Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
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Cannes 2024 : Megalopolis , un film de Francis Ford Coppola, avec Adam Driver (l’architecte Cesar Catalina), Giancarlo Esposito (le maire, Mayor Cicero), Natalie Emmanuel (Julia Cicero, la fille du maire).
Megalopolis… Un long-métrage à grand spectacle, interminable, plein d’effets spéciaux, dont le scénario dépasse ma culture et mon « intellect » en mélangeant le passé de Rome et la modernité de New York. Un film qui me rend de mauvaise humeur tellement je n’y comprends rien…
Une réalisation apparemment pleine de messages politiques, opposant le progressisme à la réaction, contre le populisme, dont les images d’archives montrent Hitler et Mussolini, mais ignorent Staline, Pol Pot et autre Fidel Castro !
j’ai regretté de ne pas le voir à la télévision, car je serais allé me coucher au bout de 10 minutes. Une fois de plus, mon épouse est moins négative.
496 : Victoire de Tolbiac
Bainville l'a bien expliqué : les deux premières dynasties - la Mérovingienne, celle de Clovis, et la Carolingienne, celle de Charlemagne - se sont finalement épuisées, pour deux raisons fondamentales :
• d'abord en perpétuant la funeste coutume du "partage" du royaume à chaque décès;
• ensuite, dans leurs efforts stériles pour reconstituer l'Empire romain, ce qui était une vision géo-stratégique périmée.
Du coup, elles ont échoué, leurs belles réussites initiales - si prometteuses !... - ne débouchant finalement sur rien, faute d'une vision plus réaliste des choses, qu'il allait revenir à la troisième dynastie - la Capétienne - de mettre en oeuvre : à savoir, la constitution d'un État fort, et la création de la Nation française, objectif certes moins ambitieux que la reconstitution de l'Empire, mais qui correspondait, lui, à la marche de l'Histoire.
Pour autant, le bilan des deux premières dynasties ne doit pas être sous-estimé, ni, surtout, l'importance décisive du règne de Clovis.
La Salle des Rubens, au Louvre
1600 : Marie de Médicis arrive en France
La nouvelle reine de France, seconde épouse de Henri IV - après la répudiation de la reine Margot, qui ne lui avait pas donné d'enfants (voir l'Éphéméride du 24 octobre)... - débarque à Marseille, venant de Florence, via Libourne.
La riche et plantureuse Florentine, âgée de bientôt vingt-sept ans, arrive à Marseille sur une galère de soixante-dix pieds de long, couverte "au-dedans comme au-dehors" de nacres, de dorures et de pierreries... et escortée des quelque dix-sept autres galères du grand-duc de Toscane.
Ci dessous, son arrivée à Marseille, par Rubens.
Paris, le 06 novembre 2024
« En démocratie, c’est le peuple qui choisit. » Mais les démocrates considèrent qu’il vote mal s’il ne choisit pas leurs champions. Les États-uniens viennent de le démontrer une deuxième fois en réélisant Donald Trump à la tête de leur pays : majorité des suffrages, majorité des grands électeurs, majorité au Sénat et à la chambre, la victoire est nette. Mais les États-Unis ne sont pas la France et nous ne pouvons que regretter cette marque d’aliénation intellectuelle, qui consiste à s’enthousiasmer de cette victoire, comme une certaine droite nationale, ou, comme le centre et la gauche, à la déplorer comme une catastrophe de portée mondiale. Les États-Unis sont également forts de cette américanisation des esprits, qu’on ne s’attendrait pas à trouver chez des patriotes.
Comme Kamala Harris si elle avait été élue, comme Biden juste avant lui, Donald Trump, et c’est normal, pensera d’abord à ce qu’il considérera être l’intérêt des États-Unis, que ce soit en matière de politique étrangère ou d’échanges économiques. Sur ces plans-là, quelles que soient leurs divergences, les administrations démocrates et républicaines ont toujours considéré l’Europe comme un protectorat à diviser, à neutraliser et à rentabiliser.
Si Trump, comme il l’a annoncé, fait le choix de la paix en Ukraine, nous ne pourrons que nous en féliciter. Mais nous devrons faire respecter notre présence dans l’Indopacifique et ne pas accepter que le sort de notre agriculture et de notre industrie soit réglé à Washington tant les gouvernements européens, via l’OTAN et Bruxelles, sont inféodés aux intérêts américains qu’ils croient conformes à ceux de l’Europe. C’est particulièrement vrai de Macron.
Il appartiendra durant les quatre prochaines années aux gouvernements successifs de la France de savoir, sans a priori aucun, entretenir une relation transatlantique au mieux des intérêts français. Pays jadis allié, interlocuteur incontournable aujourd’hui en raison non seulement de sa puissance mais aussi de la persistance d’alliances pourtant devenues sans objet, les États-Unis doivent redevenir pour la France ce qu’ils sont, un rival avec lequel il convient de traiter.
C'est bien de dénoncer l'état lamentable dans lequel se trouve notre beau pays aujourd'hui, comme le fait ici Michel Taverne, Député du Nord...
Ce sera mieux le jour où on nommera la cause, la source de tous ces maux que l'on dénonce, à juste titre...
De Mathieu Valet (sur "X") :
"Le bateau France sombre un peu plus chaque jour dans l’ensauvagement ! Nos enfants se font exécuter en pleine rue, la PJ a été sacrifiée, la réponse pénale est à la ramasse. Quel plaisir de voir mon ami policier, Michael Taverne, député du Nord dire ses 4 vérités à Didier Migaud..."
(extrait vidéo 2'09)
https://x.com/mvalet_officiel/status/1853895092425400724
1793 : Inauguration du Musée du Louvre
1622 : Louis XIII à Marseille
Âgé de 21 ans, le jeune roi se voit offrir un divertissement organisé par la Prud'homie des Pêcheurs de Marseille, dans la calanque de Morgiou.
Pour l'occasion, un escalier, toujours largement utilisé aujourd'hui, est taillé dans le roc : l'escalier de Louis XIII.
La calanque et l'escalier de Louis XIII
Si cela marque un coup d'arrêt définitif au cancelisme, au wokisme...
Une question, cependant, aux directeurs des organes de presse (écrite, orale, télévisuelle) : vous allez vous remettre en cause, vous et vos journalistes ? Et les "informations" (?) que vous donnez ?...
Ou pas ?
Comment pouvez-vous, à ce point, nous désinformer ?
De Destination télé (sur "x")
1932 : Naissance de Vladimir Volkoff
Au Rassemblement royaliste des Baux de Provence, dont il fut plusieurs années durant l'un des orateurs les plus constants et les plus appréciés.
Voici nos 6 Grands Textes qui lui sont consacrés :
• Grands Textes (VI) : Le Roi, l'éternelle solution.
• Grands Textes (XI) : Royauté et Incarnation.
• Grands Textes (XXV) : Du Roi (première partie) : Du roi comme Père; de la Reine.
• Grands Textes (XXVI) : Du Roi (deuxième partie) : De l'Héritier (ou : du Prince Royal).
• Grands Textes (XXIX) : Monarchie et Royauté.
• Grands Textes (XXXI) : Du Sacré.
Dans La république des Lettres, le jeudi 07 février 2008, Noël Blandin lui a consacré la petite notice suivante :
"Arrière petit-neveu du compositeur Tchaïkovsky, Vladimir Volkoff est né à Paris le 07 novembre 1932 de parents russes qui avaient quitté la Russie lors de la Révolution de 1917.
Après des études de lettres classiques à la Sorbonne et l'obtention d'un doctorat de philosophie de l'Université de Liège, Vladimir Volkoff sert comme officier de renseignement pendant la guerre d'Algérie avant de se consacrer à la littérature. Il compose plusieurs romans de Science-Fiction et d'espionnage tout en enseignant les langues française et le russe pendant plus de dix ans à Atlanta, aux Etats-Unis. Le grand public découvre l'écrivain en 1979 avec la sortie d'un roman d'espionnage intitulé Le retournement, histoire d'un espion soviétique manipulé qui se convertit à la religion orthodoxe. Le montage, "roman d'espionnage métaphysique" publié en 1982, lui vaut le Prix du roman de l'Académie française.
Farouchement slave souverainiste et anti-communiste, Vladimir Volkoff est l'auteur de nombreux autres romans, essais, documents, pièces de théâtre, biographies et même scénarios de bande dessinée, la plupart inspirés par le monde du renseignement, les services secrets, l'histoire russe, la désinformation, la manipulation et la guerre. Citons notamment, outre Le retournement et Le montage, Les humeurs de la mer (grande fresque en 4 volumes fondée sur son expérience algérienne), L'interrogatoire, Le bouclage, La Trinité du Mal (pamphlet sur Lénine, Trotski et Staline), Nouvelles américaines, Yalta, La Bête et le Venin, L'agent triple, Alexandre Nevski (BD dessinée par Paul Teng), La Désinformation, arme de guerre, Petite Histoire de la désinformation, Désinformation: flagrant délit et le Manuel du politiquement correct. Il a reçu en 1989 le Prix International de la Paix et en 1995 le Grand prix Jean Giono pour l'ensemble de son oeuvre.
Vladimir Volkoff est décédé le 14 septembre 2005 d'une rupture d'anévrisme, à l'âge de 72 ans."
À consulter :
Et à écouter :
Interview de Vladimir Volkoff sur France Culture.
(Enregistré le 7 novembre 1999, 49 minutes 9 secondes)
1932 : Naissance de Vladimir Volkoff (ici, au Rassemblement royaliste des Baux de Provence)
1492 : Chute de la météorite d'Ensisheim
Tombée entre Mulhouse et Colmar, c'est la plus vieille météorite dont on connaît la date d'impact avec précision.
Elle présentait un poids d'environ 127 kg. Elle s'était enfoncée a plus d'un mètre sous terre.
Elle fut fragmentée et une partie, de 55 kg, resta à la commune : elle est exposée actuellement au Musée de la Régence.
L'édito politique de Vincent Trémolet de Villers :