PARIS, Samedi 10 Mai...

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1946 : Loi de dévolution des biens de presse.
Après avoir été interdits, les journaux ayant paru pendant l'Occupation voient leurs biens matériels, notamment leur imprimerie, saisie par les nouvelles autorités. L'imprimerie ultra moderne de L'Action française est attribuée à... L'Humanité !
C'était bien joué pour les révolutionnaires - essentiellement le Parti communiste français - revenus en force à partir de 44 et bien résolus à faire oublier qu'ils avaient été les premier "collabos", leur journal L'Humanité ayant été interdit de parution le 27 août 1939 par le gouvernement Daladier, après son approbation du pacte germano-soviétique ! (voir l'Éphéméride du 25 août), alors que c'est dans les rangs des royalistes, traditionnalistes et autres catholiques que se recrutèrent les premiers Résistants ! : en 1941, le premier d'entre eux fusillé par les nazis fut Honoré d'Estienne d'Orves, royaliste et catholique...
En somme, en 46, les premiers collabos ont étouffé les premiers résistants...
lafautearousseau
Lafautearousseau Royaliste - LFAR
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Nous nous garderons bien d'enter dans le petit jeu, inutile et vain, des pronostics, et des "il faut que" "il n'a qu'à"...
Nous noterons juste ceci :
1. Les deux principaux reproches que nous faisions au Pape précédent étaient d'avoir rallumé la guerre civile du rite, déchirure dans l'Église qui était en train de cicatriser et s'éteindre, grâce à l'action bienfaisante du grand Benoît XVI, qui avait institué "les deux rites", l'ordinaire et l'extraordinaire, avec une quasi totale liberté pour les évêques de laisser célébrer les deux dans leur diocèse. Et nous n'avons pas hésité à dire et écrire que le dernier Pape était un pape de guerre civile sur ce point, puisqu'il revenait sur cette politique de paix fraternelle et de concorde dans l'Église;
Or, le nouveau Pape Léon commence par nous dire : "La paix soit avec vous".
Faisons-lui le crédit, au tout début de son Pontificat, de penser que cette "paix" sera aussi celle des rites, et que Léon reprendra la politique de paix et refermera de nouveau cette querelle maléfique; et que "les ponts" seront aussi construits entre les chrétiens...
2. Ensuite, nous reprochions au Pape précédent son obsession migrantiste et sans-frontiériste, faisant de fait de l'Église une sorte d'ONG politisée, agissant de conserve - volens, nolens... -avec ceux qui foulaient aux pieds ce que Saint Jean-Paul II appelait, à bon droit, "le droit des Nations".
Le nouveau Pape a surtout préféré parler de Marie, et rappeler qu'il était Augustinien : cela nous change des poncifs mortifères "d'avant"...
Nous préférons ne pas en dire plus pour l'instant, puisque tout - et le contraire de tout - se dit, en ce moment, et que nous ne connaissions pas, jusqu'à hier soir, notre nouveau Pape.
Rappelons donc ce que nous venons de dire, et, pour le reste, espérons...
lafautearousseau
• PS 1, sur "X" :
Encore un exemple magnifique de la fertilité du Peuple français, face à la stérilité du Système et de ses dirigeants : une avancée remarquable et extraordinairement prometteuse des chercheurs français dans la lutte contre les cancers métastasiques.
Cancer : une nouvelle molécule pour lutter contre les métastases résistantes aux traitements. C’est une avancée dans la recherche contre le cancer : des scientifiques français ont mis au point une molécule potentiellement capable de détruire les cellules cancéreuses qui résistent jusqu’ici aux chimiothérapies...
C'est sur France info
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Les métastases sont responsables de 70% des décès par cancer
Ainsi nommée car elle s'est déroulée près d'un pont qui franchit le fleuve du Golo, sur la route de Corte à Bastia (ci contre).
Après cette bataille, le gouvernement de l'île est confié par Louis XV au comte Louis de Marbeuf.
C'est l'aboutissement final du lent processus de rapprochement entre la France et la Corse, initié et symbolisé dès le XVIème siècle par Sampiero Corso, les deux entités luttant contre les mêmes adversaires, espagnols et génois (nous essayons d'expliquer ce rapprochement et cette vieille amitié entre la France et la Corse dans notre Éphéméride du 23 mai, au sujet de la naissance de Sampiero Corso...).
Des esprits à très courte vue politique continuent, après tant de temps, à véhiculer l'ineptie - de plus inutilement blessante pour les Corses... - selon laquelle Louis XV aurait "acheté" la Corse ! En réalité, les Anglais s'intéressaient de très près à l'Île : ils s'étaient déjà emparé de Gibraltar, sous Louis XIV, puis ils s'empareront de Malte (sous Napoléon) et enfin de Chypre...
Faire de même avec la Corse ne leur aurait pas déplu : Louis XV, roi de paix en Corse - comme il le fut en Lorraine - trouva un excellent stratagème pour éviter cela, et pour ôter aux Anglais tout prétexte de refuser la réunion de la province à la France, ou, pire, d'intervenir, purement et simplement.
Dans les deux cas de la Corse et de la Lorraine, on ne peut que louer l'esprit d'habileté et d'intelligence, qui permit à un roi pacifique d'agrandir pacifiquement le royaume (comme ce fut d'ailleurs le cas avec d'autre rois pour d'autres provinces : si certaines furent - et parfois durement... - réunies par la guerre - Normandie, Alsace, Franche-Comté, Roussillon...- plusieurs autres, et non des moindres (Champagne, Provence ou... Corse !) furent "réunies" par des moyens pacifiques (mariages, héritages, diplomatie).
Timbre commémoratif du deuxième centenaire du rattachement de la Corse à la France (voir l'Éphéméride du 15 mai)
Certes, tous les documents étant sur nos deux ordinateurs, nous avons eu la tâche plus facile que lorsque nous devions travailler avec le site Gallica de la BNF, et supporter patiemment - mais sans rien pouvoir y faire... - ses lenteurs, ses "plantages" et autres "joyeusetés" (!), surprenantes pour un site d'une Institution aussi prestigieuse que la BNF...
Nous avons eu l'impression, avec ce dernier feuilleton, d'un "travail/TGV" !
Enfin, quoi qu'il en soit, les deux derniers des 138 épisodes paraissent ce Jeudi 8 Mai.
Il est plus long que "le Maurras" (87 épisodes) mais nettement moins long que "le Daudet" (244), à travers lequel nous avons - il est vrai - esquissé "une" histoire de l'Action française, et, donc, largement débordé du simple sujet de Daudet lui-même...
Comme les deux autres, nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à lire ce troisième et dernier Feuilleton que nous en avons pris à le réaliser. Et que vous en tirerez profit, chacun d'entre vous selon son degré de connaissance de cet immense personnalité que nous pouvons légitimement être fiers de compter dans nos rangs...
Bonne lecture !
François Davin, Blogmestre
Sur OpexNews, à propos de "l'affaire Aukus" et de la vente de navires à l'Australie :
"La meilleure option reste le Suffren" : plaidoyer de l’amiral australien Peter Briggs contre AUKUS. L’amiral australien Peter Briggs critique le programme #AUKUS et appelle à relancer un partenariat stratégique avec la France..."
https://opexnews.fr/aukus-sous-marins-suffren-australie/

• En somme, il se passe en Australie la même chose qu'en Suisse (où, là, c'est pour annuler le contrat d'achat des F35 et acheter les Rafales désirés par tout le monde avant la venue de Biden, président maléfique de la Maison blanche maléfique...)
Une histoire de l'Action française... en lisant L'Action française !...
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
Voici le lien conduisant à la "Une" du lendemain, Lundi 18 Novembre, qui relate l'évènement grandiose...
Le compte-rendu commence en "Une" (moitié inférieure des deux dernières colonnes de droites), et se poursuit sur la page deux (intégralité des deux premières colonnes et partie supérieure des colonnes trois et quatre)
• Pour une fois, nous ne commencerons pas par le début, en page une, mais par le passage racontant notre présence dans le Défilé, en page deux (moitié inférieure de la deuxième colonne et douze premières lignes supérieures de la troisième colonne) :
1921 : Premier Défilé de la Fête nationale de Jeanne d'Arc et du Patriotisme...
Les tous premiers hommages à Jeanne d'Arc lui furent rendus par la toute jeune Action française et les tous jeunes Camelots du Roi à la suite des propos insultants et injurieux tenus par un obscur professeur d'Histoire, Amédée Thalamas, dès 1904 (donc, bien avant la création du quotidien L'Action française, le 21 mars 1908, et la création des Camelots du Roi, la même année).
Déplacé d'un lycée à l'autre, puis nommé à la Sorbonne, Thalamas continua de proférer ses insanités et, du coup, le tout jeune journal et la toute jeune organisation décidèrent de s'opposer à ses propos que l'on qualifierait aujourd'hui de "négationnistes" et "révisionnistes" !
On sentait bien la guerre arriver, ou, du moins, on la savait plus que possible, et ce n'était pas le moment de saper les fondements de la fierté française, du courage et du dévouement, bref de tout ce qu'incarnait la grande figure unique de Jeanne d'Arc, en un moment où les périls extérieurs s'accumulaient...
Ce fut donc l'une des premières action d'éclat des Camelots du roi : s'opposer à ce cours anti national à la Sorbonne. Pendant trois mois, ces "cours" - qui étaient dispensés le mercredi - furent chahutés et/ou interrompus, de nombreuses manifestations eurent lieu dans le Quartier latin et, même, le Ministère de la Justice fut occupé !
L'Action française mena donc, dans un premier temps, ses hommages à Jeanne d'Arc contre la République et dans un climat de tensions extrêmes : les Camelots du Roi totalisèrent un nombre de jours de prison cumulés atteignant les 10.000 !
Ensuite vint l'effroyable boucherie de 14, pendant laquelle L'Action française fit passer la France avant ses convictions politiques et soutint l'Union sacrée, pour la Victoire. Au lendemain de celle-ci - que le Pays légal devait saboter et perdre lamentablement, rendant inutile le sacrifice d'un million et demi de jeunes français "couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue" (Maurras) - une Chambre patriote fut élue en 1919, Léon Daudet devenant Député de Paris : la Chambre bleu horizon (du nom de la couleur de l'uniforme militaire). Le Député de Paris, Maurice Barrès, fit voter, en juillet 1920, une loi décrétant que le deuxième dimanche de mai serait, dorénavant Fête nationale de Jeanne d'Arc et du Patriotisme... :
Grandes "Une" de L'Action française : (1/2) Instauration de la Fête nationale de Jeanne d'Arc...
et
Juste avant, en mai, l'Église avait canonisé Jeanne d'Arc, sous le pontificat de Benoît XV :
Grandes "Une" de L'Action française : (2/2) Canonisation de Jeanne d'Arc...
Et donc, l'année suivante, ce 8 mai 1921, pour la première fois, le Cortège de Jeanne d'Arc devint le beau symbole qu'il est aujourd'hui :
Paris : Statue de Jeanne d'Arc, Place des Pyramides
1429 : Jeanne d'Arc libère Orléans
Avant l'arrivée de Jeanne, il y a "grande pitié au royaume de France" :
• les Anglo-Bourguignons tiennent tout le nord du pays ;
• Orléans, assiégée depuis sept mois, va succomber à la famine ;
• Charles VII, le "gentil dauphin", est réfugié à Chinon, où il est bien seul;
• la capitale est aux mains des Anglais : Henri VI, le "petit roi godon", y règne...
À l'arrivée de Jeanne, tout change : dans l'enthousiasme qui suit la libération d'Orléans, Jeanne électrise ses soldats et, dans la foulée, va bousculer les Anglais à Patay; elle a compris que Charles VII (dont la naissance légitime avait été mise en doute par sa propre mère, Isabeau de Bavière) ne sera pas reconnu roi légitime à la suite d'une ou deux victoires : c'est à Reims qu'il faut aller !
Comme l'écrit Jacques Bainville, "la grande idée de Jeanne, c'est le sacre de Reims..."
Et, depuis, chaque année, la ville d'Orléans commémore l'évènement en organisant les très belles Fêtes Johanniques à Orléans durant lesquelles la ville entière entonne la Cantate à Jeanne d'Arc :
www.stejeannedarc.net/chroniques/journal_siege_orleans.php
Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Guerre de Cent ans (4/4) : deuxième rétablissement"
La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces Éphémérides aux 25 février (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon), 8 mai (libération d'Orléans), 18 juin (victoire de Patay), 17 juillet (sacre de Reims), 23 mai et 21 novembre (capture, et livraison aux Anglais), 30 mai (martyre), 16 mai (canonisation), 10 juillet (instauration de la Fête nationale).
De l'avortement à l'euthanasie, ce Système, ce Régime obsédé par la mort...
Dans le JDD (extrait de l'article d':
Fin de vie : la peur d’une loi contre les plus fragiles
EUGÉNISME L’inquiétude monte chez les familles et les professionnels de santé en charge de personnes porteuses de déficiences intellectuelles.
Cette semaine, alors que la proposition de loi sur la fin de vie poursuivait son examen en commission des affaires sociales, achevé vendredi soir, un amendement LR qui visait à interdire explicitement l’euthanasie et le suicide assisté pour les personnes souffrant de déficience intellectuelle a été rejeté. Véronique Bourgninaud, mère de deux enfants porteurs de handicap mental, s’alarme : « La proposition de loi évoque la présence d’une maladie grave et incurable pour recourir à l’aide à mourir. Or, la trisomie 21 entre dans cette catégorie, puisqu’elle justifie déjà l’interruption médicale de grossesse. En théorie, le dispositif pourrait donc concerner des personnes trisomiques : à leur demande propre si elles sont conscientes ou, potentiellement, à l’initiative de leurs représentants légaux. »
Certes, la proposition de loi réserve l’aide à mourir aux seuls individus capables de « manifester leur volonté de façon libre et éclairée ». Mais cette garantie suffit-elle ? « Les adultes trisomiques ne sont pas systématiquement considérés comme inaptes à consentir : ils peuvent voter, se marier… Il existe donc des contextes où leur consentement est juridiquement reconnu, alerte Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune. Or ces personnes, souvent désireuses de faire plaisir ou d’éviter les conflits, peuvent dire ‘‘oui’’ sans mesurer pleinement les enjeux. Si on leur propose ‘‘une piqûre pour ne plus souffrir’’, que peuvent-elles réellement comprendre de cette décision ? Il est malheureusement très facile d’obtenir l’assentiment d’une personne vulnérable..."

1866 : Naissance d'Arthème Fayard, fils. Aux origines de L'Histoire de France de Jacques Bainville...
Quatre siècles après Gutenberg, le livre imprimé était encore souvent rare et cher. Le rendre disponible et accessible à tous : tel sera le but premier que se fixa le fondateur de la Maison Fayard, puis son fils prénommé, comme lui, Arthème.
1990 : les Gorges du Verdon déclarées Site naturel protégé
1274 : Ouverture du deuxième concile de Lyon
Présidé par le pape Grégoire X, le Concile dura jusqu'au 17 juillet et réunit environ cinq cents évêques, soixante abbés et plus de mille prélats, mais aussi le roi Jacques 1er d'Aragon, l'ambassadeur de l'empereur Michel Paléologue et les ambassadeurs du Khan du Tatar.
L'objectif de ce Concile était de donner une définition exacte et définitive du Purgatoire.
Le hasard fit que deux des plus grands docteurs de l'Église moururent au moment, et à l'occasion, de ce Concile :
• Saint Bonaventure (ci dessous, à droite), qui eut le temps d'assister aux quatre première sessions, mais mourut à Lyon le 7 juillet;
• et Saint Thomas d'Aquin (ci dessous, à gauche) qui, convoqué pour y participer, mourut à Fossanova, en Italie, sur le chemin qui devait le conduire à Lyon.
https://www.herodote.net/almanach-ID-3093.php
Sur Thomas d'Aquin et ses rapports avec la France voir l'Éphémeride du 7 mars et l'Éphéméride du 28 janvier...
