour cette démonstration, à l’Hérédo et au Monde des Images.

    Quelle est la part du moyen âge, dans l’esprit et le corps du XIXème siècle français ? Entièrement nulle. Le XIXème siècle court après une philosophie de la connaissance, c’est-à-dire après une métaphysique, sans la trouver. Car le kantisme est l’ennemi de la connaissance, puisqu’il en nie le mécanisme essentiel (adœquatio rei et intellectus). Le XIXème siècle n’a pas d’architecture, ce qui est le signe d’une pauvreté à la cime de l’esprit, et aussi d’un profond désaccord social entre le maître d’œuvres et l’artisan. Le XIXème siècle n’a pas de mouvement, dans le sens que je donne à ce mot, en parlant des Croisades et de Jeanne d’Arc. Il n’a que de la tuerie. Nous dirons pourquoi. Bonaparte est une sorte de parodie sacrilège des Croisades. Il représente la Croisade pour rien.

    Quelle est la part de la Renaissance, dans l’esprit et le corps du XIXème siècle français ? Presque nulle. L’ignorance s’y répand largement par la démocratie, et elle gagne jusqu’au corps enseignant, par le progrès de la métaphysique allemande; si bien que le primaire finit par y influencer le supérieur; ce qui est le grand signe de toute déchéance. Lorsque le bas commande au haut, la hiérarchie des choses et des gens est renversée. Mon « presque » est motivé par quelques érudits et penseurs (notamment un Fustel de Coulanges, un Quicherat, un Longnon, un Luchaire), héritiers de l’esprit sublime qui remonta aux causes, tout le long du XVIIème siècle, par la fréquentation des anciens ; et aussi par quelques peintres (école de Fontainebleau) et sculpteurs (Rude, Puget, Carpeaux, Rodin) animés du feu de Rome et d’Athènes.

    Quelle est la part de la Réforme, mêlée à sa fille sanglante la Révolution, dans l’esprit et le corps du XIXème siècle français ? Considérable. Bien mieux, totale. Je comparerai ce bloc de l’erreur, réformée et révolutionnaire, à un immense quartier de roc, placé à l’entrée du XIXème siècle français et qui en intercepte la lumière, réduisant ses habitants au tâtonnement intellectuel. Qu’est-ce en effet que le romantisme, sinon la Révolution en littérature, qui ôte à la pensée sa discipline et au verbe sa richesse avec sa précision. Car le clinquant n’est pas de l’or et Boileau l’a joliment dit..."