Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
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Notre Éphéméride de ce 20 décembre évoque la mort de Marguerite de Provence, épouse du roi de France, Louis IX, plus connu sous le nom de Saint Louis.
Robert de Clermont, sixième et dernier garçon du couple, et dixième et avant-dernier de ses onze enfants, est aux origines de la Maison de Bourbon, représentante actuelle de la Maison de France (comme expliqué dans notre Éphéméride du 7 février.)
Robert mourut en 1317...
Ècu de Robert de Clermont, aux origines de la Maison de Bourbon
Le pays de Forcalquier, l'un des sièges de la cour de Provence, au temps de Raymond-Bérenger
1295 : Mort de Marguerite de Provence, épouse de Saint-Louis
Fille de Raymond-Béranger IV de Provence et de Béatrice de Savoie, elle a épousé le jeune Louis IX de France (1226-1270) en 1234, lorsqu'il avait vingt ans. Ensemble, ils ont eu 11 enfants : à la mort de Louis IX, devant Tunis, c'est leur deuxième garçon, Philippe III, dit le Hardi (1245-1285), qui devint roi, après la mort prématurée de son frère aîné, le premier fils du couple : Louis...
Par son mariage avec le futur Saint-Louis, Marguerite fait entrer la Provence dans la sphère d'influence royale, et initie le long processus qui aboutira, en 1481, à ce qu'elle devienne française (voir l'Éphéméride du 15 janvier).
Devenue reine, elle vit également ses trois autres sœurs le devenir (elle n'eut pas de frères), et le fait mérite d'être brièvement raconté : le père de Marguerite, Raymond Bérenger IV de Provence, était l'unique fils d'Alphonse II, comte de Provence, et de Gersende, comtesse de Forcalquier, issue de la maison de Sabran.
En 1209, alors que Raymond Bérenger IV avait environ douze ans, son père mourut à Palerme; son oncle, le roi Pierre II d'Aragon assura sa tutelle, mais il fut tué à la bataille de Muret, en 1213 (voir l'Éphéméride du 12 septembre). De grands troubles s'ensuivent en Provence, pour savoir qui assurerait le pouvoir : finalement, la noblesse provençale prit le parti de Gersende de Forcalquier et, de fait, Raymond Bérenger assura solidement son pouvoir, Gersende lui cédant le comté de Forcalquier pour se retirer au monastère de Celles.
Il se débarrassa de son rival le comte de Toulouse, également marquis de Provence (une Provence que sa famille voulait annexer la...) et n'hésita donc pas à soutenir la croisade contre les Albigeois : il conquit Avignon avec le roi de France Louis VIII en 1226.
C'est lui qui fit bâtir l'église Saint Jean de Malte premier édifice ogival (improprement appelé "gothique") de Provence à Aix-en-Provence, où il est enterré.
De son union avec Béatrice de Savoie sont issues quatre filles, qui devinrent, donc, toutes reines, Raymond Bérenger ayant suivi les sages avis de son bon conseiller, Romée de Villeneuve :
• Marguerite de Provence (1221-1295), reine de France par son mariage avec Louis IX;
• Éléonore de Provence (1223-1291), reine d'Angleterre par son mariage avec Henri III;
• Sancie de Provence (v.1225-1261), comtesse de Cornouailles par son mariage avec Richard de Cornouailles, aussi roi des Romains;
• Béatrice de Provence, à qui son père laissa la Provence en héritage lorsqu'il mourut, épousa Charles 1er d'Anjou (1227-1285), comte d'Anjou et du Maine, roi de Sicile et de Naples...
On montre aujourd'hui, dans le pays de Forcalquier, la Ferme des Quatre Reines : singulier destin que celui de cette famille de quatre filles, à l'avenir d'abord mal assuré, et qui devait finalement se révéler si heureux...
L'Abbaye de Saint-Victor, à Marseille, aujourd'hui
1370 : Mort du Pape Urbain V
Guillaume de Grimoard était abbé de Saint-Victor, à Marseille, lorsqu'il fut appelé au Pontificat.
Enterré dans "son" abbaye de Marseille, qui domine le Lacydon des Grecs fondateurs de la ville, son corps fut si bien caché durant la Révolution qu'on ne l'a pas retrouvé depuis.
Pétrarque a écrit de lui :
"Ô grand homme, sans pareil dans notre temps et dont les pareils en tous temps sont trop rares"
À l'occasion de la mort de Marguerite de Provence, femme de Saint Louis (le couple vécut un mariage très heureux), elle ramène à Robert de Clermont : sixième et dernier garçon du couple, il fut le dixième et avant-dernier enfant de Louis et Marguerite.
Sa particularité : être aux origines de la Maison de Bourbon, représentante actuelle de la Maison de France, dont est issue en ligne directe le Prince Jean, Comte de Paris, et son fils le prince Gaston, Dauphin de France...
lafautearousseau
Benjamin Morel a raison : sauf à remonter à la misérable Quatrième République, on n'a jamais vu - depuis les débuts de la Vème - un Gouvernement et un Président aussi faibles.
Alors que la situation générale du pays, elle, n'a jamais été aussi catastrophique.
Jean-Pierre Raffarin dit que c'est la faute de la France, qui est irréformable.
Il a complètement tort : ce n'est en aucun cas la faute de la France !
C'est la faute du Système, qui est - on nous permettra le barbarisme -
IN -GOUVERNEUR !
En bon français : incapable, bon à rien; sauf à détruire, et à faire de ce qui était la première puissance du monde sous ses Rois un bateau ivre, qui fonce vers un avenir qui ressemblerait à... Zanzibar !
(extrait vidéo 0'56)
https://x.com/Le_Figaro/status/1868706534009585946
Palme d’or au festival de Cannes 2024 : Anora, un film américain de Sean Backer, avec Mikey Madison dans le rôle-titre, et Mark Eydelshteyn (Ivan).
Anora… Certes le synopsis parlait d’une strip-teaseuse mais la bande-annonce n’annonçait pas davantage de scènes scabreuses que ce que l’industrie cinématographique a malheureusement l’habitude de nous proposer… Il citait en outre Cendrillon, ce qui frise la publicité mensongère et blasphématoire.
En fait, la palme de ce film n’est vraiment pas une feuille de vigne et je me suis demandé pendant la très longue première partie, ce qui nous avait poussé à aller voir ce cinéma érotique, à la limite du porno, digne – si l’on peut dire - de salles de série B dans des rues de prostituées.
Et puis, Sean Backer change de registre et nous offre un spectacle farfelu, loufoque, burlesque, rocambolesque qui m’a fait éclater de rire… avant de m’ennuyer profondément dans une fin interminable qui fait écho au début…
Un long-métrage qui dure 2h20… que j’aurais mieux fait de passer à relire les Contes de Perrault.
Dans la Grotte Chauvet, découverte le 18 décembre 1994...
Il fut l'un des grands artisans de la renaissance carolingienne impulsée par Charlemagne.
D'origine wisigothique, né vers 750 ou 760 en Espagne, il se réfugie avec sa famille dans le Sud-Ouest de la Gaule vers 778, pour fuir l'avancée musulmane.
Très cultivé, à la fois théologien, savant, poète, il devient enseignant en Italie, où il est repéré par Charlemagne, qui l'accueille à sa cour pour participer à la "Renaissance carolingienne", aux côtés notamment d'érudits comme l'anglo-saxon Alcuin ou le lombard Paul Diacre.
Le trésor de la cathédrale du Puy en Velay et la Bibliothèque Nationale de France conservent deux manuscrits remarquables, et de très grande valeur : les deux seules Bibles qui nous restent des huit qu'avait fait exécuter Théodulphe.
Le Manuscrit du Puy (ci-contre) est l'une des oeuvres les plus prestigieuses de la renaissance carolingienne.
L'édito politique de Vincent Trémolet de Villers :
"Notre-Dame de Paris, le pape à Ajaccio : la France redécouvre ses racines chrétiennes...
...A Notre-Dame de Paris il y a une semaine, hier à Ajaccio : en huit jours, c’est en allant puiser à la source chrétienne que la France, malmenée politiquement, déprimée collectivement, a retrouvé un peu de sourire. Cela devrait nous faire réfléchir...
...On répondra mieux à la volonté de conquête de l’Islam politique par le bourdon de Notre Dame, les crèches et les confréries que par une abstraction légale et réglementaire. Nier la dimension spirituelle de l’être humain, c’est le transformer soit en zombie, soit en fanatique..."
(extrait vidéo 3'47)
https://x.com/vtremolet/status/1868566672023732365
Art et essai : La Fille du puisatier… un film de Marcel Pagnol, avec Raimu et Josette Day (Pascal Amoretti et sa fille Patricia), et avec Fernandel (Félipe Rambert).
La Fille du puisatier… « C’est pas une fille, c’est un trésor »… et effectivement ce film de 1940, restauré sous l’autorité de Nicolas Pagnol, petit-fils de Marcel, « c’est un trésor ».
J’avoue n’avoir aucun souvenir de la version de Daniel Auteuil, en 2011, pourtant tournée avec une « brochette » de grands acteurs comme le réalisateur lui-même, mais aussi Kad Merad, Sabine Azéma et Jean-Pierre Darroussin… comme quoi l’original est toujours préférable à la copie.
Et, en l’occurrence, il s’agit du véritable original ! à savoir celui tourné en 1940 où Pagnol a inscrit ce drame familial dans le drame national, avec la lueur d’espoir qui s’ensuit : « C’est le cœur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat (…) Je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur ».
Ce long-métrage a en effet été « revisité » - comme ils disent – en 1944 pour substituer au Message du maréchal Pétain, l’Appel du Général de Gaulle.
Honneur à Nicolas Pagnol de ne pas s’être soumis à la bien-pensance !
Honneur aussi, d’ailleurs, aux quelques salles qui nous offrent ce film sans craindre « celles et ceux » qui pourraient l’accuser de misogynie, de « patriarcat » et même, pourquoi pas, faire interdire son « discours de haine » : « honnête… quoique avec les filles tu ne le sais jamais (…) les filles, elles mentent comme elles respirent ».
Messieurs les Censeurs, bonsoir ! et appliquons à cette Fille du puisatier la morale de l’histoire : elle n’est pas à nous, nous n’avons que le droit de l’aimer et de la servir.
... plusieurs personnes, dans et à l'extérieur de ce que l'on appelle familièrement "nos cercles", vont apprendre quand, comment et par qui fut "inventé" le sigle "Action française"... : dans cette deuxième série, qui couvre l'histoire du mouvement de 1920 à 1930, il suffira d'aller jusqu'au mois de novembre 1921 :
• L'origine du nom "Action française", expliquée en "Une" du numéro du Mardi 8 Novembre 1921 (moitié inférieure de la deuxième colonne de gauche) :
1777 : La France reconnaît l'indépendance des États-Unis d'Amérique (Présentation du texte final de la déclaration d'indépendance au Congrès américain, tableau de John Trumbull)
1198 : Création de l'Ordre des Trinitaires
C'est le provençal Jean de Matha, né le 24 juin 1160 à Faucon, près de Barcelonette, qui est à l'origine de la création de cet Ordre : ayant entamé ses études à Marseille, puis à Aix, il les poursuivit à Paris, où il fut encouragé par l'évêque Maurice de Sully lui-même (le "constructeur" de Notre-Dame...).
Lors de la célébration de sa première Messe, le 28 janvier 1193, il eut la vision du Christ libérant deux esclaves, un noir et un blanc. D'abord retiré dans la forêt de Cerfroid (dans l'Aisne) avec Félix de Valois et quelques ermites et universitaires, il constitua la première Fraternité Trinitaire; puis il se rendit à Rome pour exposer son projet au Pape Innocent III (avec qui il avait étudié à l'Université de Paris).
Le 17 décembre 1198, le pape approuva la règle de l'Ordre de la Très Sainte Trinité pour la rédemption des captifs.
Jean de Matha se mit à parcourir l'Europe pour récolter de grandes sommes d'argent afin de racheter les prisonniers esclaves des musulmans : on a calculé qu'en 1789, plus de 600.000 esclaves avaient été rachetés par les Trinitaires, le plus célèbre d'entre eux étant évidemment Miguel de Cervantès, qui avait passé cinq années dans les geôles d'Alger.
Il faut se souvenir que, jusqu'aux débuts du XIXème siècle, la Méditerranée, surtout dans sa partie sud, était une mer dangereuse, infestée de pirates barbaresques, et que le commerce international en était très affecté.
Plusieurs puissances firent des efforts importants et répétés, mais toujours en vain, pour faire cesser cette dangerosité. L'échec le plus cuisant fut celui de Charles Quint, qui, s'il occupa quelques temps quelques villes de la côte n'arriva à aucun résultat durable ni significatif.
Ce fut finalement la France de Charles X qui libéra l'Europe et le monde de ce fléau : après le débarquement des troupes françaises à Sidi Ferruch, et le bombardement du Fort l'Empereur par l'artillerie française, le Dey capitula et l'armée française occupa Alger.
Dans un ordre du jour le 5 juillet 1830, le général de Bourmont déclara :
"Vingt-trois jours ont suffi pour la destruction d'un État dont l'existence fatiguait l'Europe depuis trois siècles."
(Voir notre Éphéméride du 14 juin)
Quant à Jean de Matha, "son" Ordre ayant été approuvé un 17 décembre, c'est également un 17 décembre qu'il mourut, à Rome, à l'âge de 53 ans, en 1213.
La croix des Trinitaires, en latin Ordo Sanctissimae Trinitatis et captivorum : le blanc représente le Père et le rouge l'Esprit saint; le bleu représente à la fois le Christ et la couleur de sa Passion.
La semaine dernière, c'était Notre-Dame de Paris qui réunissait la France entière : ceux qui avaient la chance d'être sur place et ceux qui, dans tout le pays, devant les écrans, pleuraient de joie et communiaient, au propre comme au figuré, dans le bonheur et la fierté d'être Français, de partager les mêmes principes et idéaux (et non "valeurs" !...) et de voir que leurs Racines et Traditions profondes, presque bi-millénaires, déplaçaient, remuaient, bouleversaient, bref unifiaient toujours autant de Français (et d'autres !...)
Hier, ce fut une bien belle journée qui nous a été offerte par la Corse et les Corses, à Ajaccio, pour célébrer la première venue d'un Pape dans l'île : là aussi, nous avons tous pu voir une joie sereine, un bonheur, allant crescendo; une Foi vivante et vraie, joyeuse, contagieuse, et des Traditions, moeurs et coutumes partagées "habituellement" par tout un peuple heureux, là aussi, de vivre "de" et "dans" ses Racines profondes.
Et tous ces jeunes, tous ces enfants, toutes ces familles... La spontanéité de l'authentique...
La fin, magnifique, de cette journée et de cette Messe, où la langue corse eut la place qu'elle méritait, fut le splendide "Dio vi salvi, Regina..." alors que l'obscurité commençait à tomber... :
TRADITIONS ET FOI VIVANTES...
LA FRANCE EST CHRÉTIENNE, LE RESTE ET LE RESTERA !
une reprise du film américain Locke (un « remake », comme ils disent) de Steven Knight (2013).
Le Choix… Le Choix de quoi ?
Le Choix de la Vie, d’abord, et l’on peut se réjouir du « non-choix » de l’avortement ;
Le Choix, surtout, d’assumer, et l’on entend Joseph affirmer à plusieurs reprises à ses interlocuteurs qu’il a pris sa « décision ».
On notera aussi que cet entrepreneur du BTP a fait Le Choix de tout casser, de tout détruire – ou presque !
Le Choix… Un excellent long métrage dont je ne dirai pas davantage pour ne pas dévoiler ce qui en fait son originalité, sauf à souligner la bonne conduite de Vincent Lindon, et la façon particulière d’Emmanuelle Devos de crever l’écran.