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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 53

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Vincent Trémolet de Villers a raison : ceux qui profitent des JO (ou, plus généralement, de n'importe quel évènement d'importance) pour faire du chantage à la grève sont des minables...

    Certes, tout va mal pour tout le monde (quoi que... pour certains privilégiés, la vie est belle !...) mais il est indécent, pour des fonctionnaires disposant de la sécurité de l'emploi, de prendre en otage toute la population, qui, elle, n'a pas ce "filet de sécurité"... 

    "...En quelques années, la violence est devenue un mode d'expression politique et sociale presque ordinaire en France...
    ...Chantage et blocage sont les deux mamelles de la France. Ceux qui payent, repayent et repayent encore sont les Français qui bossent, ne cassent rien, ne bloquent rien. Ils portent à bout de bras un Etat faible avec les "forts", mais toujours impitoyable avec le contribuable..."
     
    (extrait vidéo 3'25)
     
     

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (62) : Dimanche 10 Septembre 1933, le Rassemblement de Roquemartine...

     

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)

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    • L'annonce ci-dessus a été publiée trois fois, en "Une", les 7, 8 et 9 septembre précédents. Pour rappel, Henri Lavalade, annoncé comme "orateur", était le responsable/directeur de notre mensuel L'Ordre provençal...

    • Dans le numéro du lendemain, Lundi 11 Septembre, un premier - et court - compte-rendu est donné, toujours en "Une" : il n'est pas signé (indiqué "par téléphone de notre correspondant") et occupe quasiment la moitié de la deuxième colonne, juste après la fin de l'article de Daudet et au-dessus de l'annonce d'une prochaine réunion en plain air en Bourgogne :

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  • Jusqu’au dernier ukrainien, par Antoine de Lacoste

    La guerre en Ukraine met l'industrie de l'armement sous pression

    Cette expression est devenue au fil du temps le symbole de l’engagement occidental. Son origine comporte plusieurs versions mais peu importe, elle est si révélatrice du cynisme des soutiens de l’Ukraine.

    L’offensive ukrainienne de l’été 2023 sur le front sud, qui devait être le début de la reconquête des territoires perdus face à une armée russe qui semblait sur le recul, a échoué. Les blindés occidentaux et les soldats ukrainiens se sont cassé les dents sur la ligne Surovikine, du nom du général russe qui avait mis en place un système de défense techniquement remarquable.

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour (2/2) : un rapide survol des rapports entre la Corse et la France...

    1498 : Naissance de Sampiero de Bastelica, dit Sampiero Corso

     

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    Statue de Sampiero, à Bastelica (Place du Hameau de Santo), par Vital Dubray
     
     

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    Sampiero Corso, ou Sampieru de Bastelica ( fit une grande partie de sa carrière au service de la France, notamment lors de l'expédition française en Corse de 1553.

    23 mai,jeanne d'arc,sampiero corso,helene boucher,dumont d'urville,venus de milo,astrolabe,georges claude,louis le nain,louvre,charles vii,rockefellerIl avait pourtant commencé sa carrière militaire en Italie mais, après la mort de Léon X et son remplacement par Adrien VI (mars 1522), il passa au service de la France (il était à la bataille - perdue - de la Bicoque, le 27 avril 1522). À partir de 1535, il fait partie des proches du cardinal Jean du Bellay, ambassadeur de France à Rome; il se couvre de gloire dans les armées de François 1er, se bat aux côtés de Bayard, et reçoit, en 1547, le grade de Colonel, commandant l’ensemble des bandes corses au service de François 1er (illustration ci-contre : on l'appelait "le colonel aux fleurs de lys") : c'est alors que, selon l'usage de l'époque, il reçoit le surnom de "Corso", qui indique son origine et qui lui est resté attaché...

    Cette époque est caractérisée par la lutte de la France de François 1er puis de son fils, Henri II, contre Charles Quint, empereur d'Allemagne, roi d'Espagne, roi de Naples et de Sicile et par celle des Ottomans contre Charles Quint, la France étant en l'occurrence alliée avec le sultan Soliman le Magnifique.

    Il est donc très important, pour la France d'alors, en Méditerranée, de prendre le contrôle de la Corse, qui relève alors de la République de Gênes, alliée de l'Espagne : Henri II y envoie Sampiero, pour une première expédition : en 1553, à la tête d'une escadre franco-turque, Sampiero débarque dans l'île. Avec ses alliés, les Ornano, famille de son épouse, il remporte quelques succès sur les Génois - commandés par l’amiral Andrea Doria - mais cette guerre tourne court car la France doit faire face au rapprochement entre l’Angleterre et l’Espagne : Henri II rappelle Sampiero en 1555, et un armistice est conclu à Vaucelles en 1556, qui met fin aux hostilités pour cinq ans.

    Malgré la réoccupation de Bastia et de Calvi par Gênes, la Corse reste possession française durant quatre années, mais la défaite française de Saint-Quentin - en 1557 - et la signature du traité du Cateau-Cambrésis - en 1559 - entraînent le retour de la Corse sous la domination de Gênes. Lors de la signature du traité, les émissaires français tentent bien de conserver l’île à la couronne, mais ils doivent y renoncer pour conserver Calais, Metz, Toul et Verdun (dans notre Album L'Aventure France racontée par les cartes, voir la photo "les agrandissements de Henri II"...)

    Henri II meurt en juillet 1559; la France n'est pas en mesure d'entretenir une flotte conséquente en Méditerranée et ne peut plus agir contre la République de Gênes.

    Gouverneur d’Aix-en-Provence en 1560, Sampiero Corso est ensuite nommé ambassadeur extraordinaire à Constantinople, laissant son épouse et ses enfants dans la demeure familiale de Marseille.

    Avec l’accord de Catherine de Médicis, régente, Sampiero revient en Corse en 1564 et, une fois encore remporte quelques combats; mais, sans l’aide significative de la France, il se trouve vite isolé : le 17 janvier 1567, à 68 ans, il est attiré dans une embuscade et tué : sa tête sera exposée par les Génois à Ajaccio...

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    C'est donc depuis bien longtemps que des Corses - les Corses... - servent la France... Avant même la "réunion" de 1768, un Régiment de "Royal Corse" avait été créé :
    dans notre Album Drapeaux des Régiments du Royaume de France, voir la photo Régiment de Royal Corse et les trois suivantes...
     
     
     
    Aujourd'hui, on estime à deux millions le nombre de Corses établis "hors l'île", et, sur ces deux millions, on évalue à environ deux cent mille le nombre de ceux qui vivent à Marseille et dans les environs immédiats, ce qui fait de Marseille... la première "ville Corse" ! L'agora grecque de la cité phocéenne tire d'ailleurs son nom actuel (Place de Lenche) de la famille corse Linciu, qui s’établit à Marseille au XVIème siècle. Thomas Lenche créa la Compagnie du corail, qui se dédiait aux liaisons commerciales entre l'Afrique du Nord et Marseille; pendant les guerres de religion, son neveu, Antoine Lenche, prit le parti des "politiques" (ou "royalistes" : ceux qui soutenaient Henri III de France et Henri III de Navarre, qui devait devenir Henri IV, "Roi de France et de Navarre") : Antoine Lenche était deuxième consul de la cité et mourut assassiné en 1588...
  • Dans notre Éphéméride de ce jour (1/2) : La honte de cette Gauche qui s'est fermée aux Pieds-Noirs pour s'ouvrir, par la suite, aux envahisseurs...

    1962 : Le paquebot de la Transat, "Ville de Marseille", débarque les premiers réfugiés d'Algérie à Marseille...
     

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    Dans notre Album L'Aventure France racontée par les cartes, voir les trois photos "Conquête de l'Algérie (I)", "Conquête de l'Algérie (II)" et "Conquête de l'Algérie (III)"...

     

    Pour la quatrième génération de Français d'Algérie, cette année 1962 c'est le cataclysme : depuis 1830, la France a fait d'un immense espace vide et désolé le pays le plus prospère, le mieux équipé, et celui qui a les perspectives d'avenir les plus brillantes de toute l'Afrique; elle lui a même donné son nom, Algérie, en l'administrant, en l'organisant, en le traitant exactement comme tous les autres territoires de France métropolitaine ou d'Outre-mer.

    Et, d'un coup, le Système va donner les clés de ce pays prospère, à l'avenir prometteur, à une bande terroriste, le FLN, qui n'aura rien de plus pressé que d'aligner ce malheureux pays sur les visions idéologiques dépassés d'une URSS qui se croit encore, à l'époque, avant-garde consciente des prolétaires du monde entier alors qu'elle n'a même plus trente ans à vivre !

    Le résultat calamiteux de cette nouvelle domination sera la ruine pure et simple du fruit d'un travail acharné d'un siècle et demi; l'installation, partout, de l'arbitraire, de la nonchalance et de la corruption; de l'analphabétisme et de la pauvreté de masse : un gigantesque et cataclysmique bond en arrière...

    23 mai,jeanne d'arc,sampiero corso,helene boucher,dumont d'urville,venus de milo,astrolabe,georges claude,louis le nain,louvre,charles vii,rockefellerEt, pour les Français d'Algérie, brutalement, un choix très simple : "la valise ou le cercueil !". Quelques uns choisiront de s'établir dans l'Espagne de Franco, surtout dans la région d'Alicante, ce qui peut s'expliquer à la fois par des motifs idéologiques et par le fait que, historiquement, une ville comme Oran, par exemple, a été plus longtemps espagnole que française. Mais l'immense majorité des réfugiés (et non des rapatriés, terme impropre...) referont leur vie - aux prix de mille difficultés et d'amères déconvenues - en Métropole, où ils débarqueront sur la côte, de Port-Vendres à Nice mais essentiellement à Marseille, un certain nombre arrivant en avion...

    Et c'est précisément à Marseille qu'un personnage va s'illustrer - si l'on peut dire !... - d'une façon qui ne l'honore certes pas, ni lui ni ses compagnons d'idéologie qui, jamais, ne condamneront ses propos : le député-maire de Marseille de l'époque, Gaston Deferre, fit preuve d'une sécheresse de coeur, d'une dureté et d'une inhumanité proprement stupéfiante dans un pays réputé civilisé. Et, le pire, c'est qu'il ne formula jamais le moindre regret, ne renia jamais ses propos et, à fortiori, ne fit jamais rien pour tenter de réparer un tant soit peu... Il fut même récompensé, si l'on ose dire, puisqu'il devint, plus tard, Ministre de l'Intérieur !....

    Qu'on en juge...

    Dans un entretien accordé au Figaro, le 26 juillet 1962, il répond aux questions de Camille Gilles (ses mêmes propos seront tenus ailleurs, dans d'autres journaux - notamment Paris-Presse, repris par le quotidien marseillais de droite Le Méridional - et devant d'autres journalistes) :

    * (à propos de la scolarité des enfants des Pieds-Noirs) : "Il n'est pas question de les inscrire à l'école car il n'y a déjà pas assez de place pour les petits marseillais..."

    * (question) : Voyez-vous une solution au problème des rapatriés de Marseille ?

       (réponse)  : Oui ! Qu'ils quittent Marseille en vitesse ! Ils fuient ? Tant pis ! En tout cas je ne les recevrai pas ici. D'ailleurs nous n'avons pas de place, rien n'est prêt. Qu'ils aillent se faire pendre où ils voudront. En aucun cas et à aucun prix je ne veux des pieds-noirs à Marseille..."

    Le moins que l'on puisse dire est que ce représentant éminent du Parti socialiste et de la Gauche française, si volontiers moralisatrice et moralisante, si prompte à donner des leçons de "droits de l'homme" à la terre entière, avait une bien curieuse conception du troisième terme de la devise du Système : "Fraternité" !...

    Et, c'est à noter, son parti versera très vite, après s'être si radicalement fermé à nos compatriotes, dans le pire des immigrationnismes, migrantisme, sans-paipérisme, sans-frontiérisme : tous "noms" largement employés pour dissimuler la réalité : l'invasion de la France...!

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    À bord du Ville de Marseille, ce 23 mai 1962, "1.068 passagers et 53 enfants de moins de 3 ans", détaille le journal socialiste local Le Provençal. Sur les 700.000 Pieds-Noirs qui gagnèrent la Métropole cette année-là, 450.000 débarquèrent à Marseille...

  • Éphéméride du 23 mai

    1960 : Mort de Georges Claude, à l'origine de L'Air liquide

     

     

     

    1430 : Jeanne d'Arc prisonnière  

     

    Jeanne d'Arc est faite prisonnière à Compiègne par Jean de Luxembourg, qui la vendra (!) aux Anglais pour dix mille livres.

    Selon les apparences, sa destinée proprement humaine et matérielle semble achevée. Une autre mission s'ouvre pour elle :

     "Après le sacre, dit Malraux, elle est écartée, et commande la série des vains combats qui la mèneraient à Compiègne pour rien, si ce n’était pour devenir la première martyre de la France."  

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    L'arrestation de Jeanne d'Arc, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XVème siècle.

     

    La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces Éphémérides aux 25 février (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon), 8 mai (libération d'Orléans),18 juin (victoire de Patay), 17 juillet (sacre de Reims), 23 mai et 21 novembre (capture, et livraison aux Anglais), 30 mai (martyre), 16 mai (canonisation), 10 juillet (instauration de la Fête nationale).

    Et, pour la très belle manifestation du retour de l'anneau de Jeanne en France, au Puy du Fou, voir l'Éphéméride du 20 mars.

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    "Tension en Nouvelle-Calédonie, le destin de l'Europe ?" L'édito de Mathieu Bock-Côté, dans Face à l'info :

    • Partie 1 (5'54):

    • Partie 2 (7'38) :

    https://x.com/mbockcote/status/1792667467501953094

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (61) : Marseille, Dimanche 12 Avril 1931, Troisième Congrès de l'Union Royaliste Provençale...

     

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)

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    L'annonce ci-dessus est parue dans le numéro du 8 Avril 31 de L'Action française, en page cinq, dans la Rubrique "Ligue d'Action française". Elle sera reprise, à l'identique, les 9, 10 et 11 suivants.

    C'est dans le numéro du Lundi 12 Avril 31, en "Une", que "P.G." en donnera le compte-rendu, dans la partie supérieure des deux dernières colonnes (la cinq et la six) :

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    C'est une tonalité très militante et combattante qui dominera les interventions pendant le Banquet (huit ans avant la guerre !) :

    • "Au champagne", ce sera notre Président, le Commandant Dromard, qui prendra la parole en premier :

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    • Ensuite, Maurras notera :

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    • Puis, avec sa verve habituelle et inimitable, Daudet assènera ce "coup" à Briand :

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    Voici le compte-rendu de P.G. :

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : "les" Victor Hugo...

    1885 : Mort de Victor Hugo

     

    Depuis son inhumation au Panthéon, l'histoire officielle a figé "le" Victor Hugo que chacun est tenu de révérer ès-qualité.

    L'histoire officielle imposée par le Système oublie juste de rappeler que, girouette politique presque parfaite, Victor Hugo aura quasiment "fait" tous les partis, et commença sa "carrière" dans les rangs légitimistes, très proche fidèle de Chateaubriand, avant de passer à l'Orléanisme, puis de saluer la IIème République et même, un court temps il est vrai, Louis-Napoléon Bonaparte, avant de se brouiller avec lui et de partir pour son très long exil dans les îles de la Manche, d'où il ne devait rentrer que peu de temps avant sa mort.

    22 mai,denis papin,watt,victor hugo,gerard de nerval,revolution industrielle,marly,caisse d'epargneDe sa toute première période, royaliste légitimiste, il reste la bouleversante, magnifique et grandiose Ôde à Louis XVII, qui atteint au sublime.

    Et aussi - non sans mérite mais néanmoins plutôt moins réussie - une Ôde à Louis XVIII, pour ses funérailles... (Louis XVIII lui avait octroyée une rente annuelle de mille francs lorsqu'il avait fait paraître - à dix-neuf ans - son Ôde à Louis XVII...)

    Il ne faut pas oublier non plus que son puissant Notre-Dame-de-Paris - dont l'un des personnages répond au doux nom de... "fleur-de-lys", cela ne s'invente pas ! - paraît en 1831 : Charles X n'est tombé que depuis un an, et, déjà, Hugo, toujours royaliste, est orléaniste. Il le restera jusqu'en 1848, date de la chute de Louis-Philippe. Date aussi de la mort de Chateaubriand, aux obsèques duquel il assiste (on connaît son mot fameux : "Je veux être Chateaubriand ou rien"...).

    De sorte que c'est par le livre d'un royaliste  que Victor Hugo réhabilite le Moyen-Âge et rend à l'art ogival ou français, improprement appelé "gothique", ses lettres de noblesse : il le qualifie même, avec justesse, comme l'archétype de l'art français... Avec Chateaubriand, Victor Hugo, dans sa période royaliste, est celui qui a rendu son art médiéval, et donc une partie de son âme, à la France : ce n'est tout de même pas rien...

    Quant au reste, s'il y a un personnage officiel et embaumé, devant lequel on est tenu de s'incliner, révérence gardée, il y a bel et bien "un autre Victor Hugo", comme le montre Léon Daudet. 

    Celui-ci épousa, le 12 février 1891, en un premier mariage raté, qui ne devait pas durer quatre ans, sa petite fille, Jeanne Hugo (celle-là même que le poète a célébrée dans L'art d'être grand-père), sœur de son meilleur ami Georges Hugo. Léon Daudet, dans Fantômes et vivants et dans La tragique existence de Victor Hugo a tracé un portrait saisissant - et parfois féroce dans sa vérité... - de cet "autre Victor Hugo"

    Dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet voir les six photos qui traitent de Hugo : "Un autre Hugo (I) : chez Hugo, à Hauteville House" et les cinq suivantes...

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  • Au cinéma : Un p’tit truc en plus, par Guilhem de Tarlé

    Un p'tit truc en plus - Film 2024 - AlloCiné

    A l’affiche : Un p’tit truc en plus, un film français d’Artus, avec Artus et Clovis Cornillac.

    « nous n’irons certainement pas voir ce film »… Ce fut notre réaction spontanée au vu de la bande annonce stupide et vulgaire d’un film dont nous n’avions pas entendu parler…
    et puis, on entendit dire que les costumiers habituels des festivaliers de Cannes refusaient d’habiller des handicapés…
    et puis, l’un de nos neveux nous a recommandé cette fiction…

    Et nous y sommes allés, et nous l’en remercions.

    Une comédie sur la dignité de ces handicapés que notre époque assassine pourtant à 95 % avant leur naissance à la suite du DPN (Diagnostic PréNatal).
    Drôle de société, capable d’applaudir un tel long-métrage, comme elle l’ a fait hier soir, et d’inscrire « en même temps » le droit à l’avortement dans sa constitution et, demain, dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne…
    Non, Mme Hayer, « nous n’avons pas les mêmes valeurs », et vous n’aurez pas ma voix.

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  • Éphéméride du 22 mai

    1818 : Création de la Caisse d'Épargne et du Livret A

     

     

     

    1679 : Denis Papin présente son "digesteur" 

     

    Denis Papin présente à la société royale de Londres "le nouveau digesteur ou la manière d'amollir les os et de faire cuire toute sorte de viandes en fort peu de temps et à peu de frais" : c'est le premier autocuiseur de l'histoire. 

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Importantes, les Lettres classiques ? Bien plus que cela : fondamentales, essentielles, au sens fort et premier du terme !

    Rémy Brague publie une très intéressante Tribune, dans Le Figaro; il y évoque, entre autres, Édouard Herriot :

    «Regardez ces pattes de mouche à l'encre violette ! Il a tout annoté, tout chiadé», applaudit le philosophe Rémi Brague, membre de l'Institut de France, en ouvrant un volume des Histoires de Tacite. Sur la page de garde, un nom et une date : «Édouard Herriot, 1891». L'année où celui qui fut le ministre phare d'une génération préparait les concours de la rue d'Ulm, avant d'être reçu, trois ans plus tard, premier à l'agrégation de lettres. «Il lisait certainement le latin dans le texte! Pendant des siècles, les élites européennes ont été formées, si ce n'est formatées aux humanités classiques»

    Quand on "part" d'un Édouard Herriot et que l'on constate l'État consternant de "l'enseignement" et du "niveau" (?), aujourd'hui, en France, on voit bien que ce désastre ne prouve qu'une chose : la malfaisance du Plan Langevin-Wallon, appliqué à la lettre depuis la sinistre et calamiteuse époque de l'immédiate après-guerre, lors de la soviétisation d'une partie du pays par les communistes triomphants (économie, enseignement, médias...)...

    Maintenant que l'effondrement est - hélas... - un fait acquis, il faut songer à la reconstruction et, quand on en sera à la destruction du Ministère de la des-Éducation nationale, pour rebâtir un vrai Ministère de l'Enseignement, la remise au programme du Latin, dès la classe de Sixième et jusqu'en Terminale, sera l'une des premières mesures à prendre...

    Une révolution ?

    Oui, bien sûr : une révolution pour

    "retrouver le chemin qui conduit chez nous"...

    (empruntés au Philèbe, de Platon, ce sont les mots que reprend Jean-François Mattéi, dans  son magistral "Le regard vide - Essais sur l'épuisement de la culture européenne")

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    PS - ndlr : cet Édouard Herriot dont parle ici Rémy Brague fut, à la "Chambre bleu horizon" élue en 1919, l'un des principaux adversaires de Léon Daudet, élu député de Paris, dont nous racontons la vie, sous forme de feuilleton depuis février dernier. Adversaire ne veut pas dire sans coeur ou sans humanité : vous lirez bientôt, dans ce feuilleton, le geste très beau et très noble d'Herriot, l'adversaire irréductible, envers Léon Daudet, lorsque la police politique du Régime, alliée aux anarchistes pour ce sale boulot, assassina le petit Philippe Daudet (14 ans) premier enfant des Daudet. Voici l'épisode, en avant-première, puisqu'il ne paraîtra que dans un mois :

    "Philippe assassiné : le geste qui honora Herriot..."

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  • Éphéméride du 21 mai

    1681 : Ouverture au trafic du Canal du Midi

     

     

     

    1539 : Aux origines de la Loterie nationale  

     

    François Premier promulgue l'Édit de Chateauregnard, portant création d'une "Loterie royale" - ancêtre de l'actuelle Loterie nationale... -  "pour porter remède aux jeux dissolus et empescher nostables bourgeois, marchans et aultres de blasphemer Dieu, de consommer leur temps, labeur, vertues et necessaire en jeux de hasard..."   

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpgEntre autres sujets, le sinistre Bergeret commence sa sinistre besogne : brûler Paris ("Paris sera à nous ou n'existera plus", disait sa comparse, la non moins sinistre Louis Michel...)

    Mais, aussi, la mort de Victor Hugo, parfaite girouette politique, au point d'en être caricaturale... L'occasion de séparer ce qui relève de sa période royaliste de ce qui relève de sa période "d'après"...

    De sa période royaliste, le Notre Dame de Paris, qui réhabilite le Moyen-Âge et rend à l'art ogival ou français, improprement appelé "gothique", ses lettres de noblesse; Hugo le qualifie même, avec justesse, comme l'archétype de l'art français... Avec Chateaubriand, Victor Hugo, dans sa période royaliste, est celui qui a rendu son art médiéval, et donc une partie de son âme, à la France...

    Dommage que la girouette ait tourné, ensuite !...

    lafautearousseau

  • Jean-Claude Gaudin vient de nous quitter...

    Nous nous souviendrons toujours que, par une belle journée ensoleillée, il avait reçu le Prince Jean, actuel Comte de Paris mais alors seulement Duc de Vendôme, dans son Hôtel de Ville de Marseille, sur la façade duquel, dominant le Vieux Port et en face de Notre-Dame de la Garde, trône le buste de Louis XIV.

    Dans un Album consacré au Prince Jean, nous avions écrit alors, en légende d'une des photos illustrant cette visite :

    Marseille: sur le balcon d'honneur de la mairie de Puget, sous le buste de Louis XIV et face à la Bonne Mère, Jean-Claude GAUDIN remet au Prince la médaille de la ville.

    Il lui déclare : "Ce sont mes deux sources d'inspiration".

    Buste de Louis XIV au fronton de la Mairie de Marseille Photos | Adobe Stock