Dans Le Figaro, on nous apprend que, Paris se heurtant au refus d'Alger de délivrer des laissez-passer consulaires pour reprendre ses ressortissants en situation illégale en France, ceux-ci "saturent" nos centre de rétention.
Il y a pourtant une solution très simple, en même temps que très humaine, très civilisée (qui vaut, d'ailleurs aussi pour tous les autres pays qui ont une façade maritime); une solution qui, par ailleurs, ferait réfléchir les autres et, pour commencer, nous "désencombrerait", ici, ce qui serait déjà un grand pas en avant.
Il suffirait de prévenir ET les autorité algériennes ET les délinquants, ici. Et leur dire : "voilà ce que nous allons faire : nous allons, correctement, dignement, humainement, vous embarquer sur des bateaux normaux (militaires ou civils, peu importe); nous allons vous emmener à la limite des eaux territoriales d'Algérie, dans lesquelles nous nous garderons bien d'entrer; arrivés là, et dès que les conditions climatiques sont bonnes, nous vous installerons dans des canots pneumatiques neufs, avec leur moteur rempli de carburant (suffisamment pour parcourir les 22,224 kilomètres des eaux territoriales et arriver sur votre côte); vous conserverez vos téléphones, batterie chargée; et, à partir de là, ce sera une affaire entre vous et vos autorités, vos familles et parents. Nous, nous aurons eu une attitude humaine et respectueuse, nous vous aurons bien traités, bien expulsés, sans violence(s), et nous vous ferons même cadeau des bateaux pneumatiques...
Comptez le nombre de pays avec lesquels on peut - et doit - agir de la sorte, en cas de mauvaise volonté de ces pays pour récupérer leurs clandestins/délinquants, et calculez le nombre d'indésirables que cela retirerait de la France (pour rappel, il y a 15.000 prisonniers étrangers en France : la surpopulation carcérale serait plus que grandement réduite s'ils rentraient chez eux, leur peine purgée...)
Après, quand le monde entier saura que la France peut et veut se faire respecter, "la chose" se dira, partout, et "les choses" changeront, à coup sûr !...
Comme le disait Richelieu, dont nous célébrions la naissance hier :
"La politique n'est pas l'art du possible, mais l'art de rendre possible ce qui est nécessaire"
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