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Éphémérides

  • Éphéméride du 5 novembre

    1955 : Mort d'Utrillo (ici, La Place des Abbesses sous la neige, 1917)

     

     

     

     

     

    1219 : Prise de Damiette, François d'Assise commence à organiser sa rencontre avec le sultan Al Kamil...

    On est alors au début de la Cinquième Croisade et, en Égypte, les Croisés viennent de remporter un beau succès. C'est à cette période, pendant l'occupation de Damiette, que les Fioretti situent la rencontre du Sultan avec François d'Assise : celui-ci se rend auprès d’Al-Kamil pour le convertir, mais si Al-Kamil le reçoit cordialement et civilement, il refuse le baptême...

    http://www.freres-capucins.fr/Saint-Francois-et-le-Sultan-Dieu.html

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  • Éphéméride du 4 novembre

    1483 : Pierre Tarisel est nommé "maître maçon" de la ville d'Amiens...

     

    Né vers 1442 et mort en août 1510, Pierre Tarisel fut d'abord maître-maçon du roi de France.

    En 1475, il inspecta la cathédrale de Noyon, qui se détériorait, puis, en 1477, il passa à Arras.

    Le 4 novembre 1483, Tarisel fut nommé maître maçon de la ville d'Amiens : il devait s'illustrer dans son poste en sauvant la cathédrale de l'effondrement...

    Il se rendit rapidement compte que les piliers du transept étaient déformés par le poids des arches latérales, et comprit qu'une catastrophe imminente se préparait, et allait causer l'écroulement de la cathédrale : il n'avait pas oublié le désastre de Beauvais, en 1284, lorsque la voûte du chœur de la cathédrale Saint Pierre s'était effondrée, douze ans seulement après son achèvement.

    Et donc, après des premiers travaux de confortement, il entreprit les travaux d'urgence nécessaires : il fit poser des arcs-boutants supplémentaires pour renforcer les arcs-boutants de la nef et du transept, mais surtout, s'étant rendu compte que les gros piliers de la croisée du transept bouclaient sous l'effet de la poussée des grandes arcades s'élevant à 42,3 mètres, il eut l'idée de génie qui allait sauver la cathédrale d'un effondrement certain : il décida de cercler presque tout l'édifice d'un chaînage en "fer d'Espagne", réputé le meilleur à l'époque. Ce chaînage, qui court dans le triforium de la nef et des transepts, est toujours en place aujourd'hui.

    Il ne fallut guère plus d'un an à Pierre Tarisel pour régler, ainsi, et définitivement le problème.

    Augustin Rodin qualifia la cathédrale d'Amiens - et ses 200.000 mètres cube d'espace intérieur, qui en font la plus vaste des cathédrales françaises - d' "empire absolu de l'élégance suprême"...

     

    https://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Amiens/Amiens-Notre-Dame.htm

     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    Elle évoquera, entre autres sujets, la mort de la mère de Charles Maurras : vous y apprendrez, nous l'espérons, certaines choses que beaucoup ignorent, et approfondirez, ainsi, votre connaissance de l'homme Maurras...

     

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  • Éphéméride du 3 novembre

    1468 : Sac de Liège (ici, la ville, de nos jours)

     

     

    743 : Translation des restes de Saint Hubert devant l'autel de la collégiale Saint-Pierre de Liège 

     

    Le saint patron des chasseurs était le gendre du roi Dagobert.

    Il abandonna son Duché d'Aquitaine à son frère, en 688, pour devenir moine, avant que sa renommée ne le fasse élire évêque de Liège.

    La tradition raconte que sa vocation remonte à l'une de ses chasses, le jour du Vendredi saint, alors qu'il courrait un cerf : celui-ci lui apparut avec une croix entre les bois, et cette pensée lui vint alors : chasser un vendredi saint ? Pourquoi ne vas-tu pas plutôt prier ?

    C'est Floribert, évêque de Liège et successeur d'Hubert - lui-même évêque de la ville - qui procède à la cérémonie : voilà pourquoi c'est au 3 novembre qu'on célèbre Saint Hubert, et non le jour de sa mort, le 30 mai 727. 

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    La vision de Saint Hubert, racontée au fronton de la Chapelle Saint Hubert, au château d'Amboise  
    Écouter :  La Saint-Hubert.mp3 
    (Paroles : La Saint Hubert.pdf) 

     

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  • Éphéméride du 2 novembre

    Chardin, Bulles de savon (1734), New York, Metropolitan Museum of Art

     

    1699 : Naissance de Jean-Baptiste Siméon Chardin 

    Parfois traité, à tort, comme un talent de deuxième rang, assez souvent même carrément oublié, Chardin mérite largement mieux.

    Théophile Gautier a écrit sur lui le beau jugement suivant : 

    "De plus, la peinture de Chardin a le mérite de ne relever d’aucune école, d’être éminemment à lui. Par l’exquise finesse, par l’heureuse simplicité de ses agencements, il est l’égal des Hollandais; par la largeur de sa touche, par la fermeté de sa pâte, par la sûreté magistrale de son procédé, il n’a rien à envier aux naturalistes espagnols et napolitains. Il a de plus qu’eux la finesse de la demi-teinte et la légèreté du pinceau, l’harmonie douce et caressante des fonds.

    Les trop rares échantillons de Chardin que possède le Louvre font vivement désirer qu’il s’enrichisse de quelques nouvelles productions de ce maître, à notre gré l’une des plus sérieuses et des plus charmantes gloires de notre école."

     

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    Le Bénédicité 

    On pourra se forger une bonne opinion de l'artiste et de son oeuvre en consultant l'excellent sujet proposé par l'Encyclopédie de l'Agora  : 

    http://agora.qc.ca/dossiers/Jean-Baptiste-Simeon_Chardin 

    (En plus de précieuses informations, ce dossier permet de visualiser, en les agrandissant, jusqu'à 46 tableaux du maître...)

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour :

    1916 : Assassinat de Charles de Foucauld

     

    ...dans son ermitage du Hoggar, construit en 1911 sur le plateau de l'Assekrem, à 2.780 m, à 80 km de Tamanrasset dans le sud algérien (ci dessous son ermitage et sa tombe) : 

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    http://www.charlesdefoucauld.org/

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    À ce jour, le Père de Foucauld reste celui qui a le mieux parlé des rapports entre les chrétiens et les musulmans, et de la conversion nécessaire qui devait être proposée aux populations musulmanes :

    Lettre du Père de Foucauld à René Bazin.pdf

  • Éphéméride du 1er novembre.

    1830 : Louis-Philippe crée l'École Navale

     

     

     

     

     

    1049 : Dédicace de l'église de l'Abbaye Saint Hilaire le Grand de Poitiers  

     

    Édifice millénaire, l’église Saint-Hilaire de Poitiers appartient aux sites culturels majeurs classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle.

    Elle est remarquable par l’équilibre de ses volumes, sa hauteur impressionnante et sa grande luminosité.  

     

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  • Éphémérides du mois de novembre : Table des matières...

    FLEUR DE LYS MARBRE.jpg: 1049 : Dédicace de l'Abbaye de Saint Hilaire le Grand de Poitiers. 1164 : Départ pour la France de l'archevêque Thomas Beckett. 1179 : Sacre de Philippe Auguste. 1530 : Naissance de La Boëtie. 1539/1596 : Naissance et mort de Pierre Pithou, principal rédacteur de la Satyre Ménippée... 1636 : Naissance de Boileau. 1700 : Mort à Madrid du dernier Habsbourg. 1759 : Naissance de Pierre Guillemot. 1830 : Louis-Philippe crée l'École navale. 1869 : Naissance de Folco de Baroncelli, marquis de Javon, aux origines de la Camargue moderne. 1958 : Création du Groupe Spécialisé de Haute Montagne, ancêtre du P.G.H.M. 1995 : Parution du "Louis XIV" de François Bluche. 2009 : Mort de Claude Lévi-Strauss.

    2 : 1699 : Naissance de Jean-Baptiste Chardin. 1808 : Naissance de Jules Barbey d'Aurevilly. 1996 : Mort de Pierre Grimal.

    3 : 743 : Translation des restes de Saint Hubert. 1440 : Charles d'Orléans est libéré après vingt-cinq années de captivité en Angleterre. 1468 : Sac de Liège par les troupes de Charles le Téméraire. 1616 : Création du Régiment de Lyonnais. 1793 : Olympe de Gouges est guillotinée.  1794 : Mort du Cardinal de Bernis. 1901 : Naissance d'André Malraux. 1917 : Mort de Léon Bloy.

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Qui a "fait' la Révolution ? Les Girondins, emmenés par Brissot...

    1793 : Jacques Pierre Brissot, dit de Warville, est guillotiné

     

    De tous ceux qui ont "fait" la Révolution, et qui ont abattu la royauté, Brissot (ci dessous) n'était certes pas le plus excité, le plus cruel, le plus sanguinaire, le plus fou....

    C'était peut-être, même, le plus intelligent. 

    Comme la plupart de ces Girondins, bourgeois enrichis et esprits brillants, persuadés que leur heure était venue, et qu'après l'élimination de fait de la noblesse par la Royauté, c'était maintenant au tour de la Royauté elle-même de disparaître, pour leur laisser la place, à eux, et à leur génie organisateur et rationnel.

    Car, c'est vrai, brillants et intelligents, ils l'étaient, les Girondins. Et éloquents. Ils s'enivrèrent eux-mêmes de leurs beaux discours, et se persuadèrent eux-mêmes que tant de talents - bien réels... - devaient être employés pour tout mettre et tout remettre en ordre.

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    Mais il y avait la Royauté...

    Depuis 1.000 ans, entre elle et le peuple, malgré des mésententes, des brouilles, quelques assassinats et même des révolutions (Étienne Marcel, la Fronde...) rien n'avait pu rompre "le charme séculaire de la Royauté", pour reprendre la si juste expression de Jaurès. 

    Et, même en 89, même avec "la" Révolution, les esprits avisés voyaient bien qu'il y avait toujours moyen que les choses tournent de différentes manières : Robespierre, et Danton lui-même, ont failli, et auraient pu, tourner du côté de la Cour; sans parler, évidemment de Mirabeau, dont on peut dire, pour paraphraser Pascal : la vie de Mirabeau, si elle eut été moins courte, la face de la révolution en eut été changée....

    Et c'est là qu'intervient, mais pour le pire, Brissot.

    Ni Robespierre, ni Danton, ni Marat, ni personne n'avait trouvé le moyen de déraciner la Royauté du peuple. L'idée de génie, mais génie mis au service du mal, fut trouvée par Brissot. C'est là que, n'étant ni le plus sanglant ni le plus scélérat des révolutionnaires, il peut être regardé comme étant probablement celui qui a réussi à mettre à bas l'édifice millénaire.

    Lui, et pas les autres.

    Et, donc, de ce point de vue, lui qui ne fut pas le pire dans son comportement personnel, fut bien le pire dans son action, et dans ses résultats.

    C'est probablement lui, le vrai tombeur de la monarchie...

    Au fond, le seul, le vrai révolutionnaire...

    En effet, malgré tout, même malgré Varennes, Louis XVI restait "le roi". Encore aimé par beaucoup, encore craint par d'autres, encore respecté par la plupart : la Révolution n'était décidément pas possible tant qu'il était là. Alors, dans le cerveau de Brissot, peut-être le plus brillant de cette Assemblée, qui n'en manquait pas - en tout cas chez les Girondins... -  naquit l'idée "géniale", celle qui allait permettre de tout renverser, et aux Girondins, enfin, de prendre le pouvoir et d'organiser le monde, selon les principes de la Raison.

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    Il faut se souvenir que le renversement des alliances, chef d'oeuvre d'intelligence politique de la part d'une royauté française qu'on appellerait volontiers progressiste, si le mot n'était pas connoté (voir l'Éphéméride du 16 mai); il faut se souvenir, donc, que ce renversement des alliances ne fut pas vraiment compris, et encore moins partagé, par une bonne partie de l'opinion, et par ce qu'il faut bien appeler, malgré leur aveuglement et leur erreur sur le sujet, une bonne partie des élites. Louis XV, puis Louis XVI restèrent, sinon seuls, du moins incompris d'une grande part du public qui, raisonnant au passé prolongé, continuait par habitude, par facilité, par routine, bref, par conservatisme, de voir en l'Autriche et en la personne des Habsbourgs l'ennemi qu'elle et ils avaient effectivement été, pendant deux siècles. 

    La France étant sortie victorieuse de cette lutte si longue, il fallait maintenant s'allier à l'adversaire vaincu d'hier, contre la puissance montante, représentant le nouveau danger : la Prusse. Mais, cette politique intelligente et visionnaire de la Cour de France, Louis XV et Louis XVI ne réussirent pas à l'expliquer suffisamment, et en tout cas à la faire partager.

    Brissot eut alors "l'idée" lumineuse, et, de tous les révolutionnaires, empêtrés dans leurs discours grandiloquents, creux et souvent ridicules, il fut le seul à l'avoir. Et c'est en cela qu'il peut être regardé, probablement, comme nous l'avons dit plus haut, comme le vrai et le seul père de la Révolution en tant que destructrice de la Royauté.  Son idée, lumineuse pour lui, qui ne rêvait que d'abattre la royauté, était criminelle pour la France, mais il ne s'en rendit pas compte, malgré sa grande intelligence, aveuglé qu'il était par ses talents multiples, et persuadé qu'il était par ses capacités évidentes, qu'il était l'homme de la situation.

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    "Signé Louis; et plus bas, Roland", c'est-à-dire le Ministre de l'Intérieur du gouvernement girondin d'alors, celui chez qui sa femme - la belle Madame Roland - avait permis au "parti girondin" de se constituer.

    Le piège diabolique s'est refermé sur Louis XVI, contraint de signer une déclaration de guerre que tout lui commande de refuser : les Girondins ont bien "trahi" la Patrie, leur stratagème a réussi, la Révolution est en marche, et plus rien ne l'arrêtera.

    Ils ont juste oublié que la révolution mange toujours les révolutionnaires, et qu'ils seront les premiers à être mangés, après la chute de la Royauté - leur oeuvre - et l'assassinat du Roi...

     

    Elle était simple, cette idée, si simple qu'on s'étonne que les autres grands ténors ne l'aient pas eu avant lui, ou en même temps que lui : ni Danton, ni Marat, ni Robespierre, ni personne....; cette idée consistait à mettre en opposition frontale l'action du roi et les sentiments profonds du peuple. Comment ? En déclarant la guerre à l'Autriche, tout simplement. Cette guerre serait forcément populaire dans l'opinion, conservatrice, mais serait forcément combattue par le Roi, qui en verrait toute l'absurdité, et son côté diamétralement opposé aux intérêts profonds du peuple français. Faire s'opposer frontalement le Roi et le Peuple, c'était pouvoir accuser le Roi de trahison et, là, rompre "le charme séculaire". C'était machiavélique, c'était diabolique, mais c'était bien vu : et c'est en effet ce qui se passa....

    L'intérêt national, le Bien commun, étaient des notions étrangères à Brissot. Puissamment brillant, il n'imaginait pas une seconde que les choses pourraient lui échapper, et il ne poursuivait qu'un but : éliminer la Royauté, qui, par sa seule présence, l'empêchait, lui et les Girondins, de prendre, enfin, le pouvoir, et d'organiser, enfin, le monde comme leur brillantissime intelligence l'imaginait.

    Brissot voulut donc la guerre, il la fit, et il avoua même que sa seule crainte était que le Roi ne "trahisse" pas, c'est-à-dire ne s'y oppose pas. Et c'est ainsi que, pris dans ce piège machiavélique, Louis XVI, qui ne pouvait que s'opposer de toutes ses forces à cette folie, put être présenté comme un traître à ceux qui étaient tout disposés à se laisser berner. À partir de là, Louis XVI ne pouvait qu'être emporté, et Brissot savourer "son" triomphe...

     

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    Une guerre stupide, contraire aux intérêts les plus élémentaires et les plus évidents de la Nation française; une guerre qui durera vingt-trois ans; qui fera mourir un millions et demi de français, jeunes pour la plupart; qui amènera par deux fois l'étranger dans Paris et l'invasion du territoire; et qui laissera la France plus petite après la Révolution qu'avant.

    C'est Brissot qui l'a pensé; c'est Brissot qui l'a voulu, c'et Brissot qui l'a fait.

    Et c'est cette guerre qui a été le "levier" machiavélique ayant permis de faire tomber le Royauté.

     

    Mais, son triomphe, Brissot ne le savoura pas longtemps. Malgré toute son intelligence, il n'avait sans doute pas assez médité la fable de l'apprenti sorcier.

    Le mouvement qu'il déclencha le dépassa bien vite, au profit des révolutionnaires vrais, les Robespierre, Marat, Danton et autres. Et, lorsqu'il s'en rendit compte, on vit Brissot - faut-il en rire ou en pleurer ? - tâcher de sauver ce Roi qu'il avait volontairement perdu, pour prendre sa place, lorsqu'il se rendit compte, mais trop tard, que ce ne serait pas lui qui prendrait sa place : il suivit d'à peine plus de neuf mois sur l'échafaud ce bon Roi qu'il y avait fait envoyer... 

     

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     Dans sa remarquable note Brissot la guerre, Bainville l'assassine une seconde fois, littérairement parlant, s'entend; mais, cette fois, c'est vraiment la bonne :

     

            Dans notre album Maîtres et témoins (II) : Jacques Bainville voir la photo "Brissot la guerre"

     

    Voir aussi notre PDF Les Girondins : intelligents, brillants, mais, surtout, "idiots utiles"...

     

  • Éphéméride du 31 octobre

    1793, la République naît au rythme de la guillotine et de la guerre

     

     

     

     

     

    Vers 290 : Martyre de Saint Quentin  

     

    Le 31 octobre est la date traditionnellement admise pour le martyre de Quentin - apôtre originaire de Rome - qui eut lieu sous le règne des empereurs Dioclétien et Maximien.

    Quentin s'était rendu dans le nord de la Gaule, durant la seconde moitié du IIIème siècle, pour l’évangéliser, en compagnie de Lucien, futur martyr de Beauvais.

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    Manuscrit du XIVe siècle, Le martyre de Saint Quentin 

     

    Est-ce de « la petite histoire » ? Bien involontairement, et très indirectement, saint Quentin se trouve être à l'origine... de l'Escorial, le Palais-monastère des Rois d'Espagne, bâti après le désastre militaire subi par les Français, face aux troupes de Philippe II, roi d'Espagne, aux alentours de la ville de Saint Quentin : voir l'Éphéméride du 10 août...

     

    • https://sanctoral.com/fr/saints/saint_quentin.html

     

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  • Éphéméride du 30 octobre

    1997 : Succès du tir 502 d'Ariane V, à Kourou

     

     

     

     

     

    1757 : Naissance de Jean Cottereau, dit Jean Chouan  

     

    De Michel Mourre :

    30 octobre,ariane,chouan,jean cottereau,chenier,jean rostand,valéry,faizant,bainville"Chef royaliste français. Ancien faux-saunier, il avait reçu le surnom de Jean Chouan parce que, la nuit, il imitait le cri du chat-huant pour avertir ses hommes de l'approche des agents de la gabelle.

    Reconnaissant à Louis XVI de lui avoir accordé une grâce, il proclama ouvertement sa fidélité au roi, peu après le 10 août 1792, alors que les fonctionnaires du gouvernement révolutionnaire tentaient de procéder à un enrôlement militaire, à Saint-Ouen-des-Toits, près de Laval.

    L'année suivante, il fut, avec ses frères Pierre, François et René, l'un des premiers chefs du soulèvement populaire qui prit le nom de chouannerie. Il fit sa jonction avec l'armée vendéenne et fut tué au combat, ainsi que son frère François; l'aîné, Pierre, fut fait prisonnier par les Bleus et fut guillotiné à Laval en 1794.

    Seul René, le cadet, surnommé Faraud, survécut à la période révolutionnaire. Il mourut en 1846."  

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpgElle raconte, à partir de ce qu'explique Jacques Bainville - lumineusement comme toujours... - comment la Révolution a été rendue possible : c'est par la trahison des intérêts supérieurs de la Nation française que les Girondins - esprits brillants mais surtout apprentis sorciers, persuadés que l'heure des Rois était passée et que la leur était arrivée - ont forcé le Roi à déclarer une guerre suicidaire à l'Autriche.

    L'opinion publique détestait l'Autriche, à laquelle nous nous étions opposés pendant plus de deux siècles depuis la Renaissance, et n'avait pas compris que la France ayant gagné cette guerre de plus de deux siècle, il fallait "renverser les alliances" et s'allier avec notre vaincu - l'Autriche - contre le nouveau danger qui pointait à l'horizon : la Prusse.

    Les Girondins, à la suite des Encyclopédistes, étaient "prussophiles", et ont abouti à déclencher une Révolution qui, d'une part, les mangera, d'autre part détruira l'oeuvre bienfaisante des Rois et des Traités de Westphalie, aboutissant à l'unité de l'Allemagne que les Rois avaient divisée : c'est de la trahison pure et simple, de l'intelligence avec l'ennemi.

    C'est... la Révolution et la République idéologique qui en est issue, le Système qui nous déclasse aujourd'hui...!

     

    lafautearousseau

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : appelez-le, comme il l'a voulu, Léonard Tsuguhanu Foujita...

    1959 : Baptême de Foujita

     

    Peintre, décorateur, graveur, dessinateur... cet amoureux fou de Paris et de la France, de sa Culture, de sa Civilisation, posa ses valises à Montparnasse, en 1913, pour ne plus jamais repartir (sauf pour aller se faire soigner, en vain, d'un cancer, à Zurich, où il mourut) :

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    https://francearchives.fr/fr/commemo/recueil-2018/82611691

     

    Naturalisé dès 1917, converti au catholicisme, c'est le 29 octobre 1959 qu'il reçut le baptême qu'il avait demandé, devenant alors Léonard Tsuguhanu Foujita. Il fit savoir haut et fort qu'il se convertissait, et expliqua son choix du prénom par son admiration pour le père de la Joconde...

    Il demanda à être enterré dans la très belle église de Notre-Dame-de-la-Paix (ci-dessous), à Reims, qu'il avait lui-même décorée : en choisissant Reims, la ville des Sacres, pour son repos, et en embrassant la religion traditionnelle du peuple français, Foujita montra bien comment il avait fait sienne cette Culture et cette Civilisation qu'il avait tant aimée et admirée, au point de vouloir s'y incorporer...

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  • Éphéméride du 29 octobre

    1825 : À Lyon, la Place Bellecour retrouve sa statue équestre de Louis XIV 

     

    Le 21 mai 1713, Louis XIV, séduit par le site de la Place Bellecour, décide d'y faire édifier sa statue équestre, la place s'appelant alors Place Royale ou Place Louis-le-Grand : la statue doit s'élever au centre d’un rectangle délimité sur trois côtés par des arbres. Robert de Cotte, l'architecte royal, précise que la statue sur le piédestal regarde au nord, passage le plus fréquenté par la communication des deux ponts du Rhône et de la Saône, pour être vue de face.

    La première statue, sculptée par Martin Desjardin, érigée en 1713, fut détruite et fondue pendant la Révolution en 1793. Il fut décidé, sous la Restauration, de la remplacer : l'actuelle statue, couramment appelée "Le Cheval de Bronze", représentant Louis XIV en Empereur romain, fut construite par le sculpteur François-Frédéric Lemot; fondue à Paris, elle fut transportée à Lyon en 12 jours, tirée par 24 chevaux et mise en place le 29 octobre 1825. Elle mesure 5,70 m de haut et pèse 15 tonnes.

    Les statues du Rhône et de la Saône réalisées en 1714 par les frères lyonnais Guillaume et Nicolas Coustou - cachées pendant la Révolution à l'Hôtel de Ville - furent replacées en 1826.

    Le piédestal dessiné par Jules Hardouin-Mansard, orné d'appliques de bronze de Chabry fut rebâti. 

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    La Place Bellecour ou Place Louis-le-Grand est la plus grande place de Lyon (62.000 m2) et la troisième plus grande place de France, après la place des Quinconces à Bordeaux (126.000 m2) et la place de la Concorde à Paris (86.400 m2). Elle est souvent présentée comme rectangulaire mais c'est une place trapézoïdale avec une taille de 300 mètres par 220/190 mètre.

    Elle est plus grande que le Zócalo de Mexico (230×192 m) et que la place Rouge de Moscou (330×70 m).

    C'est également la plus grande place piétonne d'Europe, les places précédemment citées pouvant accueillir des véhicules, au contraire de la place Bellecour. 

     

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  • Éphéméride du 28 octobre

    1362 : L'Abbé de Saint Victor, à Marseille (ci dessus), devient le Pape Urbain V 

     

     

     

     

     

    878 : Le Pape Jean VIII consacre la première église carolingienne de Vézelay   

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    La crypte carolingienne

    http://monumentshistoriques.free.fr/abbayes/vezelay/vezelay.html 

     

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