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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 49

  • Éphéméride du 18 mai

    1302 : Les "Mâtines" de Bruges (la ville, de nos jours)

     

     

     

    1236 : Blanche de Castille fonde l'Abbaye de Maubuisson 

     

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    http://www.ot-cergypontoise.fr/Decouvrir/Sites-majeurs/L-abbaye-de-Maubuisson

     

    La Reine-mère s'y fera enterrer, son coeur étant déposé dans une autre Abbaye qu'elle avait fondée, Notre-Dame du Lys

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    En plus de la Chine (qui veut s'en emparer, pour son nickel et sa position stratégique) et de Poutine (qui veut nous gêner pour se venger du soutien français à l'Ukraine), il y  a aussi les nazéris d'Azerbaïdjan qui "jouent contre nous", en Nouvelle Calédonie...

    De Jean-Christophe Buisson (sur tweeter) :

    "Le 18 avril, 3 semaines avant les émeutes, était signé par 1 élue kanake, au nom du Congrès de la #NouvelleCalédonie,1 memorandum avec le Parlement azerbaïdjanais actant l'alliance entre kanaks indépendantistes et Azéris. Voici ce qu'en disait le quotidien local @LaVoixduCaillou :

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    Et Jean-Christophe Buisson d'ajouter :

    "J'espère que les autorités françaises vont se pencher sur le rôle de l'Azerbaïdjan dans le déclenchement et l'encadrement des émeutes en #NouvelleCalédonie..."

    Il semblerait que Darmanin ait, au moins, ouvert les yeux. Maintenant, ouvrir les yeux, c'est bien, mais l'important c'est ce qu'on fait, après...

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : la Révolution, c'est forcément la destruction de tout ce qui lui est opposé...

    1871  : "Paris sera à nous ou n'existera plus" : Louise Michel donne une parfaite interprétation de l'esprit révolutionnaire...
      
     
    17 mai,montreal,québec,canada,patrouille de france,cartier,talleyrand,louis xvi,louis xviii,charles x,napoleon,revolution,1814,mistral,arles,festo vierginencoLes révolutionnaires aiment "l'Homme", avec un H majuscule, mais cet Homme n'existe pas, il n'est qu'un désir, une utopie, un rêve désincarné, un être nouveau à construire, "sans roi et sans Dieu", comme le disait Jules Ferry, à l'époque de l'instauration de la IIIème République.
    Mais cette conception abstraite de l'Homme fait que les révolutionnaires n'aiment pas les hommes réels, tels qu'ils vivent de par la monde, avec leur infinité de différences, de traditions, de religions, de spiritualités; ils n'aiment pas la vie, dans ses diversités, l'homme concret, son Histoire, ses Traditions, ses Racines : ils n'aiment que leur abstraction, leur idéologie, loi commune devant régir également tout Homme, et devant laquelle chacun doit plier et se plier...
     
    Aimée de Coigny (la "Mademoiselle Monk" de Maurras...) écrit dans son Journal :
     
    "...M. de Robespierre aimait peut-être le peuple, l’humanité, etc... mais guère les hommes et pas du tout les femmes..."
     
    Et, du reste, celui qui lit attentivement la très plate, très ennuyeuse et très grandiloquente Déclaration des Droits de l'Homme voit tout de suite qu'il ne s'agit ni des droits de la Femme, ni des droits de l'homme noir : les naïfs qui, dans les Antilles, ont cru aux promesses de la révolution en seront quittes, le 20 mai 1802, à voir Napoléon, continuateur et "sabre" de la Révolution, rétablir l'esclavage, purement et simplement !...
     
    Dès les débuts de la révolution, Joseph de Maistre avait signalé cette grossière erreur :
     
    "Or, il n’y a point d’homme dans le monde. J’ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc. ; je sais même, grâce à Montesquieu, qu’on peut être Persan : mais quant à l’homme, je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie; s’il existe, c’est bien à mon insu."
    (dans Considérations sur la France).
     
     
    Le 26 décembre 1792, plaidant avec courage et brio lors du pseudo procès de Louis XVI, l'un de ses trois avocats, Romain de Sèze, aura ce mot :
     
    "...Français, la révolution qui vous régénère a développé en vous de grandes vertus; mais craignez, qu’elle n’ait affaibli dans vos âmes le sentiment de l’humanité, sans lequel il ne peut y en avoir que de fausses !..."
     
    Joseph de Maistre avait pointé l'erreur idéologique; de Sèze, à peu près au même moment, en dénonce la conséquence terroriste immédiate : le culte de l'Homme abstrait, c'est la fin de l'humanité... : Saint Just (qui n'était ni saint ni juste) ne disait-il pas : "Je ne juge pas, je tue... Une nation ne se régénère que sur un monceau de cadavres...". Le même Saint Just qui déclarait (au moins, il était franc !...) : "Ce qui constitue une République, c’est la destruction totale de ce qui lui est opposé." (Convention, Rapport du 26 février 1794 (premier décret de ventôse).

    Belle conception de la fraternité, et de la liberté !...
     
    C'est que les révolutionnaires "savent". Ils savent ce qui est bon pour le peuple (pour les peuples) et ils vont faire son bonheur, éventuellement sans lui, s'il le faut malgré lui, et si vraiment le maudit peuple résiste, contre lui : ce sera le Génocide, car, on a le droit d'accepter la liberté (ou plutôt, "leur" liberté) mais c'est "la liberté... ou la mort" !
     

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    La soi-disant devise de la République idéologique ("Liberté - Egalité -Fraternité") est tronquée et falsifiée; c'est une mystification de plus de la part du Régime, du Système. La vraie devise originelle, celle des révolutionnaires du 14 juillet 1789, à qui se réfèrent explicitement les deux lignes du préambule nocif de la Constitution de la Vème République, est à la fois plus longue et plus terrible, plus insupportable : elle commence par une affirmation qui n'a pas vraiment de sens et qui ne sert à rien, si ce n'est à "faire long" : "Unité, indivisibilité de la République"; mais, surtout, comme le faisait remarquer Soljénitsyne, elle se clôt sur cette menace terroriste : "Ou la mort". En somme, vous êtes libres d'accepter la liberté qu'on vous donne, sinon, c'est la mort ! Crois ou meurs !... Conception, on en conviendra, bien étrange et bien différente de la vraie liberté...

    Déjà, l'absurdité de la devise saute aux yeux  avec ses deux premiers termes, qui s'excluent mutuellement; quant au troisième terme, puisque c'est "la mort" qui guette ceux qui refusent le bonheur qu'on leur a préparé, on conviendra aussi qu'on  est bien loin de la "fraternité" vraie : le Génocide vendéen est là pour montrer le vrai sens du mot "fraternité" pour les révolutionnaires !...

     

    Voilà pourquoi Louise Michel a tout à fait raison lorsqu'elle explique la vraie doctrine révolutionnaire : "Paris sera à nous ou n'existera plus". Carrier n'avait rien dit d'autre : "Nous ferons de la France un cimetière, plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière". 
    Et Staline ne fera que dire différemment la même chose lorsqu'il affirmera cette monstruosité : "Le problème, c'est les hommes; pas d'hommes, pas de problème...".
    Adapté à la Vendée, et à l'époque, cet adage monstrueux nous donne : le vrai problème c'est la Vendée, pas de Vendée, pas de problème ! Ce qui nous ramène aux propos de Barrère "Détruisez la Vendée..." et à l'ignoble "justification" (!) du Génocide...
     

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    Ils l'ont dit, ils l'ont fait : le feu aux monuments de Paris !... Crime contre la France, son Patrimoine, son Être profond; mais aussi, crime contre l'Humanité, dont sait qu'ils sont imprescriptibles...

    En même temps, s'il fallait bien écraser les vrais Communards, représentants de la "re-Terreur" - comme le disait Léon Daudet - Thiers a commis un crime contre le petit peuple parisien, qui, lui, avait été trompé, et n'aurait jamais du être traité avec la même férocité que les authentiques Communards : voir l'Éphéméride du 21 mai...

    Un grand Français - aidé de beaucoup d'autres... - s'est illustré lors de ces journées tragiques, en sauvant les collections du Musée du Louvre : Martian de Bernardy, et toute sa "troupe" : voir l'Éphéméride du 13 décembre...

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  • Éphéméride du 17 mai

    1953 : La Patrouille de France reçoit son nom

     

     

     

    1642 : Fondation de Montréal    

     

    Une cinquantaine de Français débarquent en Nouvelle France (Québec) pour créer une communauté catholique. Emmenés par Paul Chomedey de Maisonneuve, ils fondent le village de Ville Marie de Montréal, sur une île située à 1 500 kilomètres à l'intérieur des terres, au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Prairies.

    En 1535, l'explorateur Jacques Cartier l'avait baptisé "Mons realis" ("Mont royal" en latin).

    Elle est aujourd'hui la deuxième ville francophone du monde, après Paris. 

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    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Rêves d'Empire : aux Amériques (I/III)" et les deux suivantes...
     
     
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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    En Nouvelle Calédonie, l'urgence est de ramener le calme et le Droit. 

    La Nouvelle Calédonie étant française, c'est le droit commun de tous les Français qui doit s'y appliquer, y compris - et en l'espèce, surtout - dans le domaine des listes électorales : tout citoyen français y résidant peut voter. Point.

    Si cela ne plaît pas à quelques énergumènes, manipulés par la Chine (qui veut s'emparer du "caillou", pour son nickel) et par Poutine (qui ne sait plus comment se sortir du bourbier où il s'est lui-même fourré), c'est leur affaire ! Qu'ils aillent goûter sur place aux joies du marxisme-léninisme tyrannique en Chine ou à celles de la nouvelle Urss que tente péniblement de rebâtir Poutine...

    Gilbert Collard a raison :

    "En #NouvelleCalédonie , la situation vire à la guerre inter-ethnique sur fond de racisme anti-blanc ! On compte déjà 2 morts et des centaines de blessés dont plus d'une centaine de policiers et gendarmes ! Le seul "appel au calme" qu'il faut, c'est l'armée !"

    Point.

    (extrait vidéo 1'20)

    https://x.com/GilbertCollard/status/1790643435256377406

    PS / DERNIÈRE MINUTE :

    S'il n'y avait le terrorisme et des morts, il serait amusant d'entendre journaleux et hommes politiques de gauche et d'extrême-gauche défendre "l'identité ethnoculturelle" des "premiers habitants de l'archipel" et leur "droit à la continuité historique sur la terre de leurs ancêtres". Nous aussi, descendants des Gaulois (des Celtes...) eux-même venus après les Basques, nous sommes ici depuis deux mille ans et plus ! Et nous supportons - contraints et forcés - une masse venue d'Afrique du Nord et sub-saharienne depuis les scélérats "décrets Chirac" de 75/76, soit à peine cinquante ans...

    Alors : on est logiques ? On fait ici ce que vous dites pour "là-bas" ?

    Mais, si l'on appliquait à la France métropolitaine le système électoral hors la loi qui prévaut en Nouvelle Calédonie, la moitié ou les deux tiers des députés LFI retourneraient à "la vie civile"; et l'équipe municipale de Stains aussi, et on verrait bien d'autres changements encore...

     

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  • Grandes "Une" de L'Action française : 21 Mars 1908 / 21 Mars 1928, "l'article des vingt ans", envoyé par Daudet depuis son exil en Belgique...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Le premier numéro du quotidien parut le jour du Printemps, le 21 Mars 1908. Vingt ans plus tard, Léon Daudet est en exil, en Belgique, pour "crime de paternité", après l'enquête qu'il a menée pour faire éclater la vérité sur l'assassinat de son fils Philippe (quatorze ans !).

    Il s'est réfugié là-bas après l'énorme canular des Camelots du Roi, qui l'ont fait sortir de la Prison de la Santé, et qui ont mis de leur côté tous les rieurs de France (et d'ailleurs...) !

    Il fait pourtant parvenir, tous les jours, son article au Journal (dont le siège est, alors, Rue de Rome). Pour le 21 Mars 1928, il écrit, tout naturellement, "l'article des vingt ans" : voici le lien conduisant au numéro du lendemain, Jeudi 22 Mars 1928, dans lequel se trouve cet article, en "Une", évidemment :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7633570/f1.image

     

    Comment l'article de Daudet arrivait-il, chaque jour, depuis l'exil ?...

    Dans "L'action française racontée par elle-même", Albert Marty raconte (pages 277/278) :

    "...Quatre-vingt mille hommes cherchaient partout Léon Daudet. Il était signalé dans tous les coins de France. On ne le trouvait jamais.
    Mais chaque jour, à la "grande colère des dindons", son article arrivait rue de Rome et paraissait dans "L'Action française".
    Le secrétaire de la rédaction, Bernard Denisane, pilote remarquable (il fut pendant la guerre de 1914-1918 un des grands as de l'aviation de bombardement) mais aussi spirituel chansonnier bien connu sous le pseudonyme de Jabon, indiquait, d'une façon humoristique, comment il l'avait reçu :


    "Par fil spécial, par pigeon voyageur, par téléphone (standard clandestin), par T.S.F. (transmission sans facteur), par télégraphe Chiappe, par le cabinet noir, par sphérique, par signalisation optique, par le vaguemestre des brigades centrales, par la voie ordinaire, par tous les moyens, par la valise diplomatique, par notre souterrain, "Pedibus cum jambis", par l'huissier du Parquet général, par cornet acoustique, par télépathie, via Malte et Singapour, par la tangeante, Namur via Larache, par sismographe, par catapulte, tombé dans notre cheminée, attaché aux basques d'un hambourgeois de planton devant l'A.F., par le courrier de Lyon, par la malle des Indes, aux bons soins de Z... notre ami bien connu, sur l'aile du zéphir, par la voie lactée, via London (Géo)..."

    (Cliquez sur les images pour les agrandir)

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  • Éphéméride du 16 mai

    1770 : L'Opéra royal du château de Versailles, lieu de célébration du mariage du duc de Berry (futur Louis XVI) avec Marie Antoinette d'Autriche 

     

     

     

    1509 : Consécration de la cathédrale Saint Jean Baptiste de Perpignan

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    https://www.les-pyrenees-orientales.com/Patrimoine/CathedralePerpignan.php

     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpgLe Système interdit de commémorer Maurras, mais il a donné le nom de Louise Michel à des dizaines d'écoles, bâtiments et lieux publics du pays...

    De fait, peu de gens connaissent ce triste personnage : elle fait partie de la bande de révolutionnaires qui ont brûlé Paris en 1871, détruisant des pans entiers de notre Histoire, commettant ainsi un crime contre l'Art et la Culture, la Beauté et la Mémoire, qu'on peut très bien qualifier de crime contre l'Humanité...

    "Paris sera à nous ou n'existera plus" disait-elle, avant de mettre à exécution son sinistre plan, avec ses non moins sinistres acolytes... Comme Carrier, qui, quelques décennies auparavant, avait déclaré "Nous ferons de la France un cimetière plutôt que de ne pas la régénérer à notre façon", Louise Michel donne une parfaite interprétation de l'esprit révolutionnaire...

    Et elle est célébrée aujourd'hui par le Système, qui trouve tout à fait normal de donner son nom à des rues, écoles, bâtiments et autres lieux publics...

    C'est normal, et cela n'a rien d'étonnant : Gustave Thibon nous l'a appris, "le chaos figé des conservateurs du désordre" d'aujourd'hui est le digne héritier, successeur et continuateur du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Simplement, aujourd'hui, le "sans culotte" (!) porte... costume/cravate !...

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Quentin Bataillon, député Macroniste de la Loire (ndlr : c'est beau de s'appeler "Renaissance" dans la Loire ! ) veut fusionner l'Audiovisuel public... pour éviter la privatisation voulue par le RN (mais pas seulement par le RN...). Donc, fusionner France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA !...

    C'est Goldnadel qui va être content, lui qui n'a de cesse - et il a mille fois raison - de dénonce l'odieux "sévice public"...

    Nous aussi nous serons contents... mais, en face, ceux qui ont un très lucratif "fond de commerce" depuis leur sinistre "épuration" de 45 et leur soviétisation de pans entiers de notre pays, dont justement... l'odieux visuel (ou "idiot visuel", au choix) ?

    Dans Boulevard Voltaire :

    https://www.bvoltaire.fr/medias-audiovisuel-public-une-fusion-pour-eviter-la-privatisation-voulue-par-le-rn/

     

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  • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (60) : (2/2) Marseille, Dimanche 12 Juin 1938, le tri-centenaire de Louis XIV....

     

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)

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    Hôtel de ville  de Marseille, façade sur le Vieux Port : Louis XIV domine la ville...

    Et voici donc, maintenant, comme annoncé la veille, le compte-rendu du tri-centenaire de Louis XIV, dans le numéro du Mardi 14 Juin 38 (signé "Grimardias") :

    • D'abord, en "Une", moitié inférieure des deux premières colonnes, avec un "lire la suite en 3ème page"... :

    (Cliquez sur les images pour les agrandir)

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  • Au cinéma : Le Mal n’existe pas, par Guilhem de Tarlé

    Le Mal n'existe pas - Film 2023 - AlloCiné

     

    Mostra de Venise : Le Mal n’existe pas, un film Japonais de Ryüsuke Hamaguchi, avec Hitoshi Omika (Takumi, l’homme à tout faire).

    Le Mal n’existe pas… je ne sais rien refuser à mon épouse… est-ce un Bien ?
    Rien ne me tentait dans ce film, à commencer par le titre qui va à l’encontre de mes convictions… Je crois au Diable, et c’est le fondement de mon « complotisme » dont je n’ai aucune honte.
    Surtout ce film est japonais avec tout ce que cela comprend de désagréments, notamment la VOSTF et la lenteur…

    Miraculeusement, je suis néanmoins entré sans difficulté dans ce long métrage avec de beaux paysages. La lenteur, bien réelle, m’a permis notamment de découvrir que les Japonais conduisent à gauche.

    Le Mal n’existe pas… Il s’agit, à nouveau, de la mainmise d’un promoteur sur un village, qui veut y implanter un camping de luxe… j’étais dans mon élément après avoir monté, il y a 4 ans, une liste municipale contre un promoteur éolien qui voulait dénaturer notre campagne.
    La réunion publique organisée par les « communicants » pour cocher, face aux autorités, la case « concertation », et vendre leur « salade » aux villageois, est un modèle du genre, à commencer par la novlangue utilisée… il s’agissait d’un « glamping », barbarisme envoutant qui unit les concepts « glamour » et camping.
    Au centre du débat, il y avait la fosse septique, que le promoteur avait naturellement décidé d’installer au centre de la zone, ne sachant apparemment pas que l’eau s’écoule de haut en bas… Sans doute cette loi ne s’applique-t-elle pas aux eaux usées puisque, précisément, elles sont… usées !
    Enfin, il fallait aller vite pour pouvoir bénéficier de la « subvention COVID » !

    Bref un sujet passionnant et amusant, dont le réalisateur n’a pas su tirer parti avec une fin de scénario qui oublie ce thème pour parler d’autre chose.

    Dommage, pour une fois que j’aimais un film japonais !

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  • Dans notre Ephéméride de ce jour : la Corse devient française...

    1768 : La Corse devient française

     

    La réunion de la Corse est officialisée par le Traité de Versailles, signé entre la France et la République de Gênes.

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           La "tête de Maure" est d'origine aragonaise. Elle figurait au Moyen-Âge sur les étendards des rois d'Aragon qui luttaient contre les musulmans dans le cadre de la Reconquista, et représentait un roi sarrasin vaincu. La tête de Maure avait alors les yeux bandés. C'est en 1297 que la Corse et la Sardaigne furent confiées par le Pape au Roi d'Aragon.

    Sur le drapeau corse, le bandeau sur les yeux, signe d'esclavage, aurait été relevé sur le front par Pascal Paoli pour symboliser la libération de la patrie, selon l'historien Paul Arrighi.

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    Des esprits à très courte vue politique continuent, après tant de temps, à véhiculer l'ineptie - de plus inutilement blessante pour les Corses... - selon laquelle Louis XV aurait "acheté" la Corse ! En réalité, les Anglais s'intéressaient de très près à l'Île, et Louis XV, roi de paix en Corse - comme il le fut en Lorraine... - trouva un excellent stratagème pour ôter aux Anglais tout prétexte de refuser la réunion de la province à la France, ou, pire, d'intervenir, purement et simplement.

    Dans les deux cas de la Corse et de la Lorraine, on ne peut que louer l'esprit d'habileté et d'intelligence, qui permet à un roi pacifique d'agrandir pacifiquement le royaume (comme ce fut d'ailleurs le cas avec d'autre rois pour d'autres provinces : si certaines furent - et parfois durement... - réunies par la guerre - Normandie, Alsace, Franche-Comté, Roussillon... - plusieurs autres, et non des moindres (Champagne, Provence ou... Corse !) furent "réunies" par des moyens pacifiques (mariages, héritages, diplomatie...)...

    Avec Louis XV, on arrive donc à l'aboutissement final du lent processus de rapprochement entre la France et la Corse, initié et symbolisé dès le XVIème siècle par Sampiero Corso, les deux entités luttant contre les mêmes adversaires, Espagnols et Génois (nous essayons d'expliquer ce rapprochement et cette vieille amitié entre la France et la Corse dans notre Éphéméride du 23 mai, au sujet de la naissance de Sampiero Corso...). 

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    Timbre commémoratif du deuxième centenaire du rattachement de la Corse à la France

     

     À propos de l'hymne corse, "Dio vi salvi, Regina..."

     

    On aura ci-après deux versions du Dio vi salvi Regina, la première plus traditionnelle (voix seules, féminine et masculines), la deuxième orchestrée et plus inattendue :

     

     • Anghjula potentini : Dio vi salvi regina.mp3

     Terra : Dio vi salvi Regina - Terra.mp3

                 

    Voici les paroles de cet "hymne" des Corses :

     

    Dio vi salvi regina / E madre universale / Per cui favor si sale / Al paradiso (Dieu vous garde, ô Reine / Et mère de tous / Par les faveurs de qui / On monte au paradis).

    Voi siete gioia e risu / Di tutti i sconsolati. / Di tutti i tribulati / Unica speme (Vous êtes joie et rire / De tous les affligés. / De tous les tourmentés / Vous êtes l'unique espoir).

    Gradite ed'ascoltate / O vergine Maria / Dolce, clemente e pià / Gli affliti nostri (Agréez et écoutez  / O Vierge Marie / Douce clémente et généreuse, / Nos afflictions).

    Voi da i nemici nostri / A noi date vittoria / E poi l'eterna gloria / In paradiso (Vous, sur nos ennemis / A nous, donnez la victoire, /Et puis l'éternelle gloire, / Au paradis).

     

    C'est à la Cunsulta di Corti, le 30 janvier 1735, que l'on vota une constitution démocratique et que l'on plaça la Corse sous la protection de Marie :

    "...Nous élisons pour la protection de notre patrie et de tout le royaume, l'Immaculée Conception Vierge Marie, et nous décrétons de plus que toutes les armes et drapeaux de notre dit royaume soient empreints de l'image de l'Immaculé Conception, que la veille et les jours de sa fête soient célébrés dans tout le royaume avec la plus parfaite dévotion et les démonstrations de joie les plus grandes..." 

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    La Cunsulta choisit donc la fête de l'Immaculée conception, le 8 décembre, comme jour de fête nationale insulaire, et adopta le Dio Vi Salvi Regina comme chant national. Ce chant est une prière à Marie, la Mère Universelle. C'est à Naples - où il fut imprimé pour la première fois en 1681 - que remontent les origines lointaines de cet hymne marial composée par San Francesco di Geronimo.

    Cet hymne est issu du Salve Regina (ou Antienne du Puy), écrite en 1097 par Adhémar de Monteil, évêque du Puy (1080), légat apostolique d'Urbain II pour la Première Croisade, mort de la peste à Antioche, et dont la bannière portait l'image de la Vierge.

  • Éphéméride du 15 mai

    1954 : Mort de Maxime Real del Sarte, sculpteur, fondateur des Camelots du Roi

     

     

     

     

    1685 : Le Doge de Gênes est à Versailles pour "demander pardon" à Louis XIV 

     

    En 1684, Louis XIV fit bombarder Gênes, dont le Doge, Francesco Maria Imperiali Lercari avait pris parti pour l'Espagne - alors en guerre avec la France - et avait autorisé la construction, pour elle, de quatre galères. Par ailleurs, le Doge avait aussi permis la livraison de diverses fournitures aux pirates barbaresques d'Alger, eux aussi en conflit - mais permanent, celui-là - avec la France.

    Le roi avait, au préalable, suggéré au Doge de ne prendre ni l'une ni l'autre de ces décisions, mais celui-ci passa outre : toute une flotte française appareilla donc de Toulon, et lança... 14.000 bombes sur la ville de Gênes ! Puis Louis XIV obligea le Doge en personne, accompagné des quatre principaux sénateurs de Gênes, à venir lui présenter sa soumission à Versailles.

    Or, la loi perpétuelle de Gênes interdisait à tout Doge de quitter la ville un seul instant, et destituait d'office tout Doge en exercice absent un seul jour de la ville : il fallut donc aux Génois voter une loi spéciale, autorisant exceptionnellement leur doge à quitter Gênes pour Paris...

    Michel Mourre assure que Louis XIV sut "adoucir les exigences de sa politique par l'urbanité de son accueil" .

    De son côté, le Doge Imperiali, qui ne manquait pas d'humour, fit cette réponse à ceux qui lui demandaient ce qu'il trouvait de plus remarquable à la Cour de France : "C'est de m'y voir..." : l'humour était sauf !

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    Réparation faite à Louis XIV par le Doge de Gênes, Francesco Maria Imperiali, dans la Grande Galerie du château de Versailles, le 15 mai 1685 - Tableau de C.G. Halle, Musée national du Château de Versailles

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    L'édito politique de Vincent Trémolet de Villers, sur Europe 1 :

    "...La note de Fourquet qui annonce la fin du modèle français...
    ...En 2003, @NicolasBaverez publiait La France qui tombe. Jérôme Fourquet dans @Le_Figaro raconte la France qui a dégringolé. En 2003, le poids de la dette publique ramené au PIB atteignait 63%, aujourd’hui il est de 110%, soit 56.000 euros par habitants contre 16.000 il y a 21 ans...
    ...Notre économie - nous dit Jérôme Fourquet - repose sur un modèle "stato-consumériste" épuisé. Cette question existentielle est reléguée derrière les polémiques jetables et un débat public réduit à une caricature stérile : le match Macron-Le Pen et sa variante le duel Attal-Bardella..."
     

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  • La République idéologique est tombée bien bas...

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    Si la devise de Fouquet était "Quo non ascendam ?" (jusqu'où ne monterai-je pas ?), celle de la République idéologique (en latin de cuisine) est certainement : "Quo non descendet ?" (jusqu'où ne descendra-t-elle pas ?)