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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 47

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : trois "temps forts" pour l'Action française...

    1.
     
    1899 : Parution du premier numéro du Bulletin de l'Action française
     
     
    Début de l'Âge d'or du maurrassisme...
     
    Fondé par Henri Vaugeois et Maurice Pujo, tous deux à l'époque hommes du centre-gauche (le grand-père de Vaugeois était Conventionnel régicide !), le Bulletin sera rapidement transformé en Revue de l'Action française (dite Revue grise, à cause de la couleur de sa couverture), à parution bi-mensuelle. Devenue Revue bleue, avec un format un peu plus grand, celle-ci deviendra en 1908 le quotidien royaliste L'Action française, sous l'impulsion de Charles Maurras, qui en devient directeur (le jour du printemps, le samedi 21 mars : voir l'Éphéméride du 21 mars).
             
    Dans son étude L'Âge d'or du Maurrassisme, Jacques Paugham situe précisément cet Âge d'or dans les neuf années qui séparent ces deux créations : elles furent celles "d'une création doctrinale authentique, où l'on vit présenter les théories "les plus dynamiques, les plus anticonformistes et de nature souvent très modernes", où le haut niveau intellectuel de la Revue ne s'est jamais démenti. Si bien que c'est une exégèse aussi complète que possible des textes parus dans cette revue qui peut le mieux permettre une analyse valable du maurrassisme, "c'est là, dans le dédale des réactions spontanées, que l'on découvre l'essentiel du legs de Maurras et de ceux qui étaient alors ses jeunes compagnons, les Moreau, les Rivain, les Dimier ou les Valois"..." (Préface, Jean-Jacques Chevallier, de l'Institut) 
     

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    2.

    1920 : Loi instituant le Fête nationale de Jeanne d'Arc

     

    Depuis plusieurs années, l'Action française et les Camelots du roi, avec d'autres, exerçaient une fort pression pour l'adoption de cette mesure : les Camelots du roi récoltèrent "10.000 jours de prison" cumulés....

    C'est finalement la Chambre Bleue horizon, au sortir de l'effroyable Guerre de 14, qui vota la loi, ainsi rédigée :

    "Le Sénat et la Chambre des députés ont adopté, le président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

    - Art. 1er - La République française célèbre annuellement la fête de Jeanne d'Arc fête du patriotisme.

    - Art. 2 - Cette fête a lieu le deuxième dimanche de mai, jour anniversaire  de la délivrance d'Orléans.

     - Art. 3 - Il sera élevé en l'honneur de Jeanne d'Arc sur la place de Rouen, où elle a été  brûlée vive, un monument avec cette inscription : "A Jeanne d'Arc, le peuple français reconnaissant".

    La présent loi, délibérée et adoptée par le Sénat et la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de l'Etat.

    Fait à Rambouillet, le 19 juillet 1920, par le président de la République Paul Deschanel, le ministre de l'Intérieur, T. Steeg, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, président du Conseil par intérim, G. Lhopiteau." 

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    http://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/documents/2011_documents/2010.05.09_Jeann_d__Arc_Loi.pdf

      

    La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces Éphémérides aux 25 février (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon), 8 mai (libération d'Orléans), 18 juin (victoire de Patay), 17 juillet (sacre de Reims), 23 mai et 21 novembre (capture, et livraison aux Anglais), 30 mai (martyre), 16 mai (canonisation), 10 juillet (instauration de la Fête nationale).

     

    Dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet voir les deux photos "10 mai 1920 : Barrès et le Cortège de Jeanne d'Arc" et "La Fête de Jeanne d'Arc".

     

     

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    3.

    1939 : Pie XII lève les sanctions contre L'Action française

     

    Dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française", voir la première de la série : Grandes "Une" de L'Action française : Pie XII lève les sanctions pontificales...

     

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    "L’interdiction de lire le journal " L’Action française " est levée, à partir du jour de la promulgation de ce décret." :

    http://www.clerus.org/clerus/dati/2001-01/22-6/AF.html

     

    Le 29 décembre 1926, certains ouvrages de Charles Maurras ainsi que le journal L'Action française avaient été mis à l'index par Pie XI. Sanction aggravée quelques mois plus tard : le 8 mars 1927 les adhérents du mouvements furent interdits de sacrements...

    Il n'est pas exagéré de penser que la mise à l'index de 1926 fut l'un des plus rudes coups portés au mouvement royaliste, et l'un de ceux qui contraria le plus ses espoirs de réussite.

    Certes, celui-ci devait essentiellement lutter contre la résistance acharnée du Système, s'opposant de toutes ses forces à la contestation radicale de l'AF (La république gouverne mal, mais se défend bien...); cette contestation radicale se heurtait, par ailleurs, à la vigueur très forte, à l'époque, des sentiments révolutionnaires. Épuisée, depuis, la foi dans les idéaux de 89 et dans la Nouvelle religion républicaine était en pleine force à l'époque. Comme le sera, dès 1920, la foi dans le "communisme" puis l'adhésion/soumission à l'URSS...

    Il y eut aussi la Guerre de 14 : tout le monde savait, Maurras le premier, qu'il fallait "faire le Roi" avant la Guerre que l'on voyait venir car, après, ce serait beaucoup plus difficile : les événements se chargèrent de le montrer (la moitié des Camelots partis à la guerre ne revinrent pas, et c'étaient, forcément, les plus jeunes)...

    En dépit de ces trois facteurs contraires, la contestation radicale du Système se développait malgré tout. Il est clair que les sanctions romaines, sans la détruire, lui causèrent un tort considérable, et un affaiblissement certain, que leur levée par Pie XII - dont ce fut l'un des tous premiers actes... - ne suffit pas à compenser...

    L'Action française, après avoir tenté de "faire le Roi" avant que n'éclate la guerre de 14  - et, justement, pour que cette guerre n'éclate pas... - L'Action française, donc, alertait sans relâche sur la montée du nazisme, et tentait de fédérer toutes les forces, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, qui pouvaient s'opposer à lui. Dans cette croisade pour la paix, les sanctions vaticanes de Pie XI apparaissent clairement pour ce qu'elles furent : un coup de couteau dans le dos  du pays, une trahison des intérêts supérieurs de la France, de l'Europe et du monde, de la Paix...

    De ce point de vue, l'acte de justice de Pie XII - qui est évidemment une bonne décision - arrive trop tard...

     

            (Éléments d'information sur le sujet, tirés de Maurras.net :

    La mort de Pie XI.pdf )

     

     Et, dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet voir les deux photos "A la Chambre : sur Gambetta et Benoit XV (II)" et "Pie XII lève les sanctions contre l'A.F.".

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    Quatre de nos Éphémérides traitent des rapports entre l'Église et la République idéologique française, en général, et des rapports entre l'Eglise et l'Action française en particulier :

    pour les rapports entre l'Église et la République idéologique française, voir notre Éphéméride du 16 février sur le "Ralliement", et notre Éphéméride du 18 novembre - sur le "toast d'Alger", qui préparait les esprits à ce "ralliement";

    pour les rapports entre l'Église et l'Action française, voir notre Éphéméride du 29 décembre, sur les sanctions vaticanes contre l'Action française, en complément de celle-ci, sur la levée de ces sanctions par Pie XII...
  • Éphéméride du 10 juillet

    Statue d'Antonin, à Nîmes

     

     

    138 : Accession au pouvoir de l'Empereur Antonin le Pieux 

     

    Titus Aelius Fulvius Antoninus Pius succède à l'empereur Hadrien, en tant que "fils adoptif".

    L'Empire romain est alors à son apogée, sous le règne des quatre empereurs de la dynastie dite des Antonins : Trajan, Hadrien, Antonin, Marc-Aurèle.

    Si les familles des trois autres empereurs de cette dynastie sont d'origine "espagnole" (et viennent d'Andalousie), la famille d'Antonin, elle, est originaire de Nîmes (Nemausus) :

     

             http://www.arenes-nimes.com/fr/nimes/40-decouverte/       

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    L'édito politique de Vincent Trémolet de Villers :

    "Emmanuel Macron a joué notre pays aux dés et c'est la France qui a perdu... Un ressentiment énorme va sédimenter chez les électeurs du RN qui se sentent floués, chez les centristes qui ne veulent pas d’une coalition avec le NFP, chez l’électeur de droite qui ne voulait pas du RN et se réveille ce matin avec Hollande, Sandrine Rousseau, Raphaël Arnault..."

     

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  • Grandes "Une" de L'Action française : 15 Mai 1926, à Notre-Dame de Paris, la Reine de France assiste au service funèbre pour le roi Philippe VIII, mort en exil...

    Une histoire de l'Action française... en lisant L'Action française !...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Le roi est mort le dimanche 28 Mars précédent, à l'étranger, à cause de l'inique Loi d'exil. Mais cette loi ne s'appliquait qu'à la seule personne du souverain, pas aux autres membres de sa famille. La Reine de France put donc assister, au milieu de la foule et accompagnée d'une importante délégation de l'Action française, à la messe de requiem célébrée le samedi 15 Mai, à Notre-Dame : Léon Daudet (qui s'y trouvait, en compagnie de Maurras et de bien d'autres) raconte :

    "La Reine de France aux obsèques de Philippe VIII"

    (ndlr : Léon Daudet parle de "la Reine de France" : il s'agit de la Duchesse de Guise, Isabelle d'Orléans, épouse du Duc de Guise, devenu immédiatement Jean III à la mort de Philippe VIII)

    Voici le lien menant à la "Une" du Dimanche 16 Mai 1926 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k762681d

    Là, c'est Maurras qui consacre le premier paragraphe de sa "Politique" (partie supérieure de la troisième colonne) à l'évènement : "I : À Notre-Dame" et les deux premières colonnes de la "Une" qui sont consacrées au compte-rendu, avec une suite en page deux, qui occupe quasiment toute la troisième colonne...

    • Dès le 9 Mai, le journal annonça le "service solennel"... :

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    ... publiant ensuite, à partir du 10 Mai, l'annonce suivante, à peine augmentée :

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    • Le Mercredi 12 Mai, le Président de la Ligue d'Action française, Bernard de Vesins, commença à donner les premières informations pratiques pour l'assistance à la cérémonie et son déroulement :

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Edmund Burke...

    1797 : Mort d'Edmund Burke

     

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    Portrait, par James Northcote

     

     

    9 juillet,caen,debarquement,liberation,seconde guerre mondiale,normandie,reunion,île bourbonÀ l'occasion de la réédition en France du grand classique de Burke, Réflexions sur la Révolution en France, Éric Zemmour a livré une excellente analyse sur les idées de cet opposant résolu à notre Révolution : 

    Edmund Burke, l'homme qui n'aimait pas notre Révolution

    Nous faisons nôtre - à une remarque près, comme on le lira dans le "chapeau" qui précède l'article cité - les intelligentes réflexions d'Éric Zemmour...

    Réflexions sur la révolution en France. Edmund Burke, Les Belles Lettres, 777 p., 17 €.

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    1899 : Parution du premier numéro du Bulletin de l'Action française...

     

    1920 : Loi instituant le Fête nationale de Jeanne d'Arc...

     

    1939 : Pie XII lève les sanctions contre L'Action française...

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 9 juillet

    2019 : la Ville d'Orange inaugure son Mémorial de la Terreur

     

     

     

     

    1665 : Établissement définitif des Français sur l'Île Bourbon 

     

    L'île avait déjà été découverte depuis longtemps (par les Arabes, les Portugais...), mais elle était restée inhabitée, et des marins de passage, de diverses nationalités, n'y avaient fait que des séjours temporaires, sans y laisser aucun établissement durable.

    Des navigateurs français avaient déjà pris possession de cette île - inhabitée, donc - au nom du Roi de France, en 1642. Ils lui avaient alors donné le nom de la dynastie régnante : Île Bourbon.

    Vingt-trois ans plus tard, c'est à bord du navire Le Taureau que vingt premiers colons débarquent sur l'île, pour y rester et pour s'y installer : "...Ils amènent avec eux des semences, des plantes et des outils".

    L'histoire de l'île - comme celle de l'Île Maurice - est, alors, inséparable de celle de la Compagnie Française des Indes Orientales, créée par Colbert en 1664 (voir l'Éphéméride du 27 août). Il est décidé en effet, dés 1665, d'entreprendre le peuplement de l'île, son défrichement et sa mise en valeur afin de fournir aux navires croisant vers les Indes, les vivres nécessaires à leurs périples ainsi qu'un lieu d'escale et de réparation.

    Son histoire sera fortement marquée par la personnalité du Gouverneur général Mahé de la Bourdonnais, qui entreprendra d'importants chantiers tant à l'île Bourbon qu'à l'Île de France (Maurice) pour en faire de véritables bases navales sur la route des Indes (voir l'Éphéméride du 10 novembre, jour de sa mort). 

    La Convention changera son nom par un décret du 19 mars 1793. 

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    http://www.mi-aime-a-ou.com/histoire_decouverte_de_la_reunion.php 

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Sans trop chercher à faire bien, faisons mieux : faisons court...

    La semble-victoire du Pays légal, qui a réussi à étouffer une fois de plus l'indéniable réveil et sursaut populaire et patriotique, n'est qu'une victoire négative; c'est-à-dire qu'en fait elle pose et ouvre plus de problèmes que ce qu'elle croit en résoudre, dans l'immédiateté la plus immédiate.

    Vent de panique après les Européennes, et peur du siècle après le premier tour des Législatives : les Patriotes avaient de réelles chances d'accéder au pouvoir !

    C'était assez pour que ce qu'il reste de "la droite la plus à gauche du monde" appelle à voter communiste à Nice (Estrosi) ! Pour que ce qu'il reste de la "macronie" (?) appelle à voter pour Louis Boyard en région parisienne ! Pour que le soi-disant front popu se ridiculise en faisant voter Borne (la reine, l'impératrice, la papesse du "49.3" dans le Calvados) ! Bref, pour que le front républicain se reformât...

    Et donc, une fois de plus, une fois encore, cela a marché. Et "ils" ont cru avoir gagné. Sans toutefois empêcher l'inexorable marée montante du sursaut national (143 sièges).

    Mais : et maintenant ? Qui va faire quoi, et avec qui ?

    "Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes. Maintenant on va voir comment ils s’en sortent" a dit Macron, après la dissolution.

    Une fois de plus, il n'a rien compris aux enjeux : ce n'est pas des partis et des privilégiés qu'il s'agit, et dont il faut se préoccuper, mais de la France.

    Et, avec cette Assemblée totalement ingouvernable, c'est la France qui entre dans une zone de turbulences, ou - plutôt- qui s'y enfonce encore un peu plus...

    Le pouvoir est à nous !", clame Mélenchon, sorte de ré-incarnation du Robespierre de la Terreur, jouant - comme l'explique Jacques Bainville - sur l'agitation et l'excitation permanente pour motiver et tenir ses troupes. Mais, pourquoi le pouvoir reviendrait-il à une coalition de quatre partis qui n'atteignent même pas les 200 sièges à l'Assemblé ? Ce qui ferait une moyenne de 50 élus par partis, si le Parti communiste n'était devenu "résiduel", avec sa malheureuse toute petite dizaine de députés ?

    La vérité est que, à moins d'invraisemblables tours de passe-passe et autres fourre-tout hétéroclites non moins invraisemblables - mais qui se briseront/se briseraient au premier écueil -  il ne sera pas possible de constituer une coalition, par exemple pour voter le budget à l'automne (et, l'automne, c'est demain !)...

    Voilà où nous en sommes, après cette victoire négative des malfaisants, qui ne résout aucun problème (à part celui de leur confort personnel à eux, les privilégiés du Système) mais qui, au contraire, en ouvre davantage, et de plus graves...

    En attendant, laissons la marée monter et continuons, inlassablement, à ne pas perdre de vue le Nord que nous a fixé Léon Daudet : mener à temps et à contre-temps

    "une action réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime !"

    NFP : 7 millions de voix, 180 sièges. RN : 10 millions de voix, 143 sièges.

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    "Le" lot de consolation...

    Dans la 13ème circonscription des Bouches-du-Rhône, le candidat du Rassemblement national est élu avec 52,87 % des voix (taux de participation du 2nd tour : 65,33 %).

    • Emmanuel Fouquart (RN) : 52,87 % 

    • Pierre Dharréville (député sortant - Nouveau Front populaire, PCF) : 47,13 %

    Le conseiller municipal de Martigues s'impose dans toutes les villes de la circonscription, sauf à Port-de-Bouc (la 13ème circonscription est composée de Martigues, Fos-sur-Mer, Port-de-Bouc, Saint-Mitre-les-Remparts, Port-Saint-Louis-du-Rhône et d'une partie de la ville d'Istres).

    Les résultats commune par commune :

    • Martigues : Emmanuel Fouquart (50,48 %), Pierre Dharréville (49,52 %). 65,79 % de participation.

    • Istres : Emmanuel Fouquart (54,20 %), Pierre Dharréville (45,80 %). 65,28 % de participation.

    • Port-de-Bouc : Emmanuel Fouquart (45 %), Pierre Dharréville (55 %). 61,46 % de participation.

    • Fos-sur-Mer : Emmanuel Fouquart (62,78 %), Pierre Dharréville (37,22 %). 62,38 % de participation.

    • Saint-Mitre-les-Remparts : Emmanuel Fouquart (60,61 %), Pierre Dharréville (39,39 %). 69,72 % de participation.

    • Port-Saint-Louis-du-Rhône : Emmanuel Fouquart (50,72 %), Pierre Dharréville (49,28 %). 66,96 % de participation.

    Dimanche dernier, Emmanuel Fouquart (RN) était arrivé en tête avec 47,53% des suffrages exprimés, suivi par Pierre Dharréville (36,02%), candidat du Nouveau front populaire.

    Emmanuel Fouquart (RN) est élu député.

    Emmanuel Fouquart (RN) est élu député : bravo à lui !
    lafautearousseau - qui souhaitait très fortement son élection - s'en réjouit, et ne manquera pas de prendre contact avec lui et ses équipes pour lui expliquer notre point de vue sur "l'affaire de la Bastide du Chemin de Paradis". Et - s'il le souhaite - pour se mettre à sa disposition, non pas pour lui faire visiter la dite Bastide - puisque cette bourrique d'équipe municipale interdit tout accès au lieu - mais au moins, depuis la rue, lui en expliquer tout l'intérêt et la beauté...
    Sa victoire partout dans la circonscription (sauf à Port de Bouc) est, en outre, prometteuse pour les prochaines municipales de 2026 : Martigues libérée ? Enfin libérée ? On y croit ! On fera tout ce qu'on peut "pour" !...

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : de Vitrolles à Chateaubriand et d'autres encore, le bel exemple que nous ont donné ceux par qui la Royauté est revenue en 1815

    1815 : Retour définitif de Louis XVIII à Paris

     

    Après Waterloo, et l'échec des Cent Jours, c'est la deuxième Restauration.

    S'ouvre alors pour les Français la période de leur histoire où ils ont été les plus heureux, de l'avis même des adversaires de la Royauté :

    dans notre Album Maîtres et témoins (II) : Jacques Bainville , voir la photo

    "Le peuple, jamais plus heureux que de 1816 à 1830"

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    LOUIS XVIII 20 FRANCS 1.JPG
     

    Cet événement est l'occasion de rendre justice à des personnes méconnues (de celles dont parle Edmond Rostand, dans l'Aiglon) quand il évoque "les petits, les obscurs, les sans-grades...") et à l'une d'entre elles en particulier.

    Ces personnes méconnues, ce sont la masse des royalistes de base, à Paris surtout, mais aussi dans toute la France : Bainville explique, par exemple, comment la proclamation spontanée de la royauté à Bordeaux impressionna fortement les quatre souverains étrangers qui venaient d'entrer dans Paris.

    Ces souverains, on l'a oublié aujourd'hui, ne se souciaient absolument pas de restaurer une monarchie française bourbonienne qu'ils détestaient. Leurs préférences allaient du démembrement de la France à une entente avec... Napoléon !

    Si la Restauration a pu avoir lieu - malgré l'intermède criminel des Cent Jours - c'est parce que la masse obscure des royalistes, dans toute la France, aussi bien qu'à Paris, a agi pour qu'il en soit ainsi. C'est ce que démontre Jacques Bainville dans un petit opuscule (qu'il appelle étude), aussi brillant que concis, intitulé Comment s'est faite la Restauration de 1814 (vous pouvez lire ici l'intégralité des VIII chapitres très concis de cet opuscule, par nature, très court :
     
     
    "Ces royalistes, il importe de bien s'entendre, n'étaient pas du tout des "agents des princes". C'étaient de simples citoyens français, convaincus de la nécessité de rétablir la royauté pour sauver la France du désastre complet, du partage à la polonaise qui la menaçaient. C'étaient même des femmes à l'esprit cultivé, au lucide patriotisme comme cette Aimée de Coigny, la "Mademoiselle Monk" dont Maurras a conté l'aventure dans son livre L'Avenir de l'Intelligence. 
     
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    Blason du Baron de Vitrolles: d'azur à un lion d'or, armé et lampassé de gueules.
    Devise : Eo dulcior quo fortior (il peut être aussi bien le plus doux que le plus ferme)
      
                
    Vitrolles (1) fut le type de ces patriotes français qui se mirent en campagne pour faire prévaloir l'unique solution nationale, l'unique solution raisonnable qui était la solution royale. Sans lui et sans les hommes de sa trempe, la France de 1814 aurait eu un de ces gouvernements que l'étranger amenait, et pour de bon, dans ses fourgons : cette régence de Marie-Louise sous la tutelle autrichienne qu'acceptait Napoléon dans sa conversation avec Wessenberg, le règne de Bernadotte ou d'Eugène de Beauharnais, candidats qui souriaient à plusieurs des Alliés, la République même, à laquelle pensait le Tsar, alléché par les souvenirs de la Pologne, - exactement comme Bismarck devait y penser soixante ans plus tard..."
     
     
    Bainville explique ensuite comment Vitrolles dut procéder pour arriver à ses fins. Il lui fallut d'abord convaincre Talleyrand, et l'amener à admettre la solution royale. Et aussi - malgré ses répugnances bien compréhensibles... - Fouché !
     
    Ainsi appuyé par ces deux dignitaires qui rendaient crédibles sa proposition aux yeux des Alliés, et s'appuyant sur l'intense travail des royalistes sur le terrain, dans toute la France, Vitrolles n'eut plus qu'à recueillir les fruits de la brochure de Chateaubriand, De Buonaparte et des Bourbons, dont on sait que Louis XVIII devait déclarer qu'elle lui avait été plus utile qu'une armée de cent mille hommes (voir l'Ephéméride du 31 mars)...
     
    À partir de là, la Restauration était assurée.
     
    chateaubriand dbedb.jpg
    Un exemplaire d'époque de la "brochure", dans une vitrine,
    à la Vallée aux loups, dans la maison de Chateaubriand
      
               
    "Il manquait, après cela, quelque chose encore pour que la Monarchie fut faite. D'abord que Napoléon, abandonné de tous, se décidât à abdiquer : il fallut cela pour que les souverains alliés renonçassent complètement à leurs projets sur la France. Il manquait encore que Chateaubriand lançât sa fameuse brochure De Buonaparte et des Bourbons, "inspirée par la divination de l'inquiétude générale", et qui traduisit à l'usage du peuple français, avec magnificence, les raisons positives pour lesquelles Talleyrand s'était rallié à la cause royale. Alors l'acclamation populaire grandit, emporta tout...
     
    Avec Vitrolles et les royalistes obstinés qui n'avaient jamais ni désespéré ni cédé, Talleyrand et Chateaubriand - les hommes le moins faits pour s'entendre - avaient été les vrais, les seuls artisans de la Restauration. Ils l'avaient imposée aux Alliés. En sorte que le Sénat put voter, le 6 avril, ce texte que le Corps législatif devait approuver le 9 :
    "Le peuple français appelle librement au trône Louis-Stanislas-Xavier de France, frère du dernier roi."
     
    Ce "librement" est un des mots historiques les plus vrais qui aient jamais été prononcés. Au terme de cette étude, c'est celui qu'il faut retenir."
     
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    1. Eugène-François d'Arnauld, baron de Vitrolles (château de Vitrolles, Hautes-Alpes, 1774 - Paris 1854).

    Émigré en 1791, rentré en France en 1799, il défendit avec ardeur et succès, en 1814, la cause des Bourbons auprès des Alliés : courant mars 1814, à Châlons, il harcèle Metternich pour le rallier à la solution monarchique des Princes. Aux Cent-Jours, il tenta en vain de soulever la région de Toulouse, où il organisa un gouvernement monarchiste, mais fut arrêté par les partisans de Napoléon. Il fut ensuite député ultra et ministre d'État (1815 et 1824), ambassadeur, Grand-officier de la Légion d'honneur et fut, enfin, créé Pair de France héréditaire par ordonnance royale du 27 janvier 1830. Il vécut dans la retraite après la révolution de juillet et mourut fort âgé à Paris en 1854.

    Il est l'auteur de Mémoires et Relations politiques (1814-1830).

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    8 juillet,bainville,louis xviii,charte de 1814,talleyrand,chateaubriand,restauration,la fontaine,fables,vitrolles,huygensEt, sur le roi tout à fait exceptionnel que fut le grand Louis XVIII, voir :
    • notre Éphéméride du 16 septembre (jour de sa mort);
    • du 4 juin (Louis XVIII établit la Charte constitutionnelle) et du 8 juillet (retour définitif du roi à Paris);
    et du 26 février sur l'échange de lettres entre le Roi et Napoléon;
    • du 21 novembre (jour où les troupes Alliées quittent définitivement la France : concrètement, jour de notre libération nationale...)
     
  • Éphéméride du 8 juillet

    1540 : Unique date certaine concernant le peintre Jean Clouet...

     

    Jean Clouet fut vraisemblablement le fils de Michel Clauwet (ou Clauet), peintre de Bruxelles. Ses fils, Janet et Polet, sont cités en 1499 dans un acte de succession de leur grand-père, Simon Marmion. 
    La date de naissance de Jean Clouet, ainsi que celle de son arrivée en France, restent inconnues. Il entra probablement directement au service du roi François 1
    er, après avoir déjà travaillé pour Louis XII et pour Charles VIII.
    Cependant, aucune de ses œuvres n'est datée d'avant le règne de François 1er.
    Clouet est cité comme peintre du roi dans les comptes royaux à partir de 1516 et jusqu’en 1536. D’abord valet de garde-robe, Janet (nommé aussi Jehannet ou Jainet) devint, en 1519, valet de garde-robe extraordinaire, puis, à partir de 1524, membre des "peintres et gens de mestier", catégorie créée par François 1er. 
    Entre 1521 et 1525 les actes notariaux indiquent que Jean Clouet habitait à Tours. Il y épousa, vers 1522, Jeanne Boucault, fille de Gatien Boucault, orfèvre et bourgeois de la ville. Vers 1529, probablement, le couple s’installa à Paris : en 1532, Clouet y fut parrain d’une fille de Guillaume Geoffroy, peintre, et le 8 juillet 1540, d’un enfant d’un autre peintre, Mathurin Régnier.

    Clouet resta dans la capitale jusqu’à sa mort, habitant une maison de la rue Sainte-Avoye. Il fut principalement portraitiste, réalisant plusieurs de ses oeuvres en miniature.
    Il mourut en 1540 ou 1541.

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    https://www.rivagedeboheme.fr/pages/arts/peinture-15-16e-siecles/jean-clouet.html

     

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  • C'EST DIMANCHE, C'EST BARDELLA !

     

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgPresque 11 millions de voix et 38 élus ou réélus au premier tour, c'est plus qu'une adhésion à un parti, c'est, de toute évidence, un cri, un sursaut, un mouvement populaire de fond.

    Le Peuple français se réveille, bien tard mais pas trop tard, et le Rassemblement national et ses alliés LR/Ciotti traduisent ce mouvement par un slogan simple, mais juste : "remettre de l'ordre dans la rue, remettre de l'ordre dans les comptes".

    Ce slogan, notre originalité est de l'élargir au Régime, et de proposer aux Français une remise en cause (du Système) pour une remise en ordre (des esprits et de la Nation : une véritable remise en ordre politique).

    Mais, dans l'immédiat, nous n'en sommes pas là.

    Nous sommes - hélas - "dans" le Système, sans être, bien sûr "du" Système. Et, dans la situation d'aujourd'hui, nous constatons, pour nous en réjouir, que notre Pays vit un moment majeur, en attendant plus et mieux, c'est-à-dire le vrai changement, par la révolution de la Révolution, la révolution royale : oui, nous pensons que ce coup de tonnerre du premier tour des Législatives, dans le cadre malfaisant du pays légal, c'est le Pays réel qui se met à faire entendre sa voix et bouscule ce qu'il convient de bousculer et d'abattre...

    nous constatons avec plaisir l'effacement de la macronie et de ses nuées mortifères (européisme anti-France et mondialisme tout autant anti-France) : 250 députés sortants, 100 au grand maximum dimanche ?... Bon débarras !

    nous constatons la poursuite de l'effacement de "la droite la plus à gauche du monde" : 61 députés sortants, une quarantaine dimanche ?... Bon débarras aussi !

    • nous constatons aussi un tassement des enragés du Front popu, cet assemblage hétéroclite et invraisemblable, bric-à-brac abracadabrantesque créé à la hâte, en mariant les carpes et les lapins; des gens d'accord sur peu de choses, en désaccord fondamentaux sur beaucoup, mais surtout soucieux de se faire élire... D'ailleurs, la première réaction de Mélenchon, à la télévision, juste après l'annonce des résultats, ne trompait pas : on a vu et entendu un Mélenchon terne et ennuyeux, rien à voir avec le tribun battant et agressif que l'on connaît habituellement : il encaissait le coup d'un "non succès", qui est loin d'être une déroute, mais qui est un vrai échec... Le bloc des "revenants de la Section des piques de 1793" a pris un mauvais coup, et c'et tant mieux ! Par contre, très peu de temps après, on a retrouvé tout ce bloc des enragés Place de la République où, là, Mélenchon est redevenu ce qu'il était : enragé menaçant et vociférateur... Cela promet !

    • nous constatons enfin l'apparition d'un Bloc national, Patriote, qui raisonne en terme de Nation, et pas d'Europe ou de Monde, ou d'on ne sait quelle chimère ou niaiserie. Un Bloc qui considère que le cadre national est le seul qui tienne; qu'il est celui qui protège les Français, et surtout les plus faibles. Le cadre national, et non les nuées européistes et mondialistes...

    Le choix est donc clair pour le second tour : sans illusion aucune sur l'élection d'une Assemblée qui sauverait la France (ce n'est que par un changement de Régime qu'on la sauvera, par la révolution de la Révolution), nous devons saisir toute opportunité qui se présente pour lui éviter le pire (macronisme, mélenchonisme...), et donc

     

    FAIRE BARRAGE, OUI !

     

    MAIS AU FRONT POPU/MACRON !

     

    DIMANCHE, C'EST BARDELLA !

     

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  • 13ème circonscription des Bouches-du-Rhône : Emmanuel Fouquart (RN) arrive en tête avec 47,53%, suivi de Pierre Dharréville (NFP), 36,02%...

     

    Le candidat RN Emmanuel Fouquart est en tête au premier tour.

    Le RN Emmanuel Fouquart en tête au premier tour...

    La 13ème circonscription est composée de Martigues, Fos-sur-Mer, Port-de-Bouc, Saint-Mitre-les-Remparts, Port-Saint-Louis-du-Rhône et d'une partie de la ville d'Istres

    • Détail des résultats d'ensemble des candidats de la 13ème circonscription des Bouches-du-Rhône :

    • Hervé Delespaul (Debout la France) : 1,59%

    • Pierre Dharréville (député sortant - Nouveau Front populaire, PCF) : 36,02%

    • Emmanuel Fouquart (RN) : 47,53%

    • Lila Lokmane (Ensemble, Territoires de Progrès) : 12,33%

    • Cyril Métral (Lutte ouvrière) : 1,04%

    • Olympe Schredre (Reconquête !) : 1,49%

     

    • Les résultats commune par commune :

    • Martigues : Emmanuel Fouquart (45,47%); Pierre Dharréville (38,18%); Lila Lokmane (12,47%).

    • Istres : Emmanuel Fouquart (48,27%); Pierre Dharréville (31,31%); Lila Lokmane (15,55%).

    • Port-de-Bouc : Pierre Dharréville (47,83%); Emmanuel Fouquart (42,18%); Lila Lokmane (6,88%).

    • Fos-sur-Mer : Emmanuel Fouquart (56,97%); Pierre Dharréville (28,28%); Lila Lokmane (10,79%).

    • Saint-Mitre-les-Remparts : Emmanuel Fouquart (50,48%); Pierre Dharréville (25,16%); Lila Lokmane (19,18%).

    Il y a deux ans, Pierre Dharréville, alors sous la bannière Nupes, l'avait emporté avec 52,01% des suffrages exprimés, devant Emmanuel Fouquart, investi par le Rassemblement National (47,99%).

    Martigues vue du ciel.

     

    lafautearousseau a dit, et redit ici, son souhait : l'élection d'Emmanuel Fouquart...

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Dans Le Figaro, extrait de l'article de

    Des CRS déployés à Paris.
    Des CRS déployés à Paris. MIGUEL MEDINA / AFP

    DÉCRYPTAGE - Selon les tout derniers chiffres, Beauvau recense chaque jour un millier d’agressions, 1500 actes de vandalisme, 600 cambriolages. Et une attaque avec arme par heure.

    Discrètement publiées ce 4 juillet, les dernières données produites par le ministère de l’Intérieur avant le scrutin législatif ponctuent une séquence bien difficile. D’emblée, le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) précise que, « suite à un problème informatique, un nombre significatif d’infractions enregistrées par les services de la police nationale entre le 20 mai et la date de (cette) publication (…) est absent à tort du système d’information statistique des forces de sécurité intérieure ».

    N’y retrouvera-t-on que partiellement ce qui a pu, par exemple, se passer en Nouvelle-Calédonie, archipel frappé par des heurts tragiques et des destructions massives ? Ils ont justifié, rappelons-le, l’envoi d’un dispositif sans précédent de 35 forces mobiles sur place, pour tenter de rétablir la paix publique… qui n’est toujours pas revenue..."

     
     

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  • Au cinéma : Borner line, par Guilhem de Tarlé... Et vivent les frontières !

    Border Line - Film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Border line, un film espagnol (VOSTF) de Juan Sebastian Vasquez & Alejandro Rojas, avec Alberto Ammann et  Bruna Cusi (Diego et Elena).

    Border line… En l’occurrence, c’est la frontière… et le « national » que je suis veut des frontière qui, comme les portes de nos maisons, peuvent être « ouvertes ou fermées » selon notre désir ou notre refus de faire entrer celui qui vient de sonner.

    La disparition des frontières, c’est dans un sens, la porte ouverte aux migrants comme aux biens défectueux, dangereux ou illicites, fabriqués ou produits ailleurs, c’est en sens inverse, la fuite des capitaux qui délocalisent…

    Vive la frontière, donc, même si personnellement j’ai toujours beaucoup de difficultés pour la franchir, et je pourrais raconter quantité d’anecdotes à ce sujet.

    Je me suis donc senti particulièrement concerné par ce très bon huis-clos, une vraie pièce de théâtre, dans les bureaux de la douane de l’aéroport de New-York, où j’ai, moi aussi, vécu de longs quarts d’heure angoissants…


    Cela ne m’empêche pas de considérer que sur ce sujet les Américains ont raison.

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