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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 47

  • Un espoir pour le Liban ? par Antoine de Lacoste

    You are currently viewing Un espoir pour le Liban

    Aimer le Liban, observer tristement son déclin apparemment inexorable, peser ses chances de survie, réclament l’exercice permanent de la vertu d’Espérance.

    A vue humaine, le Liban semble perdu. Ruiné par une crise financière qui a dépossédé ses habitants de leurs économies, fracturé par le communautarisme, pris en otage par une classe politique corrompue, aucune porte de sortie ne semble possible. Alors beaucoup de jeunes, chrétiens notamment, fuient. Ils vont retrouver familles et amis en France, au Canada, en Australie, en Afrique même. Rien ne semble pouvoir arrêter cette descente aux enfers.

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  • Éphéméride du 8 février

    La foire aux santons, à Marseille 

     

     

     

    1764 : Naissance de Jean-Louis Lagnel 

     

    Dès le XIIème siècle, on trouve de nombreuses représentations sculptées de la nativité, de l'âne, du bœuf, des Rois mages. La première mise en scène d'une crèche vivante avec des personnages et animaux, fut créée  en 1223 par saint François d'Assise (dont la mère était originaire de Tarascon), lors d'une messe de minuit à Gréccio dans la forêt des Abruzzes en Italie.

    Dès la fin du XIIIème siècle, les moines franciscains introduisent la crèche en Provence.

    Quand la Révolution interdit la célébration du culte catholique, et donc la Messe de Minuit et les crèches d’église, les Marseillais résistèrent à leur façon à cette violence qui était faite à leur Foi, et l'usage se développa de monter une crèche dans chaque foyer : "La crèche" est donc, au départ, un acte de résistance au fanatisme révolutionnaire : évolution que Robespierre et sa clique étaient bien loin d’imaginer lorsqu’ils prenaient leurs mesures de déchristianisation de la France !

    Et quand Napoléon, par calcul politique, fit la paix avec l’Église, par le Concordat, et que les églises rouvrirent, présentant de nouveau leurs crèches au public, l’habitude était prise, et se maintint, de "faire la crèche" aussi chez soi. La crèche familiale est, aujourd’hui, l’une des coutumes calendales (c’est-à-dire "de Noël", en provençal) les plus vivaces.

    Jean-Louis Lagnel, venait juste d’inventer les santons d'argile. Avant sa création, les santons étaient en plâtre ou en bois : c’est lui qui eut l’idée de réaliser des moules figurant ses voisins, chacun dans son métier, et ses santons furent vêtus à la manière populaire de l'époque Ces moules de plâtre permirent de faciliter la reproduction de sujets à moindre coût :  ces "santons d'un sou" permettaient en effet à chacun de posséder sa propre crèche.

    C’est en 1803, juste après la signature du Concordat, qu’eut lieu à Marseille la première Foire aux Santons et aux Crèches, sur le Cours Saint-Louis, à côté de la Canebière. 

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    Moules en plâtre de Lagnel au Musée Carbonel, Marseille

     

    La Crèche est installée dans les maisons, au gré de chacun, à partir du premier jour de l'Avent, soit quatre dimanches avant la Noël. On la retire le 2 février, jour de la Présentation de Jésus au Temple : c'est alors l'Octave de la Chandeleur qui commence, aussi populaire et aussi célébré, et qui prend la suite des célébrations de la Noël, pour en marquer comme la conclusion :

    Racines • Marseille, Chandeleur, Vierge noire, Navettes : la Tradition vivante, belle, joyeuse

     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    9 Février 1879 - 9 Février 1936 : Naissance et mort de Jacques Bainville...

     

    lafautearousseau

     

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

     BRAVO ET MERCI, LE NUCLÉAIRE FRANÇAIS !

    Les exportations d’électricité ont rapporté 5 milliards d’euros à la France en 2024 : En 2024, la France a battu son record d’exportation d’électricité, avec un solde net de 89 térawattheures (TWh) vendus !

    https://www.lefigaro.fr/societes/les-exportations-d-electricite-ont-rapporte-5-milliards-d-euros-a-la-france-en-2024-20250205

    Honte à "cellezéceux" qui ont trahi la France - depuis plusieurs décennies - en faisant tout pour saboter notre nucléaire :

    • la Borne, première à programmer - avec Ségolène Royal - la fermeture de Fessenheim, qu'elle finira par obtenir, avec l'accord de Macron...

    • la Voynet, qui se vante encore aujourd'hui d'avoir saboté notre magnifique Super Phénix sous Jospin, et avec son accord...

    • Macron, l'homme aux "1.300 milliards d'euros de Dette à lui tout seul", qui a abandonné le magnifique projet Astrid...

    Heureusement, notre nucléaire a résisté, et renaît aujourd'hui de ses cendres, marchant sur ses deux jambes : le civil et le militaire...

    Et tant mieux si nos ennemis de "Berlin/la Prusse", qui ont imposé le monstre "Allemagne politiquement unie", ont stupidement abandonné le nucléaire civil, devenant ainsi, non plus unijambistes mais carrément "culs-de-jatte" !

    Après avoir perdu leur gaz russe avec Nord Stream et avant les droits de douane de Trump sur leurs voitures (sans compter leurs problèmes démographique et d'invasion turque) les voilà bien engagés sur la pente d'une décadence plus que probable, dont nous ne pouvons que nous réjouir...

    La France a exporté une quantité record d'électricité en 2024, portée par le  nucléaire et l'hydraulique – Libération
    La France a exporté une quantité record d'électricité en 2024, portée par le nucléaire et l'hydraulique ...

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour..

    Écu de Robert de Clermont, aux origines de la Maison de Bourbon

     

    1317 : Mort de Robert de Clermont, aux origines de la 3ème maison de Bourbon, aujourd'hui Famille de France 

     

    7 fevrier,françois premier,le havre,normandie,salamandre,henri iv,lyonPendant plusieurs siècles, le titre de Maison de Bourbon fut porté par celles et ceux qui possédaient la seigneurie de Bourbon l'Archambault et du Bourbonnais, ensuite appelée Duché de Bourbon, dans le nord de l'Auvergne, coeur de l'ancienne province du Bourbonnais.

    Il y eut d'abord deux premières familles de Bourbon, qui s'éteignirent assez rapidement et n'eurent jamais une grande importance, avant que le titre de sire de Bourbon n'entrât dans la famille des Capétiens directs, par le mariage de Robert de Clermont avec Béatrice de Bourgogne, dernière héritière de la deuxième famille propriétaire du duché :

    la première famille de Bourbon, qui s'éteignit du côté des mâles en 1171, puis du côté des femmes en 1216; par le mariage de la dernière descendante de cette famille, Mahaut de Bourbon, avec Guy de Dampierre, la seigneurie de Bourbon passa à une branche de la famille de Dampierre, en 1196;

    • fondant la deuxième famille de Bourbon, le fils de Guy de Dampierre et de Mahaut de Bourbon, Archambaud VIII, ajouta le nom (et les armes) de sa mère à ceux de son père; mais cette Maison de Bourbon-Dampierre s'éteignit à son tour assez rapidement : du côté des mâles, en 1249 puis, du côté des femmes vers 1287. Par le mariage de la dernière héritière de cette famille, Agnès de Bourbon-Dampierre (morte vers 1287), avec Jean de Bourgogne, la seigneurie de Bourbon passa à leur unique enfant, leur fille Béatrice de Bourgogne. C'est cette dernière qui fit entrer le nom et titre de "Bourbon" dans la famille capétienne;

    • fondateur, par son mariage avec Béatrice de Bourgogne, de la 3ème famille de Bourbon, Robert de Clermont était le dixième et avant-dernier des onze enfants de Louis IX (futur saint Louis) et Marguerite de Provence), et leur sixième et dernier garçon; il fut reconnu sire de Bourbon en 1283, possédant la terre de Bourbon par "le droit de la femme" ("de jure uxoris").

    Cette troisième Maison de Bourbon accédera au trône de Navarre en 1555, puis au trône de France en 1589, avec Henri IV.

    La famille que fonda Robert de Clermont est donc ainsi, aujourd'hui encore, la Famille de France, et elle essaima également à l'étranger : Espagne, Parme, Naples (ou Sicile), et - par les femmes, et le jeu des alliances matrimoniales - Belgique, Luxembourg, Brésil... 

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    Forteresse de Bourbon l'Archambault :

    http://www.forteressebourbon.fr/

     

    Des origines à nos jours : de l'humble seigneurie de Bourbon à la Famille de France...

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  • Éphéméride du 7 février

    Écu de Robert de Clermont, aux origines de la Maison de Bourbon

     

    1317 : Mort de Robert de Clermont, aux origines de la 3ème maison de Bourbon, aujourd'hui Famille de France... 

     

    7 fevrier,françois premier,le havre,normandie,salamandre,henri iv,lyonPendant plusieurs siècles, le titre de Maison de Bourbon fut porté par celles et ceux qui possédaient la seigneurie de Bourbon l'Archambault et du Bourbonnais, ensuite appelée Duché de Bourbon, dans le nord de l'Auvergne, coeur de l'ancienne province du Bourbonnais.

    Il y eut d'abord deux premières familles de Bourbon, qui s'éteignirent assez rapidement et n'eurent jamais une grande importance, avant que le titre de sire de Bourbon n'entrât dans la famille des Capétiens directs, par le mariage de Robert de Clermont avec Béatrice de Bourgogne, dernière héritière de la deuxième famille propriétaire du duché :

    la première famille de Bourbon, qui s'éteignit du côté des mâles en 1171, puis du côté des femmes en 1216; par le mariage de la dernière descendante de cette famille, Mahaut de Bourbon, avec Guy de Dampierre, la seigneurie de Bourbon passa à une branche de la famille de Dampierre, en 1196;

    • fondant la deuxième famille de Bourbon, le fils de Guy de Dampierre et de Mahaut de Bourbon, Archambaud VIII, ajouta le nom (et les armes) de sa mère à ceux de son père; mais cette Maison de Bourbon-Dampierre s'éteignit à son tour assez rapidement : du côté des mâles, en 1249 puis, du côté des femmes vers 1287. Par le mariage de la dernière héritière de cette famille, Agnès de Bourbon-Dampierre (morte vers 1287), avec Jean de Bourgogne, la seigneurie de Bourbon passa à leur unique enfant, leur fille Béatrice de Bourgogne. C'est cette dernière qui fit entrer le nom et titre de "Bourbon" dans la famille capétienne;

    • fondateur, par son mariage avec Béatrice de Bourgogne, de la 3ème famille de Bourbon, Robert de Clermont était le dixième et avant-dernier des onze enfants de Louis IX (futur saint Louis) et Marguerite de Provence, et leur sixième et dernier garçon; il fut reconnu sire de Bourbon en 1283, possédant la terre de Bourbon par "le droit de la femme" ("de jure uxoris").

    Cette troisième Maison de Bourbon accédera au trône de Navarre en 1555, puis au trône de France en 1589, avec Henri IV.

    La famille que fonda Robert de Clermont est donc ainsi, aujourd'hui encore, la Famille de France, et elle essaima également à l'étranger : Espagne, Parme, Naples (ou Sicile), et - par les femmes, et le jeu des alliances matrimoniales - Belgique, Luxembourg, Brésil... 

    7 fevrier,françois premier,le havre,normandie,salamandre,henri iv,lyon

     

    7 fevrier,françois premier,le havre,normandie,salamandre,henri iv,lyon

    Forteresse de Bourbon l'Archambault :

    http://www.forteressebourbon.fr/

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    "Natalité en chute libre, immigration en roue libre..." (Eugénie Bastié)

     

    Les chiffres de l'immigration marquent un nouveau record...

     

    Dimitri Pavlenko a reçu Eugénie Bastié, qui note, avec humour, que si le Pays légal combat le soi-disant "climato-scepticisme", il pratique allègrement "l'immigratio/sceptiscisme"... 

     

    Alors : "Afuera !" comme le dit Eugénie Bastié, qui reprend Milei ?

     

    OUI ! AFUERA !

     

     

    (extrait vidéo 3'31)

     

    https://x.com/EugenieBastie/status/1887047381461414234

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : deux documents d'importance...

    I :

     

    2008 : Parution du "Aristote au Mont Saint-Michel"

     

     Pour en avoir un résumé rapide, mais complet, voir, dans notre Album  Racines (II) : Le Mont Saint Michel..., les photos n° 5 et 6, "Le scriptorium (1/2) : lieu de transmission", et "Le scriptorium (2/2) : lieu de transmission".

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    II :

     

    2019 : Philippe de Villiers règle leur compte à Jean Monnet et Robert Schuman...

     

    Avec le talent qu'on lui connaît, Jacques Trémolet de Villers a brillamment rendu compte, dans nos colonnes, de cet ouvrage magistral, dans lequel Philippe de Villiers brise les tabous entourant ces deux prétendus "pères de l'Europe", dont l'oeuvre aura été, en réalité, malfaisante et pernicieuse dès ses origines, et dans son esprit et son essence même :

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/04/05/l-ouvrage-des-mechants-demeure-perissable-6141797.html

    Présentation de l'éditeur :

    À la fin d’une conversation qui roulait sur la "construction européenne", l’ancien ministre des Affaires étrangères du général De Gaulle, qui savait tout sur tout le monde, laissa tomber d’un air entendu : "Philippe, il vous suffira de tirer sur le fil du Mensonge et tout viendra…"
    Des décennies plus tard, en y consacrant un temps discret et beaucoup d’ardeur, bénéficiant par ailleurs de complicités au plus haut niveau des arcanes de l’Europe, Philippe de Villiers décide de tirer sur le fil.
    Alors tout est venu.
    Il a mené ses recherches jusqu’au bout du monde, à Stanford, à Berlin, à Moscou et partout où pouvaient se trouver des documents confidentiels récemment déclassifiés. Et les archives ont parlé. Elles ont livré des secrets dérangeants.
    L’envers de l’Europe est apparu. Ce n’est pas du tout ce qu’on nous avait dit.
    De ce travail d’enquête, Philippe de Villiers a fait un livre de révélations sur le grand Mensonge. Il a résolu de publier les preuves. Elles sont accablantes. Tout y passe : les Mémoires apocryphes, les dollars, la CIA, les agents, le passé qu’on efface, les allégeances qu’on dissimule, les hautes trahisons.
    Le récit est parfois glaçant. Mené au rythme d’une enquête haletante, il se lit comme un polar. On n’en ressort pas indemne. C’est la fin d’un mythe : ils travaillaient pour d’autres et savaient ce qu’ils faisaient, ils voulaient une Europe sans corps, sans tête et sans racines. Elle est sous nos yeux.

     

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  • Dans notre Ephéméride de ce jour : le 6 février 34...

    1934 : Manifestation antiparlementaire

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    La Une de L'Action française du mardi 6 février 34 

     

    La manifestation se terminera par de violents incidents, sur la Place de la Concorde, entre des Ligues Patriotes, les Camelots du roi (ci dessous) et des anciens combattants, d'une part, les forces de l’ordre, d'autre part : bilan, 16 morts, 2.300 blessés.

    Fusillé le 6 février 1945, au Fort de Montrouge, par une sinistre Épuration qui ne fut rien d'autre qu'une vulgaire "re-Terreur" (pour reprendre l'expression de Léon Daudet), c'est à eux que pensera Brasillach, dans les derniers jours de sa vie :

     

              "Les derniers coups de feu continuent de briller 

              Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres. 

              Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ? 

            Je pense à vous ce soir, ô morts de Février."

     

    • Du même Brasillach,  ce court extrait d'un roman inachevé, Les captifs :

    brasillach_6234.pdf 

     

    Qu'on l'admire - en nourrissant des regrets perpétuels sur son échec - ou qu'on le voue aux gémonies, "le 6 février" 1934 est devenu comme une sorte de mythe, dans l'imaginaire politique collectif français.

    A ce titre, cet événement demande quelques explications, et une mise en perspective historique, afin d'avoir une vision juste des choses, loin du folklore ou des malentendus; ce que permet la limpide "explication" de l'échec du 6 février par Maurice Pujo; et ce qui ramène à la problématique centrale et fondamentale de l'Action française, depuis sa création...

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    La "Une" du Mardi 9 Janvier 34...

     

    L'origine immédiate du "6 février" fut l'Affaire Stavisky, qui débuta en décembre 1933 : ci dessus, la Une de L'Action française du 9 janvier 34; voir aussi l'Ephéméride du 8 janvier)...

    Mais son origine lointaine est, bien évidemment, la "conspiration à ciel ouvert" que représenta l'Action française, dès que Maurras eût transformé ce tout jeune groupe en un mouvement royaliste, dont le but affiché était d'abattre la République et de ré-instaurer la Royauté.

    S'il y a bien une chose que Maurras a voulu ardemment - et toute l'Action française avec lui - c'est bien cette ré-instauration de la Royauté, a laquelle il consacra toute sa vie, jusqu'à l'extrême fin de celle-ci, d'une grandeur qui touche au sublime dans son ignominie : Pierre Boutang en témoigne...

    Mais, malheureusement, aussi bien avant la première Guerre qu'après, le sort lui fut contraire, et il ne lui fut pas donné de voir son combat aboutir, le combat de toute une vie...

    1AAAA.jpgAu début, Maurras et toute l'Action française, mais aussi tous les esprits lucides de l'époque (les toutes dernières années du XIXème siècle et les premières du XXème) savaient très bien que la guerre avec l'Allemagne menaçait, et qu'il fallait donc "faire le Roi" avant cette guerre, pour, justement, l'éviter (ci contre Philippe VIII, qui aurait été "ce roi", "le grand roi qui a manqué à la France", comme l'écrivit Maurras, le jour où il mourut...) : les Allemands nous avaient écrasé en 1870, en nous arrachant l'Alsace-Lorraine, mais ils constataient avec inquiétude que la France se relevait bien vite - trop vite, à leur gré... - de cette cuisante défaite, et l'entourage de l'empereur d'Allemagne, et l'empereur Guillaume II lui-même, voulaient "finir le travail", en anéantissant définitivement la France : ce n'était un secret pour personne. D'où la politique agressive de l'Allemagne vis-à-vis de la France, qui aboutit au renvoi de Delcassé, un bon ministre qui, prévoyant la guerre, chercha par tous les moyens - pour la guerre qui venait - les alliés qui avaient manqué à la France dans la guerre précédente, en 1870.

    La République renvoya Delcassé, suite à l'intimidation allemande : de ce moment-là, explique Bainville, date la décision de l'empereur de nous déclarer la guerre - ce qu'il fera en 1914 - puisque, voyant le Pays légal français céder devant ses menaces, il fut persuadé que tout lui était possible et permis (le même Pays Légal qui réitérera son erreur vingt ans après en cédant constamment devant Hitler, jusqu'à ce qu'il soit trop tard)...

    On sait comment finirent les choses, il ne fut pas possible de "faire le Roi" et l'Action française fut prise dans la tenaille de l'Union sacrée, d'où elle sortit auréolée d'un grand prestige, mais décimée, et d'où, surtout, la République sortit définitivement consolidée (dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet, voir les dix photos consacrées à cette période, à partir de "L'AF cherche à empêcher "la guerre qui vient" (I)" et les neuf suivantes...)

    1AAAAA.jpgAprès la Victoire, l'Action française fit, de nouveau, tout ce qu'elle pût pour renverser "le Régime". Mais les temps avaient changé. Si, avant la Grande Guerre - en sus de la résistance acharnée du Pays légal républicain à l'entreprise de renversement du Régime - l'ennemi principal était extérieur et allemand (ci contre Guillaume II, qui nous déclara la guerre en 14), après la guerre, et suite à la révolution bolchévique de 1917, l'illusion religieuse et quasi mystique de la croyance en la Révolution allait connaître un développement fulgurant, entraînant l'adhésion de millions de gens à travers le monde, et aussi, bien sûr, en France : ainsi, le 6 février déclencha, par réaction, d'immenses manifestations de gauche, bien plus puissantes - en nombre de participants - que celles des Ligues patriotes, avant et jusqu'au 6 février, et ces immenses manifestations aboutirent au Front Populaire, et à son triomphe électoral, hélas.

    1AAAAAA.jpgPar ailleurs, deux autres points majeurs sont à prendre en considération : si l'Action française voulait effectivement renverser "le Régime", telle n'était pas la volonté de toutes les Ligues, et notamment des Croix de Feu, du colonel de la Roque, qui, le soir du 6 février, au lieu de rejoindre l'Action française, donnèrent un ordre de dispersion (voir le secret du chef.jpg)... 

    Et surtout, les sanctions vaticanes de Pie XI, aussi injustes qu'insensées, contre une Action française qui menait alors ce que l'on peut qualifier de croisade contre l'hitlérisme naissant outre-Rhin...

    Si l'on ajoute, donc, ces trois éléments :

    - la "trahison" que représentèrent les injustes sanctions vaticanes,

    - l'importance numérique considérable des Français acquis à la mystique révolutionnaire, alors en plein essor,

    - et la "non-union", sur le fond, sur les buts à atteindre, de ce que l'on regroupe trop facilement sous le vocable de "Ligues patriotes", on comprend bien, rétroactivement, que le coup de force, ce jour-là, 6 février 1934, était impossible...  

     

      "le 6 février", à travers les "Actualités" de l'époque...

     http://www.dailymotion.com/video/x4434h_6-fevrier-1934-dispositif-policier

              

     Deux photos des Camelots du Roi...

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        ...et les deux Unes - évidemment contradictoires - de l'Action française et du Populaire, du lendemain, 7 février :

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  • Éphéméride du 6 février

     6 février 1934, Place de la Concorde...

     

     

     

    1711 : Succès complet de l'expédition de Rio de Janeiro menée par Dugay-Trouin 

     

    De François Bluche, Louis XIV (Fayard), pages 825 à 827 : 

    6 fevrier,louis xvi,insurgents,independance americaine,franklin,vergennes,turgot,bainville,la fayette,rousseau,rochambeau,camelots du roi,6 fevrier 1934"...À plus large échelle s'inscrit à l'actif des marins français la fameuse expédition de Rio de Janeiro (1711). Elle a affirmé la gloire de Dugay-Trouin, instigateur et exécutant d'un plan hardi, mais eût été impossible sans l'accord essentiel du Roi, le soutien chaleureux du comte de Toulouse, amiral de France, voire la bougonne mais indispensable collaboration du ministre Pontchartrain.

    Le prétexte de l'expédition est vite trouvé : l'assassinat par les portugais à Rio du capitaine de frégate Jean-François Duclerc. Le motif a été longuement mûri par l'armateur malouin depuis 1706 : faute de pouvoir intercepter en plein océan la flotte annuelle qui apporte à Lisbonne les métaux précieux du Brésil - le Brésil est colonie lusitanienne, mais depuis le traité de Methuen de 1703, le Portugal lui-même ressemble à une colonie britannique -, Dugay souhaite atteindre la précieuse flotte à son point de départ, à Rio.

    Il s'agit de renouveler l'exploit réalisé en 1697 par Pointis et Ducasse contre Carthagène des Indes... (voir l'Éphéméride du 6 mai au sujet de Pointis, et l'Éphéméride du 1er juin, au sujet de Ducasse).  

     

    http://www.herodote.net/21_septembre_1711-evenement-17110921.php

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpgAux origines de la Maison de Bourbon :

    Robert de Clermont est le dixième et avant-dernier des onze enfants de Louis IX (futur saint Louis) et Marguerite de Provence, et leur sixième et dernier garçon.

    Il est surtout le fondateur de la troisième Maison de Bourbon, aujourd'hui représentée par le Prince Jean, Comte de Paris et son fils, le Dauphin Gaston...

    lafautearousseau

  • Reçu de nos ami(e)s C., E. et C. de Marseille (secteur Marseilleveyre)... Les faux antifas/vrais terroristes ont dégradé le lycée...

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    Les "faux antifas/vrais terroristes" ont fait mu-muse, et ont organisé ce qu'ils croient être une "manifestation", le 27 janvier, jour le la libération  du Camp d'Auschwitz :


    • https://www.laprovence.com/article/faits-divers-justice/3162926814512915/a-mort-les-arabes-bardella-2027-intrusion-et-inscriptions-racistes-a-la-cite-scolaire-marseilleveyre


    • https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/a-mort-les-arabes-a-mort-la-gauchiasse-des-inscriptions-racistes-et-sexuelles-taguees-sur-les-murs-d-un-lycee-marseillais-3096073.html

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    Récit succinct de la chose par nos ami(e)s...

    À noter : pendant que les dégradeurs se livraient à leur jeu favori, aucune alarme n'a été déclenchée  et aucune effraction n'a été constatée lors de l'intrusion...

    - 06h20 : un groupe d une vingtaine de personnes, dont des adultes,  en tenue noire, capuche sur la tête (certain masqués), arrivent par la traverse Tiboulen, en prenant les conteneurs a ordures pour bloquer l'entrée du Lycée...
    La bande prend sur zone tout ce qui peut être utile pour dresser une barricade : conteneur a ordure, grilles, chaises... avec professionnalisme et organisation.
    Plus  tard, cette bande fait un genre de "discussion" (!/?) avec les lycéens sur le square a côté du Lycée
    - 0730 : le Lycée est bloqué et personne ne peut rentrer...Pétards, fusées, drapeau palestinien (évidemment !) et slogans pro-palestiniens (re-évidemmen,t), messages "anti Israel", anti raciste 'soi-disant !)...

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    • https://www.laprovence.com/article/region/12397504165126/tags-racistes-a-la-cite-scolaire-marseilleveyre-plusieurs-centaines-deleves-font-blocus-ce-lundi-matin

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/blocus-en-cours-dans-un-lycee-a-marseille-une-semaine-apres-la-decouverte-d-inscriptions-racistes-et-sexuelles-3097828.html

    B‌ref : la "politique" (?) vue par les faux antifas de La France Islamiste...

    On est loin des préoccupation des Français, de l'intérêt national et... de ce qu'ont à faire les lycéens pour préparer leur avenir (personnel et collectif)

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Il est inutile de revenir sur le spectacle affligeant qu'offre, depuis des semaines et des mois, la classe politique de notre Système à bout de souffle; ni sur l'état calamiteux, dans quasi tous les domaines, dans lequel ce Système à mis la France, jadis si forte, si puissante, si bien gérée...

    Inutile, sauf si c'est pour poser une question à ceux qui défendent ce Système, se disant (et se croyant "républicains" et "démocrates", alors que nous ne sommes ni en république ni en démocratie...).

    La question est celle-ci :

    On célèbre aujourd'hui la Paix de Nimègues, grâce à laquelle la Franche-Comté et la Flandre galliacnte sont devenues française sous Louis XIV. Les partisans du Système actuel (à bout de souffle, failli, créateur d'une Dette monstrueuse de 3.300 milliards d'euros, et on en passe...) pourraient-ils nous expliquer comment il se fait que, au pouvoir sans partage depuis 150 ans, leur si merveilleux Système, leur si superbe République aient mis la France dans l'état cataclysmique où nous la voyons aujourd'hui, alors qu'elle était la reine des Nations (on l'appelait, justement, "la Grande nation"...) sous la Royauté ?

    Partant  de si haut, cette France "modèle des autres nations" à qui l'on a appliqué, depuis 150 ans, les soi-disant merveilleux principes républicains devrait déjà être arrivé sur Mars, devançant largement les rêves les plus fous d'Elon Musk, non ? 

    Voyez, dans notre Éphéméride de ce jour, ce qu'écrivait Voltaire, qui, dans son Supplément au règne de Louis XIV, a célébré ainsi la paix de Nimègue :

    "...Le Roi fut en ce temps au comble de la grandeur. Victorieux depuis qu'il régnait, n'ayant assiégé aucune place qu'il n'eût prise, supérieur en tout genre à ses ennemis réunis, la terreur de l'Europe pendant six années de suite, enfin son arbitre et son pacificateur; ajoutant à ses États la Franche-Comté, Dunkerque et la moitié de la Flandre; et, ce qu'il devait compter pour le plus grand de ses avantages, ROI D'UNE NATION ALORS HEUREUSE, ET ALORS LE MODELE DES AUTRES NATIONS..."

    Et comparez cette situation de la France, sous les Rois, avec notre situation d'aujourd'hui : 

    Qui va oser dire, sérieusement, que la France est aujourd'hui "heureuse" et qu'elle est "le modèle des autres nations" ?

    • Dans le meilleur des cas, on nous plaint, attristés, parce que "la France" représente malgré tout toujours quelque chose dans quelques parties du monde...

    • Et, dans le pire des cas, on se moque ouvertement de nous, voire on ne tient même plus compte de nos avis...

    Un Système, un Régime qui, en 150 ans, fait passer un pays du stade de "premier de la classe" à celui où nous sommes aujourd'hui, peut-il être considéré comme un bon Régime ?

    N'est-il pas, plutôt, mortifère, pour nous ?

    Alors, il faut en changer, et en revenir, non pas à l'ancien régime, mais au Régime précédent : notre Royauté traditionnelle, celle des "quarante Rois qui en mille ans firent la France", selon l'heureuse formule de Charles Maurras...

     

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