Action Française - Bordeaux communique...
se tiendra les 12 et 13 octobre.
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L'édito politique de Vincnet Trémolet de Villers, chez Dimitri Pavlenko :
1010 : Charte de fondation de l'Abbaye de Solesmes
D'après les Actes des évêques du Mans, Saint Thuribe aurait, au Vème siècle, organisé le culte dans la villa gallo-romaine de Solemnis.
Au début du 9ème siècle, cette propriété de l'Église du Mans était tenue en bénéfice par un leude de Charlemagne, mais les raids normands allaient maintenir dans des mains laïques l'église et le domaine.
Raoul de Beaumont en fit don aux moines de la Couture, antique monastère manceau, par une charte qu'on date, par conjecture, du 12 octobre 1010 :
http://www.abbayedesolesmes.fr/FR/entree.php?js=1
(Source : France info, hier matin, "Le réveil de l'éco)
Beaucoup des soi-disant "européens" achetant états-uniens, et nos ennemis allemands ayant fait tout ce qu'il fallait pour saborder l'avion du futur - dans lequel la France aurait eu sa place... - nous allons nous débrouiller tous seuls, avec quelques pays européens tout de même...) et monter notre excellentissime Rafale à un niveau encore supérieur ("Le Rafale porté au standard F4.1 a désormais "acquis sa pleine capacité opérationnelle...").
Et ce sera très bien ainsi : au moins nous conserverons notre indépendance ! Quant aux européens qui "achètent états-unien" (comme les Polonais, par exemple, on leur souhaitera "bien du plaisir", en cas de crise militaire, lorsqu'il leur faudra faire traverser un océan, ou transporter par de longs vols aériens, les pièces de rechange ou d'entretien (ou les munitions) de ce qu'ils achètent maintenant, pour ainsi dire, au bout du monde, alors que, la France, c'est la porte à côté... Mais c'est leur affaire, après tout...
https://www.defnat.com/e-RDN/affiche_breve.php?cid=816
Lorsque Jacques Paugam a publié sa brillante étude consacrée aux débuts du maurrassisme – cet "Âge d’or" qu’il situe entre 1899, date de la création de la revue de l’Action française, et 1908, année où fut lancé le quotidien –, il s’agissait de mettre en lumière les complexités d’une pensée qui a nourri des hommes aussi différents que Bernanos, Montherlant, de Gaulle... et qui fut admiré par Proust, Apollinaire, Péguy, Malraux, Gide, Maritain, Althusser, Lacan, Dumézil...
Partant des textes et s’y tenant toujours, l’auteur s’attache à montrer comment, en neuf ans, l’Action française va élaborer sa doctrine, établir ses choix et construire une véritable philosophie de l’État qui, dans beaucoup de ses aspects, rend un son très actuel.
L’on voit alors combien il est pernicieux de réduire le maurrassisme à des facettes indéfendables – la plus souvent invoquée, la principale : l’antisémitisme... – et de ne retenir qu’elles. Mais comment ne pas les dissimuler sans étouffer ce que cette pensée compte par ailleurs de richesses ?
Maurras est-il un mal-compris ? Ses conceptions de l’État, de la Nation, ont-elles été déformées par les luttes partisanes et les passions politiques ? Ces questions demeurent d’actualité. Dépassant les controverses, Jacques Paugam contribue à réintroduire Maurras dans le passé et le présent de la France.
Et à faire entendre l’apport spécifique de l’Action française à l’histoire des idées, au-delà des vaines et stériles polémiques.
• Ci dessus, la couverture de L'illustration - journal universel n° 4361 - l'automobile et le tourisme - le tourisme en commun dans les Pyrénées.
• Ci-dessous, l'église de la Madeleine, dans l'Île, le quartier natal de Maurras (sa Bastide du Chemin de paradis se trouve dans le quartier de Ferrières)
Le 12 Octobre 1926, dans son numéro 4361, L'Illustration publia un petit texte de Maurras, intitulé "À Martigues", que le toujours excellent site Maurras.net - qui parle d'un "article touristico-sociologique" - a eu l'heureuse idée de proposer au lecteur :
"...Chacune de nos générations aime à dire que Martigues n’est plus Martigues, pour l’avoir oui dire à ses anciens qui l’ont toujours dit, et leurs pères, et les pères de leurs pères, dans tous les siècles. La cité provençale (…) n’aura bientôt plus que deux îlots et trois ponts. J’ai connu trois îlots, quatre ponts. Ceux qui m’ont précédé parlaient de quatre ou cinq îlots et de je ne sais plus combien de ponts fixes et de ponts-levis…"
1416 : Fondation de l'Archiconfrérie de la Sanch
C'est Saint Vincent Ferrier (Vicent Ferrer, de son nom catalan) qui fonde, en l'église Saint-Jacques de Perpignan, l'Archiconfrérie des Pénitents de la Sanch ("Précieux Sang du Seigneur").
Il lui assigne deux missions : assister les condamnés à mort et leur donner une sépulture chrétienne; mais aussi commémorer la Passion du Christ par des processions, durant la Semaine sainte.
Depuis six siècles, pour ces processions, trajet et rituel sont immuables : revêtus d'un sac de pénitence noir (ou rouge) et d'une cagoule (les "caparutxes"), les pénitents de la Sanch, défilent dans les rues de la vieille ville, portant sur leurs épaules des groupes statuaires, les "mistèris", représentant les mystères douloureux du Christ. La procession se déplace durant trois heures, avec des stations devant des reposoirs.
À partir du XVIIIe siècle, les "Vierges de Douleur", portant une robe noire, et un coeur d'argent traversé de glaives, intègrent le cortège, ainsi que la "Soledat" (Vierge seule au pied de la Croix) et la "Mater Dolorosa", qui tient Jésus mort dans ses bras.
Le Regidor, caparutxa (pénitent) rouge, porteur d'une cloche de fer, ouvre la marche du cortège; viennent ensuite les tambours, voilés de crêpe noir, qui sont suivis par les mistèris, parés de fleurs, représentant les différentes scènes de la Passion, portés par des pénitents noirs ou rouges et par des femmes en mantille.
http://pyreneescatalanes.free.fr/Decouvrir/Traditions/ProcessionSanch.php
Et, dans notre catégorie Patrimoine, Racines, Traditions, voir la note/reportage (3 vidéos) Depuis 1416, dans Perpignan la catalane, l'Archiconfrérie de la Sanch
Mardi soir, Tomer Sisley et France 2 ont donné la première des trois séries que consacrera la chaîne à "Notre Histoire de France". Composées de deux épisodes d'un peu moins d'une heure chacun, cette série se poursuivra les deux mardi prochain.
Mardi, c'était Vercingétorix et Clovis; mardi prochain, ce sera Charlemagne et Saint Louis; et l'on terminera avec Jeanne d'Arc et Henri IV...
Nous avons trouvé qu'il s'agissait là d'un bel effort de vulgarisation, réussie. On pourra toujours apprécier, ou pas, l'originalité, l'inattendu de tel ou tel élément ou moment de la série, mais il est indéniable que ces deux premiers épisodes - et le découpage général de l'ensemble - reprennent la trame traditionnelle de notre Histoire. Et ne nous imposent pas des cingleries de foldingues et autres mensonges et billevesées dont nous sommes si souvent abreuvés...
Il est bien clair, dans ces deux premiers épisodes, qu'après les Basques - qui sont le premier peuplement assuré de ce qui deviendra la Gaule puis la France - ce sont bien les Celtes qui sont "nos ancêtres les Gaulois"; puis sont venus les Romains, et les Grecs (par Massalia); puis sont venus les Barbares, parmi lesquels les Francs ont fini par émerger en maîtres. Leur roi, Clovis, est devenu chrétien, et re-donna le premier à ce qui était encore la Gaule ses frontières du temps heureux de la conquête romaine : des Pyrénées au Rhin...
Non seulement, donc, dans cette série, les bases mêmes de ce que nous sommes, des évènements d'où nous venons, ne sont pas niées, ou traficotées, ou "mentis" (comme disait notre grand Chateaubriand), mais les bases de ce qui allait devenir "la France" sont, au contraire, on ne peut plus clairement affirmées : les Celtes, Rome, l'Église catholique, la Royauté unificatrice. Et, bien sûr, le Peuple, travailleur, vigoureux, ingénieux (on a parlé de l'invention du tonneau, mais pas de la moissonneuse-batteuse ou ... du pantalon ! ni de l'hygiène corporelle : dommage ! mais, bon...)
Une seule critique, tout à la fin du deuxième épisode : Tomer Sisley se trompe lorsqu'il minimise l'action de Charles Martel anéantissant l'invasion musulmane à Poitiers : Sisley dit que la propagande de l'époque exagéra ce qui n'était qu'un coup d'arrêt à une simple razzia : oh, que non ! Si Charles n'avait pas exterminé les musulmans, ils se seraient installés chez nous, comme en Espagne, et seraient restés...
Mais, à part ce point - qui, certes, est tout sauf secondaire - nous redisons que cette série, selon nous, présente l'Histoire de France, dans ses origines, d'une façon vraie et honnête. Traditionnelle, en somme, et non fantaisiste ou revisitée par un wokisme de mauvais aloi. On est loin des horreurs et imbécilités d'un Thomas Jolly et d'un Boucheron, qui nous ont gâché en partie la fête de la cérémonie d'ouverture des JO !
Et cela, par les temps qui courent, c'est déjà énorme...
2010 : Mort de Maurice Allais, Nobel d'Économie 1988
1613 : Décret de la reine Marie de Médicis en faveur de la Maison "Mellerio dits Meller"
Née officiellement le 10 octobre 1613, la Maison MELLERIO dits MELLER est la plus ancienne entreprise familiale française, et la plus ancienne maison de Joaillerie au Monde.
Le début de ses activités remonte même à 1515, date à laquelle les premiers Mellerio quittent leur village de Craveggia, à la frontière entre la Lombardie et le Piémont, pour venir vivre et travailler en France, comme fumistes (ramoneurs) et colporteurs, à leurs débuts; et c'est la la première maison qui s'installa dans le quartier de la place Vendôme, en 1815, au 9, rue de la Paix.
On dit parfois que, si la Reine remercia ainsi la maison Mellerio, ce fut parce que l'un des membres de cette famille, ramoneur au Louvre, entendit, et lui rapporta, les propos de conspirateurs, qui projetaient de s'en prendre au jeune Louis XIII...
Le Décret de Catherine de Médicis contient ces mots :
"...Le Roi permet aux suppliants de porter du cristal taillé, quincaillerie et autre menue marchandise meslée entre la dite ville de Paris et ailleurs partout le royaume..."
C'est la Maison Mellerio qui réalisa les épées d'académiciens de Jacques Bainville et de Charles Maurras.
http://comite-vendome.fr/boutiques/mellerio-dits-meller/
En plus de tout le reste, elle vous parlera de deux faits d'une importance toute particulière :
• d'abord elle rappelle le sacrifice du prince François d'Orléans, mort pour la France en Algérie, dans des circonstances héroïques et glorieuses. La tradition du service de la France - entre autres dans le domaine militaire - est solidement enracinée dans notre Famille de France, depuis les hauts faits d'armes du premier prince de cette lignée, Philippe, duc d'Orléans, frère de Louis XIV...
• ensuite, elle traite de la sortie de l'excellent ouvrage de Paugham, L'Âge d'or du maurrassisme, et donne accès à un excellent article de Jean Sévillia sur Maurras, "À lire avant de juger"...
lafautearousseau
Ours d’or, Berlinale 2024 : Dahomey , un film de la réalisatrice sénégalo-française Mati Diop.
Dahomey… Prix Lux du Parlement européen « pour aider à distribuer des films (…) qui reflètent la diversité culturelle en Europe (sic, NDLR) et qui touchent à des questions d’intérêt commun telles que (…) la non-discrimination, l’inclusion… ». Ainsi avons-nous effectivement assisté à une séance gratuite offerte par le Bureau du Parlement Européen de Marseille… à savoir une soirée de l’anti-France pour un film sous-titré en écriture inclusive...
Dahomey est un documentaire sur la restitution, promise par Macron, d’œuvres d’art, dont le synopsis précise qu’elles ont été « pillées lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892 ».
« Il n’y a pas de débat » nous dit en substance le fonctionnaire européen qui présente ce film : ces œuvres ont été « pillées », « tout le monde est d’accord », et tous les critiques reprennent à l’envi ce mot de « pillage » qui parlent des « stigmates de la colonisation ». La France « colonialiste » a « envahi » et « pillé ».
Eh bien soit… procédons à la remigration de ces œuvres et, puisque ils nous disent qu’elles sont « l’âme » de ces peuples, procédons « en même temps » - il ne faut pas séparer l’âme des corps - procédons à la remigration de ces peuples.
Concédons, en effet, qu’ils ont droit à leur identité, mais nous aussi, nous avons droit à la nôtre.
44 Avant Jésus-Christ : Fondation de Lyon