Dans notre Éphéméride de ce jour : la République planifie et organise le Génocide vendéen...
1793 : Première Loi de Lazare Carnot organisant le Génocide vendéen
"Anéantissement de tous les biens… la Vendée doit être un cimetière national."
Pour la deuxième loi de Carnot organisant le Génocide vendéen, voir l'Éphéméride du 1er octobre...
Voir également :
1. Notre PDF : Lazare Carnot : aux sources du Génocide vendéen
2. Notre Feuilleton Vendée, Guerre de Géants et/ou notre Album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants" et surtout les photos de la partie II : "...et pour la liberté de l'homme intérieur"
2009 : mise au jour au Mans (Sarthe) de deux charniers datant des guerres de Vendée. Parmi la vingtaine de squelettes exhumés, "de nombreux corps portent les stigmates d'un véritable acharnement", souligne l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).
La plupart ont été tués à l'arme blanche, lors de la fuite de l'armée catholique et royale vendéenne devant les soldats républicains les 12 et 13 décembre 1793. Il y aurait au total 2.000 corps enterrés dans le centre-ville du Mans. "Les Vendéens n'étaient pas tués pour ce qu'ils faisaient, mais pour ce qu'ils étaient" (Reynald Sécher)
Le 29 janvier 1881 suite à l’interdiction de la pièce Thermidor de Victorien Sardou, jugée "antirépublicaine", Georges Clemenceau répond à Joseph Reinach :
"J'approuve tout de la Révolution : j'approuve les massacres de septembre où, pour s'éclairer, la nuit venue, les travailleurs plantaient des chandelles dans les yeux des morts. J'approuve les noyades de Nantes, les mariages républicains où les vierges accouplées à des hommes, par une imagination néronienne, avant d'être jetées dans la Loire, avaient à la fois l'angoisse de la mort et la souffrance de la pudeur outragée. J'approuve les horreurs de Lyon, où l'on attachait des enfants à la gueule des canons, et les égorgements de vieillards de quatre vingt dix ans et de jeunes filles à peine nubiles. Tout cela forme un bloc glorieux et je défends qu'on y touche. Je défends que, sur un théâtre qui dépend de l'Etat, un dramaturge illustre vienne, après plus de cent ans révolus, prononcer une parole de pitié qui serait un outrage aux mânes augustes de Robespierre et de Marat".