Solidarité Kosovo ! Retour, en images, sur le Convoi de Noël 2022...
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"...Presque en même temps que la paix de Vervins fut signé l'Édit de Nantes (13 avril 1598). Les protestants avaient été aussi longs que la Ligue et l'Espagne à reconnaître le fait accompli. Depuis la conversion du roi, ils ne cessaient de s'agiter, de tenir des assemblées, d'adresser au gouvernement des plaintes et des sommations, de chercher des appuis au-dehors, et même de profiter, pour accroître leurs exigences, des embarras et des revers du gouvernement, comme ce fut le cas au désastre d'Amiens. C'est quand ils virent que la paix avec l'Espagne allait être conclue qu'ils réduisirent leurs prétentions et acceptèrent un accord.
1802 : Parution du Génie du Christianisme...
"...De toutes les religions qui ont jamais existé, la religion chrétienne est la plus poétique, la plus humaine, la plus favorable à la liberté, aux arts et aux lettres.
Le monde moderne lui doit tout, depuis l'agriculture jusqu'aux sciences abstraites, depuis les hospices bâtis pour les malheureux jusqu'aux temples élevés par Michel-Ange et décorés par Raphaël.
Il n'y a rien de plus divin que sa morale, rien de plus aimable, de plus pompeux que ses dogmes, sa doctrine et son culte; elle favorise le génie, épure le goût, développe les passions vertueuses, donne de la vigueur à la pensée, offre des formes nobles à l'écrivain et des moules parfaits à l'artiste..."
Visionnaire et "fulgurant", comme souvent, Chateaubriand prévenait, par ailleurs : "Ôtez le Christianisme, et vous aurez l'Islam...", pensée d'il y a un siècle et demi, mais qui s'applique, d'évidence, à nos jours...
lafautearousseau
Le féminisme de droite est-il persécuté ?
En réaction à l'arrestation de Yona, la très intéressante intervention de Mathieu Bock-Côté, chez Christine Kelly, dans Fac à l'info :
(extrait vidéo 14'51)
https://x.com/DamienRieu/status/1778071974222147869
lafautearousseau annonce, à chaque fois, les conférences de nos amis du Centre Lesdiguières, puis met en ligne - à chaque fois que nous les recevons - les vidéos de ces conférences.
Aujourd'hui, c'est Jean-Philippe Chauvin qui est venu parle du Royalisme social :
1927 : Le château de Villandry et ses jardins, inscrits aux Monuments Historiques
1229 : Fin de la Croisade des albigeois
Un traité est signé à Paris entre Blanche de Castille, régente, mère de Louis IX, et Raymond VII, comte de Toulouse, contraint, par sa défaite, à en accepter les termes.
L’accord met fin à la Croisade menée contre les Albigeois, ou cathares, depuis 1209.
Le comte doit céder une grande partie de ses terres au royaume de France (par exemple, les sénéchaussées de Beaucaire et Carcassonne) mais conserve le comté de Toulouse et le Lauragais.
Il s’engage également à marier Jeanne de Toulouse, sa fille unique et, donc, son héritière, à Alphonse de Poitiers, frère cadet du roi : le Comté de Toulouse ira aux enfants de ce mariage, et à défaut d'enfants, reviendra à la Couronne.
Ainsi, à sa mort, le reste de son territoire reviendra définitivement au royaume de France (sur l'importance de la Croisade des Albigeois dans l'extension territoriale du Royaume de France, voir notre Éphéméride du 16 mars)
Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes voir la photo La croisade des Albigeois
Université Côte d’Azur-CRHI
Chaire Jean-François Mattéi-CUM
Sous la direction d’Hervé Pasqua, Centre d’Histoire des Idées
Philosophe, Jean-François Mattéi est l’auteur d’une oeuvre riche et profonde. Sa pensée éclairée, nourrie de la lecture des Présocratiques et de Platon, en dialogue avec la pensée de Nietzsche et de Heidegger, s’est exprimée dans des ouvrages qui sont autant de coups de projecteurs sur la condition faite au XXe siècle à l’homme dévasté : « La dévastation, écrit-il, est l’action d’un homme qui se déserte de lui-même et du monde ». Ce colloque se propose de mettre en avant cette recherche de la transcendance en rendant hommage à l’homme,
au philosophe, au professeur, à l’auteur, à l’ami, dont nous célébrons le dixième anniversaire de la disparition qui eut lieu le 24 mars 2014.
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
• Voici maintenant l'intégralité de ce qui se trouve dans la page cinq du numéro du Lundi 12 Décembre :
• À tout seigneur, tout honneur : commençons donc par le "discours de bienvenue du Maire d'Alger à Charles Maurras" : Alger, grande ville française (partie supérieure des deux colonnes de droite)... :
1975 : Bernard Pivot reçoit Soljénitsyne dans "Apostrophes..."
Bernard Pivot raconte :
"...J'ai rencontré Alexandre Soljenitsyne quatre fois, quatre moments extraordinaires. Avant même de l'inviter dans Apostrophes, le 11 avril 1975, je lui avais consacré, fin 1973, au moment de la sortie de L'Archipel du Goulag, l'une des émissions d'Ouvrez les guillemets. Le débat avait été fort animé, notamment entre Jean Daniel et Max-Pol Fouchet. Le premier parlait d'un témoignage capital, tandis que le second minimisait son importance. Tout comme Alain Bosquet, également sur le plateau, qui était fort dubitatif. Car, il faut bien le rappeler aujourd'hui, il n'y avait pas alors de belle unanimité au sein de l'intelligentsia française. Nombre d'intellectuels critiquaient l'aspect partiel du récit de Soljenitsyne, d'autres encore considéraient qu'il n'était pas de grande qualité littéraire. Début 1975, alors que, expulsé d'URSS, il résidait en Suisse, je l'ai convié à l'occasion de la sortie de ses Mémoires, Le Chêne et le Veau. C'était l'une de mes premières émissions d'Apostrophes et je venais d'avoir Nabokov. Deux grands Russes coup sur coup. Quel bonheur ! C'était formidable. L'auteur d'Une journée d'Ivan Denissovitch et du Pavillon des cancéreux était vraiment impressionnant. Par sa stature, sa barbe, son physique. Tout ce qu'il représentait, la guerre, le goulag, le cancer, bref, tout ce que à quoi il avait échappé, et son courage incroyable faisaient que vous vous sentiez bête et tout petit en face de lui. C'est comme si vous aviez reçu de Gaulle ! On me disait qu'il n'avait pas bon caractère. Comment aurait-il pu survivre sinon ? Cela dit, il a fait montre, à chacune de nos rencontres, d'une vraie gentillesse et d'une grande disponibilité. Il tenait à sa femme, à ses enfants, à la Russie, à Dieu et au temps. Le temps était son bien le plus précieux, car il savait qu'il pouvait mourir d'un moment à l'autre et qu'il lui fallait finir La Roue rouge, sa monumentale histoire de la Russie d'avant 1917. Aussi, lorsque je suis allé le retrouver dans son refuge du Vermont, aux États-Unis, en 1983, pour un long tête-à-tête, j'avais conscience qu'il s'agissait là d'un cadeau inestimable. Une fois le principe de l'interview télévisée accepté - j'étais le seul à m'être entretenu avec lui dans le Vermont - il était tout à vous. Plus tard, je l'ai reçu, dans le cadre de Bouillon de culture ; enfin, je suis allé tourner un reportage en 1998, après son retour en Russie, dans sa maison des environs de Moscou. Chaque fois, j'ai eu le sentiment d'avoir en face de moi un témoin et un acteur capital de l'Histoire..."
Deux de nos Grands Textes sont de Soljénitsyne :
1. Son discours prononcé le 25 septembre 1993 aux Lucs-sur-Boulogne, pour l'inauguration de l'Historial de Vendée : texte intégral ...
2. ... et son Discours d'Harvard.
Marseille, aujourd'hui
Il y a treize jours, dans l’année, pendant lesquels il ne s’est pas passé grand-chose, ou bien pour lesquels les rares événements de ces journées ont été traités à une autre occasion (et plusieurs fois pour certains), à d'autres dates, sous une autre "entrée".
Nous en profiterons donc, dans notre évocation politico/historico/culturelle de notre Histoire, de nos Racines, pour donner un tour plus civilisationnel à notre balade dans le temps; et nous évoquerons, ces jours-là, des faits plus généraux, qui ne se sont pas produits sur un seul jour (comme une naissance ou une bataille) mais qui recouvrent une période plus longue.
Ces jours creux seront donc prétexte à autant d'Évocations :
• 1. Essai de bilan des Capétiens, par Michel Mourre (2 février)
• 5. Quand Le Nôtre envoyait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française. (13 mars)
• 7. Quand Louis XIV a fait de Versailles un triple poème : humaniste, politique et chrétien. (28 avril)
• 9. Quand la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais a reçu, au XIIIème siècle, son extraordinaire vitrail du Miracle de Théophile. (28 mai)
• 10. Quand Chenonceau, le Château des Dames, à reçu la visite de Louis XIV, âgé de douze ans, le 14 Juillet 1650. (26 juillet)
• 11. Le Mont Saint Michel. (11 août)
• 12. Quand François premier a lancé le chantier de Chambord. (29 septembre)
• 13. Quand Léonard de Vinci s'est installé au Clos Lucé. (27 octobre)
Aujourd'hui : Quand Massalia, la plus ancienne ville de France, rayonnait sur toute la Gaule et, préparant la voie à Rome, inventait avec les Celtes, les bases de ce qui deviendrait, un jour, la France.
On commence à recevoir, par bribes, des informations concrètes et détaillées concernant le successeur du Charles de Gaulle... Le Capitaine de vaisseau Alban est venu le présenter dans le grand amphithéâtre de l’école navale de Lanvéoc-Poulmic, dans le Finistère, et a aussi répondu aux nombreuses questions qui lui furent posées :
• sa propulsion nucléaire lui permettra dix ans d’autonomie de navigation;
• il sera le plus grand bâtiment jamais construit en Europe;
• avec ses 75.000 tonnes, il surpassera très largement les 42.500 tonnes de l'actuel Charles-de-Gaulle (qui quittera le "service actif", normalement, en 2038);
• il pourra embarquer une quarantaine d’aéronefs, des Rafale Marine, des hélicoptères, des drones et peut-être le futur avion de combat issu du programme SCAF (système de combat aérien du futur);
• son équipage sera de 2.000 hommes et femmes, et l'effectif total embarqué sera proche de 5.000 personnes;
• la France sera la seule, avec les États-(Des)Unis à disposer d’un tel bâtiment...
Deux choses à dire, pour nous :
1. Nous voulons qu'il s'appelle "Le Richelieu" (nom que devait, initialement porter l'actuel Charles de Gaulle)...
2. Et nous voulons qu'il ait un petit frère... (genre "Le Bayard" ou "Le du Guesclin" ou l'un de ces noms glorieux dont notre Histoire ne manque pas. Pourquoi pas "Le Jeanne d'Arc" ?...)
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
Fin novembre/début décembre 38, Maurras effectua une tournée en Algérie, avec Maxime Réal del Sarte et Joseph Delest : tous les trois seront reçus chaleureusement à Oran, Alger, Sidi-Bel-Abbès, Philippeville, Batna, Bougie, Tlemcen, Mostaganem, Bône, Blida...
L'embarquement eut lieu à Marseille (pour Oran) le 26 novembre; l'embarquement "retour" eut lieu le samedi 10, à Philippeville, toujours pour Marseille, d'où Maurras se rendit au Banquet d'Hyères...
Nous allons raconter ce voyage - qui fut un très grand succès - en deux livraisons, en nous permettant deux entorses à notre règle habituelle concernant la "Une" mise en avant de la note :
• la "Une" ci-dessus n'est pas celle du jour du départ de Maurras, qui n'est annoncé que par un tout petit pavé, certes en "Une", mais, si l'on peut dire, "sans plus", dans le numéro du vendredi 25 novembre; comme cela n'est pas très "parlant" pour une "Grande "Une"...", nous avons préféré mettre, pour cette première livraison, la "Une " du mardi 6 décembre, avec, en bas de page, occupant les quatre colonnes centrales, les deux photos de Maurras déposant deux gerbes, l'une à Sidi-Bel-Abbès, l'autre dans "la cour de la caserne du 1er Etranger"...
• et, dans notre seconde livraison sur ce voyage triomphal, nous mettrons en avant non pas une "Une" mais une "Cinq" ! : celle du lundi 12 décembre, dont la page cinq est presqu'intégralement consacrée aux discours de bienvenue et à un très intéressant article sur... l'Algérie !...
• Voici donc, maintenant, pour commencer le récit, et reprendre l'ordre logique et chronologique, le "détail" de cette "Une", concernant le début de la tournée de Maurras, dans le numéro du Vendredi 25 Novembre 1938 : Maurras vient d'embarquer, à Marseille, le 24, et il commencera ses conférences par Oran, dès le 26... :
• En "Une" du numéro du Dimanche 27 novembre (en bas de la cinquième colonne), on a quelques précisions sur le programme général de la tournée et d'autres lieux de réunion :
A l’affiche : Une Vie, le premier long-métrage, britannique, de James Hawes, avec Anthony Hopkins (Nicholas Winton),
d’après le livre de Barbara Winton, publié en 2014, qui raconte le haut fait de son père.
« Ce qui fait l’Histoire, selon notre conception occidentale et chrétienne, c’est la volonté des hommes, c’est l’intelligence des hommes, ce sont leurs passions ».
Rappelons-nous avec émotion cette profession de foi du Colonel Bastien-Thiry à son procès, alors qu’en ce jour anniversaire nous faisons mémoire (le devoir de mémoire) de son exécution le 11 mars 1963. Je n’ai pas souvenance qu’à cette époque le « Panthéonisé » Robert Badinter, ni personne à gauche, ni personne chez les Gaullistes, se soit élevé contre la Peine de mort !
Une Vie raconte l’action d’un Homme de volonté, un héros méconnu, Nicholas Winton, l’un de ces Hommes qui font l’Histoire, en sauvant 669 enfants de la barbarie nazie.
Il y a aujourd’hui environ 6 000 personnes qui lui doivent leur existence.
1938, les 29 et 30 septembre sont signés les « Accords de Munich » par la France, la Grande-Bretagne, l’Italie et l’Allemagne, en l’absence de la Tchécoslovaquie. Ils reconnaissent l’annexion par l’Allemagne du pays des Sudètes à savoir, en Tchécoslovaquie précisément, bordant la Bohême et la Moravie, le long de la frontière du Reich, une région dont les 3 millions d’habitants germanophones avaient demandé vainement en 1919 leur rattachement à l’Allemagne.
Au lendemain de ces accords, l’Allemagne occupa ce « pays des Sudètes », et provoqua ainsi une fuite de réfugiés vers Prague, la capitale tchécoslovaque en plein cœur de la Bohême.
Informé par un ami, Nicholas Winton s’investit dans leur accueil puis, dès l’invasion des pays tchèques de Bohême et de Moravie, le 15 mars 1939, il affrète des trains d’enfants, pour la plupart juifs, vers le Royaume Uni.
Le film, malheureusement, n’est pas très didactique sur l’enchainement de tous ces événements, ni même sur les raisons de l’engagement du banquier Nicholas Winton, sans doute à cause du choix du réalisateur de procéder par « flash-backs ». Il nous instruit néanmoins et met en valeur une action héroïque et un véritable grand homme, à la veille de la deuxième guerre mondiale, dont on salue – et ce n’est pas le moindre de ce qu’il fut – l’humilité qui l’a caché au grand public jusqu’à ce jour.
En France, il mériterait, lui, certainement, le Panthéon.