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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 8

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Dans Figaro Vox, l'article de Godnadel sur cette foldingue de Mahaut Drama, appelant à "prendre les armes" en cas de victoire de Marine Le Pen aux élections (on en  a parlé ici-même, juste avant Pâques) :

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/goldnadel-et-maintenant-l-extreme-gauche-mediatique-appelle-a-se-battre-physiquement-contre-ses-opposants-20240401

    Derrière les propos délirants et autres insanités de Mahaut Drama, la fascination historique de l'extrême-gauche pour la violence...

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  • Grandes "Une" de L'Action française : 20 Décembre 1908, à Paris, devant 8.000 personnes, la première grande Réunion publique de l'Action française, Salle Wagram...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    (Dans notre Album "Maîtres et Témoins (III) : Léon Daudet" , voir la photo "1908 : le 1er "Vive le Roi !", Salle Wagram"...)

    Voici le lien menant au numéro du Dimanche 20 Décembre 1908, qui raconte longuement l'évènement : 

    • D'abord en racontant la soirée et en donnant - sur la sixième colonne de la "Une" et les trois premières colonnes (et demi) de la page deux -  les discours de tous les orateurs : Henri Vaugeois, Léon de Montesquiou, le Commandant Cuignet, le Comte de Lur-Saluces et Bernard de Vesins...

    • Mais aussi en donnant, sur la première colonne de la "Une" et la moitié supérieure de la deuxième, le discours de Daudet (Maurras est juste après et en-dessous, avec sa "Politique", qui termine la deuxième colonne)...

    • Voici d'abord le compte-rendu de la réunion, en début de la sixième colonne (il s'achèvera page deux, après les discours, sur presque la moitié de la quatrième colonne, sous le sous-titre "LA SORTIE") :

    (cliquez sur les photos pour les agrandir)

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    (ndlr : Gabriel Syveton était l'un des fondateurs de la Ligue de la Patrie française, en 1898, sept ans avant que ne soit créée la Ligue d'Action française, en 1905. Élu député en 1902, Syveton siégeait au Palais Bourbon dans le groupe "républicain nationaliste". Le 4 novembre 1904, après la révélation de "l'affaire des fiches" par son ami Jean Guyot de Villeneuve, il gifla Louis André, ministre de la Guerre du sinistre cabinet du non moins sinistre Combes. Le 8 décembre 1904, la veille de son procès devant la Cour d'assises de la Seine, il fut retrouvé asphyxié dans son cabinet de travail et, bien entendu, la police politique du Régime conclut... au suicide ! Alors que l'Action française et tous les patriotes dénonçaient un assassinat politique, qui tombait à point pour le Régime...)

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  • Au cinéma : Un Hiver à Majorque, par Guilhem de Tarlé

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    A Montgivray dans l’Indre : Un Hiver à Majorque, un film espagnol de 1969 réalisé par Jaime Camino, avec Lucia Bosé (George Sand) et Christopher Sandford (Frédéric Chopin),
    d’après l’œuvre éponyme de George Sand.

    George Sand est aux Berrichons ce que Pagnol est aux Marseillais et Giono aux Provençaux.
    Sa maison de Nohant est exactement à 22 km de notre domicile, et le lieu de prédilection où nous conduisons nos amis qui nous font l'honneur et la joie de nous rendre visite.
    Quand donc nous apprenons la projection d'un film tiré de son œuvre dans la salle des fêtes d'un village alentour, nous ne pouvons faire autre chose que de nous y précipiter.

    Certes cette femme "libre", comme elle prétend l'être, n'est pas de ma famille de pensée, mais cette "famille", contrairement à nos adversaires, n'est pas sectaire et sait reconnaître le talent là où il se trouve...
    A bon entendeur salut, à ceux qui interdisent les conférences de tel ou tel, et les boycottent dans les médias, après avoir exécuté André Chénier et Brasillach...

    Le film nous montre l’écrivain en train de vanter la vertu de Robespierre devant son fils Maurice, précisément Dudevant... mais c'est vrai que mon meilleur professeur d'Histoire, dont je garde un excellent souvenir au lycée de Châteauroux, faisait de même !

    Dans l'attente de découvrir au cinéma cet Hiver à Majorque, j'ai entrepris de commencer ce livre prisé par mon épouse... J'en suis à la moitié et ce que je peux en dire est donc partiel et sujet à caution.
    On sait que George Sand avait deux raisons principales d'écrire qui étaient d’une part le besoin de gagner son pain,  d'autre part un militantisme à la fois féministe, socialiste et révolutionnaire. Mon grand-père l'appelait avec mépris "la républicaine", et l'on peut certainement dire aujourd'hui qu'elle était une "bobo" avant l'heure, une bourgeoise soi-disant proche du peuple mais sans aucune empathie pour ses propres domestiques, ce que souligne parfaitement le film.
    La première partie de son Hiver à Majorque me paraît relever uniquement de l'écriture vénale,  qui singe le guide touristique, avec d'ailleurs beaucoup d'emprunts à d'autres auteurs. Elle y glisse, de page en page, des considérations générales, parfois intéressantes, mais qui ont tout du "remplissage", comme par exemple l'attrait des voyages - "Pourquoi voyager quand on n'y est pas forcé ?" - ou l'Inquisition.

    Bref, elle a peu de choses à dire, et écrit pour le revenu...
    Le Long métrage,  très lent, est de la même trempe à la double exception que l’aspect « visite touristique » en a été gommé, tandis que Chopin y tient toute sa place alors qu'elle ne cite jamais son nom et qu'il est inexistant dans ce que j'ai lu.

    George Sand, alias Amantine (prénom prémonitoire) Aurore Dupin de Francueil, aurait 220 ans le 1er juillet prochain... c'est quand même bien de la célébrer.

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  • Éphéméride du 3 Avril

    2007  : Record de vitesse du TGV, à 574,8 km/h

     

     

     

     

    1367 : Du Guesclin prisonnier 

     

    Inlassable combattant pour la libération du territoire, du Guesclin a été chargé, en cette période, de débarrasser le royaume des Grandes compagnies, c'est-à-dire des bandes de soldats/mercenaires licenciés par leurs chefs temporaires, mais qui refusaient de quitter les armes pour retourner à la vie civile, et vivaient en rançonnant les campagne et le petit peuple.

    À la demande de son roi, Charles V, du Guesclin s'est donc mis personnellement à la tête de ces pillards, et les a emmenés en Espagne, où il soutint le parti d'Henri de Transtamare, qui disputait le trône de Castille à Pierre le Cruel.

    Celui-ci, sur le point d'être vaincu par le connétable, fit appel aux deux meilleurs généraux anglais du temps : Chandos et le Prince noir. Le sort des armes tourna alors, temporairement, en défaveur de du Guesclin, qui fut fait prisonnier par le Prince noir (prince de Galles, héritier de la couronne d'Angleterre) pendant la bataille de Nájera, en Navarre.

    Le même Prince noir qui mettra Limoges à sac trois ans plus tard (voir l'Éphéméride du 19 septembre).        

    Surnommé le Prince Noir, à cause de la couleur de son armure, le Prince de Galles enfermera le connétable à Bordeaux où les émissaires du roi de France négocieront sa libération, qui interviendra le 17 janvier 1368, après paiement d'une forte rançon.  

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    Statue de du Guesclin à Dinan
     
     
     
     
     
     
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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Un peu de bon sens n'ayant jamais fait de mal à personne... pourquoi les ministres de notre semble-gouvernement n'écouteraient-ils pas ce sage propos : 

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    "...Le dérapage du déficit public de 4,9 % à 5,5 % du PIB, soit 154 milliards d’euros, acte la perte de contrôle des finances publiques françaises. La dette atteint désormais 110,6 % du PIB et approche 3100 milliards d’euros fin 2023, soit 45.600 euros par Français. Notre pays affiche la pire performance de la zone euro, dont le déficit et la dette sont revenus à 2,8 % et 89,9 % du PIB. Seule l’Italie présente un déficit supérieur de 7,2 % du PIB, atténué toutefois par une réduction de la dette de 140,5 à 137,3 % du PIB. Les autres pays d’Europe du Sud se redressent à l’image de l’Espagne (déficit de 3,7 % du PIB), de la Grèce (déficit de 2,1 % du PIB) et du Portugal, en excédent de 1,2 % du PIB avec une dette ramenée en dessous de 100 % du PIB..."

     

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  • Autonomie en Corse : la revanche de Maurras, par Benoit Vaillot, historien...

    Merci à Philippe Kaminski, pour nous avoir transmis ce texte, que nous avions "laissé passer" : il y ajoute ce court "commentaire" :  "L'hommage du Vice à la Vertu... Peu importe que ce soit en bien ou en mal, l'essentiel c'est qu'on en parle..."

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    Tribune publiée dans l'Humanité du 28 mars 2024

    Le projet visant à inscrire un statut d’autonomie pour la Corse dans la Constitution, porté par Gérald Darmanin, met au jour la vraie nature de toute la politique territoriale entreprise par Emmanuel Macron depuis son arrivée au pouvoir : une conception maurrassienne de l’identité, de l’État et de la France. Nous avions déjà pu apprécier les propos du président de la République en 2020, lorsqu’il distinguait un « pays légal » et un « pays réel ».

    Devant les élus corses, en septembre 2023, il évoquait la reconnaissance en Corse d’une « communauté historique, linguistique, culturelle ayant développé un lien singulier à sa terre ». Des paroles, Emmanuel Macron est passé aux actes, sa déclaration constituant mot pour mot le premier alinéa de l’article proposé par Gérald Darmanin aux élus corses pour inscrire l’autonomie de la Corse dans la Constitution, dans la perspective de sa révision.

    La classe politique française ne saisit pas la revanche historique de Charles Maurras à laquelle nous assistons. L’intellectuel réactionnaire défendait en effet un « nationalisme intégral » en opposant un « pays réel », enraciné dans la religion, les traditions et les langues régionales, à un « pays légal », incarné par la raison, l’égalité entre les citoyens et les institutions républicaines, dominé par les quatre « États confédérés des protestants, juifs, francs-maçons et métèques ».

    Selon Charles Maurras, « la loi doit se plier aux variétés physiques et morales du pays, ou plutôt découler de ces variétés » afin d’abattre le « pays légal ». L’un des principes fondamentaux de la pensée maurrassienne a ainsi trait à la question de l’organisation territoriale, et prône une organisation politique et administrative différente pour chaque territoire. L’autonomie de la Corse n’est ainsi rien d’autre que le triomphe de la conception ethnique de l’identité des « nationalistes intégraux » corses contre la République.

    Le président de la République et le ministre de l’Intérieur ne sont pas les seuls à céder au maurrassisme ambiant, plusieurs élus régionaux, comme des vautours autour du cadavre de la République, se sont empressés de réclamer à leur tour, non pas les moyens d’assurer les compétences dont ils ont la charge – ce qui s’entend –, non pas des prérogatives supplémentaires dans le cadre d’un nouvel acte de décentralisation – ce qui se discute –, mais rien moins que la même chose que pour la Corse.

    La différenciation territoriale mise en œuvre par Emmanuel Macron depuis son arrivée au pouvoir transpire une vision maurrassienne de la France remaniée à la sauce néolibérale. En a-t-il même conscience ? Ne nous y trompons pas, accorder l’autonomie à la Corse ou à un quelconque autre territoire aujourd’hui, c’est adhérer à une vision ethnique de l’identité, participer à la destruction des services publics et préparer les sécessions territoriales, demain.

    Cette conception de l’organisation territoriale de la France, même l’État de Vichy n’avait pas osé la mettre en œuvre. La prochaine étape sera sans nul doute l’abolition des départements et l’abandon pur et simple de certains territoires ; cela a déjà commencé outre-mer. Rappelons que cette différenciation territoriale, dans toutes ses variantes, a été refusée par les Français chaque fois qu’on les a interrogés. On ne prend plus le risque de les consulter, et pour cause !

    Les Corses interrogés par référendum en 2003 ont explicitement refusé la création d’une collectivité unique : elle a été créée de manière insidieuse à travers la loi NOTRe. Les Alsaciens, eux aussi, ont écarté par référendum en 2013 la fusion des conseils généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin : non seulement la collectivité européenne d’Alsace leur a été imposée, mais on l’a aussi dotée de pouvoirs exorbitants de droit commun.

    C’est plus de services publics, plus d’État et plus de République que réclament les Français, et non la destruction des premiers, le désengagement du deuxième et la dissolution de la dernière. La crise du logement en Corse est-elle une question d’autonomie ou la conséquence d’une absence de politique de logement ? L’existence de déserts administratifs et médicaux est-elle une affaire de compétence législative ou d’abandon des services publics par l’État ?

    Emmanuel Macron répond par la différenciation territoriale à toutes les conséquences de sa politique antisociale. Voilà, là encore, une constante des héritiers de Charles Maurras, de répondre par l’identité à une question sociale et politique. Le formidable travail de soi sur soi, où la France, pendant mille ans, a constitué son unité, où la République, pendant deux cents ans, l’a rendue indivisible, est en train d’être brisé par ceux-là mêmes qui devaient en être les protecteurs.

  • Éphéméride du 2 avril

    1841 : Naissance de Clément Ader (ici, l'Aéroplane de Clément Ader, dit Avion III, 1897, Musée des Arts et Métiers)
     
     
     
     
     
    1715 : Aux origines du Haras du Pin 
     

    Dès 1665, Colbert et Louis XIV créèrent l’Administration des Haras, afin d’y élever des étalons et de pouvoir travailler à l’amélioration des races chevalines.

    En 1714, la région de l'actuel Haras fut retenue pour la qualité de ses pâturages et les facilités d’approvisionnement en eau.

    Le 2 avril 1715, on procéda au déménagement de l’ancien Haras royal de Saint-Léger vers le Buisson d'Exmes. Enfin, le domaine du Pin fut acheté à Louis de Bechameil.

    Les bâtiments actuels (écuries et château) furent construits sous le règne de Louis XV, entre 1715 et 1730, par Pierre Le Mousseux, sur des plans de Robert de Cotte, le parc ayant été imaginé par Le Nôtre, qui y montra une fois de plus ses dons dans la création des jardins à la françaises

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    C'est Jean de la Varende qui a parfaitement nommé cette merveille, qui s'étend sur 1.000 hectares : "le Versailles du cheval"  

    http://www.haras-national-du-pin.com/ 

     

    Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, a parlé admirablement du cheval :
     
    "La plus noble conquête que l'homme ait jamais faite est celle de ce fier et fougueux animal, qui partage avec lui les fatigues de la guerre et la gloire des combats; aussi intrépide que son maître, le cheval voit le péril et l'affronte; il se fait au bruit des armes, il l'aime, il le cherche et s'anime de la même ardeur: il partage aussi ses plaisirs; à la chasse, aux tournois, à la course, il brille, il étincelle. Mais docile autant que courageux, il ne se laisse point emporter à son feu; il sait réprimer ses mouvements. Non seulement il fléchit sous la main de celui qui le guide, mais il semble consulter ses désirs, et, obéissant toujours aux impressions qu'il en reçoit, il se précipite, se modère ou s'arrête : c'est une créature qui renonce à son être pour n'exister que par la volonté d'un autre, qui sait même la prévenir; qui par la promptitude et la précision de ses mouvements, l'exprime et l'exécute; qui sent autant qu'on le désire, et se rend autant qu'on veut; qui, se livrant sans réserve, ne se refuse à rien, sert de toutes ses forces, s'excède, et même meurt pour obéir..."

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    Le cheval tient une place éminente dans la culture et la civilisation française : en plus de celle-ci, deux autres de nos Éphémérides lui rendent l'hommage qu'il mérite : l'Éphéméride du 3 juin (sur l'ouverture du Musée du Cheval à Chantilly) et l'Éphéméride du 20 juin (première présentation au public du Cadre noir). 
     
     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Fausse humoriste mais vraie débile, Mahaut Drama - qui se croit drôle, la pauvre ! - appelle rien moins qu'à prendre les armes en cas de victoire de Marine Le Pen aux prochaines élections ! : plus foldingue que çà, tu meurs !

    Léon Daudet - dont nous racontons actuellement la vie en Feuilleton - parlait d'une "authentique haute en toc" et fustigeait "l'outrecuidologie" : avec cette pauvre foldingue de Drama, on est en plein dans l'une, et dans l'autre !...

    https://www.lejdd.fr/politique/lhumoriste-de-gauche-mahaut-drama-appelle-prendre-les-armes-en-cas-de-victoire-de-marine-le-pen-143566?at_medium=Fan+Page&at_campaign=twitter&at_creation=JDD

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  • L’Amérique va-t-elle lâcher l’Ukraine ? par Antoine de Lacoste

    Les Etats-Unis vont-ils bientôt laisser tomber l'Ukraine ? - YouTube

    Pour l’Amérique, seule l’Amérique compte. Les innombrables guerres auxquelles l’Empire a participé, qu’il a favorisées, soutenues ou déclenchées, doivent toujours être analysées sous ce prisme, assez naturel somme toute mais poussé à l’extrême. Toutefois, un second constat doit compléter le premier, l’Amérique ne sait que rarement comment conclure ses initiatives belliqueuses. Sans dresser ici la liste complète de ses guerres directes ou indirectes, il est intéressant, à travers quelques exemples, d’observer que l’Amérique semble très douée pour la phase initiale, beaucoup moins pour la phase finale.

    La phase initiale c’est par exemple de voler au secours de la Corée du sud en 1950 alors qu’elle est agressée par la Corée du Nord communiste. A la tête d’une coalition internationale, les Etats-Unis vont fort bien réussir le début de leur guerre en bloquant les forces communistes. Mais, forte des soutiens soviétiques et chinois, l’armée nord-coréenne résista. La situation semblait figée et Washington mit fin au conflit. Un match nul dont on ne sait pas encore s’il correspondait au but de guerre initial.

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour... : Sociaux parce que royalistes !

    1834 : Naissance de François-René de la Tour du Pin

     

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    Avec Albert de Mun, voir l'Éphéméride du 6 octobre), Le Play (voir l'Éphéméride du 5 avril), Alban de Villeneuve Bargemon (voir l'Éphéméride du 8 août) et d'autres il fait partie de ces Légitimistes trop souvent ignorés aujourd'hui, et injustement traités, à qui Michel Mourre a rendu justice, dans son Dictionnaire encyclopédique d’Histoire, article Légitimistes (page 2624, extrait) :

     

    "…Ce serait faire une caricature que de représenter tous les légitimistes comme des nostalgiques du passé, fermés aux problèmes de leur temps ; bien au contraire, ils furent les premiers, avec les socialistes, à dénoncer les méfaits du capitalisme sauvage. Villeneuve-Bargemon, dans son Traité d’économie politique chrétienne (1834) et Villermé, dans sa grande enquête de 1840 sur la condition ouvrière, furent les précurseurs du catholicisme social. Bénéficiant de la confiance d’une grande partie des masses rurales, les légitimistes firent campagne, souvent en liaison avec les républicains, contre le régime électoral censitaire de la Monarchie de Juillet. Leur force électorale se manifesta après la Révolution de 1848, avec 100 élus à l’Assemblée constituante (avril 1848) et 200 à l’Assemblée législative (mai 1849). Cédant à l’affolement suscité par l’émeute socialiste de juin 1848, la plupart des députés légitimistes se réunirent avec les orléanistes dans le "parti de l’Ordre" . Fermement hostiles au coup d’Etat du 2 décembre et au second Empire, ils apparurent, après les défaites de 1870, comme les hommes de l’ordre et de la paix et eurent de nouveau près de 200 élus à l’Assemblée nationale élue en février 1871.

    Ils incarnaient toujours la vieille France rurale, mais, avec Albert de Mun et La Tour du Pin, ils continuaient aussi à affirmer leurs préoccupations sociales et leur soucis de défendre les ouvriers contre les abus du capitalisme..."

     

    Biographie proposée par Biographie.net.pdf : 

     François René de la Tour du Pin Chambly.pdf

     

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    ...pour reprendre l'excellente formule du Groupe d'action royaliste

  • Éphéméride du 1er avril

    1933 : Naissance de Claude Cohen-Tannoudji, Prix Nobel de physique 1997 pour ses travaux sur "le développement de méthodes pour refroidir et piéger des atomes avec des faisceaux laser"  (photo : l'ordinateur quantique) 

     

     

     

    1328 : Avènement de Philippe VI de Valois 

     

    Il est le cousin de Charles IV le Bel, le dernier des Capétiens directs (voir les Éphémérides des 1er et 2 février).

    Son accession sur le trône de France en 1328 découle d'un choix politique, déjà fait à la mort de Louis X le Hutin en 1316, et donc renouvelé à celle de Charles IV, afin d'éviter que la couronne ne passe dans les mains d'un étranger : Édouard III d'Angleterre, pourtant petit-fils de Philippe le Bel par sa mère, Isabelle, est donc évincé au profit du neveu de ce dernier.

    C'est le prétexte direct, sinon la cause réelle, de la Guerre de cent ans...

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    Philippe VI de Valois
     

    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes voir la photo "La France de 1180 à 1328", c'est-à- dire de l'avènement de Philippe Auguste à la mort de Charles IV, le dernier "capétien direct"...   

     

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  • Éphémérides du mois d'avril : Tables des Matières

     

    1157421302.jpg: 1328 : Avènement de Philippe VI. 1565 : les premiers "poissons d'avril". 1753 : Naissance de Joseph de Maistre. 1755 : Naissance de Brillat-Savarin. 1834 : Naissance de François-René de La Tour du Pin. 1921 : Adrienne Bolland réalise la première traversée des Andes en avion... 1933 : Naissance de Claude Cohen-Tannoudji. 1950 : Dans L'Épuration et le délit d'opinion, Marcel Aymé explique son refus de la Légion d'Honneur... 2017 : Ouverture au public des Jardins XVIIIème de Chambord intégralement reconstitués.

    2 : 1715 : Aux origines du Haras du Pin... 1750 : Naissance de Marie-Étienne Nitot. 1791 : Mort de Mirabeau. 1810 : Napoléon épouse Marie-Louise d'Autriche. 1841 : Naissance de Clément Ader. 1915 : Création de la Croix de Guerre.

    : 1367 : Du Guesclin prisonnier du Prince noir. 1369 : Apparition du Tir sportif. 1559 : Traité de Cateau-Cambrésis. 1591 : Naissance d'Yves Nicolazic. 1711 : Découverte de l'île de Clipperton. 1987 : Cérémonie d'ouverture du Millénaire Capétien... 1994 : Mort du Professeur Jérôme Lejeune. 2007 : Nouveau record de vitesse pour le TGV. 2017 : Découverte d'une "petite Pompéi viennoise".

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  • JOYEUSES PÂQUES !

    "Ce pays-ci n'est pas un terrain vague... Notre sol est appropriée depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines..."

    Et, dans ce pays-ci, qui s'appelait alors "la Gaule", avant de devenir, lentement, "la France", voilà tantôt deux mille ans que, en ce jour, l'on pousse ce cri joyeux :

     

    CRIST EST RESSUSCITÉ !

     

    auquel chacun répond, avec empressement :

     

    IL EST VRAIMENT

    RESSUSCITÉ ! 

     

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : le "Kiel et Tanger" de Maurras...

    1905 : Guillaume II débarque à Tanger
     
        

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    Ce "Coup de Tanger" (qui sera suivi, en 1911, du "Coup d'Agadir") est directement à l'origine de l'un des livres majeurs de Charles Maurras, Kiel et Tanger....
     
    Dans son remarquable L'Âge d'or du Maurrassisme, Jacques Paugam situe bien les choses (Livre III, chapitre IV, pages 207 et suivantes...) :
     
    "C'est une période de tension internationale, qui consacre, selon l'Action française, le renforcement de la puissance de l'Allemagne en même temps qu'un dangereux affaiblissement de l'Europe..
    Guillaume II se livre à un véritable coup de poker diplomatique dont l'issue ne lui est pas aussi favorable qu'il ne l'espérait. En mars 1905, il se rend à Tanger et se pose en protecteur de l'indépendance du Maroc face aux convoitises françaises. Ce geste s'insère dans un jeu diplomatique assez compliqué, les objectifs généraux de sa politique étant de détruire ou l'alliance franco-russe ou l'entente cordiale...
    ...(Kiel et Tanger) commence à paraître dans la Revue à partir du 1er septembre 1905... Il y a dans cette étude deux parties. Ce que l'on y a vu le plus souvent : le bilan d'une politique menée depuis qu'à Kiel, le 18 juin 1895, jour du quatre-vingtième anniversaire de Waterloo, les vaisseaux français rencontrèrent les vaisseaux russes avec les escadres allemandes...
    Mais il y  a autre chose dans cette étude; c'est la définition du rôle que la France aurait à jouer dans le monde du XXème siècle. Il y a là, en particulier dans une section XVIII, l'un des plus grands textes de Maurras, l'un des plus actuels..."
     
     
    Pierre Lafarge a parfaitement résumé tout ceci : 
     
     
     

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    "Un acquis pour la suite des temps..." disait Boutang...

     

    Dans la section XVIII, dont parle Paugam, se trouve le chapitre XXIV, qui forme - intégralement - notre deuxième Grand Texte :

    Que la France pourrait manoeuvrer et grandir..." :

     

    Dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet, voir également les cinq premières photos de la partie 7, "L'Avant-guerre (I), les débuts du journal..."   

    • Et aussi cet excellent article de Benjamin Fayet, paru le 19 novembre 2014 sur le site Histoire Philit :

    Kiel et Tanger de Charles Maurras : essai géostratégique visionnaire et source intellectuelle de la Vème République

  • Éphéméride du 31 mars

    Palerme, de nos jours

     

     

     

    1282 : Massacre des Français à Palerme, lors des "Vêpres siciliennes"

     

    Les "Vêpres siciliennes" désignent le soulèvement populaire de la Sicile contre la domination du roi français Charles d’Anjou, frère de Louis IX (futur Saint Louis), survenu le mardi de Pâques. À la suite de ce soulèvement et du massacre des Français, les Siciliens passent sous la protection du roi d’Aragon, Pierre III.

    À cette époque, l’Italie est le théâtre de la lutte entre les partisans du pape (les "Guelfes") et ceux de l'empereur (les "Gibelins"). En 1250, l'empereur Frédéric II de Hohenstauffen, roi de Sicile et ennemi déclaré de la papauté, décède. Son fils, Conrad IV, lui succède mais ne règne que quatre ans, et meurt en 1254 :  le pape Innocent IV, suzerain nominal de la Sicile, veut profiter de la minorité de son fils Conradin pour évincer les Hohenstaufen d’Italie. Le régent de Conradin, Manfred de Hohenstauffen, fils bâtard de Frédéric II, se proclame roi en 1258, au détriment de son neveu. Il est alors excommunié et privé de son royaume par le pape, qui investit Charles d’Anjou (frère du roi de France, Louis IX, le futur saint Louis) roi de Sicile, en 1266.

    Charles envahit le sud de la péninsule italienne et tue Manfred à la bataille de Bénévent, le 26 février 1266, mais il doit, alors, faire face par la suite aux attaques de Conradin, dorénavant assez âgé pour faire valoir ses droits. Conradin, vaincu, est fait prisonnier en1268, et décapité.

    Mais les ambitieux projets de Charles d’Anjou (une nouvelle Croisade contre les musulmans mais aussi la guerre aux Byzantins pour les contraindre à l’union religieuse avec Rome) et, surtout, les exactions des seigneurs qui entourent Charles entraînent, dans l'aristocratie et les classes urbaines siciliennes, un rejet des Français.

    Le roi Pierre III d’Aragon (une grande puissance maritime, à l’époque) est très intéressé par la Sicile; de son côté, l’empereur Byzantin Michel VIII Paléologue, inquiet des visées sur l'Orient qu'entretient Charles d'Anjou, est également approché par des émissaires siciliens.

    henri ii,claude de france,francois premier,saint denis,chateaubriand,bourbons,bonaparte,napoléon,tour eiffel,saint john perseLe soulèvement des "Vêpres siciliennes" débute le 30 mars – lundi de Pâques - à Palerme et à Messine à l’heure des vêpres, au son des cloches. Le 31 mars - mardi de Pâques – lors du pèlerinage habituel des familles palermitaines de la Porte Sainte-Agathe à l'Église du Saint-Esprit (Santo Spirito) hors les murs, c’est l'embrasement : les Français ont-ils recherché des armes sur les jeunes gens et sur les femmes ? Ont-il offensé une jeune fille, ou bien des enfants, qu’ils auraient insultés ? Leur auraient-ils jeté des pierres ? Quel que soit la cause, difficile à établir avec certitude, l’ensemble des Français et des Italiens qui les soutiennent est massacré, au cri de "Mort aux Français !".

    Une seule commune ne participe pas à la rébellion, et donc au massacre des Français : celle de Sperlinga, dont le château (ci-dessous) porte encore, sur l’arc en ogive de sa première chambre, la devise gravée sur deux pierres :  

    Quod Siculis Placuit Sola Sperlinga Negavit : ce que les Siciliens ont aimé, seule Sperlinga l’a nié 

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