UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LAFAUTEAROUSSEAU - Page 62

  • Éphéméride du 8 février

    La foire aux santons, à Marseille 

     

     

     

    1764 : Naissance de Jean-Louis Lagnel 

     

    Dès le XIIème siècle, on trouve de nombreuses représentations sculptées de la nativité, de l'âne, du bœuf, des Rois mages. La première mise en scène d'une crèche vivante avec des personnages et animaux, fut créée  en 1223 par saint François d'Assise (dont la mère était originaire de Tarascon), lors d'une messe de minuit à Gréccio dans la forêt des Abruzzes en Italie.

    Dès la fin du XIIIème siècle, les moines franciscains introduisent la crèche en Provence.

    Quand la Révolution interdit la célébration du culte catholique, et donc la Messe de Minuit et les crèches d’église, les Marseillais résistèrent à leur façon à cette violence qui était faite à leur Foi, et l'usage se développa de monter une crèche dans chaque foyer : "La crèche" est donc, au départ, un acte de résistance au fanatisme révolutionnaire : évolution que Robespierre et sa clique étaient bien loin d’imaginer lorsqu’ils prenaient leurs mesures de déchristianisation de la France !

    Et quand Napoléon, par calcul politique, fit la paix avec l’Église, par le Concordat, et que les églises rouvrirent, présentant de nouveau leurs crèches au public, l’habitude était prise, et se maintint, de "faire la crèche" aussi chez soi. La crèche familiale est, aujourd’hui, l’une des coutumes calendales (c’est-à-dire "de Noël", en provençal) les plus vivaces.

    Jean-Louis Lagnel, venait juste d’inventer les santons d'argile. Avant sa création, les santons étaient en plâtre ou en bois : c’est lui qui eut l’idée de réaliser des moules figurant ses voisins, chacun dans son métier, et ses santons furent vêtus à la manière populaire de l'époque Ces moules de plâtre permirent de faciliter la reproduction de sujets à moindre coût :  ces "santons d'un sou" permettaient en effet à chacun de posséder sa propre crèche.

    C’est en 1803, juste après la signature du Concordat, qu’eut lieu à Marseille la première Foire aux Santons et aux Crèches, sur le Cours Saint-Louis, à côté de la Canebière. 

    8 février,eylau,napoléon,friedland,baron de zach,marseille,canigou,origné,notre-dame de la garde,jules verne,nadar,farman,goliath

    Moules en plâtre de Lagnel au Musée Carbonel, Marseille

     

    La Crèche est installée dans les maisons, au gré de chacun, à partir du premier jour de l'Avent, soit quatre dimanches avant la Noël. On la retire le 2 février, jour de la Présentation de Jésus au Temple : c'est alors l'Octave de la Chandeleur qui commence, aussi populaire et aussi célébré, et qui prend la suite des célébrations de la Noël, pour en marquer comme la conclusion :

    Racines • Marseille, Chandeleur, Vierge noire, Navettes : la Tradition vivante, belle, joyeuse

     

    8 février,eylau,napoléon,friedland,baron de zach,marseille,canigou,origné,notre-dame de la garde,jules verne,nadar,farman,goliath

     

    Lire la suite

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg

     

     

     

    9 Février 1879 - 9 Février 1936 : Naissance et mort de Jacques Bainville...

     

    lafautearousseau

     

  • L'Action française Mulhouse a célébré le 6 février 34...

    90 ans du 6 février 34 ! L'affaire Stavisky éclabousse la 3ème République. Une manifestation a lieu devant l'Assemblée Nationale pour dénoncer ce régime corrompu. Débordée la police ouvre le feu. 20 morts dont un Alsacien, Alphonse Aufschneider, 27 ans, ligueur d'AF.
    In memoriam.

    1A.jpg

    1AA.jpg

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Dans Le Figaro, l’ancien directeur exécutif d’EDF, Hervé Machenaud, revient sur les décisions prises à Paris et à Bruxelles lors des quinze dernières années qui ont, selon lui, pénalisé le géant de l’électricité français et, in fine, le consommateur et contribuable...
     
    (vidéo 19'50)
     
     
    Image
     

    1AZZZ.jpg

     

    Lire la suite

  • Grandes "Une" de L'Action française : Janvier/Février 1910, dans Paris inondé, les Camelots du Roi au secours des sinistrés... (19)

     

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

    Voici la "Une" du Vendredi 11 Février 1910 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7568095

    • C'est un Pujo très offensif et très en verve, mais surtout très ironique, qui, à "sa" place habituelle (colonnes cinq et six) raconte ce qui s'est passé "À Levallois" :

    1A.png

    Voici donc le début du récit, qui occupe quasiment toute la cinquième colonne de la "Une" :

    Lire la suite

  • Dans notre Éphéméride de ce jour..

    Écu de Robert de Clermont, aux origines de la Maison de Bourbon

     

    1317 : Mort de Robert de Clermont, aux origines de la 3ème maison de Bourbon, aujourd'hui Famille de France 

     

    7 fevrier,françois premier,le havre,normandie,salamandre,henri iv,lyonPendant plusieurs siècles, le titre de Maison de Bourbon fut porté par celles et ceux qui possédaient la seigneurie de Bourbon l'Archambault et du Bourbonnais, ensuite appelée Duché de Bourbon, dans le nord de l'Auvergne, coeur de l'ancienne province du Bourbonnais.

    Il y eut d'abord deux premières familles de Bourbon, qui s'éteignirent assez rapidement et n'eurent jamais une grande importance, avant que le titre de sire de Bourbon n'entrât dans la famille des Capétiens directs, par le mariage de Robert de Clermont avec Béatrice de Bourgogne, dernière héritière de la deuxième famille propriétaire du duché :

    la première famille de Bourbon, qui s'éteignit du côté des mâles en 1171, puis du côté des femmes en 1216; par le mariage de la dernière descendante de cette famille, Mahaut de Bourbon, avec Guy de Dampierre, la seigneurie de Bourbon passa à une branche de la famille de Dampierre, en 1196;

    • fondant la deuxième famille de Bourbon, le fils de Guy de Dampierre et de Mahaut de Bourbon, Archambaud VIII, ajouta le nom (et les armes) de sa mère à ceux de son père; mais cette Maison de Bourbon-Dampierre s'éteignit à son tour assez rapidement : du côté des mâles, en 1249 puis, du côté des femmes vers 1287. Par le mariage de la dernière héritière de cette famille, Agnès de Bourbon-Dampierre (morte vers 1287), avec Jean de Bourgogne, la seigneurie de Bourbon passa à leur unique enfant, leur fille Béatrice de Bourgogne. C'est cette dernière qui fit entrer le nom et titre de "Bourbon" dans la famille capétienne;

    • fondateur, par son mariage avec Béatrice de Bourgogne, de la 3ème famille de Bourbon, Robert de Clermont était le dixième et avant-dernier des onze enfants de Louis IX (futur saint Louis) et Marguerite de Provence), et leur sixième et dernier garçon; il fut reconnu sire de Bourbon en 1283, possédant la terre de Bourbon par "le droit de la femme" ("de jure uxoris").

    Cette troisième Maison de Bourbon accédera au trône de Navarre en 1555, puis au trône de France en 1589, avec Henri IV.

    La famille que fonda Robert de Clermont est donc ainsi, aujourd'hui encore, la Famille de France, et elle essaima également à l'étranger : Espagne, Parme, Naples (ou Sicile), et - par les femmes, et le jeu des alliances matrimoniales - Belgique, Luxembourg, Brésil... 

    7 fevrier,françois premier,le havre,normandie,salamandre,henri iv,lyon

     

    7 fevrier,françois premier,le havre,normandie,salamandre,henri iv,lyon

    Forteresse de Bourbon l'Archambault :

    http://www.forteressebourbon.fr/

     

    Des origines à nos jours : de l'humble seigneurie de Bourbon à la Famille de France...

    Lire la suite

  • Éphéméride du 7 février

    Écu de Robert de Clermont, aux origines de la Maison de Bourbon

     

    1317 : Mort de Robert de Clermont, aux origines de la 3ème maison de Bourbon, aujourd'hui Famille de France 

     

    7 fevrier,françois premier,le havre,normandie,salamandre,henri iv,lyonPendant plusieurs siècles, le titre de Maison de Bourbon fut porté par celles et ceux qui possédaient la seigneurie de Bourbon l'Archambault et du Bourbonnais, ensuite appelée Duché de Bourbon, dans le nord de l'Auvergne, coeur de l'ancienne province du Bourbonnais.

    Il y eut d'abord deux premières familles de Bourbon, qui s'éteignirent assez rapidement et n'eurent jamais une grande importance, avant que le titre de sire de Bourbon n'entrât dans la famille des Capétiens directs, par le mariage de Robert de Clermont avec Béatrice de Bourgogne, dernière héritière de la deuxième famille propriétaire du duché :

    la première famille de Bourbon, qui s'éteignit du côté des mâles en 1171, puis du côté des femmes en 1216; par le mariage de la dernière descendante de cette famille, Mahaut de Bourbon, avec Guy de Dampierre, la seigneurie de Bourbon passa à une branche de la famille de Dampierre, en 1196;

    • fondant la deuxième famille de Bourbon, le fils de Guy de Dampierre et de Mahaut de Bourbon, Archambaud VIII, ajouta le nom (et les armes) de sa mère à ceux de son père; mais cette Maison de Bourbon-Dampierre s'éteignit à son tour assez rapidement : du côté des mâles, en 1249 puis, du côté des femmes vers 1287. Par le mariage de la dernière héritière de cette famille, Agnès de Bourbon-Dampierre (morte vers 1287), avec Jean de Bourgogne, la seigneurie de Bourbon passa à leur unique enfant, leur fille Béatrice de Bourgogne. C'est cette dernière qui fit entrer le nom et titre de "Bourbon" dans la famille capétienne;

    • fondateur, par son mariage avec Béatrice de Bourgogne, de la 3ème famille de Bourbon, Robert de Clermont était le dixième et avant-dernier des onze enfants de Louis IX (futur saint Louis) et Marguerite de Provence, et leur sixième et dernier garçon; il fut reconnu sire de Bourbon en 1283, possédant la terre de Bourbon par "le droit de la femme" ("de jure uxoris").

    Cette troisième Maison de Bourbon accédera au trône de Navarre en 1555, puis au trône de France en 1589, avec Henri IV.

    La famille que fonda Robert de Clermont est donc ainsi, aujourd'hui encore, la Famille de France, et elle essaima également à l'étranger : Espagne, Parme, Naples (ou Sicile), et - par les femmes, et le jeu des alliances matrimoniales - Belgique, Luxembourg, Brésil... 

    7 fevrier,françois premier,le havre,normandie,salamandre,henri iv,lyon

     

    7 fevrier,françois premier,le havre,normandie,salamandre,henri iv,lyon

    Forteresse de Bourbon l'Archambault :

    http://www.forteressebourbon.fr/

    Lire la suite

  • SOUTIEN TOTAL À LA RÉVOLTE DES PAYSANS !

     

    banniere.jpg

    SOUTIEN TOTAL À LA RÉVOLTE DU MONDE PAYSAN !

    CE MONDE PAYSAN,

    C'EST LE PAYS RÉEL,

     

    C'EST LA TERRE DE FRANCE,

     

    C'EST LA FRANCE !

     

    1AZZ.jpg

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Le bourrage de crâne des enfants dénoncé à juste titre par Breizh info  :

    "RT en masse . On vous présente "Camille veut une nouvelle famille". Un livre lu à des enfants de petite et moyenne section dans des écoles privées catholiques de Bretagne. La propagande tourne à plein régime. Selon une directrice d’école les consignes sont de "Promouvoir la diversité, le handicap et le métissage"... 

    Image

    Image

    1AZZZ.jpg

     

    Lire la suite

  • Grandes "Une" de L'Action française : Janvier/Février 1910, dans Paris inondé, les Camelots du Roi au secours des sinistrés... (18)

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

    Voici la "Une" du Mardi 8 Février 1910 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7568061

    (et le récit de Pujo du Mercredi 9, suivant; ainsi que son "coup de colère" dans le numéro du 10 : notre prochaine livraison, demain, reprendra donc avec le numéro du Vendredi 11)

    • La relation habituelle de Pujo, très courte dans ce numéro, n'est qu'en page deux, en bas de la troisième colonne : 

    1A.png

    Lire la suite

  • Le Sud global contre l’occident ?

    carte sud global


     

    La guerre en Ukraine, déclenchée il y a presque deux ans, a largement rebattu les cartes de la géopolitique mondiale. L’occident, sûr de son bon droit et de sa supériorité morale, a eu la surprise de constater que « le reste du monde » n’était pas acquis à sa croisade anti-russe. Il a pris acte, bien à regret et sans être encore allé au bout de sa réflexion, du fait que les pays de son ancienne sphère d’influence voulaient agir et penser par eux-mêmes.

    Ce reste du monde, qualification condescendante et obsolète, est appelé dorénavant « sud global », en attendant mieux. Car en effet, les pays concernés par cette appellation ne se situent pas tous au sud du globe. Qu’est-ce donc que ce sud global qui contrarie les plans de l’empire américain et de ses vassaux ?

    Qu’est-ce que le Sud global ?

    Lire la suite

  • Dans notre Ephéméride de ce jour : le 6 février 34...

    1934 : Manifestation antiparlementaire

    6 fevrier,louis xvi,insurgents,independance americaine,franklin,vergennes,turgot,bainville,la fayette,rousseau,rochambeau,camelots du roi,6 fevrier 1934

    La Une de L'Action française du mardi 6 février 34 

     

    La manifestation se terminera par de violents incidents, sur la Place de la Concorde, entre des Ligues Patriotes, les Camelots du roi (ci dessous) et des anciens combattants, d'une part, les forces de l’ordre, d'autre part : bilan, 16 morts, 2.300 blessés.

    Fusillé le 6 février 1945, au Fort de Montrouge, par une sinistre Épuration qui ne fut rien d'autre qu'une vulgaire "re-Terreur" (pour reprendre l'expression de Léon Daudet), c'est à eux que pensera Brasillach, dans les derniers jours de sa vie :

     

              "Les derniers coups de feu continuent de briller 

              Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres. 

              Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ? 

            Je pense à vous ce soir, ô morts de Février."

     

    • Du même Brasillach,  ce court extrait d'un roman inachevé, Les captifs :

    brasillach_6234.pdf 

     

    Qu'on l'admire - en nourrissant des regrets perpétuels sur son échec - ou qu'on le voue aux gémonies, "le 6 février" 1934 est devenu comme une sorte de mythe, dans l'imaginaire politique collectif français.

    A ce titre, cet événement demande quelques explications, et une mise en perspective historique, afin d'avoir une vision juste des choses, loin du folklore ou des malentendus; ce que permet la limpide "explication" de l'échec du 6 février par Maurice Pujo; et ce qui ramène à la problématique centrale et fondamentale de l'Action française, depuis sa création...

    6 fevrier,louis xvi,insurgents,independance americaine,franklin,vergennes,turgot,bainville,la fayette,rousseau,rochambeau,camelots du roi,6 fevrier 1934

    La "Une" du Mardi 9 Janvier 34...

     

    L'origine immédiate du "6 février" fut l'Affaire Stavisky, qui débuta en décembre 1933 : ci dessus, la Une de L'Action française du 9 janvier 34; voir aussi l'Ephéméride du 8 janvier)...

    Mais son origine lointaine est, bien évidemment, la "conspiration à ciel ouvert" que représenta l'Action française, dès que Maurras eût transformé ce tout jeune groupe en un mouvement royaliste, dont le but affiché était d'abattre la République et de ré-instaurer la Royauté.

    S'il y a bien une chose que Maurras a voulu ardemment - et toute l'Action française avec lui - c'est bien cette ré-instauration de la Royauté, a laquelle il consacra toute sa vie, jusqu'à l'extrême fin de celle-ci, d'une grandeur qui touche au sublime dans son ignominie : Pierre Boutang en témoigne...

    Mais, malheureusement, aussi bien avant la première Guerre qu'après, le sort lui fut contraire, et il ne lui fut pas donné de voir son combat aboutir, le combat de toute une vie...

    1AAAA.jpgAu début, Maurras et toute l'Action française, mais aussi tous les esprits lucides de l'époque (les toutes dernières années du XIXème siècle et les premières du XXème) savaient très bien que la guerre avec l'Allemagne menaçait, et qu'il fallait donc "faire le Roi" avant cette guerre, pour, justement, l'éviter (ci contre Philippe VIII, qui aurait été "ce roi", "le grand roi qui a manqué à la France", comme l'écrivit Maurras, le jour où il mourut...) : les Allemands nous avaient écrasé en 1870, en nous arrachant l'Alsace-Lorraine, mais ils constataient avec inquiétude que la France se relevait bien vite - trop vite, à leur gré... - de cette cuisante défaite, et l'entourage de l'empereur d'Allemagne, et l'empereur Guillaume II lui-même, voulaient "finir le travail", en anéantissant définitivement la France : ce n'était un secret pour personne. D'où la politique agressive de l'Allemagne vis-à-vis de la France, qui aboutit au renvoi de Delcassé, un bon ministre qui, prévoyant la guerre, chercha par tous les moyens - pour la guerre qui venait - les alliés qui avaient manqué à la France dans la guerre précédente, en 1870.

    La République renvoya Delcassé, suite à l'intimidation allemande : de ce moment-là, explique Bainville, date la décision de l'empereur de nous déclarer la guerre - ce qu'il fera en 1914 - puisque, voyant le Pays légal français céder devant ses menaces, il fut persuadé que tout lui était possible et permis (le même Pays Légal qui réitérera son erreur vingt ans après en cédant constamment devant Hitler, jusqu'à ce qu'il soit trop tard)...

    On sait comment finirent les choses, il ne fut pas possible de "faire le Roi" et l'Action française fut prise dans la tenaille de l'Union sacrée, d'où elle sortit auréolée d'un grand prestige, mais décimée, et d'où, surtout, la République sortit définitivement consolidée (dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet, voir les dix photos consacrées à cette période, à partir de "L'AF cherche à empêcher "la guerre qui vient" (I)" et les neuf suivantes...)

    1AAAAA.jpgAprès la Victoire, l'Action française fit, de nouveau, tout ce qu'elle pût pour renverser "le Régime". Mais les temps avaient changé. Si, avant la Grande Guerre - en sus de la résistance acharnée du Pays légal républicain à l'entreprise de renversement du Régime - l'ennemi principal était extérieur et allemand (ci contre Guillaume II, qui nous déclara la guerre en 14), après la guerre, et suite à la révolution bolchévique de 1917, l'illusion religieuse et quasi mystique de la croyance en la Révolution allait connaître un développement fulgurant, entraînant l'adhésion de millions de gens à travers le monde, et aussi, bien sûr, en France : ainsi, le 6 février déclencha, par réaction, d'immenses manifestations de gauche, bien plus puissantes - en nombre de participants - que celles des Ligues patriotes, avant et jusqu'au 6 février, et ces immenses manifestations aboutirent au Front Populaire, et à son triomphe électoral, hélas.

    1AAAAAA.jpgPar ailleurs, deux autres points majeurs sont à prendre en considération : si l'Action française voulait effectivement renverser "le Régime", telle n'était pas la volonté de toutes les Ligues, et notamment des Croix de Feu, du colonel de la Roque, qui, le soir du 6 février, au lieu de rejoindre l'Action française, donnèrent un ordre de dispersion (voir le secret du chef.jpg)... 

    Et surtout, les sanctions vaticanes de Pie XI, aussi injustes qu'insensées, contre une Action française qui menait alors ce que l'on peut qualifier de croisade contre l'hitlérisme naissant outre-Rhin...

    Si l'on ajoute, donc, ces trois éléments :

    - la "trahison" que représentèrent les injustes sanctions vaticanes,

    - l'importance numérique considérable des Français acquis à la mystique révolutionnaire, alors en plein essor,

    - et la "non-union", sur le fond, sur les buts à atteindre, de ce que l'on regroupe trop facilement sous le vocable de "Ligues patriotes", on comprend bien, rétroactivement, que le coup de force, ce jour-là, 6 février 1934, était impossible...  

     

      "le 6 février", à travers les "Actualités" de l'époque...

     http://www.dailymotion.com/video/x4434h_6-fevrier-1934-dispositif-policier

              

     Deux photos des Camelots du Roi...

    1AAAAAAA.jpg

     

    1A.jpg

        ...et les deux Unes - évidemment contradictoires - de l'Action française et du Populaire, du lendemain, 7 février :

    1AAAAAAAAA.jpg

    1AA.jpg

  • Éphéméride du 6 février

     6 février 1934, Place de la Concorde...

     

     

     

    1711 : Succès complet de l'expédition de Rio de Janeiro menée par Dugay-Trouin 

     

    De François Bluche, Louis XIV (Fayard), pages 825 à 827 : 

    6 fevrier,louis xvi,insurgents,independance americaine,franklin,vergennes,turgot,bainville,la fayette,rousseau,rochambeau,camelots du roi,6 fevrier 1934"...À plus large échelle s'inscrit à l'actif des marins français la fameuse expédition de Rio de Janeiro (1711). Elle a affirmé la gloire de Dugay-Trouin, instigateur et exécutant d'un plan hardi, mais eût été impossible sans l'accord essentiel du Roi, le soutien chaleureux du comte de Toulouse, amiral de France, voire la bougonne mais indispensable collaboration du ministre Pontchartrain.

    Le prétexte de l'expédition est vite trouvé : l'assassinat par les portugais à Rio du capitaine de frégate Jean-François Duclerc. Le motif a été longuement mûri par l'armateur malouin depuis 1706 : faute de pouvoir intercepter en plein océan la flotte annuelle qui apporte à Lisbonne les métaux précieux du Brésil - le Brésil est colonie lusitanienne, mais depuis le traité de Methuen de 1703, le Portugal lui-même ressemble à une colonie britannique -, Dugay souhaite atteindre la précieuse flotte à son point de départ, à Rio.

    Il s'agit de renouveler l'exploit réalisé en 1697 par Pointis et Ducasse contre Carthagène des Indes... (voir l'Éphéméride du 6 mai au sujet de Pointis, et l'Éphéméride du 1er juin, au sujet de Ducasse).  

     

    http://www.herodote.net/21_septembre_1711-evenement-17110921.php

    Lire la suite