Les salaires, avec Philippe Arondel, aux Mercredis de la Nar (1)...
Économiste et juriste, docteur en droit et en histoire économique, journaliste, syndicaliste, Philippe ARONDEL vient de publier Salaires, les jeux sont faits ?
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Économiste et juriste, docteur en droit et en histoire économique, journaliste, syndicaliste, Philippe ARONDEL vient de publier Salaires, les jeux sont faits ?
Mort d’un rebelle ? Mano Solo est mort: paix à son âme. Nous ne sommes pas des charognards, et maintenant qu'il est parti, on va le laisser tranquille. Mais ce qui est exaspérant, ce sont certains commentateurs, avec leurs excès de langage, voire leur hystérie, dans le pire des cas, et leur rabachâge de l'ecorché vif, du rebelle, du révolté...
Révolté, rebelle, vraiment ? Alors, rebelle des rébellions bien faciles, qui vont tellement dans le sens du poil, bien douillettes, bien sans danger, bien sans risques ; qui enfoncent des portes ouvertes avec la bénédiction de tout ce que le système compte de chantres du conformisme béat ambiant et du dégoulinage mielleux de « bons » ( ?) sentiments bobos/gauchos/trotskos !
C’est « çà » être révolté, révolutionnaire, écorché vif ? La bonne blague !
Un Maurras, oui, qui s’est levé toute sa vie contre le Système et qui a terminé sa vie en prison, d’où le Système ne l’a sorti que pour qu’on ne puisse pas dire qu’il était, justement, mort en prison….
Mais ceux qu’encense, chouchoute et... engraisse le Système, par définition, ce sont des révoltés et des révolutionnaires bidons en peau de lapin !...
Le Potala haut lieu du catholicisme ? Saint Pierre de Rome haut lieu du boudhisme ? C’est un peu une énormité du même genre qu’a proférée le journaliste de France infos ce lundi matin (11 janvier), annonçant la messe aux Invalides pour Philippe Séguin.
Philippe Séguin était ce que l’on appelle familièrement un type bien, et il est évidemment tout à fait naturel qu'une cérémonie de cette dimension ait eu lieu pour lui, aux Invalides ou, du reste, ailleurs...
Mais quel besoin a-t-il eu, le journaliste, d’ajouter dans la foulée que cette messe serait célébrée dans « ce haut lieu républicain que sont les Invalides » ? Simple lapsus, malheureux comme tous les lapsus, ou ignorance crasse ? Comme très souvent - comme trop souvent… - dans cette profession où, à côté du meilleur (restons justes…) on trouve si souvent le pire, l’archi-pire, le plus-que-pire et ... pire encore !
....dans son article du 7 janvier de Valeurs actuelles :
"S’agissant des régions, mon seul souhait serait qu’elles fassent des économies ; j’en ai un peu marre de la pavane de ces modernes “ducs”, ils démaillent ce que Louis XI puis Richelieu ont eu tant de mal à tisser. La remarque vaut pour les départements,qui embauchent par clientélisme, et même pour les grandes municipalités. La France n’a plus les moyens de rémunérer la fatuité des potentats locaux.L’État se serre plus ou moins la ceinture, il le fallait sous peine d’impotence. Que les régions l’imitent, le contribuable s’en portera mieux et l’ardoise des générations futures sera moins lourde."
Propos recueillis par Marc Pellerin | 04.01.2010, 07h00
Les députés Richard Mallié et Philippe Briand (UMP tous les deux) ont proposé, début novembre, de réduire autoritairement les dépenses de la Halde, dont ils ont publiquement critiqué le "train de vie". Il faut croire qu'ils ont tapé juste puisqu'une bonne cinquantaine de députés, dans les semaines qui suivirent leur appel, ont cosigné leur amendement visant "à ne pas augmenter pour 2010" le budget de la Halde.
"Le train de vie de la Halde a interpellé les députés de la majorité" à souligné Richard Mallié (1), prenant un exemple particulièrement scandaleux: "Il est légitime de s'interroger -écrit-il- sur les 2.126 mètres carrés de locaux pour 84 personnes dont dispose la Halde dans le IXème arrondissement, soit près de 1,5 millions d'euros de loyer pour une aussi petite structure".
Ils vampirisent le monde, mais ils s'en fichent: du moment qu'ils sont de gauche, d'extrême-gauche, trotskistes, ils peuvent. Tout leur est permis. Ils se sont auto-proclamés progressistes, humanistes et tout ce qu'on voudra: ils peuvent donc tout faire, surtout faire le contraire de ce qu'ils disent, dire blanc et agir noir, cela n'a aucune importance.
Mais au fait, de qui et de quoi parlons-nous ?
De cette "affaire" qui a occupé le dernier trimestre de l'année 2009: une jeune fille azérie de 15 ans, dont la famille a vu sa demande d'asile rejetée, et qui, du coup, doit être renvoyée avec ses parents dans son pays......
Le flamboyant-de-salon BHL vient donc de publier une lettre de Polanski, valant remerciement pour ces innombrables anonymes qui -il l'assure - l'ont assuré de leur soutien. On n'a aucune preuve de ce que Polanski affirme (qu'ils soient une telle masse à l'avoir soutenu) mais BHL s'en fiche, il le croit. Et, du coup, cela veut dire qu'il avait raison de soutenir son copain Roman.
Donc, il persiste et il signe, BHL. Il n'y a pas de loi commune, s'imposant à tous, et partout. Ou plutôt, si: il y en a une, de loi commune: pour la plèbe, pour le vulgum pecus, pour vous et moi, c'est-à-dire le commun des mortels. Mais "eux" en sont exemptés. Qui donc, "eux" ? Mais, "eux", bien sûr, l'élite, les guides de la pauvre piétaille que nous sommes, incapable de rien comprendre à rien, et à qui il faut qu'en permanence ses guides (BHL par exemple...) disent quoi faire et quoi penser.
Et, pour cette piétaille, là oui, il faut une loi, et même sévère: par exemple, la pédophilie est un crime odieux. Mais plus si elle est pratiquée par un de la haute. Vous ne comprenez pas ? C'est normal, vous n'en faites pas partie, de la haute...
Comment BHL qui, malgré tout, n'est pas un sot, ne voit-il pas qu'en agissant de la sorte il donne des arguments à l'hydre que, par ailleurs, il appelle à combattre ?...

C'est bien connu : il y a un contentieux entre Christine Boutin et Philippe de Villiers. C'est leur affaire à tous les deux, cela ne nous regarde pas et nous n'avons pas à nous en mêler. Nous ferons quand même mention d'une petite pique - méchante... - envoyée par Christine à Philippe (comme on dit aujourd'hui, dans le jargon...), du genre coup de pied de l'âne.
Parce que, à travers la perfidie et le venin de sa petite phrase assez basse, il n'est pas impossible que Christine Boutin salisse en fait un peu tout le monde, un peu tous les français, un peu la France.
Et là, cela nous regarde...
De Polytechnique à Don Bosco (1), Jean-Marie Petitclerc, personnalité atypique s'il en est, s'est fait connaître par ses nombreuses conférences, par ses ouvrages - il a publié plus d'une dizaine de livres sur le thème de l'éducation et des actions de prévention - et par son action dans les quartiers sensibles.
Nous nous sommes déjà élevés ici même contre les propos scandaleux de Yazid Sabeg, 58 ans, d’origine algérienne, qui a été nommé au gouvernement en tant que commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, pour mettre en oeuvre un plan de promotion sociale des minorités.
Du genre "La France est sur la voie de "l'apartheid", ou "Il suffit de regarder la couleur de nos assemblées et de nos entreprises pour voir l'ampleur du problème: c'est d'une pâleur, d'une blancheur et c'est pas très frais d'ailleurs !"

Le jour où les sots voleront, c'est sûr: il sera chef d'escadrille, ou même ministre de l'Air !...
Variante : quand on mettra les sots sur orbite, il ne s'arrêtera pas de tourner !...
Ce lundi 21 décembre, Patrice de Plunkett ouvre son blog sur un coup de gueule -justifié- contre la stupéfiante énormité qu'a osé proférer Alain Duhamel. Celui-ci, en effet, vient de se disqualifier lui-même en rapprochant et comparant, d'une façon évidemment outrancière, Benoît XVI et... Papon ! Qu'il ne vienne pas s'étonner après, Duhamel, si l'outrance de son propos suscite des réactions à la hauteur du scandale qu'il provoque... :
"Scandaleuse affirmation d'Alain Duhamel sur Pie XII - Le journaliste montre son ignorance de l'état de la question. Personne ne s'est autant trompé que le libéral Alain Duhamel, célèbre pour avoir déclaré "absurde" de redouter l'impact de la financiarisation sur l'économie réelle. Au lieu de se retirer de la vie publique en 2008 sous la honte (devant la crise financière qui sape effectivement l'économie réelle), M. Duhamel reste. Et parle. Sans cesse. Ce qui nous vaut cette chose démente proférée par lui à France 2 aujourd'hui : "Si Benoît XVI, effectivement, va jusqu'au bout de sa démarche, c'est à dire commencer à béatifier Pie XII, moi je lui suggère de ne pas oublier Papon [...] parce que c'est la même logique." M. Duhamel est donc aussi pertinent en histoire contemporaine qu'en analyse économique...."
On ne peut que partager l'indignation de Plunkett, et le sentiment de révolte et d'écoeurement que provoquent ces propos effectivement scandaleux, chez toute personne un tant soit peu honnête et un tant soit peu au courant de l'Histoire vraie. Une Histoire vraie que monsieur Duhamel, du haut de sa superbe, ignore superbement, parce que c'est un inculte, un ignare et un sot. Qui plus est, un sot qui est bas de plafond, mais vraiment très bas, très, très bas..
Plunkett a bien choisi ses deux adjectifs pour qualifier ce pitoyable et nullissime personnage: à côté de "dément" il emploie "ignorant". "Ignorantus, ignoranta, ignorantum" - disait ce cher Molière : ignorantum, qu'il faut évidemment bien prononcer, ici, ignorant-t-homme !...
"Terribles", vraiment, les conséquences du vote suisse ? A quels sommets de cinglerie ne ménera pas la schyzophrénie en vase clos de certains, Marianne en l'occurrence !
Perdant tout sens de la mesure, et tout sens du ridicule, Marianne donne ainsi ce ton apocalyptique à sa Une. Tous aux abris !
Face à cette déferlante de niaiseries en tous genres, il est bon que certains aient pris leur plume pour recadrer le débat...
Chantal Delsol nous offre ainsi dans Le Figaro du 3 décembre ce texte pertinent, qui est une sorte de réponse au(x) délire(s) et aux peurs (feintes ?) de Marianne; et qui est aussi une savoureuse remise des pendules à l'heure :
Directeur de recherches au CNRS, Michel DREYFUS est historien du mouvement ouvrier, auteur d’ouvrages sur le syndicalisme, les Assurances sociales et le communisme. Il viendra présenter mercredi (1) le dernier ouvrage qu’il a publié, sur l' « Antisémitisme à gauche » qui n’est pas le fait de quelques déviants mais qui est d’ordinaire peu évoqué.
Michel Dreyfus y montre que toutes les composantes de la gauche ont tenu des discours antisémites – soit pour dénoncer le « capitalisme juif », soit pour fustiger sur un mode raciste des ennemis de la nation. Aussi violent que celui des nationalistes, l’antisémitisme de gauche s’estompe après l’affaire Dreyfus mais on le retrouve dans le pacifisme de l’entre-deux-guerres puis à l’ultra-gauche à la fin du siècle dernier...
On connait le mot si cruel et si juste de Talleyrand "il ne lui manquait plus que ce vice-là"....