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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 14

  • À propos de la démission du Proviseur du Lycée Maurice Ravel...

     

    You are currently viewing De la démission à la soumission

     

    Lire sur le site de l'Action française

     

    Paris, le 28 mars 2024

     

    De la démission à la soumission

    Le proviseur du lycée Maurice Ravel, dans le 20e arrondissement de Paris, vient de démissionner « par sécurité » après avoir reçu des menaces de mort pour avoir demandé à une élève de son lycée de retirer son voile.

    Si les circonstances exactes de cette affaire restent à préciser, il s’agit là d’un renoncement qui s’apparente à un acte de soumission. C’est en tout cas comme cela que l’interpréteront certainement les auteurs des menaces, qui ne comprennent que le rapport de force.

    Sans doute le gouvernement ne peut-il pas en même temps légiférer à propos de la discrimination capillaire, creuser le déficit public dans des proportions abyssales, évoquer une implication militaire opérationnelle dans le conflit ukrainien et faire preuve de fermeté et de détermination face au communautarisme musulman.

    Cet événement n’est pas anodin et marque un tournant dans notre rapport au développement de l’islam en France. Ce n’est pas le proviseur, ce sont les ministres de l’Éducation et celui de l’Intérieur, voire l’ensemble du gouvernement, qui devraient démissionner. C’est d’ailleurs ce qu’ils savent faire le mieux, comme le démontre encore cette lamentable séquence.

     

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Affaire du Proviseur du Lycée Maurice Ravel : l'alerte une fois de plus lancée contre le "Frérisme"...

    Cette fois, c'est sur France info, et c'est par l'anthropologue Florence Bergeaud-Blackler, qui vit sous protection policière :

    "L'objectif du frériste, ce sont ces micro-sociétés islamiques qui ont vocation à s’étendre. Et il n'y a pas de société islamique sans l'imposition du voile..."

    À bon entendeur, salut !

    https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/religion-laicite/voile-a-l-ecole-il-faudrait-que-les-forces-de-l-ordre-soient-appelees-immediatement-suggere-une-chercheuse-specialiste-des-reseaux-salafistes_6452515.html

    Lycée Gilles Bader (illustration), à Marseille, le 7 juin 2023. (GILLES BADER / MAXPPP)

     

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  • Solidarité Kosovo ! DEPUIS LES POGROMS ANTI-CHRÉTIENS, 20 ANS DE RÉSILIENCE SERBE CONTRE LES PERSÉCUTIONS...

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    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

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  • Éphéméride du 29 mars

    29 mars 1967 : Lancement du SNLE Le Redoutable

     

     

     

     

    1796 : Charette est fusillé 

     

    Il avait 33 ans...          

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    Traqué depuis des semaines, Charette est finalement capturé par le général Jean-Pierre Travot le  dans les bois de la Chabotterie (commune de Saint-Sulpice-le-Verdon). 

    Ici : le procès-verbal de son interrogatoire :

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    À Moscou hier, comme à Paris avant-hier, l'ennemi principal et premier, non unique mais le pire de tous, partout, c'est le terrorisme islamique.

    Et, sur ce coup, nous sommes d'accord avec le message posté par Gabriel Attal sur tweeter : 

    "L'ennemi est connu, c'est le terrorisme islamiste. La menace qu'il fait peser sur notre pays est forte et réelle. Depuis le début de l'année, deux attentats ont été déjoués. Nous ne laisserons jamais une seule seconde de répit à ceux qui souhaitent s'en prendre à la France. Nous allons dans les heures qui viennent renforcer les moyens et les effectifs sur le terrain, en particulier à proximité des établissements scolaires."

    Certes, il est tard, il est bien tard, il est très tard, après des années de déni et, même, de politique(s) favorisant - de fait - le-dit terrorisme islamiste, mais enfin, il n'est jamais trop tard...

    Comme, dans un autre domaine, en ce qui concerne le ré-armement militaire de la France, que le Système désarme depuis des décennies : il est tard, bien tard, très tard, mais enfin, chaque année, chaque mois, chaque semaine, chaque jour passé à ré-ouvrir des usines de fabrication d'armement pour les trois Armes; chaque augmentation des budgets militaires (l'objectif, c'est 4¨% !); chaque commande de matériels(s)... tout est bon à prendre : dans ces deux domaines si différents, et qui pourtant se rejoignent, du terrorisme islamiste et des crédits militaires, le vocabulaire et l'action des royalistes d'Action française ne peut que rester le même :

    armons !, ARMONS ! ARMONS !

    (La "Une" de L'Action française du Samedi 1er Octobre 1938)

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour (2/2) : "...un récit de la Révolution qui déconstruit les mythes" (Jean Sévillia)

    2009 : Parution de  "Crois ou meurs ! Histoire incorrecte de la Révolution française"
     
     

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    Présentation de l'éditeur :

    "Crois ou meurs ! Voilà l’anathème que prononcent les esprits ardents au nom de la liberté !" Ainsi s’indigne le journaliste Jacques Mallet du Pan dans le Mercure de France du 16 octobre 1789, au tout début de la Révolution. Voilà qui s’inscrit en faux contre la thèse, solidement ancrée aujourd’hui, de deux révolutions : une bonne, celle des droits de l’homme, qui aurait dérapé pour aboutir à une mauvaise, celle de la Terreur.

    Et si la Révolution tout entière avait été un immense, un désolant gâchis, et ce dès les premiers jours ?

    Et si ce qui a été longtemps présenté comme le soulèvement de tout un peuple n’avait été qu’une folie meurtrière et inutile, une guerre civile dont l’enjeu mémoriel divise toujours les Français ?

    Il fallait reprendre l’enquête en revisitant les événements, en les décryptant et en se libérant de l’historiquement correct.

    Ce récit circonstancié s’adresse à tous ceux qui souhaitent qu’on leur raconte enfin une autre histoire de la Révolution française, la vraie."

     

    Dès la parution de l'ouvrage, Jean Sévillia écrit dans Le Figaro magazine du 29 mars qu'il s'agit d'un "livre iconoclaste, à lire d'urgence" et lui consacre son billet hebdomadaire "La page d'Histoire de Jean Sévillia", sous le titre éloquent :
     
    Un pavé dans la mare révolutionnaire : Signé Claude Quétel, un récit de la Révolution qui déconstruit les mythes
     
    Voici le texte intégral de ce court billet :
     
    "Entre 1986 et 1989, environ 8OO livres ont paru à l'occasion du bicentenaire de la Révolution française. Trente ans plus tard, l'enthousiasme n'est plus au rendez-vous : les parutions nouvelles sur la période 1789 -1799 sont en proportion peu nombreuses, et rares sont les livres qui sortent du lot. En voici un, au moins qu'on n'oubliera pas : ne craignant pas de détoner, l'ouvrage, tranquillement, ouvertement, est une charge contre la Révolution française.
    Directeur de recherche honoraire au CNRS, ancien directeur scientifique du Mémorial de Caen, Claude Quétel est un spécialiste du XVIIIème siècle qui s'est intéressé à l'histoire de la folie et de la psychiatrie. Puis ses activités l'ont conduit à écrire sur la Seconde Guerre mondiale. Mais de n'être pas un spécialiste de la Révolution française lui confère, précisément, une précieuse liberté vis-à-vis des gardiens du Temple. Elle lui permet, en l'occurrence, d'aboutir à une conclusion qu'il énonce sans ambages dès l'introduction : "La Révolution française fut un épisode exécrable, de bout en bout, de l'histoire de France. Elle ne fut pas le magnifique soulèvement de tout un peuple mais une folie meurtrière et inutile, une guerre civile dont la mémoire continue aujourd'hui encore à diviser fondamentalement les Français."
    Claude Quétel connaît trop bien le métier pour s'aventurer sans biscuits. Outre l'abondante bibliographie qui signale ses sources, l' "essai historiographique critique" situé à la fin du volume prouve que ce prétendu non-spécialiste maîtrise fort bien son sujet. De la prise de la Bastille à la conquête du pouvoir par Bonaparte, son récit montre donc la part essentielle de la violence dans le phénomène révolutionnaire ("Crois ou meurs"), une violence qui, commencée en 1789, n'a pas attendu la Terreur de 1793 pour se déployer. La Révolution, certes, a eu le mérite de faire aboutir des réformes que la monarchie n'avait pas su mener à bien. Elle a cependant inventé les droits de l'homme pour les violer tous, et inauguré la dictature des minorités radicales sur la majorité silencieuse, gouvernant au nom du peuple mais sans lui, et souvent contre lui.
    Un livre iconoclaste, à lire d'urgence." 
  • Dans notre Éphéméride de ce jour (1/2) : Jacques Bainville élu à l'Académie française !...

    1935 : Jacques Bainville est élu à l'Académie française

     

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    Dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française", voir :

    Grandes "Une" de L'Action française : Jacques Bainville élu à l'Académie française...

                    

    Il vient d'avoir 56 ans : il lui reste un peu moins d'un an à vivre, le cancer de l'oesophage dont il souffre ne lui laissant aucun espoir. Cette élection à l'Académie est la récompense du travail acharné d'un génial touche-à-tout, aussi doué pour les affaires économiques que pour les questions de politique internationales, mais capable également d'écrire en une langue très pure des Contes remarquables ou de s'exercer à la critique théâtrale...

    Sans oublie28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favrer, bien sûr, sa lucidité et sa clairvoyance qui, si elles lui permettaient d'analyser le présent et d'en induire le futur, ont fait de lui l'un des plus grands maîtres, et peut-être le plus grand, de l'Histoire.

    Deux fêtes seront organisées par son épouse pour célébrer cette élection : l'une pour les amis de l'extérieur, car Jacques Bainville était le trait d'union entre l'Action française et le monde politique; l'autre, pour les amis de l'intérieur, ceux de L'Action française, dans les locaux du journal, rue du Boccador (ci contre, qui devait, d'ailleurs, être le dernier siège de L'Action française, jusqu'à son interdiction, en 1944 : voir l'Éphéméride du 11 mai...).

    Il y prononça le très émouvant petit discours suivant, "Vertu de l'amitié", qui explique bien ce qu'était l'amitié d'Action française :

    BAINVILLE VERTU DE L'AMITIE.pdf

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    http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/jacques-bainville

     

    Voir notre Album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville

  • Éphéméride du 28 mars

    1994 : Mort d'Eugène Ionesco, de l'Académie française

     

     

    58 Avant J.C. : Les Helvètes entament leur migration vers la Gaule 

     

    28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favreEn l'an 58, sous la pression des Germains, les Helvètes résolurent de quitter leurs montagnes et d'aller s'établir à l'Ouest, plus loin de ces ennemis menaçants : en Gaule. Mais les Gaulois, dont plusieurs tribus étaient déjà alliées de Rome en général, et de César en particulier, firent appel à celui-ci pour repousser ce qui était, de fait, une invasion pour eux, même si, pour les Helvètes, il ne s'agissait que de fuir devant la "pression" des Germains.

    28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favreJules César a relaté son intervention en Gaule contre les Helvètes, les Rauraques, les Boïens, les Latobices et les Tulinges : un premier affrontement à Genève, où les Helvètes ne purent enfoncer les lignes romaines, puis les Helvètes prenant la direction de la Loire, suivis par les six légions de César.

    Le premier affrontement se produisit sur l'Arar (aujourd'hui la Saône), début juin : Labienus, le lieutenant de César, attaqua par surprise les Helvètes qui n'avaient pas encore traversé le fleuve, en tuant un grand nombre, le reste de l'armée helvète étant à l'abri sur l'autre rive. Après ce combat, César fit construire un pont sur la Saône pour poursuivre le gros de l'armée helvète : pendant deux semaines, il les suivit vers le nord, mais il n'y eut que quelques accrochages entre les cavaleries des deux camps.  

    Après ces quatorze jours de poursuites, César et Labienus se dirigèrent vers Bibracte, la capitale de leurs alliés Eduens, pour y chercher des vivres, laissant les Helvètes poursuivre leur chemin; mais ces derniers rebroussèrent chemin et attaquèrent l'armée romaine.

    Engagée vers midi, la bataille de Bibracte dura jusque tard dans la nuit; les Helvètes se replièrent finalement vers la région de Langres, où, faute de soutien, ils durent capituler.

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    L'édito politique de Vincent Tremolet de Villers :

    "...Depuis 12 ans ce sont plus de 270 personnes qui sont mortes en France frappées par la terreur islamiste... La charge historique, religieuse, identitaire de la menace islamiste est telle, que le pouvoir trop souvent détourne les yeux, noie le poisson, cède à l’esprit de défaite. Pourtant, la formule dédiée à Poutine s'applique à l'islamisme :s i on ne l'arrête pas, il continue d’avancer..."
     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : le martyre de l'enfant-Roi Louis XVII...

    1785 : Naissance de Louis-Charles, duc de Normandie

     

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    Terrible destin que celui de l'enfant qui naît ce jour-là :

     

    il sera l'Enfant massacré, qui ne devint jamais grand;

    il sera le deuxième Roi martyr... 

     

    "Les Français le savent-ils ? Au coeur de leur Histoire, il y a un infanticide. Cet infanticide fonde la légitimité de leur État moderne. Un enfant-roi a été sacrifié volontairement sur l'autel du Moloch républicain. La Terreur ? Un procédé de gouvernement inventé par la République, recopié jusqu'aujourd'hui et on sait comment. Des têtes coupées pour exprimer un nouveau droit absolu de diriger le monde ? C'est qu'il fallait que le sang royal et populaire giclât pour fonder l'ordre nouveau. C'est ainsi que la France se dit encore aujourd'hui un modèle pour le monde. Effectivement ! Et l'Enfant-roi Louis XVII ? Eh bien, ce fut pire : après avoir tué le roi parce qu'il était roi, la bande qui prétendait diriger la Révolution, comité de salut public en tête avec Robespierre et Commune de Paris avec son procureur et son substitut, Chaumette et Hébert, décidèrent de faire du petit Capet l'instrument de la condamnation de sa mère et il eut à cet effet pour précepteur Simon l'alcoolique. Puis l'horreur, savamment voulue, ayant été accomplie, il fallait, en enfermant l'enfant de manière ignoble, le réduire en rebut de l'humanité. Ce fut consciemment voulu, strictement exécuté. Thermidor ne le sauva pas. Mais, du moins, un peu d'humanité entoura ses derniers moments. Il mourut, il avait dix ans... Le crime est là, injustifiable" (Hilaire de Crémiers)

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  • Au cinéma : Cocorico, par Guilhem de Tarlé

    Cocorico - film 2024 - AlloCiné

    A l’affiche : Cocorico,  le premier long-métrage, français,  de Julien Hervé, avec Christian Clavier et Marianne Denicourt (les époux Frédéric et Catherine Bouvier-Sauvage), Didier Bourdon (Gérard Martin) et Sylvie Testud (Nicole Dupont, Mme Gérard Martin).

    COCORICO, KIKERIKI, CHICCHICICHI, CÓCÓRÓCÓCÓÓÓÓ, COCK-A-DOODLE-DOO…

    Cocorico… Encore un film avec Christian Clavier sur le « vivre ensemble », mais un autre « vivre ensemble », un « vivre ensemble » entre français de milieux sociaux différents…
    Le seul fait d’évoquer cette question ne donne-t-il pas raison à ceux qui s’inquiètent du vivre ensemble multi ethnique et multi culturel ?

    En l’occurrence Julien Hervé désire sans doute nous persuader de l’innocuité de l’immigration puisque nous avons tous du sang « étranger » dans les veines.
    Soit et, personnellement, j’ai effectivement du sang italien, allemand et même syrien – « une Syrienne, notre ancêtre Sarah, mais une chrétienne » souligne-t-on depuis toujours dans ma famille, persuadée que l’assimilation commence précisément par la religion, à tout le moins la culture, qui situe l’Homme et sa destinée dans l’univers.

    Une fois donc évacuée la volonté militante du réalisateur (en dehors d’un prosélytisme de propagande, il faudrait s’alarmer du formatage qu’il subit sans en avoir conscience), on peut voir en souriant les protagonistes identifiés à leurs nouveaux « cousins » ; on peut rire franchement de certains assauts de répliques dignes d’un très bon théâtre de boulevard, sans amant dans le placard ni porte qui claque.
    Le seul risque consiste en un retour du coq quand le réalisateur ouvre en conclusion la porte du poulailler, à moins qu’il n’ait voulu tempérer son propos et constater que, si l’ADN « scientifique » ne trompe pas, le laboratoire peut, lui, commettre une erreur dans son analyse ou son report.

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  • Éphéméride du 27 Mars

    Le théâtre romain d'Orange, "la plus belle muraille de mon Royaume" (Louis XIV)

     

     

    1660 : Louis XIV visite Orange 

     

    Le 28 juillet 1659, Louis XIV a quitté Paris pour Saint Jean de Luz : l'une des clauses du Traité des Pyrénées, en cours de signature avec l'Espagne, stipulait en effet que le Roi de France devait épouser la fille du Roi d'Espagne.

    En réalité, les pourparlers et la signature du traité traînant en longueur - le mariage espagnol manquant même d'échouer, et le Roi étant presque sur le point d'épouser une autre princesse ! - le voyage durera quasiment un an, le Roi ne rentrant à Paris, avec sa jeune épouse Marie-Thérèse, que le 13 juillet 1660.

    La Cour quitta d'abord Fontainebleau pour Bordeaux, où elle resta du 19 août au 5 octobre ; elle alla ensuite à Toulouse, du 14 octobre au 27 décembre, puis à Montpellier, du 5 au 8 janvier 1660 ; elle arriva à Nîmes le 9 janvier, et le Roi visita le Pont du Gard le lendemain, 10 janvier (voir l'Éphéméride du 10 janvier). Ensuite, le 17 janvier, la Cour arriva à Aix-en-Provence, où elle resta 12 jours, avant de se rendre à Toulon, pour douze jours également.

    Louis XIV en profita pour aller en pèlerinage à Cotignac pour témoigner sa reconnaissance à Notre-Dame de Grâce, à qui il devait sa naissance. Le 2 mars, le Roi entra dans Marseille, mais pas par la Porte de la Ville : il fit ouvrir une brèche dans le rempart, afin de punir l'indocilité des habitants (le 17 octobre précédent, un Ordre du Roi avait en effet été déchiré en pleine séance à l'Hôtel de Ville (voir l'Éphéméride du 11 février).  

    Le 27 mars, le Roi était à Orange : c'est là que, visitant le Théâtre antique, il eut le mot fameux : "Voici la plus belle muraille de mon royaume !" 

    Enfin, les choses finissant par se dérouler comme prévu au départ, et le mariage espagnol se précisant, après avoir manqué d'échouer, le Roi, avec toute la Cour, se rendit à Saint Jean de Luz, pour s'y marier, le 9 juin 1660 (voir l'Éphéméride du 9 juin), avant de retourner à Paris, presque un an après l'avoir quittée...

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    Le Théâtre antique le mieux conservé au monde, inscrit au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco :
    http://www.theatre-antique.com/
    Depuis 1869, le Théâtre d'Orange accueille le festival français le plus ancien : les Chorégies d'Orange (voir l'Éphéméride du 17 juin)...
     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg2009 : Parution de Crois ou meurs ! une histoire incorrecte de la Révolution française, de Claude Quétel...

    Et si la Révolution tout entière avait été un immense, un désolant gâchis, et ce dès les premiers jours ?

    "...La Révolution française fut un épisode exécrable, de bout en bout, de l'histoire de France. Elle ne fut pas le magnifique soulèvement de tout un peuple mais une folie meurtrière et inutile, une guerre civile dont la mémoire continue aujourd'hui encore à diviser fondamentalement les Français..."

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Quand Fabrice Lucchini "explique" les textes (?) d'Aya Nakamura...

    Il nous prévient "ça va secouer"...

    (extrait vidéo 2'31)

    https://x.com/Sans_drap__/status/1771989647712760266?s=20

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  • Éphéméride du 26 mars

    1686 : Inauguration de la Place des Victoires, à Paris 

     

    Cette place circulaire, d'environ 80 mètres carrés de diamètre, a été créée à l'initiative du maréchal de La Feuillade, vicomte d'Aubusson, et de la Ville de Paris, pour célébrer les victoires de Louis XIV.

    Les plans sont de Jules Hardouin-Mansart.

    En son centre, la statue originelle de Louis XIV en pied était l'oeuvre de Martin Desjardins. Le socle comportait quatre personnages en bronze, des bas-reliefs et des inscriptions sur la gloire militaire du règne. Quatre fanaux y brûlaient en permanence. En 1792, la statue fut abattue par les révolutionnaires et la place renommée place des Victoires Nationales en 1793 (mais les éléments de décoration du socle ont été conservés et sont visibles au Musée du Louvre).

    La statue du général Desaix - représenté entièrement nu - fut érigée à sa place en 1810 : elle n'eut qu'une durée de vie assez courte, et son bronze fut refondu pour réaliser la statue équestre d'Henri IV, au Pont Neuf.

    L'actuelle statue équestre de Louis XIV est de François Joseph Bosio, et fut érigée au centre de la place en 1828.

    Malheureusement, l'harmonie primitive de la place n'a pas été respectée, et le percement de plusieurs rues a irrémédiablement défiguré l'ensemble : la Place des Victoires partage ainsi avec la Place Dauphine (voir l'Éphéméride du 10 mars) le triste privilège d'avoir été largement dénaturée et mutilée, au point d'avoir perdu, sinon la totalité, du moins une très large part de sa splendeur d'antan.

    Telles qu'elles nous apparaissent aujourd'hui, cependant, ces deux places conservent assez d'éléments de leur beauté passée pour que l'on puisse se faire une idée assez précise de ce que fut cette très grande beauté. 

     

    http://paris1900.lartnouveau.com/paris02/place_des_victoires.htm  

     

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