LAFAUTEAROUSSEAU - Page 14
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1970 : Eugène Ionesco est élu à l'Académie françaiseIl reçoit 18 voix contre 9 à Jules Roy, et occupera le fauteuil de Jean Paulhan.Fils d'un Roumain et d'une Française, il s'installe en France en 1942 et écrit sa première œuvre dramatique, La Cantatrice chauve, sous-titrée "anti-pièce", en 1950.Autre consécration, Ionesco sera le premier auteur à être publié de son vivant dans la prestigieuse bibliothèque de la Pléiade.
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Au cinéma : En fanfare, par Guilhem de Tarlé
Cannes 2024 : En fanfare, un film français d’Emmanuel Courcol, avec Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin (les deux frères, Thibaut Desormeaux et Jimmy Lecocq) et Sarah Suco (Sabrina).
Bizarre ces deux comédies dramatiques – Prodigieuses et En fanfare - qui sortent à une semaine d’intervalle sur la Musique et la Maladie, avec Charles Aznavour en exergue. Constatons d’ailleurs que dans les deux cas, nous sommes davantage émus par la symphonie que par la gravité de la pathologie.
dans l’un il s’agit de deux sœurs, dans l’autre de deux frères.
Le premier reste un conte de fées, le second un drame.En fanfare, c’est le drame des bons et mauvais numéros du concerto, c’est Thibaut et Jimmy ou Jordan et Jean-Baptiste, ou bien mieux Thibaut et Jean-Baptiste ;
c’est aussi le drame humain qui veut couper le son d’un orchestre, en même temps que le drame social qui veut couper celui d’une fanfare.Regrettons néanmoins, pour conclure, que du piano des Prodigieuses à la fanfare de En fanfare, on descend en gamme, mais le final du second vaut bien, à lui tout seul, une demi-étoile.
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Éphéméride du 12 janvier
Plat rustique aux reptiles et écrevisses (Bernard Palissy, 1550)
1587 : Bernard Palissy est condamné au bannissement
La vie de Bernard Palissy fut à l'image de son époque : troublée à l'extrême par les horreurs des Guerres de religion.
Pourtant, les paradoxes n'y manquent pas : converti à la Réforme, il fut constamment protégé par de grands seigneurs catholiques, comme le connétable Anne de Montmorency, qui l'emmenait fréquemment chez lui, à Écouen (et c'est la raison pour laquelle la majeure partie de son œuvre est exposée au Musée national de la Renaissance du château d'Écouen); mais aussi par Catherine de Médicis, et par le roi lui-même : c'est tout simplement parce qu'il se trouvait dans ses appartements, le jour de la Saint-Barthélemy, qu'il échappa, lui, réformé, au massacre quasi général...
À partir de 1530, cet autodidacte - "peintre sur verre et faïence" - étudia la technique de cuisson des émaux. La découverte d'une coupe de céramique émaillée, d'un superbe blanc, dans la collection d'un grand seigneur, décida de sa carrière : il voulut à tout prix découvrir le secret de sa fabrication. De 1536 à 1556, il consacra vingt ans de sa vie à tenter de reproduire la glaçure de cette coupe qu'il avait vue : qui ne connaît l'histoire de Palissy ruiné, brûlant ses meubles et son plancher pour y parvenir ?
C'est en 1555, après une vingtaine d'années d'épreuves physiques et morales, endurant les reproches de sa femme et les moqueries de ses voisins, qu'il put enfin couvrir ses poteries d'un émail jaspé. Il innova en adaptant à la céramique le goût des grottes (d'où le terme de grotesques) importé d'Italie vers le milieu du XVIème siècle. Ses pièces les plus connues sont des céramiques (vases, bassins, plats ou ustensiles divers) qui incluent des fruits, des feuilles ou des reptiles dans leurs décors naturalistes en relief (ci-dessous, son célèbre "plat à bestioles" du Musée de Sèvres).
Anne de Montmorency, grand esthète, le fit travailler à la décoration de son splendide château d'Écouen, et le protégea comme de nombreux autres artistes tels que Jean Goujon.
Plat "à bestioles", Musée de Sèvres
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
Sur OpexNews :
"Sur les 60 appareils en service dans l’armée de l’air émiratie, Abu Dhabi pourrait, dès 2027, céder à Rabat la moitié de sa flotte de Mirage 2000-9E en contrepartie des premières livraisons de Rafale F4 de la part de Paris."
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Éphéméride du 11 janvier
La Hire et Jeanne (une représentation de l'Alouette de Jean Anouilh)
1443 : Mort d'Étienne de Vignolles
Bon compagnon d'armes de Jeanne d'Arc, il est plus connu son son surnom de La Hire, qui lui a été donné par les Anglais, en raison de ses fréquentes et violentes colères.
L'enluminure ci dessous le représente en compagnie de son ami, Jean Poton de Xaintrailles, autre capitaine de Jeanne d'Arc (sur la mort de Poton, voir l'Éphéméride du 7 octobre).
Dans les registres du parlement de Bordeaux on trouve un document où il est écrit, pour parler de lui :
"Un des plus vaillants capitaines du royaume de France, qui fut cause avec La Hire de chasser les Anglais".
On lui attribue cette prière, avant l'assaut :"Dieu, je te prie que tu fasses aujourd'hui pour La Hire autant que tu voudrais que La Hire fît pour toi, s'il était Dieu et que tu fusses La Hire" -
Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
Une minute de débat entre Sarah Knafo et Julien Dray, de "SOS Racisme" à l'islamo-gauchisme" : elle mérite qu'on s'y arrête...
(extrait vidéo 1'02)
https://x.com/mathusal8m/status/1876955268384272562
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Éphéméride du 10 janvier
1660 : Louis XIV visite le Pont du Gard
Le 28 juillet 1659, Louis XIV a quitté Paris pour Saint Jean de Luz : l'une des clauses du Traité des Pyrénées, en cours de signature avec l'Espagne, stipulait en effet que le Roi de France devait épouser la fille du Roi d'Espagne.
En réalité, les pourparlers et la signature du Traité traînant en longueur - le mariage espagnol manquant même d'échouer, et le Roi étant presque sur le point d'épouser une autre princesse !... - le voyage durera presque un an, le Roi ne rentrant à Paris, avec sa jeune épouse, Marie-Thérèse d'Espagne, que le 13 juillet 1660.
La Cour quitta d'abord Fontainebleau pour Bordeaux, où elle resta du 19 août au 5 octobre; elle alla ensuite à Toulouse, du 14 octobre au 27 décembre, puis à Montpellier, du 5 au 8 janvier 1660; elle arriva à Nîmes le 9 janvier, et le Roi visita le Pont du Gard le lendemain, 10 janvier. Ensuite, le 17 janvier, la Cour arriva à Aix-en-Provence, où elle resta 12 jours, avant de se rendre à Toulon, pour douze jours également.
Louis XIV en profita pour aller en pèlerinage à Cotignac, pour témoigner sa reconnaissance à Notre-Dame de Grâce, à qui il devait sa naissance. Le 2 mars, le Roi entra dans Marseille, mais pas par la porte de la Ville : il fit ouvrir une brèche dans le rempart, afin de punir l'indocilité des habitants (le 17 octobre précédent, un Ordre du Roi avait en effet été déchiré en pleine séance à l'Hôtel de Ville : voir l'Éphéméride du 11 février).
Le 27 mars, le Roi était à Orange : c'est là que, visitant le Théâtre antique, il eut le mot fameux : "Voici la plus belle muraille de mon royaume !..." (voir l'Éphéméride du 27 mars).
Enfin, les choses finissant par se dérouler comme prévu, au départ, et le mariage espagnol se précisant, après avoir manqué d'échouer, le Roi, avec toute la Cour, se rendit à Saint Jean de Luz, pour s'y marier, le 9 juin 1660 (voir l'Éphéméride du 9 juin), avant de retourner à Paris, presque un an après l'avoir quittée.
Classé par l'UNESCO au Patrimoine mondial de l'Humanité, l'une des plus belles constructions du monde... :
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Paris, Samedi 18 Janvier...
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
Hier, c'était la chimérique CED (Communauté Européenne de Défense), que les royalistes français ont combattue, aux côtés des communistes...
Aujourd'hui, ce qu'il faudra ou faudrait combattre, ce serait le non moins chimérique "marché européen de la Défense" (dominé, évidemment, par les États-désunis, via leurs collabos européens, au premier rang desquels les Prussiens de Berlin, qui ont réussi - grâce à la République idéologique française - à créer et maintenir le monstre "Allemagne politiquement unie"...
Oui, mais voilà...
Dans La Tribune :
Les industriels de l'armement français s'opposent à un marché unique de la défense (extrait de l'article de Michel Cabirol) :
"L'industrie de l'armement français s'oppose dans un document, dont La Tribune s'est procurée une copie, à la notion de marché unique dans le domaine de la défense que souhaite pourtant mettre en place le nouveau commissaire européen chargé de la défense. Une notion « impropre au regard du principe de souveraineté des États », selon le CIDEF, qui a rédigé fin novembre un document adressé aux pouvoirs publics français où il liste les points de vigilance de l'industrie française.Selon le CIDEF, la préférence européenne (au sens de l'UE) doit être « la pierre angulaire de toute politique européenne en matière de souveraineté afin de réduire les dépendances vis-à-vis des fournisseurs étrangers ».
L'industrie de défense européenne pourrait être à l'aube de changements majeurs en 2025 avec l'arrivée de la nouvelle Commission européenne. "L'objectif est de définir une nouvelle approche de la défense et d'identifier les besoins d'investissement pour fournir un spectre complet de capacités de défense européennes", avait expliqué début novembre le Parlement européen à l'issue de l'audition d'Andrius Kubilius, qui était alors encore candidat pour la défense. « Nous devons parvenir à un véritable marché unique de la défense », avait d'ailleurs déclaré lors de son audition le commissaire européen en charge de la défense. Une notion qui fait bondir l'industrie de la défense française. Car le marché unique serait au bénéfice de la concurrence et au détriment des pays comme la France qui ont investi depuis plus de 60 ans dans leur industrie de défense..."
Évidemment, les royalistes et patriotes français soutiendraient/soutiendront, aujourd'hui comme hier, ce rejet absolu d'une nouvelle CED rafistolée, mais toujours faux-nez de ceux qui veulent notre disparition en tant que nation souveraine...
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Éphéméride du 9 janvier
Clémence Poésy dans le film de Philippe Ramos, "Jeanne captive"1431 : Début du procès de Jeanne d'Arc
Contrairement à la version fantaisiste de Luc Besson, Le Procès de Jeanne d'Arc (capture d'image ci dessus) de Bresson - de 1962 - est une évocation quasi documentaire.Dans un style épuré, le réalisateur fait la part belle aux dialogues, aux réquisitoires et à la défense de Jeanne d'Arc.Un superbe film, sans doute le plus complet sur le procès. -
"Nous sommes France", nous n'avons jamais été et ne serons jamais "Charlie"...
L'agitation des journaleux bobos/gauchos/trotskos pour un 10ème "anniversaire" ? Pas un mot à changer à ce que nous écrivions alors :
Nous ne sommes pas tous Charlie, nous sommes tous la France
• 2. :
Source : Action française Provence
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
L'agitation des journaleux bobos/gauchos/trotskos pour un 10ème "anniversaire" ? Pas un mot à changer à ce que nous écrivions alors :
Nous ne sommes pas tous Charlie, nous sommes tous la France
• 2. :
Source : Action française Provence
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Au cinéma : Prodigieuses, par Guilhem de Tarlé
Festival du Film Francophone à Angoulême (FFA) 2024 : Prodigieuses, un film français de Frédéric Potier et Valentin Potier, avec Franck Dubosc, Isabelle Carré, Camille Razat et Mélanie Robert (Serge et Catherine Vallois, les parents et leurs filles jumelles, Claire et Jeanne)
d’après une histoire vraie.Prodigieuses… Prodigieux d’abord ce long-métrage sur une famille française, les Vallois (avec deux « l », sans propagande « sociétale » ni politique et sans coucheries… un film visible, précisément en famille… un vrai miracle !
Prodigieuse aussi, sauf son titre, cette comédie dramatique musicale autour de ce que j’aurais appelé « soliste à deux », deux prodiges.« Je m’voyais déjà en haut de l’affiche » !
Les réalisateurs racontent qu’il y a six ans ils ont rencontré deux pianistes, sœurs jumelles d’une quarantaine d’années, Audrey et Diane Pleynet, victimes d’une maladie orpheline, génétique et incurable, à savoir une déminéralisation osseuse. qui devait leur interdire l’aventure artistique dont elles rêvaient depuis leur tendre enfance.
C’est cette prodigieuse histoire que les père et fils, Frédéric et Valentin Potier, ont mis en musique et que je ne saurais trop recommander.
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Reçu du GRFDA..
En vous remerciant encore pour l’intérêt que vous portez au GRFDA
le site internet GRAINES DE MEMOIRE - Mémorial digital dédié aux disparus civils et militaires - est en ligne depuis juillet 2024 :
Pour vous aider à découvrir toutes les ressources de ce site , un tutoriel a été mis au point : Vous le trouverez en vous connectant :
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Éphéméride du 8 janvier
1934 : suicide de Stavisky (La Une de L'Action française du 7 janvier)
Vers 290 : Martyre de Saint Lucien
L’un des premiers apôtres du Beauvaisis, Saint Lucien et ses compagnons, Maximien et Julien, furent martyrisés près de Beauvais, sur l’ordre de Julien, gouverneur de la Gaule (il fut décapité).
D’origine romaine, et d'abord prêtre à Rome, il vint évangéliser le Beauvaisis, dont il fut peut-être le premier évêque, probablement en compagnie de saint Denis de Paris et de saint Quentin.
Le martyre de Saint Lucien, par Vincent de Beauvais (1190 ?-1264 ?) : en haut, à gauche, Saint Lucien prêchant; en bas, sa décapitation; un peu plus haut, à l'extrême droite, Saint Lucien - comme Saint Denis... - portant sa tête.
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/392/Saint-Lucien-de-Beauvais.html