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Pour avoir une idée de la diffusion de l'art roman et de l'art ogival (en France et en Europe) voir, dans notre albumL'aventure France racontée par les cartes, les deux photos :
"Partout en France, des prêtres se félicitent d’un raz-de-marée inédit pour les messes du mercredi des cendres. Une vague de jeunes a franchi en nombre les portes des églises pour l’ouverture du Carême..."
1921 : Création du Premier Régiment étranger de Cavalerie à Sousse (Tunisie)
Insigne porté, sans avoir subi de modification majeure, depuis 1936.
"Dans une couronne de feuilles de laurier d'argent, un écu tiercé au 1 vert, au 2 rouge et au 3 bleu frappé d'un soleil d'or entouré par la devise "NEC PLURIBUS IMPAR", posé sur deux sabres croisés, surmonté d'une grenade à sept flammes d'argent frappée du chiffre "1" et soutenue par une banderole d'argent portant l'inscription "HONNEUR FIDELITE" entourant les dates "1635" et "1921".
L'insigne a été dessiné en 1936 par le maréchal des logis Allnikine. Le vert et le rouge sont les couleurs de la légion et la grenade à sept flammes est son symbole. Le bleu est la couleur traditionnelle de la cavalerie, le soleil d'or et la devise évoquent les régiments de Louis XIV qui arboraient tous ces deux symboles sur leurs étendards; le "Royal Étranger" (1659-1791) dont le régiment revendique l'héritage était de ceux -là (voir, dans notre Album Drapeaux des Régiments du Royaume de France, voir plus particulièrement la partie 4, les Régiments étrangers et, à partir de la partie 6, les Régiments de cavalerie...; ). La date de 1921 est celle de la création du régiment sous sa forme actuelle. Pour celle de 1635, la tradition violente quelque peu la vérité historique car elle évoque les "Carabins étrangers" levés en 1635 par Saint-Simon qui ne peuvent être rattachés directement au Royal Étranger. Créé le 16 février 1659avec les débris de plusieurs régiments étranger licenciés, ce fut principalement le reste d'un régiment levé par le comte de Roye le 3 février 1657, dont la compagnie de mestre de camp, qui forma la meilleure partie de ce nouveau régiment.
C'est à la fois le seul régiment de cavalerie au sein de la Légion étrangère et le seul régiment de la Légion au sein de la cavalerie, ce qui justifie sa devise "À nul autre pareil"qui était aussi celle du Roi Soleil.
C'est dans ce Régiment que servit, comme Officier instructeur, le jeune Henri d'Orléans, avant de devenir, à la mort de son père, le Comte de Paris (de jure, Henri VI), comte de Paris lui-même, et, de jure, Henri VII.
Le Prince devait recevoir la Croix de la Valeur militaire (en 1959) en raison de ses faits d'armes durant la Guerre d'Algérie, et aussi la Croix du combattant. En 2009, il fut fait Chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire.
Le 1er REC a été crée avec des contingents de cavaliers tsaristes, les "Russes Blancs", qui fuyaient la révolution bolchévique.
On connaît le mot célèbre des révolutionnaires bolchéviques, "Février, c'est 1789, Octobre c'est 1793". Les marxistes léninistes avaient pleinement conscience de revivre, mais en accéléré, la Grande Révolution fondatrice de 1789, qu'ils voulaient pousser jusqu'à ses extrêmes limites, et dont ils voulaient que "leur" révolution fut la quintessence, l'expression la plus achevée... Alexandre Soljénitsyne a parfaitement dressé le parallèle entrer Vendéens et Russes Blancs. Au moment où la Révolution française, puis la Bolchévique, ont lancé au monde leur message idéologique, porteur du Totalitarisme, de la Terreur, du Génocide et du Goulag, Vendéens et Russes blancs ont envoyé au monde le message exactement contraire : celui de la liberté intérieure de l'homme, face au Totalitarisme; celui de l'enracinement dans une Terre, une Histoire, des Traditions, face à l'Idéologie, abstraite et désincarnée. "Leur Patrie, ils l'ont dans le cerveau - disait Charette - nous l'avons sous les pieds..."
Voici comment Soljénitsyne évoque l'héroïque petite Vendée de Tanbow...:
"...La révolution russe, elle, n'a pas connu de Thermidor qui ait su l'arrêter. Elle a entraîné notre peuple jusqu'au bout, jusqu'au gouffre, jusqu'à l'abîme de la perdition. Je regrette qu'il n'y ait pas ici d'orateurs qui puissent ajouter ce que l'expérience leur a appris, au fin fond de la Chine, du Cambodge, du Vietnam, nous dire quel prix ils ont payé, eux, pour la révolution. L'expérience de la Révolution française aurait dû suffire pour que nos organisateurs rationalistes du bonheur du peuple en tirent les leçons. Mais non ! En Russie, tout s'est déroulé d'une façon pire encore et à une échelle incomparable. De nombreux procédés cruels de la Révolution française ont été docilement appliqués sur le corps de la Russie par les communistes léniniens et par les socialistes internationalistes. Seul leur degré d'organisation et leur caractère systématique ont largement dépassé ceux des jacobins. Nous n'avons pas eu de Thermidor, mais - et nous pouvons en être fiers, en notre âme et conscience -nous avons eu notre Vendée. Et même plus d'une.
Ce sont les grands soulèvements paysans, en 1920-21. J'évoquerai seulement un épisode bien connu : ces foules de paysans, armés de bâtons et de fourches, qui ont marché sur Tanbow, au son des cloches des églises avoisinantes, pour être fauchés par des mitrailleuses. Le soulèvement de Tanbow s'est maintenu pendant onze mois, bien que les communistes, en le réprimant, aient employé des chars d'assaut, des trains blindés, des avions, aient pris en otages les familles des révoltés et aient été à deux doigts d'utiliser des gaz toxiques. Nous avons connu aussi une résistance farouche au bolchévisme chez les Cosaques de l'Oural, du Don, étouffés dans les torrents de sang. Un véritable génocide..."
Extrait du discours prononcé par Alexandre Soljénitsyne, le samedi 25 septembre 1993, aux Lucs-sur-Boulogne, pour l'inauguration de l'Historial de Vendée, et qui forme le premier de notre série de Grands Textes:
Écouter en l’honneur de ces héroïques Russes blancs (ci-dessus) qui, comme nos vendéens, ont tout tenté pour détruire la Révolution, le magnifique chant des "Partisans Blancs", qui exalte leur grandeur. D’abord superbement chanté dans l’une de ses nombreuses versions historiques par un chœur régimentaire russe. Ensuite en français, dans une des versions de nos traditions militantes contre-révolutionnaires.
"Chers amis, J'aurai l'immense plaisir de tenir une conférence le vendredi 7 mars à Orléans, en compagnie d'Alain Pascal. Merci à France Souveraineté pour l'organisation de cet évènement. Informations et réservations indiquées sur l'affiche."
ARIANE 6 ET L'INDÉPENDANCE SPATIALE DE LA FRANCE ET DE L'EUROPE :
C'EST PARTI !
• PREMIER REPORTAGE DE FRANCE INFO : "ARIANE 6 A RÉUSSI SON VOL INAUGURAL LE 9 JUILLET 2024 ET DEVAIT RÉALISER SON PREMIER VOL COMMERCIAL CE LUNDI (3 mars, ndlr) AIS EN RAISON D'UNE "ANOMALIE AU SOL" CE LANCEMENT NE POURRA PAS AVOIR LIEU AVANT MERCREDI..." (5 mars, ndlr)
• SECOND REPORTAGE HIER, JEUDI : Pour son premier vol commercial, Ariane 6 va placer en orbite un satellite militaire "espion" de l’armée française. Ce satellite doit notamment permettre de dresser des cartes militaires de façon très précise. Le décollage de la fusée Ariane 6 doit avoir lieu jeudi dans l'après-midi.
• Puis il suivit son maître, Albert le Grand (dominicain lui aussi, et commentateur d'Aristote) à Cologne jusqu'en 1252 : en 1252, il revint à Paris, où il resta sept ans, prenant en charge la chaire de Bachelier en Écritures, pour continuer comme Bachelier Sentenciaire (il fut, à trente et un ans, maître d’une chaire pour laquelle il en fallait trente cinq, selon les statuts et l’approbation pontificale).
Au bout de ces sept années parisiennes, il fut appelé à Rome par le pape Alexandre IV, pour être incorporé à sa suite comme théologien pontifical;
• Enfin, il fit un troisième et dernier voyage à Paris, envoyé par le supérieur des Dominicains - avec le consentement du Pape - pour arbitrer et éteindre, dans l'université, de graves querelles doctrinales, grâce à son autorité et à son prestige. Après avoir brillamment accompli cette double mission, il retourna définitivement à Rome, au côté du pape. Mais c'est en se rendant une nouvelle fois en France, au Concile de Lyon, qu'il y mourut, en 1274.
Saint Thomas d’Aquin par Antoine NICOLAS, 1648, Notre-Dame de Paris. Don du couvent dominicain de l’Annonciation du faubourg Saint-Honoré, en 1974, à l’occasion du septième centenaire de la mort de saint Thomas.
Avec ce tableau, Paris se souvient du "Docteur Angélique", de la "Fontaine de Sagesse", qui professa la théologie à la Sorbonne, et écrivit plusieurs ouvrages dont une partie de la "Somme" au couvent Saint-Jacques, et vint sûrement se recueillir à la cathédrale, dont il vit construire le transept au temps de saint Louis.
Cinq ans après la mort de son adversaire, Richard Coeur de lion, Philippe Auguste s'empare de ce verrou stratégique et rattache la Normandie au Royaume.
Les Capétiens l'emportent sur lesPlantagenêts, et terminent à leur avantage cette première Guerre de Cent ans.
Mais ce n'était pas écrit d'avance !
Plusieurs fois dans l'Histoire (comme avec Louis XI, opposé aux Ducs de Bourgogne...) le Roi de France finira par sortir vainqueur d'un duel engagé avec plus fort que lui au départ.
"Qu'elle est belle, ma fille d'un an !"s'était exclamé Richard Coeur de Lion, contemplant la puissance de sa forteresse construite en si peu de temps, une véritable prouesse pour l'époque :
7 mars 1936 : L'Allemagne remilitarise la Rhénanie...
Dès l'Armistice de 1918, l'Action française et, en dehors d'elle, tous les patriotes lucides, demandèrent que l'on entrât en Allemagne, jusqu'à Berlin; que l'on détruisît son armée; et, surtout, que l'on détruisît son unité, follement pensée et voulue par la prussophilie et les nuées des Encyclopédistes, puis follement et systématiquement voulue, organisée et accomplie par Révolution, Républiques et Empires, associées dans un aveuglement insensé, travaillant directement contre l'intérêt national, et prenant le contre-pieds exact de la sage politique des Rois de France : organiser l'émiettement, la division des Allemagnes, pour assurer la paix à la France, à l'Europe et... aux Allemands eux-mêmes !
Mais Clemenceau et le Système firent passer leur idéologie sectaire, haineusement anticléricale, et leurs "nuées" avant l'intérêt national.
Ils démembrèrent bien l'un des deux Empires, celui qu'il fallait maintenir, l'Austro-Hongrois, car il était catholique. Pourtant, il maintenait une stabilité certaine dans cette poudrière qu'était l'Europe du centre et de l'Est...
Mais ils maintinrent intacte l'unité allemande - qui n'avait pas cinquante ans ! - et donc la puissance allemande, économique et démographique : il était facile de prévoir que les Allemands ne tarderaient pas à vouloir se venger des clauses théoriques et humiliantes du Traité de Versailles.
Bainville fit la prédiction d'une guerre pour dans vingt ans et d'un parti socialiste national : le Système resta sourd, aveugle, insensé, et nous eûmes les deux, conformément à la juste analyse de la situation...
Oui, ce sont bien Clemenceau et le Système qui nous ont "donné" la Seconde Guerre mondiale, le nazisme et toutes les catastrophes qu'il a entraînées avec lui...