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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 5

  • Au cinéma : Libres, par Guilhem de Tarlé

    Critique du film Libres - AlloCiné

    SAJE  distribution : Libres ,  un film espagnol de Santos Blanco.

    Solo
    Dios
    Basta

    SAJE est une société de distribution de films d'inspiration chrétienne qu'elle réussit à diffuser dans quelques - rares - salles de cinéma,  et il faut lui rendre grâce pour, notamment, Jésus-l'enquête,  Vaincre ou mourir, et Sound of freedom...
    Je suis en revanche beaucoup plus réservé sur sa distribution de documentaires.
    Certes, en raison de son final, Sacerdoce peut légèrement sortir du lot, mais je me suis ennuyé avec Le cœur de l'homme et Entre ciel et terre, dont les longs monologues traitent, respectivement, de l’addiction pornographique et du purgatoire.

    Quant à Libres... Je n’ai pas véritablement adhéré à ce documentaire espagnol sur les parcours - Chemin. Vérité. Vie - des moines et religieuses qui en témoignent devant la caméra, avec de-ci de-là quelques photos – magnifiques - de monastères et de paysages.
    Peut-être, en VF, l’intonation, la chaleur et l’émotion des intervenants auraient-elles pu m’émouvoir, mais à lire – à la va vite - en VOSTF, ces propos ont paru insipides et sans saveur au mécréant que je dois être.

    Je suis persuadé qu’une brochure, illustrée par les mêmes photos, sur laquelle on peut cocher, souligner et surligner certains propos et y revenir, serait plus appropriée qu’un film pour une telle évangélisation.

    Mon épouse, quant à elle, a regretté d’une part que ce long-métrage se limite à l’Espagne, et d’autre part qu’il ne dise rien du quotidien, de la vie individuelle et collective, et enfin de la Liberté derrière la Clôture.

     

    « Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre ! » (F. Villon)

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  • Éphéméride du 27 octobre

    31 octobre,leonard de vinci,francois premier,renaissance,joconde,sfumato,amboise,clos lucéIl y a treize jours, dans l’année, pendant lesquels il ne s’est pas passé grand-choseou bien pour lesquels les rares événements de ces journées ont été traités à une autre occasion (et plusieurs fois pour certains), à d'autres dates, sous une autre "entrée".

    Nous en profiterons donc, dans notre évocation politico/historico/culturelle de notre Histoire, de nos Racines, pour donner un tour plus civilisationnel  à notre balade dans le temps; et nous évoquerons, ces jours-là, des faits plus généraux, qui ne se sont pas produits sur un seul jour (comme une naissance ou une bataille) mais qui recouvrent une période plus longue.

    Ces jours creux seront donc prétexte à autant d'évocations :  

     1. Essai de bilan des Capétiens, par Michel Mourre (2 février)

     2. Splendeur et décadence : Les diamants de la Couronne... Ou : comment la Troisième République naissante, par haine du passé national, juste après avoir fait démolir les Tuileries (1883) dispersa les Joyaux de la Couronne (1887), amputant ainsi volontairement la France de deux pans majeurs de son Histoire (12 février)

     3. Les deux hauts lieux indissociables de la Monarchie française : la cathédrale Notre-Dame de Reims, cathédrale du Sacre, et la Basilique de Saint-Denis, nécropole royale. I : La cathédrale de Reims et la cérémonie du sacre du roi de France (15 février)

     4. Les deux hauts lieux indissociables de la Monarchie française : la cathédrale Notre-Dame de Reims, cathédrale du Sacre, et la Basilique de Saint-Denis, nécropole royale. II : La basilique de Saint-Denis, nécropole royale (19 février)

     5. Quand Le Nôtre envoyait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française (13 mars)

     6. Quand Massalia, la plus ancienne ville de France, rayonnait sur toute la Gaule et, préparant la voie à Rome, inventait avec les Celtes, les bases de ce qui deviendrait, un jour, la France (11 avril)

     7. Quand Louis XIV a fait de Versailles un triple poème : humaniste, politique et chrétien (28 avril)

     8. Les Chambiges, père et fils (Martin et Pierre), constructeurs de cathédrales, élèvent à Beauvais (cathédrale Saint-Pierre) le choeur ogival le plus haut du monde : 46 mètres 77 ! (4 mai)

     9. Quand la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais a reçu, au XIIIème siècle, son extraordinaire vitrail du Miracle de Théophile  (28 mai)

     10.  Quand Chenonceau, le Château des Dames, à reçu la visite de Louis XIV, âgé de douze ans, le 14 Juillet 1650 (26 juillet)

     11. Le Mont Saint Michel (11 août)

     12. Quand François premier a lancé le chantier de Chambord. (29 septembre)

     13. Quand Léonard de Vinci s'est installé au Clos Lucé (27 octobre) 

     

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              Aujourd'hui : Quand Léonard de Vinci s'est installé au Clos Lucé 

     

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  • Jusqu'au 30 0ctobre, soutenons le combat de notre ami Guilhem de Tarlé contre les éoliennes...

    Guilhem de Tarlé termine sa chronique parue ce samedi dans lafautearousseau par ces mots : 

    "...Cette propagande tombait mal au moment où, à nouveau, dans mon village berrichon, on se bat contre ce fléau en subissant une « commission d’enquête » à laquelle j’invite tout le monde à répondre pour dire définitivement Non à la défiguration de notre pays et à la gabegie financière qu’elle représente :

    www.registre-dematerialise.fr/5564/  

    (jusqu’au 30 octobre).

    Merci à chacun et à tous de votre contribution."

    Puisque notre Ami nous invite, que personne ne se dérobe à son appel !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Bien...

    Sur OpexNews :

    "Le ministère des Armées a notifié au groupement @HPE_France/@Orange_France l’installation du plus puissant supercalculateur d’Europe, spécifiquement dédié à l’IA et classifié pour des opérations sensibles. Prévu pour l’automne 2025, avec une pleine capacité opérationnelle d’ici la fin de cette même année, ce supercalculateur, situé au Mont-Valérien à Suresnes, renforcera la capacité de la France à traiter de manière souveraine des données confidentielles, cruciales pour les armées et l’industrie de défense. Non relié à internet, sa maintenance sera exclusivement assurée par des citoyens français disposant d’une habilitation au secret défense."
     

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  • Reçu de nos amis du Groupe d'Action Royaliste (Gar)...

     
  • Dans notre Éphéméride de ce jour : la Royauté était bien "la flèche du progrès", pour reprendre le mot de Pierre Debray...

    2010 : Ouverture de l'Exposition "Sciences et Curiosités à la Cour de Versailles"...

     

    Étant donné la qualité et surtout l'importance de cette Exposition, d'un triple point de vue : historique, scientifique et politique, on ne s'étonnera pas que nous lui ayons consacré l'une de nos Pages :

     

    L'Exposition de Versailles dit l'Histoire, mais la vraie...

     

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  • Au cinéma : C’est le monde à l’envers…, par Guilhem de Tarlé

    C'est le monde à l'envers ! - Film 2024 - AlloCiné
     

    A l’affiche : C’est le monde à l’envers… de Nicolas Vanier, avec Michël Youn et Barbara Schulz (Stan, le trader, et son épouse Sophie), Éric Elmosino et Valérie Bonneton  (les fermiers, Patrick et Constance), François Berléand (le père du fermier) et Yannick Noah (Bobby, l’écolo).

    Après les excellents L’École buissonnière et surtout Donne-moi des ailes, un film écologiste au bon sens du terme… Vanier nous a malheureusement servi deux films dans l’air pollué du temps, Poly et Champagne !, et aujourd’hui il récidive…

    Pourtant cette réalisation commençait bien, à l’image d’un film catastrophe avec la vie qui s’arrête brutalement, qui m’a rappelé le très bon roman Ravage (1943) de Barjavel.
    Malheureusement, malgré quelques bonnes  saillies, le film se conclut par un discours « bisounours » sur les « énergies renouvelables », et les éoliennes en particulier.

    Cette propagande tombait mal au moment où, à nouveau, dans mon village berrichon, on se bat contre ce fléau en subissant une « commission d’enquête » à laquelle j’invite tout le monde à répondre pour dire définitivement Non à la défiguration de notre pays et à la gabegie financière qu’elle représente www.registre-dematerialise.fr/5564/  (jusqu’au 30 octobre).

    Merci à chacun et à tous de votre contribution.

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  • Éphéméride du 26 octobre

    1562 : Date possible du départ de France de Jean Goujon (ici, sa Fontaine des Innocents, à Paris)

     

     

     

     

     

    1396 : Mort de Jean de Beaumetz 

     

    Il est à la fois l'un des plus talentueux et des derniers représentants de ce gothique tardif des XIVème et XVème siècles (que l'on appellera, en architecture, "flamboyant") qui sera, peu de temps après, remplacé par l'art nouveau : celui de la Renaissance...

    Après avoir travaillé en Artois, puis à Paris, Jean de Beaumetz devint, de 1375 à sa mort, peintre en titre de Philippe le Hardi à Dijon.

    Il décora les châteaux ducaux et l'église de la Chartreuse de Champmol, y peignant des retables et 26 tableaux pour les cellules des chartreux. La Révolution ayant totalement démantelé la Chartreuse, et dispersé la totalité des ouvres d'art qui s'y trouvaient, Beaumetz n'est plus connu que par deux de ces tableaux, deux Calvaires avec un donateur chartreux (l'un au Louvre et l'autre au Musée de Cleveland).  

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    Calvaire avec un moine chartreux, Musée du Louvre

     

    http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=1024 

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Diffusés ce mardi 22 octobre 2024 sur France 2, les deux derniers épisodes de "Notre Histoire de France", intitulés "Jeanne d'Arc face aux Anglais" et "Les noces rouges d'Henri IV et la reine Margot", ont rassemblé 1,93 million de téléspectateurs entre 21h02 et 22h49, selon Médiamétrie.

    On sait déjà que France 2 a commandé une suite, mais on ne sait pas si elle sera semblable à celle que nous venons de voir, ni avec Tomer Sisley, notamment.

    Nous redisons simplement ce que nous avons dit après les diffusions des deux mardis précédents : si "la forme" peut plaire et convaincre plus ou moins, et même mériter certaines critiques, elle n'est pas, et de très loin, le plus important.

    Le plus important, bien entendu, ce fut "le fond" : et ce "fond" nous paraît une heureuse surprise, par les temps qui courent (mensonges, inculture, cingleries de foldingues et on en passe...) : les téléspectateurs qui ne connaissent pas, ou peu, ou mal "notre Histoire de France" on pu voir présentés, justement, des moments majeurs de cette Histoire, dans leur absolue vérité, sans contre-sens, contorsions, falsifications ou autres manipulations dictées par une idéologie wokiste ou révolutionnaire.

    Encore une fois, par les temps (de disette) qui courent, il faut se réjouir de la moindre production qui dise, simplement, la vérité vraie sur nos ancêtres et notre passé, sur nos Racines...

    Nous n'avons donc pas visionné six chefs-d'oeuvre absolus, mais une vulgarisation on ne peut plus plus utile et on ne peut plus nécessaire, par les tristes temps qui courent; et - n'ayant pas mal au foi, ou n'étant pas "grincheux de nature" non plus - nous nous réjouissons, à chaque fois que c'est possible - comme ici - de voir quelque chose de positif sortir du petit écran : c'est tellement rare !

    NOTRE HISTOIRE DE FRANCE

    Tomer Sisley nous raconte le baptême de Clovis en 498 - Extrait vidéo Notre  Histoire de France

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  • Reçu de nos amis "Les Eveilleurs"... L’épopée de Romain Maréchal

    Combattus, parfois ; abattus, jamais, les Éveilleurs sont de retour avec, pour lancer l'année en couleurs, un entretien de Romain Maréchal !

    Romain Maréchal se fait connaître comme un amoureux de la France, avec le lancement d'une plateforme de streaming qu'il baptise "Épopée". Comme son nom le laisse suggérer, cette plateforme a pour but de diffuser et faire aimer l’épopée française, en s'appuyant sur les qualités de l'audiovisuel. Films, reportages, interview… l’auteur de cette nouvelle aventure nous livre avec conviction et enthousiasme le récit des sources, des espoirs, de la variété des œuvres qui animent son projet.

    Si vous aussi vous aimez la France, si vous vous intéressez à son histoire, à sa gastronomie, à ses grands hommes et à ses talents : écoutez Romain Maréchal dans ce passionnant entretien des Éveilleurs, et rejoignez l'Épopée !

     

     

     

    CHAINE YOUTUBE DES EVEILLEURS
  • Éphéméride du 25 octobre

    2007 : Premier vol commercial pour l’A 380

     

     

     

     

     

    732 : Charles Martel repousse les Maures 

     

    Probablement sur le territoire de la commune de Moussais (rebaptisé depuis Moussais-la-Bataille), les Francs commandés par Charles Martel ont repoussé une razzia menée par Abd el Rahman, lors de la bataille de Poitiers : 

     

    https://www.herodote.net/25_octobre_732-evenement-7321025.php 

     

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    Partis de Pampelune, les musulmans - qui ont envahi l'Espagne en 711 - ont conquis le Sud-ouest et ravagé Bordeaux; ils ont aussi fait des incursions dans le Sud-est : des légendes locales (comme celle de la Cabro d'Or, aux Baux-de Provence) et la toponymie en gardent quelques souvenirs (le massif des Maures; la Garde-Freinet...).

    Ils remontent maintenant vers le Nord-ouest, pour y piller les riches monastères. C'est là que Charles Martel - y gagnant son surnom... - stoppera définitivement leur avancée.  

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    Charles Martel mourra neuf ans plus tard, en 741 : sur son importance et le rôle politique qu'il a joué, voir l'Éphéméride du 22 octobre. 

     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpgAu Rassemblement Royaliste des Baux, Pierre Debray a dit, un jour, que la royauté française était "la flèche du progrès".

    À Versailles, en 2010, s'est tenue une remarquable exposition : "Sciences et Curiosités à la Cour de Versailles".

    Cette exposition "dit" l'Histoire, mais la vraie : oui, sous Louis XV et Louis XVI, aboutissement de mille ans d'efforts des quarante rois qui firent la France, la royauté était "la flèche du progrès" dans tous les domaines : intellectuels, artistiques, scientifiques...

    Une authentique politique de civilisation, voilà ce qu'ont mené nos Rois : il faut le faire savoir et/ou le rappeler à tous, à temps et à contretemps...

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    C'est dans Le Figaro : la grande mosquée de Paris deviendrait un bien de l'État algérien ? 

    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/12/03/97001-20151203FILWWW00120-la-grande-mosquee-de-paris-futur-propriete-de-l-algerie.php

    PAS D'ACCORD !

    MAIS, ALORS, PAS D'ACCORD DU TOUT !

    Résumons, en deux mots...

    Cette grande mosquée a été construite il y  a bien longtemps, dans un contexte totalement différent de celui d'aujourd'hui et dans lequel elle n'a plus de raison d'être.

    À l'époque, la France avait un Empire, et l'Algérie était française.

    Il s'agissait donc - et c'était normal à l'époque - de remercier les combattants (musulmans) de l'Empire, et aussi les français musulmans d'Algérie pour leur participation à la guerre, dans l'Union sacrée nationale.

    L'Action française n'émit aucune protestation sur la chose elle-même : ce que Maurras critiqua, avec raison, ce fut l'emplacement choisi, au coeur de la montagne Sainte Geneviève et du Quartier latin, où l'on implantait le symbole d'une civilisation autre que la nôtre, et que nous avions combattu pendant des siècles : l'Islam.

    S'il y a place, en France, pour plusieurs communautés, semblables sur "le fond" mais non identiques, dans les formes variées qu'elles peuvent prendre, il n'y a pas de place pour deux civilisations (comme le rappelait Boutang). 

    Il était donc normal, à l'époque et après le traumatisme de la Grande guerre, que l'on construisît une mosquée qui rappelât et exaltât le courage et le sacrifice des membres musulmans de l'Empire français et de l'Algérie française.

    C'est le lieu de son édification qui fut mal choisi, et que L'Action française critiqua, dans numéro du Mardi 13 Juillet 1926 :

    Grandes "Une" de L'Action française : 13 juillet 1926, Maurras, visionnaire et prophétique, réagit à l'inauguration de la Grande mosquée de Paris...

    Aujourd'hui, la page historique est fermée. Tous les valeureux combattants que l'on a, justement, remerciés et honorés son morts depuis bien longtemps et donc, en tant que telle, cette mosquée est - pourrait-on dire - obsolète, caduque, périmée... du moins dans son "intention".

    Si, donc, l'Algérie, ou tout autre pays, la veut, que le pays candidat la démonte et la remonte chez lui. À ses frais, bien entendu, puisqu'il serait "demandeur"... 

    Et sur les 7.500 mètres carrés qu'elle occupe, l'on pourrait édifier, juste à côté des Arènes de Lutèce, un bel espace vert, un beau square, qui viendrait embellir encore cette chère Montagne  dédiée à Sainte Geneviève, patronne de Paris...

     

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  • Reçu du GAR (Groupe d'action royaliste)...

  • Dans notre Éphéméride de ce jour :

    1648 : Signature des Traités de Westphalie 

     

    Pour Jacques Bainville, ils sont, tout simplement, "le chef d'oeuvre politique du XVIIème siècle".

    L'Empire (concrètement, ce que l'on appelle aujourd'hui l'Allemagne) était divisé en plus de 350 États (la Croix des géographes...); la France obtenait définitivement les Trois Évêchés (Metz, Toul et Verdun) en même temps qu'elle se voyait durablement libérée, au nord-est, de tout danger immédiat.

    Ces Traités vont assurer pour plus d'un siècle la prépondérance française en Europe.

    Ci dessous, Traité de paix dit traité de Westphalie, entre Louis XIV, roi de France, et l'empereur et les princes allemands. Page de signatures. Münster, 24 octobre 1648.

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    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XI, Louis XIII et Richelieu : la lutte nationale contre la maison d'Autriche :

    "La paix de Westphalie fut signée en octobre 1648.

    Cette paix, qui devait rester pendant un siècle et demi la charte de l'Europe, couronnait la politique de Richelieu. C'était le triomphe de la méthode qui consistait à achever la France en lui assurant la possession paisible de ses nouvelles acquisitions. Il ne suffisait pas d'ajouter l'Alsace au royaume. Il fallait encore que cette province ne fût pas reprise au premier jour par les Allemands. Il ne suffisait pas d'humilier la maison d'Autriche, de lui imposer une paix avantageuse pour nous. Il fallait encore, pour que cette paix fût respectée, pour que le résultat d'une lutte longue de plus d'un siècle ne fût pas remis en question, que l'Empire fût affaibli d'une façon durable et qu'il ne pût se réunir "en un seul corps".

    Au traité de Westphalie, la politique qui avait toujours été celle de la monarchie française, celle des "libertés germaniques", reçut sa consécration. Notre victoire fut celle du particularisme allemand. La défaite de l'Empereur fut celle de l'unité allemande. Mosaïque de principautés, de républiques, de villes libres, l'Allemagne, au lieu d'un État, en formait plusieurs centaines. C'était l'émiettement, l'impuissance, le libre jeu laissé à notre diplomatie, car ces trois cent quarante-trois États indépendants, de toutes les tailles et de toutes les sortes, étaient maîtres de leurs mouvements et de leurs alliances. Leurs rapports avec l'Empire devenaient extrêmement vagues et s'exprimaient par une Diète, un véritable Parlement, où, avec un peu de savoir-faire, nos agents pouvaient intervenir de façon à tenir le "corps germanique" divisé.

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              Signature des Traités à Münster...   

             

    Le principe de l'équilibre européen, fondé par le traité de Westphalie, reposait sur une véritable élimination de l'Allemagne, ce qui resta notre doctrine constante, parce que c'était notre plus grand intérêt, jusqu'à la fin du dix-huitième siècle. Enfin pour conserver ces résultats, pour empêcher qu'il y fût porté atteinte et que l'Allemagne fût conduite par une seule main la France, ainsi que la Suède, avait un droit de garantie au nom duquel elle pouvait s'opposer à tout changement de la Constitution de l'Empire, à toute redistribution des territoires, en d'autres termes aux ambitions de la maison d'Autriche on de tout autre pouvoir qui reprendrait son programme de domination des pays germaniques.

    L'Allemagne n'était plus, comme disait plus tard Frédéric II, qu'une "République de princes", une vaste anarchie sous notre protectorat. Ruinée, dépeuplée par la guerre de Trente Ans, réduite à l'impuissance politique, elle cessait pour longtemps d'être un danger. Nous aurions encore à nous occuper d'elle. Nous n'avions plus à craindre ses invasions : la grandeur de la France date de cette sécurité.

    Il est rare qu'on puisse fixer des moments où la politique a obtenu ce qu'elle cherchait, où elle l'a réalisé, dans la mesure où les choses humaines comportent les réalisations. Le traité de Westphalie est un de ces moments-là."

     

    C'est cette grandiose vision géostratégique des choses que la Révolution, les deux premières Républiques et les deux Empires défirent consciencieusement, créant au contraire l'Allemagne unifiée au nom du dément principe des nationalités : ce qui s'appelle travailler "en intelligence avec l'ennemi"... en l'occurrence, cette Allemagne unie, qui nous a fait tant de mal...

    Pour suivre les étapes de cette criminelle politique anti-française menée obstinément, contre tout bon sens, par Révolution, Républiques et Empires, voir, dans notre album Maîtres et témoins (II) : Jacques Bainville les deux photos "Intelligence avec l'ennemi : le recès de 1803" et "...la médiatisation de 1806"

     

     Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Les Traités de Westphalie, chef-d'oeuvre absolu"