1793 : Deuxième loi de Lazare Carnot organisant le Génocide vendéen
Il est prévu l' "Extermination totale des habitants…" : comme le dit Pierre Chaunu, nous n'avons pas les ordres écrits des dirigeants nazis concernant les camps d'extermination, mais nous disposons de ceux de la Convention concernant le Génocide vendéen, voulu, approuvé, programmé et appliqué méthodiquement, par des gens qui savaient très bien ce qu'ils faisaient : tout est intégralement conservé au château de Vincennes...
• Pour la première loi de Carnot organisant le Génocide vendéen, voir l'Éphéméride du 1er août
• Voir également :
1. Notre PDF : Lazare Carnot, aux sources du Génocide vendéen pdf
2. Notre album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"
2009 : mise au jour au Mans (Sarthe) de deux charniers datant des guerres de Vendée. Parmi la vingtaine de squelettes exhumés, "de nombreux corps portent les stigmates d'un véritable acharnement", souligne l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).
La plupart ont été tués à l'arme blanche, lors de la fuite de l'armée catholique
et royale vendéenne devant les soldats républicains les 12 et 13 décembre 1793. Il y aurait au total 2.000 corps enterrés dans le centre-ville du Mans.
"Les Vendéens n'étaient pas tués pour ce qu'ils faisaient, mais pour ce qu'ils étaient" (Reynald Sécher).
http://www.dailymotion.com/video/x511p1_vendee-un-genocide-censure_news
Le 29 janvier 1881 suite à l’interdiction de la pièce Thermidor de Victorien Sardou, jugée "antirépublicaine", Georges Clemenceau répond à Joseph Reinach :
"J'approuve tout de la Révolution : j'approuve les massacres de septembre où, pour s'éclairer, la nuit venue, les travailleurs plantaient des chandelles dans les yeux des morts.
J'approuve les noyades de Nantes, les mariages républicains où les vierges accouplées à des hommes, par une imagination néronienne, avant d'être jetées dans la Loire, avaient à la fois l'angoisse de la mort et la souffrance de la pudeur outragée.
J'approuve les horreurs de Lyon, où l'on attachait des enfants à la gueule des canons, et les égorgements de vieillards de quatre vingt dix ans et de jeunes filles à peine nubiles.
Tout cela forme un bloc glorieux et je défends qu'on y touche.
Je défends que, sur un théâtre qui dépend de l'État, un dramaturge illustre vienne, après plus de cent ans révolus, prononcer une parole de pitié qui serait un outrage aux mânes augustes de Robespierre et de Marat".