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  • Nouvelles du Blog: de la semaine écoulée à celle qui vient.....

                Voici samedi: c'est le moment de notre rendez-vous hebdomadaire, au cours duquel nous vous donnons quelques informations sur la vie de votre Blog.

                Pour ces dix premiers jours de juin, stabilisation des visites, qui restent au niveau du mois passé; légère progression du nombre des visiteurs uniques et des pages consultées. Si le rythme se maintient, on fera comme le mois passé, même légèrement mieux, mais c'était un mois record.

                Une nouveauté, mise en place cette semaine: vous disposez maintenant d'une Table des matières pour les Ephémérides. Avant d'avoir un meilleur système (sous forme de tableau, en construction), cette Table à été placée au 1er janvier. Vous pourrez ainsi plus facilement voir les deux ou trois faits majeurs de chaque journée de l'année...

                Comme nous avons commencé les Ephémérides le premier septembre, il ne manque plus que les deux mois de juilllet et d'août, qui apparaitront au fur et à mesure... 

                Voici ce que vous trouverez cette semaine (sauf si des imprévus, liés à l'actualité, font déplacer une ou deux notes....).

                Dans la Catégorie Ainsi va le monde: dimanche, un petit sourire...; lundi, inauguration d'une statue contre tous les totalitarismes au Plessis Robinson; mardi, les Tamouls ont manifesté à Paris; mercredi, on ne sait pas encore...; jeudi, actualité de La Bruyère (contre les cuistres et pédants qui prolifèrent); vendredi, réponse à un message furibard sur la Turquie; samedi, un peu de science et de culture générale (ce n'est pas interdit...). 

                Pour ce qui est des notes longues :dimanche: une projection de Katyn; lundi, la conférence de Gérard Leclerc à Marseille sur Benoît XVI; mardi, réponse à un suédois ignare qui dit (vraiment...) n'importe quoi; mercredi, après l'affaire Kouchner, l'affaire Burgaud...; jeudi, le double jeu de Djamel Debbouze; vendredi, suite de notre débat-fleuve en réponse à Ariane (et ce n'est pas fini !....)

                Enfin, les Ephémérides nous permettront d'évoquer: dimanche, Turenne et le débarquement à Sidi Ferruch; lundi, Nicolas Poussin et la Querelle (plus importante qu'on ne le croit..) des Anciens et des Modernes; mardi, la fin sans gloire du Front Populaire dont la majorité des représentants, avant de se lancer dans une fuite éperdue, vote les pleins pouvoirs....au maréchal Pétain !; mercredi, la mort de Villars, le Mississippi, Bartholdi...; jeudi, Waterloo, l'appel du 18 juin, Charles Lavéran...; vendredi, la naissance de Blaise Pascal; et samedi, Attila aux champs catalauniques, le coup de bourse de Nathan de Rothschild, la découverte par Yersin du bacille de la peste....

                Bonne semaine sur lafautearousseau, et continuez à nous aider !.... Envoyez des notes à vos amis, envoyez des commentaires, des documents que vous souhaiteriez voir passer, informez-nous des manifestations dont vous aimeriez nous voir rendre compte (avant et après...) etc... etc... Merci d'avance...      

  • Philippe Val à France inter : et la ”rupture, alors ?.....(2/3).

                Après tout, s'il le pense, il a bien raison de le dire. Patrick Besson livre un "plateau télé" vengeur contre Philippe Val (1), dans lequel il exprime son ras-le-bol face à l'insupportable contradiction entre le comportement du personnage et ses propos; c'est très bien vu, et nous partageons tout à fait cette analyse : Val hait, sous-titrée Philippe Val défend la liberté de penser....comme lui.

    besson.JPG

                Nous ajouterons notre petit grain de sel, dans le sens de Patrick Besson, après le texte, que voici :

     Val hait.    Philippe Val défend la liberté de penser.....comme lui.

              C'est le défenseur maigre des droits de l'homme gras: l'Occidental qui mange à sa faim de justice. Depuis le temps que Philippe Val erre, sombre et famélique, dans les couloirs des radios et des télés, la bonne parole haineuse à la bouche. Il s'est autoproclamé arbitre des élégances politiques dans le système policier de la pensée. La fameuse vigilance. Du mot vigile. Where are you, Pierre Overney ? Val écrit mal, mais ce n'est pas de sa faute : à la place du stylo, il a pris une règle. Il tire des traits, mais ce ne sont pas ceux d'Achille dans l'Iliade, plutôt ceux de Bouvard dans les cahiers de Pécuchet. Il a transformé Charlie Hebdo en nouveau dictionnaire des idées reçues. Encore Flaubert. Qui lui aurait bien taillé un short.

              Philippe Val est contre tous les fanatismes sauf un : le sien. Son bâton de maréchal, il l'a obtenu des mains de toute la médiacratie bouleversée, au moment de son procès contre les organisations islamiques qui lui reprochaient d'avoir fait paraître les fameuses caricatures de Mahomet. Il y a même eu un film. Val grimpant les marches du palais de justice. L'intensité du regard moral. C'était presque le christ au Mont des Oliviers. Jean Moulin face aux tortionnaires de la Gestapo. Au Festival de Cannes, idem. Dans son derniers livre, qu'il présente ces jours-ci sur toutes les chaînes de télé, il défend, une fois de plus, avec cette véhémence glacée qui laisse les interviewers béats et soumis, la liberté de penser comme lui. On sent bien que, tout en répondant aux questions suaves des journalistes, il guette, autour de lui sur le plateau, voire en régie, la moindre déviance, la plus vague dérive par rapport à la pensée valienne. Et qu'il est prêt à la dénoncer immédiatement à cor et à cri, même si ça doit emmerder le tribunal des prud'hommes".

               Ajoutons maintenant notre grain de sel. Patrick Besson met le doigt sur le vrai problème. En fait, et c'est bien ce qui est exaspérant chez lui et chez ceux qui font comme lui, Philippe Val est ce que l'on pourrait appeler un adversaire/pratiquant de l'infaillibilité pontificale. Très ardent pourfendeur de l'Eglise en général, du pape en particulier, il n'a pas de mots assez durs pour dénoncer l'obscurantisme et le côté rétrograde de la prétention à l'infaillibilité.

               Sauf que, et c'est là que tout devient savoureux, c'est pour, dans la pratique et par un assez extraordinaire tour de passe-passe, se faire le praticien le plus zélé et le plus constant de la dite- infaillibilté; et s'octroyer généreusement à lui-même -mais à lui-même seulement- cette infaillibilité qu'il refuse catégoriquement au Pape de Rome.

              En somme, il est comme Michel Onfray, Philippe Val : il est un Vatican à lui tout seul !....

    (1) : Le Figaro Magazine du 29 novembre 2008.

  • L'acteur Lorant Deutsch dit sur RMC pourquoi il est royaliste....

               Voici le lien vous permettant d'écouter la vidéo de Lorant Deutsch:

        http://www.dailymotion.com/user/franfil/video/xanjvc_la-monarchie-a-%20un-avenir_news

        La monarchie a un avenir en France

        L'acteur Lorant Deutsch dans "Les grandes gueules"

        RMC, lundi 28 septembre 2009

     

    lorant deutsch.png

                Nous avons de l'estime, et de la sympathie, pour Lorant Deutsch. Nous avons apprecié de le voir, à Senlis et à Chantilly, pendant cette mémorable journée du 2 mai, venir entourer Jean et Philoména de son amitié et témoigner, par sa présence, de la considération qu'il éprouve pour ce que ce couple représente.

     

    lorant deutsch.jpg

    A Chantilly, au mariage du Prince Jean...

                Et, aujourd'hui, nous avons découvert avec plaisir cette intervention dynamique et enlevée -sur RMC- au cours de laquelle il explique pourquoi il est royaliste.

                Certes, il le fait -et il le dit- à sa façon, qui peut, parfois, différer de la nôtre. Et alors ? L'uniformité obligatoire des pensées n'a jamais été, justement, notre pensée. Nous sommes d'accord avec Lorant Deutsch sur plusieurs points, majeurs et non négociables. Et si, sur d'autres points, il a sa sensibilité, sa façon de voir les choses, voire ses positions, qui diffèrent des nôtres, on se contentera d'en prendre acte, et de se retrouver avec lui sur l'essentiel de l'essentiel...

                De toutes façons, comme il le dit très bien au début de la vidéo, avec une simplicité de bon aloi qui lui fait honneur et qui détonne dans le milieu si souvent prétentieux du cinéma, Lorant Deutsch ne se présente pas comme un doctrinaire: c'est un comédien. L'écouter parler ainsi est déjà, en soi, une bouffée de fraîcheur et d'air pur: on est bien loin de ces si nombreux acteurs qui nous infligent régulièrement les si indigestes poncifs de leur conformisme dégoulinant de politiquement correct.....

                D'accord avec Lorant Deutsch ? Mais d'abord et avant tout sur l'affirmation claire et nette -et courageuse- qu'il fait de la bienfaisance du régime monarchique. Et, tout de suite après, de l'affirmation non moins claire et nette -en réponse à la question du journaliste, Qui est le Prince ?- : "Jean d'Orléans", répond-il, sans la moindre hésitation, sans même -presque- laisser au journaliste le temps de poser sa question. On ne peut qu'apprécier ce moment de la vidéo. Nous l'avons dit et répété souvent, et nous le redirons aussi souvent que necéssaire: la personne du Prince n'est pas négociable, "l'héritier des siècles" est Jean, duc de Vendôme, espoir et recours pour la France, lorsque les circonstances l'exigeront.

                Alors, oui, il y a, dans sa vision de la monarchie, qu’il esquisse rapidement, et il s’en excuse, des points – certains essentiels - sur lesquels notre conception est toute différente de la sienne. Notamment sur le rôle qu’il imagine pour un roi éventuel. En revanche, ses critiques sur la Révolution et sur les vices du système actuel nous paraissent faire mouche.

                Dans ce cas, ne faisons pas les doctrinaires : écoutons la réaction d’un Français semblable à beaucoup d’autres, et d’un acteur de talent … Il s'agit d'un comédien, d'un artiste, qui vient clamer haut et fort qu'il est royaliste, et que le Prince est Jean, duc de Vendôme. Et cela ne peut que nous être très, très sympathique.....

     (1): Voir la note "Le Prince français, recours pour la France....." dans la Catégorie "ABC du Blog: fiches pratiques..." 

  • Communiste, la Chine ? La bonne blague !...

                Une bonne partie de la presse -écrite et parlée- semble croire encore au Père Noël. En tous cas le journaliste de France Info, qui, au réveil, ce jeudi 1er octobre, annonce tout guilleret, tout joyeux La Chine communiste fête ses 60 ans....60 coups de canons sont tirés sur la Place Tian an men... Hu Jin Tao est apparu au balcon, là-même où Mao avait proclamé la république populaire....

                 N'en jetez plus ! Dieu le Père lui-même serait-il apparu ce jour-là place Tian an men, notre bon (!) journaliste n'aurait guère pu en "faire" beaucoup plus !..... Tâchons de lui dessiller les yeux, et de tempérer son enthousiasme.....

    chine.jpg

    Des chars de l'Armée populaire de libération (APL) défilent devant la tribune des dignitaires chinois, le 1er octobre 2009 à Pékin.

                 Certes, c'est vrai -soyons honnête- elle a quand même gardé un petit quelque chose du marxisme-léninisme des origines. A savoir l'appareil répressif et dictatorial. On sait que les héritiers de la grande Révolution de 1789 -et la grande Révolution elle-même- ont fait largement pire que les régimes qu'ils dénonçaient, ont commis largement plus d'horreurs et de crimes qu'eux, et qu'ils ont inventé un système mille fois, cent mille fois plus fanatique que les régimes qu'ils combattaient, et aux errements desquels ils prétendaient mettre fin. De la Shoah hitlerienne au Goulag stalinien, en passant par les raffinements de torture dans les camps extrêmes-orientaux, on a bien vu se réaliser la sorte de prophétie de Frédéric II à Voltaire: "Nous avons connu le fanatisme de la religion, un jour peut-être connaîtrons-nous celui de la Raison, et ce sera bien pire....'

                 Alors, là, oui, dans les formes d'asservissement des peuples, la Chine d'aujourd'hui a gardé -pour que les dirigeants conservent leur pouvoir- l'appareil ultra performant qui leur garantit la perpétuation de leur tyrannie et qu'ils ont hérité de Mao, digne héritier et fidèle continuateur de la Révolution française.

    CHINE 1.jpg
    Des femmes militaires chinoises défilent sur la Place Tian an men, le 1er octobre 2009

                  Mais il ne s'agit que des formes extérieures. Pour le reste tout le monde sait bien que le marxisme-léninisme, en Chine, il y a belle lurette que ce n'est plus qu'une farce sanglante, un guignol monstrueux et grimaçant. Et si, comme l'avait prévu de Gaulle, la Russie a bu le communisme comme le buvard boit l'encre, il n'est que trop évident que le même scénario s'est reproduit en Chine. La Chine tri millénaire des Empereurs a bu le marxisme de la même façon que l'avait fait la Russie peu de temps auparavant. Seule différence, donc, les apparences extérieures, que l'on à conservé à Pékin, alors qu'à Moscou on a réhabilité les Romanov et qu'on les a canonisés. Les dirigeants chinois jugent préférable -et plus utile pour la conservation de leur pouvoir tyrannique- de maintenir intacte la structure terrifiante de prise en main et d'enrégimentement des masses héritée de Mao. C'est leur problème. Mais ils ne trompent personne....

                   Depuis bien longtemps, maintenant, c'est bien la Chine traditionnelle, et ultra nationaliste, qui est aux commandes à Pékin, et les pantins sanglants qui tirent les ficelles là-bas sont tout ce qu'on voudra, sauf marxistes-léninistes. Ils peuvent bien tirer tous les coups de canon qu'ils veulent, célébrer Mao, l'assassin en chef que Giscard a cru bon, en son temps, d'appeler l'un des phares de l'humanité (!), leur(s) ruse(s) grossière(s) ne trompe(nt) plus personne.

                   Sauf, peut-être, un journaliste à France info.....

     

    <b>1958</b> : le ''Grand bond en avant'' fixe des objectifs de production industrielle forcée, qui se soldent par un désastre économique : trois ans de famine, 30 millions de morts.

    1958 : le "Grand bond en avant" fixe des objectifs de production industrielle forcée, qui se soldent par un désastre économique : trois ans de famine, 30 millions de morts. (photo et commentaire: Le Figaro).
    Notre commentaire: avec la marxisme-léninisme, le Grand bond a bien eu lieu, mais ce fut un "Grand bond en arrière !....."
  • Le Midi Libre rend compte de la présentation d'Un prince français.....

    Beziers. Littérature. Jean de France : « Amorcer un changement »

    prince jean beziers.jpg


    Le descendant de François I er et d'Henri IV, petit-fils du comte de Paris, a présenté à Béziers son livre sorti la veille de l'imprimerie

    ENTRETIEN

    Pourquoi avoir écrit ce tout premier ouvrage ?

    L'idée me trottait dans la tête. J'avais aimé ma rencontre avec Fabrice Madouas qui réalisait un reportage sur le royalisme en France et le style direct de son article dans Valeurs actuelles, on a donc imaginé ces entretiens. J'y montre les idées d'un prince engagé, le fruit de dix ans d'expérience dans la banque, mais aussi des idées plus personnelles, philosophiques, sur mon enfance, mon éducation, ma foi, qui est un principe de vie. J'ai aussi voulu partager mon regard sur la France d'aujourd'hui.

    Qu'est ce qui vous déplaît le plus dans cette France ?
    Les comportements individualistes et mercantiles qui ne mènent jamais très loin. On le voit avec la crise : il n'y a aucun pont créé entre les personnes. Une société, qui ne propose que du matériel, manque d'ambition.

    Vous pensez que le retour à la royauté serait une solution ?
    Bien sûr, j'espère la monarchie mais il faut la volonté des Français et je ne suis pas sûr qu'elle s'inscrive dans l'état d'esprit de cette époque. Je ne veux pas faire la révolution, simplement poser des jalons pour le long terme. Mon but est d'amorcer un changement, de donner des directions, une dynamique, avec la hauteur suffisante que ne permet pas notre système électif.

    Qu'a-t-il de négatif ?
    La participation, c'est très bien, mais cela a aussi des désavantages. La seconde période d'un mandat est surtout consacrée à la pêche aux voix. Le président perd de facto sa préoccupation de travailler pour son pays. Il n'a plus la distance nécessaire pour gouverner. Il faut passer du "voilà où je veux être" à "voilà Français, où il faut que nos soyons dans cinq ans". Mais il y a aussi des politiques qui réfléchissent à l'intérêt général.

    Les rois y pensaient-ils ?
    Ils ont toujours été les garants des libertés et de la justice. Ce sont les deux principes constants de la royauté.

    Vous ne vous sentez pas en décalage avec le peuple de France ?
    J'aimerais que mon livre soit lu dans les banlieues. Qu'il provoque des échanges, Je ne vis pas dans une tour d'ivoire, j'aime aller de l'avant, au contact des gens. C'est ce que je fais lors de mes voyages à l'étranger et à travers la France.



    Propos recueillis par Annick KOSCIELNIAK
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    Édition du dimanche 11 octobre 2009

    Beziers.Quand Louis XVI invite dans la cour du rugby



                Ils lui donnent du monseigneur avec le naturel de l'habitude. Vendredi soir, dans les salons du stade de la Méditerranée, près de 150 personnes ont écouté religieusement leur Prince Jean.
                Un habitué des lieux que le petit-fils du conte de Paris. Il avait déjà fait un saut de puce depuis Narbonne où il disputait une spéciale du rallye Paris-Dakar. Connaît aussi la Feria, populaire en diable certes, mais qu'il apprécia, adoubé par Robert Margé.
    Il a réservé à Béziers la primeur de sa tournée de dédicaces et de conférences, le lendemain même de la sortie de son livre ! Est-ce à dire que Béziers fait figure de terreau de royalistes ?
                « Je compte de nombreux amis ici, a confirmé le prince, j'avais eu un échange très direct et intéressant avec Georges Fontès, j'avais également visité
    l'unité d'écoute des enfants victimes de violences pour laquelle le centre hospitalier de Béziers était précurseur. » Il faut dire que la puissance invitante, l'association Louis-XVI, présidée par Benoît d'Abbadie est active. Elle fait traditionnellement parler d'elle à l'occasion de la fête nationale de Jeanne d'Arc, laquelle a sa plaque apposée aux abords de la cathédrale Saint-Nazaire.
                Vendredi, on comptait dans le public un descendant de Franchet d'Esperey, deux vice-procureur de la République au tribunal de Béziers, un sous-préfet, quelques avocats, un juge, une adjointe au maire, une galeriste... Véritables royalistes, simples mondains, amis des organisateurs, curieux. Le public, en tout cas, faisait assaut d'élégance et d'enfants modèles.

  • Pour ”approfondir” toujours plus Jean-François Mattéi...

                 Otton Wann nous indique, en guise de réaction laconique – mais positive… - à propos de l’extrait n° 2 de Jean-François Mattéi : « Il a publié récemment un article sur la pédagogie : La révolution copernicienne de l’enseignement. Les articles de la revue ( n°2) :

    http://soseducation-leblog.com/2009/09/13/la-nouvelle-revue-de-l%E2%80%99education-n%C2%B02/ ».

    C’est l’occasion de faire connaître cette adresse à celles et ceux qui ne la connaîtraient pas encore. Ils ne seront jamais déçus de s’y être rendus…

                  Dans ce numéro n° 2, à côté d’autres articles (David Mascré, Jacques Bichot...), celui de Robert Redeker et celui de Jean-François Mattéi…

    La crise de l’école est une crise de la vie, par Robert Redeker (résumé) :

    REDEKER.JPGLa crise de l’école est le symptôme d’une crise beaucoup plus profonde et grave, qui est celle de la mort de l’homme métaphysique dans la société moderne. Ne sachant plus ce qu’est un homme, nous ne savons plus pourquoi nous éduquons, à quoi nous éduquons nos enfants.

    Nous devons nous souvenir qu’enseigner consiste à incorporer les élèves à la tradition des oeuvres de l’esprit humain, pour les rendre

    contemporains de l’esprit d’un autre temps, et non à les “intégrer” à la société existante. L’éducation doit au contraire être un rempart contre la fête, un contre-pouvoir face au conformisme de la société du divertissement. Pour redécouvrir le sens de la vie et donc le but de l’éducation,

    la philosophie doit reconquérir la place qui lui a été ravie par les sciences sociales et humaines. Car elle seule peut dire comment et pourquoi vivre.

     

    La révolution copernicienne de l’enseignement, par Jean-François Mattéi (résumé) :

     MATTEI 1.jpg

           La pédagogie moderne, depuis John Dewey, a bouleversé le rôle traditionnel de l’école en réduisant un « lieu de réflexion » à un « lieu de vie » assimilé au processus de socialisation de l’élève, au lieu de viser une autre fin : l’humanisation de l’homme. Aussi « le pathos de la nouveauté » qu’Hannah Arendt avait dénoncé dans l’éducation contemporaine, prend-il désormais la forme d’une idéologie de la rupture avec les principes de l’éducation libérale qui formaient un être humain cultivé.

           La rupture du lien avec l’élève, du lien avec le maître, du lien avec le savoir, du lien avec la substance de l’enseignement – sacrifié à un pédagogisme procédural –, et finalement du lien avec la fin de l’éducation – former un homme – ont abouti à un échec patent dont tous les rapports témoignent. Tant que le système scolaire ne reviendra pas sur cette stratégie de rupture envers l’autorité de la connaissance, nul ne pourra rectifier les échecs endémiques de l’éducation, ni édifier une pédagogie qui permette à chaque enfant d’accéder à son humanité. Si nous n’entreprenons pas cette révolution copernicienne qui place le savoir, et non l’élève, au coeur de l’école, il est à craindre que l’illusion politique de demain ne vienne renforcer l’illusion pédagogique d’aujourd’hui.

  • Pour en finir avec les ghettos urbains...

               De Polytechnique à Don Bosco (1), Jean-Marie Petitclerc, personnalité atypique s'il en est, s'est fait connaître par ses nombreuses conférences, par ses ouvrages - il a publié plus d'une dizaine de livres sur le thème de l'éducation et des actions de prévention - et par son action dans les quartiers sensibles.

    petitcler-2-2.jpg

               Il a encore publié, récemment, Pour en finir avec les ghettos urbains, dans lequel, dès l'introduction, il écrit: "Cet ouvrage se veut le cri de celui  qui ne peut accepter que la situation empire encore".

    PETITCLERC.JPG
    190 pages, 17 euros

     

                Sa thèse ? L'échec de la politique de la Ville réside dans le zonage : il s'est agi principalement de financer des activités dans les quartiers pour les habitants des quartiers. Une telle politique n'a pas réussi à enrayer la spirale de la ghettoïsation.

                Jean-Marie Petitclerc sait de quoi il parle: on se souvient qu'il a passé dix-huit mois "chez" Christine Boutin, alors ministre du Logement et de la Ville. Un prêtre au gouvernement ! En aura-t-on assez parlé !...

                C'est justement ce passage dans les hautes sphères qui lui permet de faire deux constatations majeures. Une critique, d'abord : le système oblige les responsables à agir à chaud, sous le coup de l'émotion. Le contraire du temps long et des décisions mûrement réfléchies, en somme. "Le drame -écrit-il- c'est que la pression médiatique oblige à dévoiler des solutions avant d'avoir pris le temps de poser sérieusement le problème". Une proposition, ensuite: la mixité sociale. Il ne sert à rien de mettre encore des millions d'euros, après ceux qui y ont déjà été mis, dans les banlieues. Il a, sur ce point, mille fois raison: même doré à l'or fin, un emplâtre sur une jambe de bois reste, aussi beau soit-il, un emplâtre sur une jambe de bois ! Il faut sortir les jeunes de leurs ghettos, si l'on veut les intégrer, dit Jean-Marie Petitclerc.

                 On admirera le zèle du croyant -du chrétien- qui veut être présent sur un terrain où d'autres seront, si l'on n'y va pas, avertit-il, avec justesse. Soit. Mais on est en droit aussi de se poser quelques questions. Telle celle-ci: ces jeunes, dont "on" souhaite l'intégration, la veulent-ils, vraiment ? Certainement oui, pour une part. Et, semble-t-il, très probablement non pour une autre part.

                Et, là, que faire ?... Les bonnes intentions suffisent-elle ? Et les beaux projets?...

    (1) : Si l'on aimait jouer au petit jeu des ressemblances ou des similitudes, on pourrait dire qu'il y a un peu d'Ignace de Loyola chez Jean-Marie Petitclerc. Brillant élève de l'Ecole polytechnique (qu'il intègre en 1971), comme Ignace était un brillant capitaine, ils semblent promis, l'un et l'autre, à un bel avenir terrestre. La blessure d'Ignace, qui l'immobilise de longs mois, ne laisse d'autre activité à son tempérament bouillonnant que la lecture: il en sortira transformé pour la vie, soldat, toujours, mais du Christ cette fois, et dans sa Compagnie exclusivement, celle "de Jésus".  Très sportif (trop ?) c'est aussi une blessure qui cloue Jean-Marie Petitclerc sur un lit d'hôpital. Bien que différente de celle d'Ignace, et reçue d'un autre endroit -la pratique excessive du sport- la période de réflexion imposée lui fera découvrir le pédagogue italien Giovanni Bosco: il deviendra prêtre salésien. 

           L'avenir dira si la comparaison s'arrête là, ou se poursuit...

  • 14 Juillet : Le bon grain et l'ivraie, ou : la fête ambiguë...

     

    armee francaise.jpg

                De nombreux bons moments dans cet hommage traditionnel à l'Armée française. Notamment celui où les noms des dix soldats tombés en Afghanistan le 19 août 2008 sont apparus sur le sol. Ce fut là un moment d'émotion, et de justice aussi. Pour parler comme Jeanne d'Arc, il est naturel que ceux qui sont -et ont été- à la peine soient à l'honneur...

                N'ayant pas, pour l'instant, de photo de ce moment, nous nous contentons de redonner leurs noms ici:

    Damien Buil, 8e RPIMa (8ème régiment parachutiste d'infanterie de marine)
    Kevin Chassaing, 8e RPIMa
    Sébastien Devez, 8e RPIMa
    Damien Gaillet, 8e RPIMa
    Nicolas Grégoire, 8e RPIMa
    Julien Le Pahun, 8e RPIMa
    Rodolphe Penon, 2e REP (Régiment étranger parachutiste)
    Anthony Rivière, 8e RPIMa
    Alexis Taani, 8e RPIMa
    Melan Baouma, RMT (Régiment de marche du Tchad)

     

    armee francaise 1.jpg

                Mais moment ambigu aussi. Essentiellement lorsque des enfants chantent la Marseillaise. Il y a de bons passages, dans ce chant: "Amour sacré de la Patrie...", par exemple, qui pourrait trouver à redire à cela ? Mais voilà qu'arrive le refrain, et ce "sang impur" qui ne passe pas.

                Fonder un régime sur l'insurrection permanente, et donc l'excitation et l'exaltation permanente des foules; proclamer la folle énormité selon laquelle il y du pur et de l'impur; voilà ce qu'a fait à sa naissance, voilà comment et de quoi est née la Révolution, et la République qui s'en est suivie. Et de cette ambigüité majeure-là, force est de constater que le système actuel ne s'est toujours pas dépétré, deux siècles après.

                Porte imprudemment ouverte à tous les délires futurs, par laquelle s'engouffrera un Hitler et son nazisme, digne héritier de la Révolution française au même titre que Lénine et Staline avec leur marxisme, frère(s) jumeau(x) du précédent. Eh, oui, leur sang à eux -les aryens- était pur, leur race était supérieure et ils pouvaient donc -mieux: ils devaient...- anénantir les sangs et les races impures, qui empoisonnaient l'univers. Terrifiant ? Oui, mais ce n'est que la continuation logique de l'exemple donné par la Révolution française. Nous allons régénérer la France et le monde, et ceux qui s'y opposeront seront anéantis. Car notre credo à nous c'est la Raison, et quiconque s'oppose à la Raison s'oppose au progrès, à la libération, au bonheur de l'humanité. Et doit donc être éliminé, dans l'intérêt général. CQFD.

                Peut-on laisser chanter un chant pareil (du moins la phrase en question...) à des enfants ? Peut-on applaudir ensuite, tout sourire, comme toute la tribune présidentielle l'a fait ?

                Retour au titre : le bon grain et l'ivraie, ou: la fête ambigüe.....

  • 2010, Année Henri IV

     

    QUATRIEME CENTENAIRE

    DE L’ASSASSINAT D’HENRI IV

     

    Célébration nationale placée sous le Haut patronage du Président de la République 

     

                  

                    Encore une célébration ? Encore commémorer ? Encore se tourner vers le passé ? Pas du tout !

     

                    En rendant compte de cette initiative officielle du Gouvernement français, en s'y associant et en y participant, on fait tout à fait autre chose que de se complaire dans un passé aboli. On accomplit, certes, un geste de mémoire, en exaltant ce roi pacificateur et réconciliateur, mais tourné vers le présent et l'avenir. On contribue à pousser à la roue pour la reconquête de notre Histoire, la ruine de la Bastille du mensonge de l'histoire officielle,  grâce à laquelle nos adversaires ont réussi à falsifier notre passé, à le faire prendre en haine à une part du peuple, le coupant ainsi de ses Racines authentiques. Beaucoup de français en effet, abusés par l'ignorance et le mensonge, ne s'aiment pas, n'aiment pas la France, du moins la caricature mensongère qu'on leur en a montrée, et ne souhaitent donc pas prolonger cette aventure exaltante que représente notre Nation.

     

                    Exaltante, du moins, quand on connaît vraiment son Histoire, avec ses grandeurs et ses faiblesses (et même ses laideurs...) car comment pourrait-elle l'être -exaltante- lorsqu'on a été élevé en haine de son passé ? La réflexion n'est pas nouvelle, et elle n'est pas de nous: l'histoire de France -l'histoire officielle, enseignée dans les Ecoles- paraît avoir été écrite par les ennemis de la France.

             

                Justement, il va peut-être, et même sûrement, falloir énoncer cette vérité au passé. Enfin ! De toutes parts, l'édifice vermoulu du mensonge craque et s'affaisse. Le Système idéologique qui nous gouverne reste en place, mais ne tient plus que par la force d'inertie. La terre entière a assisté, en direct, a la télé, à l'écroulement de l'empire marxiste-léniniste, qui se voulait l'aboutissement final, et la quintessence de la grande Révolution de 1789/1793. Et tout le monde sait maintenant la vérité sur les Goulags et les univers concentrationnaires de tous les sytèmes révolutionnaires qui, jusqu'en Extrême-Orient, ont eu ceci en commun de sortir, tous, de la même matrice: les journées parisiennes de 1789 à 1793, justement dénoncées par François Furet comme portant, dès le début, les germes de la Terreur. Mais aussi des Totalitarismes et des Génocides modernes. La vérité éclate au grand jour, et chaque jour un peu plus, et le système en place n'arrive plus non seulement à diffuser son idéologie mensongère, mais encore à empêcher la Vérité d'apparaitre. Il ne se passe pas de semaine sans qu'un nouvel ouvrage ne vienne réhabiliter tel ou tel de nos rois, le parcours de Max Gallo étant à cet égard des plus révélateurs (il eut un temps sa carte du Parti communiste !). C'est ce mouvement irrésistible, cette lame de fond qui va tout submerger qu'il faut contribuer à amplifier toujours plus car, soyons-en sûrs, ce mouvement ne pourra pas rester sans conséquences.

     

                C'est par le mensonge que nos adversaires ont gagné, c'est par la manifestation de la Vérité qu'ils perdront et que leur système s'effondrera. Il s'est déjà effondré aux extrêmités de la terre, la vague du tsunami refluant maintenant vers son épicentre, son point de départ : Paris. Un jour, bientôt, c'est le coeur même, l'épicentre du tsunami qui retrouvera le calme. Si l'on n'a pas cette certitude, cette foi, à quoi bon combattre encore ? Non, ceux qui ont construit un système idéologique contre nos Racines et nos Traditions n'ont pas plus que d'autres les promesses de l'eternité. Leur idéologie est à bout de souffle, elle est morte. Elle reste encore en place, ici, par habitude. Un jour, bientôt, l'habitude elle-même ne suffira plus. Il faut pousser à la roue pour hâter ce moment-là.

     

                C'est, et ce n'est que, dans cet esprit, que nous nous réjouissons de cette Année Henri IV qui va s'ouvrir, sous le Haut patronage du Président de la république, ce qui semble bien corroborer ce que nous venons de dire...

                   La Présidence de la république a décidé d'honorer Henri IV, en donnant un éclat tout particulier à cette année 2010, qui marque le quatrième centenaire de sa disparition tragique. Un grand nombre de manifestations viendront seconder cette volonté des autorités politiques d'exalter le rôle que joua le roi dans l'époque troublée qui fut la sienne, et le symbole de paix, d'amitié et de rassemblement des français qu'il a su incarner au plus haut point. 
     
                   Nous parlerons bien, sûr plus en détail, et au fur et à mesure, des diverses manifestations qui se dérouleront tout au long de l'année. Plusieurs d'entre elles sont encore à l'état de projets, ou en cours de finalisation. D'autres, par contre, sont déjà clairement définies, et d'ores et déja annoncées. 
     
                   Voici ce que l'on peut citer, pour l'instant, entre autres...:

     

                   - Pour l'Aquitaine, à Nérac (Lot-et-Garonne), le 15 mai 2010, une Journée d’études : « Le Roi est mort. Vive le Bon Roi Henri » (Les Amis du Vieux Nérac)

     

                   - A Pau (Pyrénées-Atlantiques), au Musée national du château, en avril-juin 2010, l'exposition « Quel principe incomparabile.  Florence 1610 : hommage des Médicis à Henri IV, roi de France et de Navarre » (RMN, Musée national du château de Pau-Chapelle Médicis).

                     Du 17-19 juin 2010, Colloque  Les régicides en Europe du XVè au XIXè siècles.

                     Au Pôle intercommunal lecture publique et archives, autour du 14 mai, l'exposition Ravaillac, l’assassinat, le procès.

     

                    - Pour la région Centre, à Sully-sur-Loire (Loiret), au château, durant l'automne, une expositon sur les relations entre Henri IV et Sully.

                   

                    - Pour l'Ile-de-France:

     

                      A Paris, Création d’un itinéraire Henri IV dans Paris (Ville de Paris, Balades du patrimoine)

                                  Bibliothèque de l’Arsenal, le 17 mai 2010, Conférence-lecture « Les lundis de l’Arsenal ».

                                  Musée de l’Armée, Exposition-dossier sur Henri IV chef de guerre avec emprunt à Venise de l’armure d’Henri IV.

                                  Animation musicale pendant la Nuit des musées.

                                  Musée Carnavalet, mise en valeur de la salle Henri IV et présentation du masque mortuaire du Roi par Michel Bourdin

                                  Musée du Louvre, mars 2010, Exposition « Toussaint Dubreuil, peintre de Henri IV »

                                  Auditorium du musée du Louvre, automne 2010, Cycle de trois ou quatre conférences; 18-20 novembre, Colloque « Autour d’Henri IV : figures du pouvoir et échanges artistiques ».

     

                       A Fontainebleau (Seine-et-Marne), au château:

    - création d’un circuit jalonné de visite Henri IV à l’intérieur et à l’extérieur  du château avec mise en valeur des éléments importants

    - automne 2010 exposition dossier sur la Belle cheminée avec emprunt des bas-relifs du Louvre

     - inauguration de la réfection extérieure du quartier Henri IV

    - concert (cérémonie ?) dans la chapelle de la Trinité

    - cycle de conférences sur Henri IV et ses travaux à Fontainebleau

     

                        A Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Cathédrale:

    - Recherche et inhumation du chef d’Henri IV

    - Programmation de concerts autour du temps d’Henri IV (Festival de Saint-Denis)

     

                        A Saint-Germain-en-Laye (Hauts-de-Seine), Musée d’archéologie nationale:

    - septembre-novembre 2010. Exposition La passion de la paix – Les vestiges du temps sur la tolérance et la paix (édits de Saint-Germain, de Nantes) et sur le château neuf et les jardins d’Henri IV. (Association Henri IV Saint-Germain-en-Laye 2010- Musée national des Antiquités)

                           Eglise de Saint-Germain

    - mardi 6 avril. Requiem des rois de France de Eustache du Cauroy  (Association Henri IV Saint-Germain-en-Laye 2010-Ville de Saint-Germain)

    - Son et lumière, tableau sur Henri IV

     

     

                         - Pour le Languedoc-Roussillon, à Montpellier (Hérault), automne 2010, Journée de visite à Montpellier, (Jardin des plantes créé en 1593, hôtel Jacques Cœur et des trésoriers de France où Henri de Navarre a séjourné…) organisée par la Société archéologique de Montpellier.

     

     

                          - Pour la région Midi-Pyrénées, à Cazaux-Saves (Gers) Château de Caumont, printemps-été 2010, exposition « Henri IV et le duc d’Epernon »

     

                          - Pour les Pays-de-la-Loire, à La Fleche (Sarthe), au Prytanée:

    -4 juin, (Chapelle): Requiem de du Cauroy

    -15 octobre, Visite et soirée rétrospective des célébrations du quadricentenaire de la naissance du roi Henri IV. (Association des Amis de la Bibliothèque du Prytanée)

    -17 octobre, Bibliothèque du Prytanée, exposition « Henri IV dans les collections de la bibliothèque du Prytanée : mythe, histoire et légende » (Association des Amis de la Bibliothèque du Prytanée)

    -16 octobre, Théâtre de la Halle aux blés, Conférences universitaires « Cœurs royaux et architecture funéraire »

     

     

                            - Pour la PROVENCE, à Marseille, Journée d’étude sur Henri IV et la Méditerranée.

     

     

                            - Pour l'Etranger: - Etats-Unis, Chicago, Newberry Library, Exposition "Henri IV à Chicago" (à travers le souvrages et documents conservés à Chicago).

                       

                                                        - Italie, Florence, Chapelle Médicis, septembre-décembre, Exposition « Quel principe incomparabile Florence 1610 : hommage des Médicis à Henri IV, roi de France et de Navarre »

                                                                     Rome, Basilique Saint-Jean-de-Latran,13 décembre, messe anniversaire de la naissance d’Henri IV

                                                                      Rome, Villa Médicis, Présentation et lancement de l'Année Henri IV. 

     

                               - Sur Internet:

     

    -  Important site interactif réalisé par la Délégation aux célébrations nationales, la Mission de recherche et de la technologie et la Société Henri IV (auteur Grégory Champeaud) .

    - Site de la Société Henri IV

    - Henri IV 2010, groupe sur Facebook

     

    Publications

     

     

    Jean-Pierre Babelon, Henri IV, Fayard 2009 (nouvelle édition avec bibliographie actualisée.)

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    Alexander Bande, Le Cœur du Roi, Tallandier, 2009.

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    Janine Garrisson, Henri IV, le roi de la Paix, Tallandier 2006.

     
  • France, Suisse: la comparaison impossible.....

                Deux rangées d'arbres seront-elles arrachées au bord du Léman, à Genève ? Pascal Lamy, directeur de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce)souhaite en effet agrandir son siège, mais son projet rencontre de nombreuses oppositions parmi les défenseurs de l'environnement, et suscite même, si l'on en croit les journaux, une furieuse polémique.

                  Que va-t-il donc se passer ? Ceci.....

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                Puisque problème il y a, le Canton de Genève a décidé d'organiser une votation le 27 septembre prochain. Le peuple tranchera donc, souverainement.

                Voilà qui devrait nous faire réfléchir. Car, au-delà de ce qui pourrait sembler n'être qu'une anecdote un peu courte, se cache en réalité un problème de fond. Si l'on compare, très vite et en très gros, la cas de la France et celui de la Suisse, on pourrait être tenté de répondre que les deux pays jouissent du même système de base, et pratiquent tous les deux et la république, et la démocratie. Est-ce si sûr ? Que la Suisse soit en république et en démocratie, la chose semble en effet établie, et la votation du Canton de Genève -pour anecdotique qu'elle puisse paraître à des esprits superficiels- vient en fait nous le rappeler : là-bas, dans cet heureux pays, le peuple souverain conserve le pouvoir puisque, ce pouvoir une fois délégué à des députés, le peuple conserve toujours la possibilité de revenir sur une décision de ses mandants et de l'annuler. Sans aboutir à la perfection totale -qui n'est de toutes façons pas de ce monde- les Suisses vont donc très loin, le plus loin possible peut-être, dans la voie de la république et de la démocratie.

                Et ils nous donnent une belle leçon. Car ici, en France, nous sommes peut-être en république (encore s'agit-il d'une république idéologique, ce qui change tout, et corrompt tout....), mais nous ne sommes certainement pas en démocratie. Une fois que nous avons laissé tomber notre bulletin dans l'urne, liberté en grande partie illusoire, qui dure quelques fractions de secondes, les députés ou les mandants peuvent bien oublier leurs promesses par la suite, ou faire le contraire de ce qu'ils avaient dit, nous n'avons plus aucun moyen de conserver le contrôle de leurs actes, prérogative fondamentale qu'ont gardée nos voisins suisses.

                Certes, il ne serait pas concevable d'imaginer copier et calquer, au détail près, les institutions suisses sur les françaises. Mais, tout de même ! On nous avait promis monts et merveilles, avec la grande Révolution, mais on n'a ni monts (1) ni merveilles: la seule chose qui pourrait s'approcher des votations, c'est-à-dire le référendum d'initiative populaire, c'est le monstre du Loch Ness, version Pays Légal: on en parle, on en parle, mais pour le voir apparaître....

                 Il est clair que nos voisins sont mieux lotis que nous, question Institutions.

                 Là aussi : tout ça, pour ça ?

    (1) : sauf un mont de déficit, pour l'instant de 109 milliards, mais jusqu'où ne descendra-t-il pas, pour reprendre en l'inversant la devise de Fouquet ?)

  • Quelques réflexions à propos de Brice Hortefeux et du terrorrisme intellectuel.

                   Que nous apprend l' "affaire Hortefeux" ? Rien.

                   Du moins, rien que nous ne sachions déjà: il y a belle lurette qu'en France on peut plus rien dire (voir le sketch de Didier Bourdon...) parce que, par un stratagème astucieux, les trotskistes ont à la fois terrifié et pétrifié l'opinion et la classe politique en imposant au sommet de l'Etat -qu'ils ont ainsi mentalement colonisé- leur tartufferie d'anti racisme bidon.

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    Brice Hortefeux, harcelé par un "pouvoir" autoproclamé, sans la moindre légitimité, qu'aucun gouvernement digne de ce nom ne saurait tolérer...

                Par orgueil et par désir de conserver leurs privilèges exorbitants, ils n'ont pas voulu reconnaître que leur idéologie -le marxisme-léninisme- s'était effondrée. Ils en ont donc bricolé une autre, en remplaçant la classe ouvrière par l'immigré, et en remplaçant l'odieuse phrase de Sartre Tout anticommuniste est un chien par l'axiome Tout "anti-immigration" est un raciste. Et ça a marché....

                Du moins auprès du Pays Légal, qui a accepté "ça", qui a accepté cette tartufferie scélérate, qui en a fait sa vérité officielle, son credo, une parole d'évangile. La création de la Halde -qu'il faut dissoudre- étant l'acte le plus symbolique de cette névrose obsessionnelle et du fait qu'une bonne part du Pays légal s'est couché devant la nouvelle Terreur, la Terreur intellectuelle. Il est là le problème, elle est là, l'erreur, la faute initiale. Il suffit de refuser cette arnaque du siècle, cette escroquerie et de démonter la mystification dont toute la France est victime.

                Brice Hortefeux a crié au "lynchage médiatique", mais pourquoi lui et son gouvernement laissent-ils en place les censeurs auto proclamés, sans aucune légitimité d'aucune sorte, faire régner leur terrorisme intellectuel ? Pourquoi ne dissolvent-ils pas la Halde et ne proclament-ils pas la fin de la récré et de la mascarade que constitue cette sorte de structure idéologique artificiellement imposée à l'Etat par les trotskistes ?

                Là aussi, on en revient à ce que nous disions pour la délinquance et les délinquants. Certes il faut expulser les délinquants étrangers, et déchoir de la nationalité française les nouveaux naturalisés délinquants, puis les expulser aussi. Mais le premier délinquant, c'est le Système, qui fabrique et génère ces lois, ces comportements, ces attitudes, ces politiques qui défont la société jour après jour.

                Le positif -peut-être...- de toute cette agitation tragi-comique, c'est que, l'affaire semblant s'achever en queue de poisson, et les grands imprécateurs n'ayant semble-t-il pas réussi dans leur entreprise de diabolisation, il faut peut-être en conclure que là aussi leur "truc" commence à s'émousser, et à perdre de sa force, et à marcher moins bien qu'avant. Ce qu'il faut de toutes façons souhaiter, avant -espérons-le- qu'il ne marche plus du tout.

                Il ne serait pas impossible, alors, qu'à sa façon -involontaire, probablement- Brice Hortefeux ait ainsi finalement contribué à hâter le moment de la libération de la parole... D'ici là, tel Saint Sébastien percé de flèches, qu'il supporte stoïquement les coups de ces tartuffes que ni lui, ni le gouvernement auquel il appartient, ne semblent décidés à mettre hors d'état de nuire.....

  • Encore un ”Des racines et des ailes” prometteur...

                Mercredi, 20h35, sur FR3, Des racines et des ailes sera consacré aux métiers d'art et de restauration des oeuvres d'art: Chefs d'oeuvres à restaurer, le secrets des maîtres.

                Les journalistes spécialisés, qui ont vu l'emission, nous promettent encore un grand moment, auxquels cette remarquable série, il faut bien le dire, nous a maintenant bien habitués...

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                Voici ce que nous donnent les chroniques télé, pour nous faire saliver en attendant mercredi...

                En Italie et en France, des caméras ont suivi la formation de futurs tailleurs de pierre, mosaïstes, doreurs ou maîtres-verriers, qui permettront d'assurer la préservation du patrimoine.... A Florence, visite de l'Opificio, une prestigieuse école de restauration d'art, puis gros plan sur le château de Lunéville (le Versailles lorrain, ndlr), en restauration depuis le gigantesque incendie qui l'a ravagé en 2003.

                L'un des journalistes est formel: "Une soirée du tonnerre ! Du grand art, comme ce magazine en est coutumier depuis plus de dix ans. Il y a la beauté des lieux visités, les exclusivités filmées dans des coulisses où personne ne va d'habitude, l'impression d'apprendre avec facilité, mais aussi un esprit enthousiaste et constructeur très porteur en ce début d'année".

                Ajoutons notre grain de sel, sous forme de deux rapides commentaires.

                D'abord, c'est là qu'on voit qu'il y a, aussi, une bonne télé, de qualité, et des gens qui aiment leur métier, et qui le font bien. On est obligé de dénoncer quotidiennement la bêtise, la vulgarité de ceux qui tirent sans cesse vers le bas et qui se font les hérauts de ce que Finkielkraut appelle le processus de dé-civilisation. Car c'est par la tête que pourrit le poisson, et le système ne change pas seulement le peuple physiquement, par l'immigration et la substitution de population qu'elle induit, mais aussi et peut-être même surtout en l'abêtissant. Raison de plus, quand elles se présentent, pour saluer la qualité et l'intérêt des émissions de grande classe, comme Des racines et des ailes...

                Ensuite, le patrimoine c'est comme l'Armée. Dépenser, dans un domaine comme dans l'autre, c'est investir, car la maison France s'achète à elle-même, en quelque sorte, elle fait travailler ses ingénieurs, ses artistes et artisans; elle entretient, prolonge et perpétue des savoir-faire et des trésors d'habileté et de compétences multiples qui constituent une richesse incalculable. On dédiera donc cette émission aux jeunes qui choisissent ces magnifiques métiers d'art, et à ceux que l'on pousse d'une façon criminelle à remplir des années durant des salles de classe dans lesquelles ils ne sont pas heureux, et d'où ils sortent, finalement, sans aucune formation, direction l'ANPE, après des années ruineuses pour la collectivité et destructrices pour eux.

                Comme ils seraient mieux orientés, ces jeunes, si on leur conseillait d'apprendre un vrai métier, par exemple un de ces métiers d'art: il y a tant à faire, en France, où l'on dort presque, pour ainsi dire, sur un matelas de trésors sous exploités, sous utilisés, sous employés, alors qu'ils sont comme un gisement d'activités multiples, donc de formations multiples, et donc d'activités économiques multiples, créatrices d'emplois et de richesses !

                Et pas seulement de richesses matérielles...

  • La première phase des Ephémérides s'achève. Place aux suivantes...

                Vous vous en souvenez, nous les avons commencées le premier septembre. Avec la mort de Louis XIV, la fondation de la Sorbonne, la revente de l'Abbaye de Leffe, l'apparition du Commissaire Maigret, la fondation d'Emmaüs...

                Ce fut un gros investissement, mais le premier travail de recensement des faits à signaler est maintenant terminé. "Premier travail" car il reste maintenant à affiner ce qui a été fait, à l'améliorer dans la présentation, à ajouter d'autres entrées qui attendent encore (après Marc Bloch, nous venons juste d'intégrer Jean de la Varende, Jules Barbey d'Aurevilly et Gabriel Marcel aux six jours de leur naissance et de leur mort, avec six photos, un court texte de Thibon pour le premier, de Léon Daudet pour le second, et un lien intéressant pour le troisième). Autant dire qu'il y a encore du boulot, mais il nous semble que cela valait la peine.

                Merci à celles et ceux qui nous ont fait savoir que ce travail les intéressait.

                 Nous avons décidé d'appeler ces Ephémérides Balades dans notre Culture car il ne s'agit bien sûr ni de passéisme ni de nostalgie dans cette démarche. Ni de proposer une millionième Histoire de France. Mais bien plutôt d'une affirmation -dans une forme inattendue, certes...- de notre Être profond, de ce pourquoi nous nous battons, et qui s'appelle la France, tout simplement. Nous avons voulu la montrer, la donner à voir, la rendre sensible, d'une façon qui tranche un peu avec les habituelles façons de l'évoquer, parfois un peu théoriques et abstraites, il faut bien le reconnaître: elle apparaît ici en chair et en os, pour ainsi dire, dans le joyeux désordre inattendu qui fait voisiner, au hasard du jour concerné, le découvreur de l'hélium avec les reliques de la Passion amenées à Notre-Dame par Saint Louis; la musique du Moyen-Âge de Thibaut IV et le lancement du satellite Spot; les Essais de Montaigne et la remise du Nobel de Médecine à Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier; l'inauguration du Canal du Midi et l'installation d'Iter à Cadarache etc... etc....

                 C'est tout cela, tous ceux-là, la France, notre France charnelle que nous aimons, que nous ne voulons pas voir diluée et disparaître, et dont nous voulons au contraire poursuivre et prolonger l'élan, en commençant d'abord par l'accepter et le connaître. Et le faire connaître (peut-être ces Ephémérides y aideront-elles...) à celles et ceux qui en ont été volontairement privés, par un système qui s'est construit en dehors de nos Racines profondes, sans elles et contre elles. Nous voulons parler de ces centaines de milliers de victimes de la (des)Éducation nationale, qui a privé, sinon toute la jeunesse, du moins la plus grande part qu'elle a pu, de son Héritage, de la connaissance même de ses origines, car elle n'aime pas cette Histoire, elle n'aime pas ces Racines: entre elles et elle, c'est un combat à mort.

                 Voilà, dit très simplement, ce qui nous a guidé pour la rédaction de ces Ephémérides. A partir de maintenant, elles sont là -même si nous allons travailler à les améliorer encore- comme autant de bouteilles à la mer. A la disposition de qui voudra, de qui sentira l'envie ou le besoin de s'informer sur ces Racines dont nous parlons si souvent, parce qu'elles sont aujourd'hui tout simplement menacées de disparition pure et simple.

                 Espérons qu'elles rendront le service pour lequel elles ont été conçues, et qu'à leur modeste niveau elles serviront à l'appropriation et au désir de perpétuation de cette belle aventure humaine qui s'appelle : la France.

  • Humeur : Marseille bouge au rythme du Maghreb ? L'angélisme forcément niais, forcément inconscient du New York Times....

                 La Provence du vendredi 14 Août s'en est délecté, et en a fait des gorges chaudes. Pensez ! Les Etats-Unis font l'éloge de Marseille ! Enfin, les Etats-Unis, presque: un monument, du moins, des Etats-Unis: le New York Times, excusez du peu ! Ca s'arrose, non ?

                Oui, peut-être, mais tout dépend de savoir pourquoi on fait l'éloge de Marseille. Et là, à notre très humble avis, quand on découvre le pot-aux-roses, ça ne s'arrose pas, mais alors pas du tout.....

    NYT MARSEILLE.jpg
    Une partie de la page cinq de La Provence, du 14 Août
                La Provence a donc consacré l'intégralité de sa page 5 à ce qui est pour elle -on est idéologue ou on ne l'est pas...- une bonne nouvelle, sous le double titre:
     Le prestigieux journal américain a publié un article vantant l'apport de la culture nord-africaine sur la ville...
    QUAND LE "NEW YORK TIMES" FAIT L'ELOGE DE MARSEILLE L'ORIENTALE.
                C'est vrai qu'il fut un temps, pas si lointain, où Marseille était la porte de la France vers l'Orient, avant de devenir, par la grâce du système en place, la porte de l'Orient vers la France...
                Soyons honnêtes, tout de même: La Provence reconnaît aussi, comme nous (ils sont bien, ces journalistes...), qu'il y a "une forme d'angélisme"dans l'article. On croit, pendant quelques fugaces secondes, qu'on peut se rassurer. Mais, vous savez quoi ? L'angélisme, il n'est pas là où vous allez l'imaginer, il est dans le fait que le journal états-unien ne parle pas ...  des "problématiques liées au racisme et à la précarité, particulièrement côté nord de la ville"! Texto !
                En clair, nous sommes vraiment de belles ordures, nous, les non-maghrébins, de laisser ces braves types dans la "précarité" et, en plus, d'être "racistes": salauds de blancs ! Et le New York Times qui n'en dit rien ! Heureusement, il y a La Provence.....
                Eh bien, non, messieurs les idéologues de La Provence, qui avez des yeux pour voir et qui ne voyez pas; qui avez des oreilles pour entendre et qui n'entendez pas; le scandale n'est pas là; le scandale il est dans l'apologie de cette dépossession des français de leur terre. Une version soft-puisqu'on parle d'anglo-saxons, allons-y gaiement !...- du "Je te prends ton pays et tu la fermes !". Et , en plus, il faut qu'on dise merci au monsieur, merci à la dame !

     

                 Face à cela, nous ne pouvons pas nous taire..........

     

                 Certains feignent de trouver que nous exagérons, et font remarquer qu'à côté des délinquants issus de l'immigration récente il y a aussi des délinquants "français de souche" (évidemment, la belle affaire !, nous n'avons jamais dit le contraire; c'est justement parce que nous avons déjà assez à faire avec nos propres délinquants que nous n'avons nul besoin d'en importer d'ailleurs.......); et les mêmes pensent que nous accordons peut-être, parfois, beaucoup d'importance à ces sujets. D'autres sont perplexes sur notre idée de Déchoir et Expulser, et sur la proposition que nous avons lancée et que nous avons appelée, familièrement, notre Règle des Trois Tiers (1)..... (à suivre....)

                

             

    (1) : Voir la note "Une proposition pour en sortir: La règle des trois tiers", dans la Catégorie "Immigration: Identité ou Désintégrtaion nationale ?" (note du 23 mars 2007).

  • Régis Schleicher en semi liberté: La ”perpète” ? Paroles, paroles...

      Condamné en 1987, et "Au nom du Peuple français...", à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de deux policiers en 1983 à Paris, Régis Schleicher -l'ancien terroriste d'Action directe- vient de bénéficier d'un régime de semi-liberté, suite à la décision de la Cour d'Appel de Paris.

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    C'est fait !....

                Il est à noter que ce militant révolutionnaire d'extrême-gauche avait été condamné une deuxième fois -et toujours "Au nom du Peuple français"-à la perpétuité, en 1988, cette fois pour hold up avec tentatives de meurtre.

                Question: le Pays légal a-t-il inventé une autorité supérieure au Peuple souverain ?

                Force est de constater qu'il y a dans le Pays Légal républicain, s'agitant dans l'ombre et les coulisses, de véritables réseaux de sympathie vis à vis des violents et des extrêmistes dits politiques; toute une nébuleuse de groupes de pression, d'avocats, d'associations, de sympathies plus ou moins avouées, plus ou moins avouables, bref de véritables machines de guerre pro-tueurs -à la seule condition bien sûr, condition indispensable et non négociable, qu’ils soient révolutionnaires, sinon cela ne marche pas…-, tout un petit monde qui s'agite et qui s'active très efficacement, et qui va du Syndicat de la Magistrature jusqu'à l'ultra gauche, en passant bien sûr par la fraction la plus enragée du Parti socialiste..... 

              Mais cela est tout à fait normal, du moins tout a fait logique : nous sommes dans une république idéologique héritière et prisonnière de son héritage et de son histoire et de ses origines violentes, et ce système installé -pas plus que ceux qui s'en veulent les héritiers/continuateurs...- ne sait pas, ne veut pas, ne peut pas renier ses racines...

              La fascination des héritiers et descendants de la révolution pour ses origines criminelles est quelque chose qui s'explique très facilement. Eric Zemmour notait un jour que Besancenot n’était pas ostracisé comme Le Pen, tout simplement parce que l’extrême gauche est « angélisé », disait-il, en France. 

              Et il a raison. Et c’est normal, ou du moins c’est compréhensible parce que c’est logique : la révolution est née dans la violence et la Terreur ; elle est née de et par la violence et la Terreur. Et c'est seulement parce qu'avec la Terreur elle a frappé de stupeur ses adversaires–au sens ancien et fort du terme stupeur—qu’elle a pu s’installer, se prolonger et se pérenniser.

              Comment ses descendants et héritiers -en l'occurrence, chez les juges idéologues de gauche et d'extême gauche, souvent bien plus idéologues que juges...-  n’éprouveraient-ils pas une sorte de fascination morbide et, disons-le, une certaine forme d'attirance voire de tendresse envers les criminels politiques (pourvu, bien sûr, répétons-le, qu'ils soient d'extrême-gauche) ?

              Et en tout cas une sorte de presqu'impossibilité -à tout le moins une répugnance extrême...- à condamner ces militants révolutionnaires dans lesquels, consciemment ou non, ils se reconnaissent, peu ou prou ?....

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