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La bonne nouvelle lue dans Le Parisien...

Propos recueillis par Marc Pellerin | 04.01.2010, 07h00

Eric Zemmour, journaliste au « Figaro Magazine » et chroniqueur dans l’émission « On n’est pas couché », le samedi soir sur France 2 chez Laurent Ruquier, arrive ce matin sur les ondes de RTL.

Du lundi au vendredi, l’éditorialiste de 51 ans assurera désormais un billet d’humeur à 7 h 15. Interview.

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Cette chronique matinale marque votre apparition à la radio...
Eric Zemmour. C’est effectivement une grande première pour moi. J’avais un billet politique en 1995, pendant la campagne présidentielle, sur la petite radio Tour Eiffel, mais cela n’a rien à voir. A RTL, je suis comme un débutant.

Quelle sera la singularité de votre rendez-vous ?
Je vais essayer, en deux minutes trente, lancement compris, de décortiquer l’actualité, de l’analyser par tous les bouts et d’en donner des clés de compréhension. Evidemment sans contrainte ni tabou. La chronique d’humeur laisse une souplesse formidable. On ne m’a fixé aucun objectif, sauf celui d’être moi-même dans la plus grande liberté. Rien ne m’est interdit !

Votre chronique s’intitule « Z comme Zemmour ». Vous allez porter l’estocade ?
Le titre, qui a un côté Zorro, n’est pas de moi… Ce ne sera pas de l’estocade. Contrairement à ce qu’on entend, je ne suis pas un provocateur ! Je ne suis pas là pour jouer un rôle. J’ai envie de faire à la radio ce que je fais au « Figaro Magazine » ou sur France 2 : me battre contre le conformisme, le politiquement correct, dans le fond comme dans la forme. Lutter contre les malveillances du politique, c’est mon défi. Je garde mon esprit iconoclaste, je ne sais pas faire autre chose !

A la radio, quel journaliste politique ou quelle émission vous ont marqué ?
J’ai été élevé avec la chronique de Philippe Alexandre, sur RTL, et les débats du « Club de la presse » (NDLR : sur Europe 1) le dimanche soir. J’appréciais l’insolence de Philippe Alexandre qui un jour m’a dit que j’étais fait pour la radio vis-à-vis du pouvoir politique. Je vais essayer de m’imprégner de ça. Même si, aujourd’hui, la situation a changé. C’est moins contre les élus, qui ont beaucoup moins de pouvoir, que contre les nouveaux conformismes que peut s’exercer l’irrévérence.

Ecrirez-vous votre chronique ou parlerez-vous sans note comme Alain Duhamel ?
J’écris tout ! J’ai besoin de l’écrit même pour ce qui paraît improvisé à la télévision. Je serai en direct à la station, en principe. Exceptionnellement peut-être l’enregistrerai-je la veille.  

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