Emmanuel Goujon et Serge Bilé, des choqués "à sens unique"...
Ou "à géométrie variable", comme on voudra...
Oui, aujourd'hui, ils sont choqués du choix de Depardieu pour incarner Dumas, qui - comme chacun sait - était quarteron. Ils voudraient un noir...
Mais, avec un bon grimage, ne fait-on pas des miracles ?
Soyons sérieux deux minutes. Pourquoi s'indignent-ils aujourd'hui, nos deux journalistes si pointilleux ? Eux qui n'ont rien dit lorsque le même Depardieu a réussi le prodige de jouer un Balzac - et en deux, longues, parties, s'il vous plaît - sans faire ne serait-ce qu'une seule toute petite allusion, une seule petite fois, à son royalisme...
Cette façon de mentir par omission, en niant et travestissant une réalité historique pourtant bien connue, cela ne les a pas fait bondir, nos deux journalistes. Mais aujourd'hui ils bondissent pour la couleur de peau. Là ils sont frémissants, écumants, bouillonnants de rage...
En faisant preuve d'une telle malhonnêteté intellectuelle, ils se jugent eux-mêmes, et disent eux-mêmes qui ils sont, et ce qu'ils sont...
Commentaires
J'espère que ces couillons vont, en retour, interdire à la cantatrice noire Barbara Hendricks de chanter Micaela dans "Carmen", Manon et Mélisande chez Massenet et Debussy, Mimi chez Puccini, etc. Et heureusement que Sarah Bernhard est morte, elle qui a osé connaître son plus grand succès dans le rôle d'un jeune homme, l'Aiglon.
Ne parlons pas de Mozart, sans doute un travelo refoulé, qui fait jouer le Chérubin des "Noces de Figaro", un adolescent, par une femme. Et ce scandale continue ! Il faut réagir !!!
Effectivement des minables qui se complaisent dans la médiocrité,seul milieu où ils sont à l'aise.