LAFAUTEAROUSSEAU - Page 63
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"Rappel salutaire à l'occasion du mois sans tabac !"
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L'article de La Tribune (sur l'Hélicoptère NH90, entre autres sujets...)
LA TRIBUNE - Airbus a annoncé des difficultés pour les livraisons des avions commerciaux. Est-ce que ces difficultés mettent sur Airbus Helicopters une pression supplémentaire pour tenir ses objectifs financiers de 2024 ? Estimez-vous possible de maintenir une profitabilité au-dessus de 10 % comme c'est le cas jusqu'ici ?
BRUNO EVEN : Non, je n'ai pas une pression supplémentaire. J'ai comme philosophie de toujours tout faire pour tenir les engagements que je prends. Donc évidemment, c'est notre objectif. Nous avons démontré ces dernières années qu'Airbus Helicopters était sur un marché qui pouvait délivrer des perspectives de croissance profitable. Pour 2024, je vise les objectifs annoncés et, pour les années à venir, je confirme cette trajectoire. Ce qui ne veut pas dire que c'est un long fleuve tranquille. Mais, notre rôle est de contribuer à la performance globale du groupe et de se donner les moyens de continuer à investir dans les hélicoptères, notamment dans l'innovation. -
Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
SOS ÉDUCATION - QUI A MILLE FOIS RAISON - VA ATTAQUER L'ÉTAT !
Sur CNews, chez Sonia Mabrouk, Sophie Audugé est venue révéler ce scandale : l'Éducation nationale a mis entre les mains des élèves de Seconde un ouvrage porno dans le cadre du Prix Goncourt des Lycéens....
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Dans notre Éphéméride de ce jour :
1916 : Assassinat de Charles de Foucauld
...dans son ermitage du Hoggar, construit en 1911 sur le plateau de l'Assekrem, à 2.780 m, à 80 km de Tamanrasset dans le sud algérien (ci dessous son ermitage et sa tombe) :
http://www.charlesdefoucauld.org/
À ce jour, le Père de Foucauld reste celui qui a le mieux parlé des rapports entre les chrétiens et les musulmans, et de la conversion nécessaire qui devait être proposée aux populations musulmanes :
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Éphéméride du 1er novembre.
1830 : Louis-Philippe crée l'École Navale
1049 : Dédicace de l'église de l'Abbaye Saint Hilaire le Grand de Poitiers
Édifice millénaire, l’église Saint-Hilaire de Poitiers appartient aux sites culturels majeurs classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle.
Elle est remarquable par l’équilibre de ses volumes, sa hauteur impressionnante et sa grande luminosité.
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Éphémérides du mois de novembre : Table des matières...
1 : 1049 : Dédicace de l'Abbaye de Saint Hilaire le Grand de Poitiers. 1164 : Départ pour la France de l'archevêque Thomas Beckett. 1179 : Sacre de Philippe Auguste. 1530 : Naissance de La Boëtie. 1539/1596 : Naissance et mort de Pierre Pithou, principal rédacteur de la Satyre Ménippée... 1636 : Naissance de Boileau. 1700 : Mort à Madrid du dernier Habsbourg. 1759 : Naissance de Pierre Guillemot. 1830 : Louis-Philippe crée l'École navale. 1869 : Naissance de Folco de Baroncelli, marquis de Javon, aux origines de la Camargue moderne. 1958 : Création du Groupe Spécialisé de Haute Montagne, ancêtre du P.G.H.M. 1995 : Parution du "Louis XIV" de François Bluche. 2009 : Mort de Claude Lévi-Strauss.
2 : 1699 : Naissance de Jean-Baptiste Chardin. 1808 : Naissance de Jules Barbey d'Aurevilly. 1996 : Mort de Pierre Grimal.
3 : 743 : Translation des restes de Saint Hubert. 1440 : Charles d'Orléans est libéré après vingt-cinq années de captivité en Angleterre. 1468 : Sac de Liège par les troupes de Charles le Téméraire. 1616 : Création du Régiment de Lyonnais. 1793 : Olympe de Gouges est guillotinée. 1794 : Mort du Cardinal de Bernis. 1901 : Naissance d'André Malraux. 1917 : Mort de Léon Bloy.
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Quelques mots sur nos "Documents pour une histoire de l'URP", tirés de la lecture intégrale de la collection de L'Action française...
Vous avez pu lire, il y a peu, la première livraison des quatre années 1908/1909/1910/1911 de ce que proposait la chronique quotidienne "Ligue d'Action française" du journal, concernant les activités des sections dans la France entière : bien entendu, en souhaitant que chaque province fasse la même chose, nous nous limitons aux annonces concernant l'URP; et elles révèlent bien des surprises, et sont très instructives; et aussi, disons-le, bien souvent émouvantes... :
Nous travaillons en ce moment sur la deuxième livraison de ces "Documents", qui couvrira (si tout rentre dans une seule note, car il y a un problème de quantité maximale acceptable...) les quatre années 1912/1913/1914 et 1915 (si tout va bien...).
Nous avons déjà "relevé" et "placé" les deux années 1912 et 1913, ainsi que les six premiers mois de 1914; si nous tenons ce rythme, et si - encore une fois - tout rentre dans une seule note - nous pourrons la présenter à partir du Lundi 21 prochain...
On se doute que c'est un gros travail : pas du tout difficile, mais fastidieux et répétitif. Par ailleurs, l'un des problèmes auquel nous nous heurtons est le site Gallica lui-même - d'une part - et l'état de la collection de L'Action française, d'autre part :
• Pour ce qui est de l'état de la collection elle-même, elle est, d'abord, incomplète : il manque plusieurs numéros (déjà une cinquantaine recensés, dont - dommage ! - celui du lendemain de l'élection de Daudet à la Chambre Bleu horizon...); ensuite, de nombreux numéros sont abîmés, présentés plusieurs fois en biais, avec des plis qui font que certaines lignes se chevauchent, et donc sont illisibles. Bref, ce n'est pas toujours très brillant, pour une Bibliothèque nationale...
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
• "Tensions politiques et crise économique : l'Allemagne face au risque de panne" (pour France info);
• "Ce qui se passe en Allemagne relativise la situation française : deux ans de récession économique, projets industriels reportés, fermetures d'usines, suppressions d'emplois, et une coalition au pouvoir qui se désintègre sur fond de budget en difficulté" (pour France inter)...
On l'a compris : chez nos ennemis allemands, "ça va mal", et ce n'est pas nous qui nous en plaindrons !...
Hier matin encore (alors que depuis un mois se multiplient sur France info et France inter les chroniques alarmantes sur l'état réel de l'économie allemande) les deux chaînes ont passé les deux nouvelles chroniques suivantes, dont le moins que l'on puisse dire est qu'elles décrivent une situation en train de devenir réellement inquiétante, outre-Rhin :
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Dans notre Éphéméride de ce jour : Qui a "fait' la Révolution ? Les Girondins, emmenés par Brissot...
1793 : Jacques Pierre Brissot, dit de Warville, est guillotiné
De tous ceux qui ont "fait" la Révolution, et qui ont abattu la royauté, Brissot (ci dessous) n'était certes pas le plus excité, le plus cruel, le plus sanguinaire, le plus fou....
C'était peut-être, même, le plus intelligent.
Comme la plupart de ces Girondins, bourgeois enrichis et esprits brillants, persuadés que leur heure était venue, et qu'après l'élimination de fait de la noblesse par la Royauté, c'était maintenant au tour de la Royauté elle-même de disparaître, pour leur laisser la place, à eux, et à leur génie organisateur et rationnel.
Car, c'est vrai, brillants et intelligents, ils l'étaient, les Girondins. Et éloquents. Ils s'enivrèrent eux-mêmes de leurs beaux discours, et se persuadèrent eux-mêmes que tant de talents - bien réels... - devaient être employés pour tout mettre et tout remettre en ordre.
Mais il y avait la Royauté...
Depuis 1.000 ans, entre elle et le peuple, malgré des mésententes, des brouilles, quelques assassinats et même des révolutions (Étienne Marcel, la Fronde...) rien n'avait pu rompre "le charme séculaire de la Royauté", pour reprendre la si juste expression de Jaurès.
Et, même en 89, même avec "la" Révolution, les esprits avisés voyaient bien qu'il y avait toujours moyen que les choses tournent de différentes manières : Robespierre, et Danton lui-même, ont failli, et auraient pu, tourner du côté de la Cour; sans parler, évidemment de Mirabeau, dont on peut dire, pour paraphraser Pascal : la vie de Mirabeau, si elle eut été moins courte, la face de la révolution en eut été changée....
Et c'est là qu'intervient, mais pour le pire, Brissot.
Ni Robespierre, ni Danton, ni Marat, ni personne n'avait trouvé le moyen de déraciner la Royauté du peuple. L'idée de génie, mais génie mis au service du mal, fut trouvée par Brissot. C'est là que, n'étant ni le plus sanglant ni le plus scélérat des révolutionnaires, il peut être regardé comme étant probablement celui qui a réussi à mettre à bas l'édifice millénaire.
Lui, et pas les autres.
Et, donc, de ce point de vue, lui qui ne fut pas le pire dans son comportement personnel, fut bien le pire dans son action, et dans ses résultats.
C'est probablement lui, le vrai tombeur de la monarchie...
Au fond, le seul, le vrai révolutionnaire...
En effet, malgré tout, même malgré Varennes, Louis XVI restait "le roi". Encore aimé par beaucoup, encore craint par d'autres, encore respecté par la plupart : la Révolution n'était décidément pas possible tant qu'il était là. Alors, dans le cerveau de Brissot, peut-être le plus brillant de cette Assemblée, qui n'en manquait pas - en tout cas chez les Girondins... - naquit l'idée "géniale", celle qui allait permettre de tout renverser, et aux Girondins, enfin, de prendre le pouvoir et d'organiser le monde, selon les principes de la Raison.
Il faut se souvenir que le renversement des alliances, chef d'oeuvre d'intelligence politique de la part d'une royauté française qu'on appellerait volontiers progressiste, si le mot n'était pas connoté (voir l'Éphéméride du 16 mai); il faut se souvenir, donc, que ce renversement des alliances ne fut pas vraiment compris, et encore moins partagé, par une bonne partie de l'opinion, et par ce qu'il faut bien appeler, malgré leur aveuglement et leur erreur sur le sujet, une bonne partie des élites. Louis XV, puis Louis XVI restèrent, sinon seuls, du moins incompris d'une grande part du public qui, raisonnant au passé prolongé, continuait par habitude, par facilité, par routine, bref, par conservatisme, de voir en l'Autriche et en la personne des Habsbourgs l'ennemi qu'elle et ils avaient effectivement été, pendant deux siècles.
La France étant sortie victorieuse de cette lutte si longue, il fallait maintenant s'allier à l'adversaire vaincu d'hier, contre la puissance montante, représentant le nouveau danger : la Prusse. Mais, cette politique intelligente et visionnaire de la Cour de France, Louis XV et Louis XVI ne réussirent pas à l'expliquer suffisamment, et en tout cas à la faire partager.
Brissot eut alors "l'idée" lumineuse, et, de tous les révolutionnaires, empêtrés dans leurs discours grandiloquents, creux et souvent ridicules, il fut le seul à l'avoir. Et c'est en cela qu'il peut être regardé, probablement, comme nous l'avons dit plus haut, comme le vrai et le seul père de la Révolution en tant que destructrice de la Royauté. Son idée, lumineuse pour lui, qui ne rêvait que d'abattre la royauté, était criminelle pour la France, mais il ne s'en rendit pas compte, malgré sa grande intelligence, aveuglé qu'il était par ses talents multiples, et persuadé qu'il était par ses capacités évidentes, qu'il était l'homme de la situation.
"Signé Louis; et plus bas, Roland", c'est-à-dire le Ministre de l'Intérieur du gouvernement girondin d'alors, celui chez qui sa femme - la belle Madame Roland - avait permis au "parti girondin" de se constituer.
Le piège diabolique s'est refermé sur Louis XVI, contraint de signer une déclaration de guerre que tout lui commande de refuser : les Girondins ont bien "trahi" la Patrie, leur stratagème a réussi, la Révolution est en marche, et plus rien ne l'arrêtera.
Ils ont juste oublié que la révolution mange toujours les révolutionnaires, et qu'ils seront les premiers à être mangés, après la chute de la Royauté - leur oeuvre - et l'assassinat du Roi...
Elle était simple, cette idée, si simple qu'on s'étonne que les autres grands ténors ne l'aient pas eu avant lui, ou en même temps que lui : ni Danton, ni Marat, ni Robespierre, ni personne....; cette idée consistait à mettre en opposition frontale l'action du roi et les sentiments profonds du peuple. Comment ? En déclarant la guerre à l'Autriche, tout simplement. Cette guerre serait forcément populaire dans l'opinion, conservatrice, mais serait forcément combattue par le Roi, qui en verrait toute l'absurdité, et son côté diamétralement opposé aux intérêts profonds du peuple français. Faire s'opposer frontalement le Roi et le Peuple, c'était pouvoir accuser le Roi de trahison et, là, rompre "le charme séculaire". C'était machiavélique, c'était diabolique, mais c'était bien vu : et c'est en effet ce qui se passa....
L'intérêt national, le Bien commun, étaient des notions étrangères à Brissot. Puissamment brillant, il n'imaginait pas une seconde que les choses pourraient lui échapper, et il ne poursuivait qu'un but : éliminer la Royauté, qui, par sa seule présence, l'empêchait, lui et les Girondins, de prendre, enfin, le pouvoir, et d'organiser, enfin, le monde comme leur brillantissime intelligence l'imaginait.
Brissot voulut donc la guerre, il la fit, et il avoua même que sa seule crainte était que le Roi ne "trahisse" pas, c'est-à-dire ne s'y oppose pas. Et c'est ainsi que, pris dans ce piège machiavélique, Louis XVI, qui ne pouvait que s'opposer de toutes ses forces à cette folie, put être présenté comme un traître à ceux qui étaient tout disposés à se laisser berner. À partir de là, Louis XVI ne pouvait qu'être emporté, et Brissot savourer "son" triomphe...
Une guerre stupide, contraire aux intérêts les plus élémentaires et les plus évidents de la Nation française; une guerre qui durera vingt-trois ans; qui fera mourir un millions et demi de français, jeunes pour la plupart; qui amènera par deux fois l'étranger dans Paris et l'invasion du territoire; et qui laissera la France plus petite après la Révolution qu'avant.
C'est Brissot qui l'a pensé; c'est Brissot qui l'a voulu, c'et Brissot qui l'a fait.
Et c'est cette guerre qui a été le "levier" machiavélique ayant permis de faire tomber le Royauté.
Mais, son triomphe, Brissot ne le savoura pas longtemps. Malgré toute son intelligence, il n'avait sans doute pas assez médité la fable de l'apprenti sorcier.
Le mouvement qu'il déclencha le dépassa bien vite, au profit des révolutionnaires vrais, les Robespierre, Marat, Danton et autres. Et, lorsqu'il s'en rendit compte, on vit Brissot - faut-il en rire ou en pleurer ? - tâcher de sauver ce Roi qu'il avait volontairement perdu, pour prendre sa place, lorsqu'il se rendit compte, mais trop tard, que ce ne serait pas lui qui prendrait sa place : il suivit d'à peine plus de neuf mois sur l'échafaud ce bon Roi qu'il y avait fait envoyer...
Dans sa remarquable note Brissot la guerre, Bainville l'assassine une seconde fois, littérairement parlant, s'entend; mais, cette fois, c'est vraiment la bonne :
Dans notre album Maîtres et témoins (II) : Jacques Bainville voir la photo "Brissot la guerre"
Voir aussi notre PDF Les Girondins : intelligents, brillants, mais, surtout, "idiots utiles"...
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Éphéméride du 31 octobre
1793, la République naît au rythme de la guillotine et de la guerre
Vers 290 : Martyre de Saint Quentin
Le 31 octobre est la date traditionnellement admise pour le martyre de Quentin - apôtre originaire de Rome - qui eut lieu sous le règne des empereurs Dioclétien et Maximien.
Quentin s'était rendu dans le nord de la Gaule, durant la seconde moitié du IIIème siècle, pour l’évangéliser, en compagnie de Lucien, futur martyr de Beauvais.
Manuscrit du XIVe siècle, Le martyre de Saint Quentin
Est-ce de « la petite histoire » ? Bien involontairement, et très indirectement, saint Quentin se trouve être à l'origine... de l'Escorial, le Palais-monastère des Rois d'Espagne, bâti après le désastre militaire subi par les Français, face aux troupes de Philippe II, roi d'Espagne, aux alentours de la ville de Saint Quentin : voir l'Éphéméride du 10 août...
• https://sanctoral.com/fr/saints/saint_quentin.html
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Jusqu'au 30 0ctobre, soutenons le combat de notre ami Guilhem de Tarlé contre les éoliennes...
Guilhem de Tarlé termine sa chronique parue ce samedi dans lafautearousseau par ces mots :
"...Cette propagande tombait mal au moment où, à nouveau, dans mon village berrichon, on se bat contre ce fléau en subissant une « commission d’enquête » à laquelle j’invite tout le monde à répondre pour dire définitivement Non à la défiguration de notre pays et à la gabegie financière qu’elle représente :
www.registre-dematerialise.fr/5564/
(jusqu’au 30 octobre).
Merci à chacun et à tous de votre contribution."
Puisque notre Ami nous invite, que personne ne se dérobe à son appel !
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
Après Gabrielle Cluzel - dont nous avons salué l'intervention hier, ici-même - Charlotte d'Ornellas est revenue sur la fête satanique de Toulouse, ce dimanche passé :
"Nous avons sous les yeux l’existence du mal qui vomit par le biais de ses esclaves..."
(extrait vidéo 1'15)
https://x.com/titibellini/status/1850994295312171344
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Éphéméride du 30 octobre
1997 : Succès du tir 502 d'Ariane V, à Kourou
1757 : Naissance de Jean Cottereau, dit Jean Chouan
De Michel Mourre :
"Chef royaliste français. Ancien faux-saunier, il avait reçu le surnom de Jean Chouan parce que, la nuit, il imitait le cri du chat-huant pour avertir ses hommes de l'approche des agents de la gabelle.
Reconnaissant à Louis XVI de lui avoir accordé une grâce, il proclama ouvertement sa fidélité au roi, peu après le 10 août 1792, alors que les fonctionnaires du gouvernement révolutionnaire tentaient de procéder à un enrôlement militaire, à Saint-Ouen-des-Toits, près de Laval.
L'année suivante, il fut, avec ses frères Pierre, François et René, l'un des premiers chefs du soulèvement populaire qui prit le nom de chouannerie. Il fit sa jonction avec l'armée vendéenne et fut tué au combat, ainsi que son frère François; l'aîné, Pierre, fut fait prisonnier par les Bleus et fut guillotiné à Laval en 1794.
Seul René, le cadet, surnommé Faraud, survécut à la période révolutionnaire. Il mourut en 1846."
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Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...
En plus de tout le reste, elle évoque l'assassinat du Père de Foucauld, et vous donnera l'occasion de lire - ou de relire - sa fameuse Lettre sur la meilleure attitude à adopter envers les musulmans (une "politique" qui devrait être celle de tous les gouvernants...)...
Mais aussi elle donne la vidéo de la conférence de René Sédilliot, au siège de l'Union Royaliste Provençale, pendant laquelle il était venu parler de son ouvrage, Le coût de la Révolution française...
lafautearousseau
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Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...
Elle raconte, à partir de ce qu'explique Jacques Bainville - lumineusement comme toujours... - comment la Révolution a été rendue possible : c'est par la trahison des intérêts supérieurs de la Nation française que les Girondins - esprits brillants mais surtout apprentis sorciers, persuadés que l'heure des Rois était passée et que la leur était arrivée - ont forcé le Roi à déclarer une guerre suicidaire à l'Autriche.
L'opinion publique détestait l'Autriche, à laquelle nous nous étions opposés pendant plus de deux siècles depuis la Renaissance, et n'avait pas compris que la France ayant gagné cette guerre de plus de deux siècle, il fallait "renverser les alliances" et s'allier avec notre vaincu - l'Autriche - contre le nouveau danger qui pointait à l'horizon : la Prusse.
Les Girondins, à la suite des Encyclopédistes, étaient "prussophiles", et ont abouti à déclencher une Révolution qui, d'une part, les mangera, d'autre part détruira l'oeuvre bienfaisante des Rois et des Traités de Westphalie, aboutissant à l'unité de l'Allemagne que les Rois avaient divisée : c'est de la trahison pure et simple, de l'intelligence avec l'ennemi.
C'est... la Révolution et la République idéologique qui en est issue, le Système qui nous déclasse aujourd'hui...!
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