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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (93), 1349 : le Dauphiné devient français

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    1349, c'est l'année du Traité de Romans, par lequel le Dauphiné devient français...
    Pour le Royaume de France, l'avancée territoriale, à l'est du Rhône, est très importante MAIS elle est surtout le premier pas dans l'acquisition de la "frontière naturelle" du sud-est : les Alpes...

    Un processus qui demandera cependant cinq siècles et demi :

    • en 1482, la Provence deviendra française;

    • en 1601, Henri IV réunit le Bugey, la Bresse et le pays de Gex, permettant ainsi à la France d'atteindre la rive nord du Léman (ou Lac de Genève) avec la possession de la ville de Versoix. Malheureusement, en guise de "punition" après les Cent Jours, Versoix et sept communes voisines nous furent enlevées et données au Canton de Genève...

    • enfin, en 1860, Nice et la Savoie deviendront françaises. Les deux communes de Tende et La Brigue, qui avaient voté pour le rattachement, furent "laissées" au roi d'Italie (comme domaine de chasse !...) et durent attendre une nouvelle consultation, en 1947, pour être, à leur tour rattachées à la France.
    Le Val d'Aoste avait été malencontreusement "oublié" par les plénipotentiaires de Napoléon III, et ne fut donc pas consulté : il y a fort à parier qu'il aurait voté dans le même sens...

    Une des clauses du Traité de Romans stipule que le Prince héritier portera dorénavant le nom de Dauphin, le Dauphiné ayant à perpétuité le prestigieux honneur d'être l'apanage du fils aîné du roi de France, donc son héritier.

    Le blason de la province évolue donc, et indique le statut de fils de France par la juxtaposition des armes traditionnelles du Dauphiné de Viennois et des armes de France.
    Il se décrit ainsi :


    "Ecartelé de :
    1 et 4 - France moderne (d'azur à trois fleurs de lys d'or)
    2 et 3 - Dauphiné de Viennois (d'or au dauphin d'azur, crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules)

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    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant :

     L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Communiqué de l'Action française

    Paris, le 2 août 2023

     

    Soutien inconditionnel aux bouquinistes parisiens

     

    Pour organiser les J.O. en toute sécurité, faudrait-il raser Paris ?

    Les bouquinistes parisiens, plus grande librairie du monde à ciel ouvert, présents depuis 450 ans sur les quais de Seine, refusent d’être déplacés par les autorités pour assurer la sécurité de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.

    Pour la première fois de l’histoire olympique, la cérémonie d’ouverture se déroulera à l’extérieur d’un stade, sur la Seine, au cœur de la capitale, le 26 juillet 2024. Dans un courrier adressé aux bouquinistes le 25 juillet 2023, la préfecture de police de Paris estime « indispensable »pour sécuriser l’événement que les boîtes dans lesquelles ils commercialisent des livres d’occasion et qui sont situées dans le périmètre de la cérémonie soient « enlevées ».

    L’Association culturelle des bouquinistes de Paris, qui regroupe plus de 80% de l’ensemble de ces professionnels, assure qu’ils n’ont « nullement l’intention de bouger ». « Lors d’une réunion organisée le 10 juillet à la mairie, l’adjoint à la Seine nous a clairement expliqué que nous allions gêner la vue le jour de la cérémonie », fustige le président de cette association, Jérôme Callais. « On est un symbole majeur de Paris, ça fait 450 ans qu’on est là. Vouloir nous gommer du paysage alors que la célébration de ces Jeux doit être la célébration de Paris, ça paraît un peu fou ».

    On pourrait aussi retirer la Tour Eiffel et le Trocadéro pour mieux voir la Seine ajouterons nous, pour rester dans la cohérence des petits hommes gris de la préfecture et de la ville de Paris. Paris regorge en effet de bizarreries gênantes et inutiles, comme le Pont Neuf par exemple, on ne devrait pas s’embarrasser de ces fadaises pour les Jeux olympiques 2024.

    Si l’on enlève les bouquinistes, c’est une partie de l’âme de Paris que l’on va soustraire aux regards des touristes, comme si on en avait honte. On savait que nos instances officielles cachent derrière leur arrogance une misère culturelle affligeante, mais on n’osait envisager qu’ils passent aussi vulgairement à l’acte.

    L’Action française soutient sans réserve la résistance des bouquinistes et se joindra à eux le cas échéant, dans leur juste combat.

  • Au cinéma : Élémentaire, par Guilhem de Tarlé

    Amazon.fr - ELEMENTAIRE - L'histoire du film - Disney Pixar - Disney Pixar,  Caussé, Emmanuelle - Livres

     

    A l’affiche :  Élémentaire, un film d’animation américain de Peter Sohn, avec en VF les voix d’Adèle Exarchopoulos (Flamme) et Vincent Lacoste (Flaque Delamare), « dernière séance » au Festival de Cannes 2023.

    Je m’interrogeais, avec Oppenheimer, sur mon niveau « sous-moyen » de spectateur, et je me désole, avec Elémentaire, qu’il est à peine celui du Cours Préparatoire…  Il m’a fallu attendre la demi-heure finale pour « entrer dans le film » et m’attendrir sur cette histoire d’amour… Vincent Lacoste, qui n’est pas à une bêtise près, la compare même à Roméo et Juliette !

    L’objectif, pourtant, de ce long-métrage est, de façon beaucoup moins romantique, d’adresser au jeune public un message « adulte », nettement subversif, expressément formulé par Flaque : « De quel droit les gens peuvent te dire ce que tu es sensé faire ou pas ? ». A cette incitation à la révolte, Flamme répond qu’elle a « toujours rêvé de faire la fierté de (son) père, mais (qu’elle ne s’est) jamais demandé ce (qu’elle avait) rêvé de faire ».

    Sous prétexte qu’il est issu d’une famille coréenne immigrée aux Etats-Unis, marié à une américaine d’origine italienne, le réalisateur nous sert une soupe sur le « vivre ensemble », la cohabitation des cultures, le racisme et la tolérance…

    Désolé, cher Monsieur Peter Sohn (on notera d’ailleurs l’américanisation « assimilatrice » de vos nom et prénom), la « règle d’or » de votre ville « Element city » dit, à juste titre, que « les éléments ne se mélangent pas », et votre fable sur l’amour de Flamme et Flaque – dont on ne sait d’ailleurs rien sur le long terme - n’est, au mieux, que l’exception qui, une fois de plus, confirme la règle.

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  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (18)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : les massacres de septembre et les profanations de Saint Denis...

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    "...Billaud de Varennes proposa de mettre le feu aux prisons et de brûler tout ce qui était dedans; un autre Conventionnel opina pour qu'on noyât tous les détenus; Marat se déclara pour un massacre général. On implorait Danton pour les victimes. "Je me f... des prisonniers", répondit-il. Auteur de la circulaire de la Commune, il invita les hommes libres à répéter dans les départements l'énormité perpétrée aux Carmes et à l'Abbaye...

    Danton, plus franc que les Anglais, disait : "Nous ne jugerons pas le Roi, nous le tuerons." Il disait aussi : "Ces prêtres, ces nobles, ne sont point coupables, mais il faut qu'ils meurent, parce qu'ils sont hors de place, entravent le mouvement des choses et gênent l'avenir."

    Ces paroles, sous un semblant d'horrible profondeur, n'ont aucune étendue de génie : car elles supposent que l'innocence n'est rien, et que l'ordre moral peut être retranché de l'ordre politique sans le faire périr, ce qui est faux. Danton n'avait pas la conviction des principes qu'il soutenait; il ne s'était affublé du manteau révolutionnaire que pour arriver à la fortune.

    "Venez brailler avec nous" conseillait-il à un jeune homme; "quand vous vous serez enrichi, vous ferez ce que vous voudrez". Il confessa que s'il ne s'était pas livré à la cour, c'est qu'elle n'avait pas voulu l'acheter assez cher : effronterie d'une intelligence qui se connaît et d'une corruption qui s'avoue à gueule bée..."

    (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome 1, pages 298/299). 

     

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    Profanations de Saint-Denis.

    "Saint-Denis est désert, l'oiseau l'a pris pour passage, l'herbe croît sur ses autels brisés; au lieu du Cantique de la mort qui retentissait sous ses dômes, on n'entend plus que les gouttes de pluie qui tombent par son toit découvert, la chute de quelques pierres qui se détachent de ses murs en ruine ou le son de son horloge qui va roulant dans les tombeaux ouverts et les souterrains dévastés."

    Génie du Christianisme, Livre II, chapitre 9.

  • Au cinéma : Le temps d'aimer, par Guilhem de Tarlé

    Critique film - LE TEMPS D'AIMER - Abus de Ciné

    Art et essai : Le Temps d’aimer, un film français de Katell Quillévéré, avec Anaïs Demoustier (Madeleine), Vincent Lacoste (François) et Paul Beaurepaire (Daniel).

    Le Temps d'aimer...  Selon le synopsis, La réalisatrice "entraîne ses personnages dans le Châteauroux des années 50", c'est-à-dire à l'époque des Américains. Pour mon épouse, castelroussine pur jus qui côtoyait leurs enfants aux abris bus, ils faisaient partie du décor naturel. Elle se rappelle aujourd'hui son désarroi, son incompréhension quand, à 17 ans, en 1967, elle les a vus partir.

    On lit dans le quotidien régional que Katell Quillévéré est venue ici rencontrer les témoins de cette période américaine. Elle n'a pas vu mon épouse mais elle a fouillé les archives et consulté les historiens locaux.
    C'est donc avec enthousiasme et nostalgie que nous nous sommes rendus à cette avant-première qui a rempli à craquer les 328 places du cinéma d'art et d'essai de la ville.
    Le Temps d'aimer ne fut pourtant pas le film que nous pensions aller voir, et avec nous sans doute la quasi-totalité des spectateurs.
    En fait les G.I. en Berry ne sont que les figurants d'un drame et d'une tragédie qui ont "fritzé" le très bon film. Nous avons compati au drame de cette jolie serveuse, amoureuse d'un officier allemand et violentée, sous les ciseaux de la haine, par le camp du Bien. Nous avons partagé la tragédie du fruit illégitime de ces amours "collaborationnistes", ce" fils de Boche".


    Ce n'était donc pas - je le répète- ce que nous pensions aller voir, mais la fiction aurait pu être nettement supérieure au documentaire.
    Malheureusement, comme Flo, ce long-métrage (plus de 2h) est gâché par des scènes véritablement nauséabondes, non pas au sens galvaudé du politiquement correct relatif aux "heures les plus sombres de notre Histoire"  mais celui du voyeurisme et même, pire que Flo, un voyeurisme d'urinoir.

    Quand, à rebours de ce féminisme « metoo », plus porno que les hommes, elles sauront suggérer plutôt que se vautrer, Géraldine Danon et Katell Quillévéré seront sans doute de grandes réalisatrices.

    Pour ma part, je retourne écouter Brassens :

    "J'aurais dû prendre un peu parti pour sa toison
    J'aurais dû dire un mot pour sauver son chignon
    Pour sauver son chignon".

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Notre-Dame de Paris est en feu ! lafautearousseau y était...

    2019 : Notre-Dame de Paris est en feu !...

     
     
    Il est environ 18h30, en cette fin de journée du lundi 15 avril, dont nul ne sait encore qu'il sera l'un des jours les plus sinistres de l'histoire de la ville de Paris, en général, et de sa cathédrale, en particulier...
     
    Il est environ 18h30 et, sans que personne ne soit présent sur les lieux pour donner l'alerte, le feu se déclare dans les combles de Notre-Dame, où d'importants travaux de restauration de la flèche sont en cours depuis plusieurs semaines.
     
    La suite n'est que trop connue, et fut vécue "en direct", par les Parisiens arrivés sur place et par tous les Français, désespérés, devant leurs téléviseurs...
     
    La "forêt", charpente unique et merveilleuse des XIIème et XIIIème siècle, l'un des plus beaux joyaux de notre Patrimoine; la "forêt" qui vit passer Saint Louis, pieds nus, et simplement vêtu d'une pauvre tunique de toile, venant déposer la Couronne d'épines et d'autres reliques de la Passion du Christ; la "forêt", constituée de plus de 1.300 chênes, dont la plupart avaient été plantés avant l'an mil (pour certains, au IXème et même au VIIIème siècle !) : cette "forêt" disparut en quelques heures, dévorée par les flammes, devant des Parisiens et des téléspectateurs littéralement sidérés... 
     

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    Dans cet immense malheur, au milieu de ce désastre irrémédiable, un soulagement de taille cependant : les Sapeurs Pompiers de Paris ont réussi l'exploit - si la charpente est perdue à jamais... - de sauver le "corps" du bâtiment, voué, sans leur action d'éclat, à un écroulement certain :

    MAGNIFIQUES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS : ILS NOUS ONT SAUVÉ NOTRE DAME !

     

    Le lien suivant vous donne accès au court article paru dans lafautearousseau, dès le lendemain; on y explique par le menu le déroulement de cette opération de sauvetage, aussi réussie que risquée, qui restera dans l'Histoire... :

    Pour un 14 juillet dédié aux Pompiers qui ont gagné la bataille du feu de Notre-Dame !

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  • Éphéméride du 29 juin

    1949 : Pierre Sabbagh lance le premier Journal télévisé

     

     

     

     

    1694 : Exploit de Jean Bart au Texel 

     

    En cette année 1694, la France est en guerre contre la ligue d'Augsbourg. Le 29 juin, dans le but d'affamer la population française, des vaisseaux chargés de blés achetés aux Norvégiens sont capturés par des navires hollandais au large de l'île néerlandaise du Texel. Jean Bart, corsaire au service du roi, est chargé de les récupérer.

    Il faut dire que ce Capitaine de vaisseau, loup de mer aguerri, est déjà une célébrité : capturé en 1689 par les Anglais, il s'était évadé de sa prison et avait traversé la Manche… à la rame !

    Ce 29 juin 1694, au large de l’île hollandaise de Texel, il aperçoit à l’horizon le convoi français d’une centaine de voiles qui venait d’être capturé par les Provinces-Unies.

    Les Français sont inférieurs en tout aux hollandais (330 canons contre 380 pour les navires hollandais), mais pourtant Jean Bart fait hisser successivement le pavillon rouge (à l’attaque !) et le pavillon bleu (à l’abordage !).

    Le résultat est sans équivoque : 16 morts chez les Français contre plus de 300 chez les Hollandais.

    Alors qu’il avait été fait chevalier de l’Ordre de Saint-Louis par Louis XIV en 1690, la bataille de Texel lui vaut l’anoblissement par le roi. 

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     Plus d'information sur Jean Bart dans notre Éphéméride du 21 octobre.

     

     
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    1718 : Consécration de la Cathédrale de Castres

     

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    http://albi.catholique.fr/liturgie-art-et-culture/patrimoine/eglises-du-tarn/castres-cathedrale-saint-benoit/

     

     

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    1786 : Fin du voyage triomphal de Louis XVI à Cherbourg  

     

    Il avait débuté le 21 de ce mois de juin : on aura un début de relation de cette "anecdote triomphale dans un règne malheureux" ici : 

     

    http://www.jstor.org/pss/20527905 

     

    et plus de choses ici : 

     

    http://dumouriez.free.fr/pdf/chap4.pdf 

     

    LOUIS XVI MEDAILLE CHERBOURG 1786.jpg
     
    La mer domptée à Cherbourg, Médaille commémorative de la visite de Louis XVI (cuivre, 64mm, signée Duvivier) 
     
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    Louis XVI visite les travaux du port de Cherbourg, par Louis-Philippe Crépin 
     
     
    • Témoignage parlant et émouvant : à Houdan, l'Auberge de la fleur de lys témoigne du passage de Louis XVI lors de ce voyage triomphal : dans notre album Fleur de lys, fleurs de lys... voir la photo Auberge de la fleur de lys, à Houdan
     
    Et, dans notre Catégorie "Dans le Fonds lafautearousseau", voir la note :
     
     
     
     
     
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    1793 : Les Vendéens échouent devant Nantes

     

     

    Après s’être emparée d’Angers, l’armée Vendéenne de Cathelineau est placée devant un dilemme : marcher sur Paris, ou consolider ses acquis, en s'emparant de la ville de Nantes ?

     

    "Maîtres de cette grande ville qui leur assurait l'arrivée des convois anglais, les armées royales pouvaient sans danger manœuvrer sur les deux rives de la Loire et menacer Paris". (Napoléon).

    C'est cette deuxième option qui est finalement retenue.

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    Les 12.000 hommes de la garnison républicaine sont attaqués par 30.000 soldats des colonnes vendéennes, réparties au nord et au sud de la ville. La meilleure organisation des républicains comble largement leur infériorité numérique et contraint les Blancs à abandonner la bataille et à se replier.

     

    Cathelineau, blessé dans la bataille, meurt dans les jours suivants. La progression des Vendéens marque une pause et, tandis que Paris prend conscience de l’ampleur de la menace, c’est en fait le tournant de la guerre : la Convention, désormais sous les ordres de Robespierre, va réagir sans états d'âme...

     

    Ci dessous, Cathelineau blessé à mort, vitrail (Le Pin en Mauge).

     

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     24 juin,loi d'exil,orléans,du pont de nemours

     

     

     

     

    1805 : Naissance de Tocqueville

     

    29 juin,nantes,vendéens,grande armée catholique et royale,convention,robespierre,renault,pierre sabbagh,journal télévisé,napoleonL'oeuvre majeure d'Alexis de Tocqueville (ci contre), De la démocratie en Amérique, se divise en deux tomes bien différents, publiés en 1835 et en 1840 : le premier étant une analyse descriptive de la démocratie aux États-Unis (la démocratie comme structure politique); le second étant une réflexion sur les formes particulières de la démocratie américaine.

    C'est ce second tome qui est peut-être le plus intéressant, car la réflexion de l'auteur s'élargit à des considérations générales sur la démocratie, notamment le risque de tyrannie de la majorité et l'influence que la démocratie exerce sur la société civile, sur les mœurs, les idées, la vie intellectuelle...

    Tocqueville spécula sur le futur de la démocratie, aux États-Unis mais aussi ailleurs, en général, et il eut l'intuition, la prémonition, qu'elle avait une tendance à dégénérer en ce qu'il décrivit comme "le despotisme mou".

    Tocqueville a ainsi annoncé, et prédit, l'avènement d'un autoritarisme "plus étendu et plus doux", qui "dégraderait les hommes sans les tourmenter" et pour lequel "les anciens mots de despotisme et de tyrannie ne suffisent pas... :

    "...Je pense que l’espèce d’oppression, dont les peuples démocratiques sont me­na­cés ne ressemblera à rien de ce qui l’a précédée dans le monde... Je cherche en vain moi-même une expression qui reproduise exactement l’idée que je m’en forme et la renferme; les anciens mots de despotisme et de tyrannie ne conviennent point. La chose est nou­velle, il faut donc tâcher de la définir, puisque je ne peux la nommer...

    ...Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils emplissent leur âme. Chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres...

    ...Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir...

    C’est ainsi que tous les jours il rend moins utile et plus rare l’emploi du libre arbitre... L’égalité a préparé les hommes à toutes ces choses ; elle les a disposés à les souffrir et souvent même à les regarder comme un bienfait.

    Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu et l’avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière ; il en couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule ; il ne brise pas les volontés mais il les amollit, les plie et les dirige ; il force rarement d’agir, mais il s’oppose sans cesse à ce qu’on agisse ; il ne détruit point, il empêche de naître; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète...

    Tocqueville, De la démocratie en Amérique, t. II, IVe partie, Chap. VI

     

     Catégorie Grands Textes, le 49ème est de Tocqueville :

  • Dans notre Éphéméride de ce jour... : la Commune de Paris

    1871 : Début de la Commune de Paris

     

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XXI, La Troisième République

    1AAAAAAA.jpg"...Parmi les conditions que Bismarck (ci contre) avait posées, il en était une qui était grave, et c'était la seule qui ne lui rapportât rien. Il avait exigé pour les troupes allemandes une entrée solennelle dans Paris. Rien n'était plus propre à surexciter les Parisiens, après les souffrances et l'énervement du siège, dans le trouble dont était frappée la vie de cette immense cité. L'explosion révolutionnaire qui s'y préparait était mêlée de beaucoup d'éléments. L'humiliation du défilé, bien que limité aux Champs-Élysées et d'une durée de quelques heures seulement, compta parmi les causes de la Commune. Presque tous les députés de Paris avaient voté contre la paix. Paris était pour la République, pour la guerre révolutionnaire. Paris était hostile à cette Assemblée de "ruraux" dont les sentiments conservateurs et pacifistes étaient si différents des siens. Les traditions de 1793, les souvenirs de 1830 et de 1848 n'avaient pas disparu : les débuts de Delescluze, un des chefs de la Commune, dataient des journées de Juillet.

    La Révolution "patriote" s'associait d'ailleurs bizarrement à l'Internationale socialiste, la vieille conception jacobine de la Commune à des idées de fédéralisme communal fort éloignées de la République une et indivisible. Le fonds général, c'était l'esprit d'émeute dans une population qu'on avait armée pour le siège et qui avait gardé ses armes, parce que le gouvernement n'avait eu ni la volonté ni la force de les lui enlever.

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    Le déroulement chronologique de la Semaine sanglante...

     

    L'insurrection que l'on voyait venir commença le 18 mars lorsque l'ordre eut été donné de reprendre les canons de la garde nationale. Mais une autre circonstance s'était produite et elle donne à ces événements une curieuse ressemblance avec ceux de la Révolution. L'Assemblée, d'abord réunie à Bordeaux, avait décidé de siéger, non dans la capitale dont l'agitation était redoutée, mais à Versailles, comme les États généraux de 1789. On avait même proposé Bourges ou Fontainebleau.

    Cette marque de méfiance fut interprétée à Paris comme l'annonce d'une restauration ou d'un coup d'État. Une grande partie des gens paisibles 1AAAAA.jpgavait déjà quitté la ville, remplie d'une masse oisive et armée où affluaient aussi des aventuriers de toute sorte. Quant aux forces régulières, il était inutile de compter sur elles pour maintenir l'ordre. Elles existaient à peine et leur esprit était mauvais : celles qui furent envoyées à Montmartre pour reprendre les canons (ci contre ) fraternisèrent avec la foule et abandonnèrent le général Lecomte, fusillé quelques heures plus tard avec un ancien général de la garde nationale, Clément Thomas. Alors éclata ce qui couvait depuis longtemps. Après quelques jours d'incertitude et de confusion, l'insurrection prit forme par la création d'un gouvernement de la Commune qui rompit avec celui de Versailles. Ce n'était plus une émeute. C'était la guerre civile et plus grave qu'aux journées de Juin.

    La Commune a singulièrement frappé les esprits. Elle a laissé une horreur profonde. C'est elle cependant qui a consolidé le régime républicain, d'abord, comme nous l'avons déjà dit, parce que la République se montra capable de rétablir l'ordre, ensuite parce que, dès les premiers symptômes de l'insurrection, qui avaient paru également dans quelques grandes villes, Thiers avait cessé de ménager la droite, s'étant convaincu que la République était nécessaire pour calmer les esprits. Tel était le vrai sens de son mot : "La République est le régime qui nous divise le moins."

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    Adolphe Thiers photographié par Nadar 

     

    En attendant, il fallait battre les insurgés. Thiers, s'inspirant des leçons de l'histoire et de l'expérience de la réaction européenne en 1848, notamment de la méthode employée à Vienne par le général Windischgraetz, avait résolu de livrer Paris aux révolutionnaires pour les y enfermer et les y écraser ensuite. Ce plan réussit, parce que l'insurrection avorta dans les autres grandes villes et parce que la France voulut la répression et la soutint. Il y fallut deux mois pendant lesquels Paris connut une nouvelle Terreur par l'exécution ou le massacre des otages, au nombre desquels se trouva l'archevêque de Paris. Le 21 mai seulement, après un véritable siège, les Versaillais entrèrent dans la capitale. Pendant une semaine encore, la semaine sanglante, les fédérés, les communards furent refoulés de quartier en quartier, tandis qu'ils allumaient des incendies pour arrêter les soldats, brûlaient les Tuileries (ci dessous), l'Hôtel de Ville, laissant croire que la révolution détruirait Paris plutôt que de se rendre. Dans les deux camps, l'acharnement fut extrême.

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    Voir notre Éphéméride du 17 mai, sur la terrible prédiction de Louise Michel : "Paris sera à nous, ou n'existera plus !..."; mais aussi l'Éphéméride du 13 décembre, où l'on rend hommage à l'héroïsme de Martian de Bernardy et de tous ceux qui, avec lui, sauvèrent les collections du Louvre de la folie barbare des révolutionnaires...

     

     

    La rigueur de cette répression n'avait jamais été égalée. Il y eut dix-sept mille morts, des exécutions sommaires, plus de quarante mille arrestations. Les conseils de guerre prononcèrent des condamnations jusqu'en 1875. Quelques chefs de la Commune furent exécutés, d'autres déportés, parmi lesquels Rochefort. Et, loin de nuire à la République, cette sévérité la consolida. Elle apparut comme un régime à poigne, un régime d'autorité, qui avait renversé la règle de 1789, de 1830, de 1848, qui n'avait pas admis que Paris imposât une révolution à la France..."

     

     

    Alors, que penser de "La Commune" ?...

     

     

    • Pour Maurras, "La Commune" fut une des premières tentatives d’union des forces révolutionnaires de droite et de gauche en vue d’un syndicalisme à la fois socialiste et nationaliste…

           

    Voilà donc le(s) paradoxe(s) de la Commune :  à côté de révolutionnaires qui se plaçaient dans la droite ligne de ceux de 93, on trouvait des représentants des vrais socialistes français, héritiers de Proudhon. Or les bourgeois versaillais traitaient dédaigneusement de "Communards" la totalité de leurs adversaires, englobant indistinctement dans leur même détestation tous les tenants de la Commune, alors que certains incarnaient une tradition politique qui, comme l’a rappelé Alain de Benoist, "impliquait à la fois le refus de l’exploitation du travail, de l’égoïsme prédateur et du nihilisme jouisseur, en même temps qu’un certain conservatisme moral, le sens de l’honneur et de la parole donnée, le goût de la loyauté, de l’entraide et de la solidarité".

    Une telle conception, forgée dans les luttes contre la bourgeoisie – grande bénéficiaire de la révolution - et héritière du Compagnonnage,  transcendait le clivage artificiel gauche-droite, conçu pour couper les peuples en deux – pour le plus grand profit des usuriers cosmopolites...

    1AA.jpgD’où l’indulgence de Maurras – qui aurait souhaité plus de discernement… - pour cette troupe qui ne méritait pas l’écrasement ; et dans laquelle il voyait "une des premières tentatives d’union des forces révolutionnaires de droite et de gauche en vue d’un syndicalisme à la fois socialiste et nationaliste"

    Éric Zemour, à propos de la Commune, dans son livre Mélancolie Française, écrit, un peu dans un même esprit, les lignes suivantes :

    "...Après Sadowa, Napoléon III vit le danger et réclama le retour de la conscription. Le Corps Législatif lui refusa, avec une véhémence que permettaient les libertés récentes octroyées par "l’Empire libéral" et la faiblesse d’un empereur malade, les moyens d’affronter à armes égales la machine de guerre que Bismarck s’apprêtait à lancer sur des chemins de fer flambant neuf.

    Le "tyran" se révéla moins puissant qu’un premier ministre anglais. Il y perdrait son trône. Les républicains, ceux-là mêmes qui l’avaient empêché au Corps Législatif de défendre le pays, lui succédèrent. Tenteraient une dernière fois de "chausser les bottes de 1792"..."

    1A.jpgEn vain. Jusqu’en 1914, la IIIème république ne pourra faire oublier son pêché originel : avoir été portée sur les fonds baptismaux par le chancelier Bismarck. Des décennies plus tard, dans La Grande Peur des bien-pensants, Georges Bernanos, impitoyable, évoquera encore ces liens troubles entre Bismarck, la défaite française et l’avènement de la république :

    "Il est sûr que la capitulation de Sedan fit la fortune du parti républicain. On se rappelle le cri fameux : "les armées de l’empereur sont battues". Alors, "ces parvenus du 4 septembre ne virent pour eux de salut que dans un véritable soulèvement de la passion nationale, une sorte de guerre d’indépendance, à l’espagnole, où le nouveau régime trouverait sa consécration."

    Bernanos n’avait rien oublié ni pardonné : "lorsque ce résultat leur parut atteint et qu’ils se trouvèrent face à face, devant les barricades de la Commune, avec ce même peuple qu’une prodigieuse mise en scène avait fini par prendre aux entrailles, ils le rafraîchirent avec du plomb".            

    Zemour nous offre, ainsi, en prime, du grand Bernanos !  

  • Éphéméride du 8 mai

        Paris : Statue de Jeanne d'Arc, Place des Pyramides 

     

     

    1429 : Jeanne d'Arc libère Orléans   

         

    Avant l'arrivée de Jeanne, il y a "grande pitié au royaume de France"  :

    les Anglo-Bourguignons tiennent tout le nord du pays ;

    Orléans, assiégée depuis sept mois, va succomber à la famine ;

    Charles VII, le "gentil dauphin", est réfugié à Chinon, où il est bien seul;

    la capitale est aux mains des Anglais : Henri VI, le "petit roi godon", y règne...

    À l'arrivée de Jeanne, tout change : dans l'enthousiasme qui suit la libération d'Orléans, Jeanne électrise ses soldats et, dans la foulée, va bousculer les Anglais à Patay; elle a compris que Charles VII (dont la naissance légitime avait été mise en doute par sa propre mère, Isabeau de Bavière) ne sera pas reconnu roi légitime à la suite d'une ou deux victoires : c'est à Reims qu'il faut aller !

    Comme l'écrit Jacques Bainville, "la grande idée de Jeanne, c'est le sacre de Reims..."

    jeanned'arc.jpg

     

    Et, depuis, chaque année, la ville d'Orléans commémore l'évènement en organisant les très belles Fêtes Johanniques à Orléans durant lesquelles la ville entière entonne la Cantate à Jeanne d'Arc : 

     

     

     www.stejeannedarc.net/chroniques/journal_siege_orleans.php

     

    Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Guerre de Cent ans (4/4) : deuxième rétablissement"

     

    La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces Éphémérides aux 25 février (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon), 8 mai (libération d'Orléans), 18 juin (victoire de Patay), 17 juillet (sacre de Reims), 23 mai et 21 novembre (capture, et livraison aux Anglais), 30 mai (martyre), 16 mai (canonisation), 10 juillet (instauration de la Fête nationale).  

     

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    1794 : "La République n'a pas besoin de savants !"

     

    Antoine Laurent de Lavoisier est  guillotiné sur la Place de la Concorde, anciennement Place Louis XV...

    Très jeune encore, il accompagne Guéchard pour les premiers levers géologiques du Bassin parisien et publie Le meilleur système d'éclairage de Paris, qui lui vaut d'être admis à l'Académie des Sciences à 25 ans.

    Ses travaux scientifiques en font un des plus grands savants de l'humanité. Il a été le fondateur de la chimie moderne (il est le découvreur de l'oxygène) et a fait faire des progrès considérables à la physiologie.

    Ses recherches agronomiques, bien que moins connues, sont elles aussi exemplaires. Étant l'un des 28 Fermiers généraux, Lavoisier est stigmatisé comme traître par les révolutionnaires en 1794 et guillotiné lors de la Terreur à Paris, le 8 mai 1794, à l'âge de 51 ans, en même temps que l'ensemble de ses collègues.

    Ayant demandé un sursis pour pouvoir achever une expérience, il s’entend répondre par Jean-Baptiste Coffinhal, le président du tribunal révolutionnaire : 

     

    "La République n'a pas besoin de savants ni de chimistes ; le cours de la justice ne peut être suspendu." !

     

    Le-dit Coffinhal sera lui-même guillotiné trois mois plus tard, le 6 août 1794... 

    Cette célérité s'explique par le fait que les biens des condamnés étaient confisqués au profit de l'État et les Fermiers généraux possédaient les plus grosses fortunes de France...

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    1837 : Mort de Jules Dumont d'Urville, découvreur de la Terre Adélie
     
     
     
    8 mai,jeanne d'arc,orleans,guerre de cent ans,lavoisier,bainville,charles vii,chinon,dumont d'urville,montagne pelée,antillesInvité au voyage inaugural du chemin de fer Paris-Versailles, le train dans lequel il se trouvait dérailla à la hauteur de Meudon, et prit feu.
     
    Mais les portières avaient été verrouillées de l'extérieur, par mesure de sécurité...
     
    Le héros du Pôle Sud, sa femme et son fils périssent en compagnie de 56 passagers dans ce qui est la première catastrophe de l'histoire ferroviaire. 
     
     
     
    Sur Dumont d'Urville, voir également l'Éphémeride du 22 avril (découverte des restes de l'expédition de La Pérouse), l'Éphéméride du 23 mai (sur le signalement qu'il fit de la découverte de la Vénus de Milo) et l'Éphéméride du 19 janvier (sur sa découverte de la Terre Adélie)...
     
     
     
     
     
     
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    1902 : Éruption de la montagne Pelée         
     
    Volcan alors considéré comme endormi, la montagne Pelée domine la ville la plus peuplée des Antilles françaises.
     
    Le 25 avril, une légère fumée s’échappe de son sommet. Le 8 mai, à l’aube, une coulée de lave et de cendres se répand en direction de la ville. En deux minutes, toutes les maisons sont détruites. 30.000 à 40.000 habitants trouvent la mort...
     
    Seul survivant : un prisonnier enfermé dans un cachot souterrain de la prison...

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    Le site, aujourd'hui (ci dessus) et une photo d'époque (ci dessous) montrant sa dévastation...

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    Les volcans et forêts de la montagne Pelée et les pitons du nord de la Martinique ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, lors de la 45e session du Comité du patrimoine mondial qui se tient actuellement en Arabie saoudite. Ce site est le 50e bien français du patrimoine mondial...
     
     

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    1921 : Premier Défilé de la Fête nationale de Jeanne d'Arc et du Patriotisme...

     

    L'Action française : organe du nationalisme intégral / directeur politique : Henri Vaugeois ; rédacteur en chef : Léon Daudet - vue 1 - page 1

    Les tous premiers hommages à Jeanne d'Arc lui furent rendus par la toute jeune Action française et les tous jeunes Camelots du Roi à la suite des propos insultants et injurieux tenus par un obscur professeur d'Histoire, Amédée Thalamas, dès 1904 (donc, bien avant la création du quotidien L'Action française, le 21 mars 1908, et la création des Camelots du Roi, la même année).

    Déplacé d'un lycée à l'autre, puis nommé à la Sorbonne, Thalamas continua de proférer ses insanités et, du coup, le tout jeune journal et la toute jeune organisation décidèrent de s'opposer à ses propos que l'on qualifierait aujourd'hui de "négationnistes" et "révisionnistes" !

    On sentait bien la guerre arriver, ou, du moins, on la savait plus que possible, et ce n'était pas le moment de saper les fondements de la fierté française, du courage et du dévouement, bref de tout ce qu'incarnait la grande figure unique de Jeanne d'Arc, en un moment où les périls extérieurs s'accumulaient...

    Ce fut donc l'une des premières action d'éclat des Camelots du roi : s'opposer à ce cours anti national à la Sorbonne. Pendant trois mois, ces "cours" - qui étaient dispensés le mercredi - furent chahutés et/ou interrompus, de nombreuses manifestations eurent lieu dans le Quartier latin et, même, le Ministère de la Justice fut occupé !

    L'Action française mena donc, dans un premier temps, ses hommages à Jeanne d'Arc contre la République et dans un climat de tensions extrêmes : les Camelots du Roi totalisèrent un nombre de jours de prison cumulés atteignant les 10.000 !

    Ensuite vint l'effroyable boucherie de 14, pendant laquelle L'Action française fit passer la France avant ses convictions politiques et soutint l'Union sacrée, pour la Victoire. Au lendemain de celle-ci - que le Pays légal devait saboter et perdre lamentablement, rendant inutile le sacrifice d'un million et demi de jeunes français "couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue" (Maurras) - une Chambre patriote fut élue en 1919, Léon Daudet devenant Député de Paris : la Chambre bleu horizon (du nom de la couleur de l'uniforme militaire). Le Député de Paris, Maurice Barrès, fit voter, en juillet 1920, une loi décrétant que le deuxième dimanche de mai serait, dorénavant Fête nationale de Jeanne d'Arc et du Patriotisme... :

    Grandes "Une" de L'Action française : (1/2) Instauration de la Fête nationale de Jeanne d'Arc...

    et

    Grandes "Une" de L'Action française : (2/2) ...Et un exemple des Cortèges à Paris et en France, en 1933...

     

    Juste avant, en mai, l'Église avait canonisé Jeanne d'Arc, sous le pontificat de Benoît XV :

  • Éphéméride du 11 juin

    2010 : Le Collège des Bernardins reçoit le Prix du Patrimoine culturel de l'Union Européenne

     

     

     

     

    1144 : Consécration du Chevet de Saint Denis  

     

    C'est un triomphe personnel pour l'abbé Suger, qui, en présence du Roi Louis VII, inaugure le nouveau chevet lumineux de l'abbaye, en remplacement de celui du vieil édifice carolingien. 

    C'est aussi et surtout l'affirmation d'un art nouveau par ses techniques et par son espritl'art ogival, ou art français (ce n'est que trois siècles plus tard, à la Renaissance, que - dans un amour exclusif et excessif de l'Antiquité - l'on méprisera ce style jugé barbare, donc gothique) : 

    SAINT DENIS CHEVET.jpg
     
    Voir notre album La Basilique de Saint Denis, nécropole royale (version album traditionnel) ou https://vimeo.com/42829624 (version vidéo)

    En utilisant toutes les opportunités qu'offre le fonctionnement par pilier porteur (ce qui sera la marque de l'art ogival), et non plus par muralité (comme dans l'art Roman), les architectes poussent la croisée d'ogives, déjà connu des architectes romans, aux plus extrêmes limites. Qui leur permettent, entre autres, de faire entrer la lumière à flot dans les édifices religieux, autrefois beaucoup plus obscurs : c'est une véritable théologie de la lumière que Suger libère ainsi, et dont il livre le premier exemple à Saint-Denis... 

            

    Mais, pour en arriver là, il a fallu "3 ans, 3 mois et 3 jours" à cet homme qui "petit de corps et de famille, poussé par sa double petitesse, refusa dans sa petitesse d'être petit" (selon son épitaphe) !

    Il peut être fier et heureux : l'art Ogival (dit aussi art français) vient de naître.

     

    Architecture nouvelle, il est à l'image du royaume capétien, en pleine expansion... 

     

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    À propos de son oeuvre, voir l'Éphéméride du 13 janvier, jour de la mort de Suger...
     
     
     
     
     
     

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    1738 : Naissance de Christophe Oberkampf 
     
     
    Industriel allemand d’origine, naturalisé français, Christophe Oberkampf a fondé la Manufacture royale de toiles imprimées de Jouy-en-Josas, où était fabriquée la célèbre toile de Jouy.

    En 1756, à 18 ans, le jeune Oberkampf entra comme graveur dans une manufacture de Mulhouse et, trois ans après, en 1759, il proposa à Antoine Guernes, Suisse au service du roi de France, de s'associer pour la création d'une manufacture de toiles imprimées avec des planches de bois gravées, à Jouy-en-Josas.

    Les premières toiles furent imprimées en mai 1760 et, en 1770, Oberkampf fut naturalisé français. Il remplacera vite les planches de bois par des plaques de cuivre, gravées également, mais souples, qui vont pouvoir être fixées sur des tambours cylindriques : l'entreprise entra, ainsi, dans l'ère de la mécanisation.

    En 1783, la fabrique reçut du roi Louis XVI le titre de Manufacture royale et en 1787, Oberkampf reçut du roi le titre d'écuyer, ainsi que le droit d'utiliser des armoiries et sa devise Recte et vigilanter (droiture et vigilance).

    Lui et son entreprise traverseront la Révolution sans dommage, et, le 20 juin 1806, à l'occasion d'une visite des ateliers, Napoléon lui décernera la Légion d'honneur.  

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    http://www.museeprotestant.org/notice/christophe-philippe-oberkampf-1738-1815/

     

     

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    1784 : "Ce mur murant Paris rend Paris murmurant" : Calonne accepte la construction du Mur des Fermiers généraux... 

     

    Depuis l'arrivée au pouvoir des Capétiens, en 987, la ville de Paris, à l'image de la dynastie, de la France et de sa puissance, ne cessait de s'étendre et de grandir. Une multitude de problèmes pratiques découlaient tout naturellement de cette expansion, en quelque sorte, indéfinie : police et sécurité; hygiène, salubrité et approvisionnement d'une population toujours plus nombreuse; et, bien sûr, problèmes fiscaux, liés aux taxes et aux perceptions des droits de douane pour les marchandises entrant dans la ville (l'octroi...).

    Après les règnes de Louis XIV et Louis XV, la puissance française avait tellement augmenté, et la ville capitale s'était tellement modifiée et étendue, que plus aucune règle fiscale ne s'appliquait vraiment, et que la perte par non recouvrement des droits sur les marchandises était énorme : non seulement pour le Trésor royal, mais aussi pour les Fermiers généraux, qui étaient chargés de percevoir ces impôts. Il fallait, de toutes manières et de toute évidence, faire quelque chose.

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    Le "mur murant Paris..." rapporté au Paris d'aujourd'hui...

     

    Par une lettre datée du 22 février 1784, Louis Auguste Le Tonnelier de Breteuil, Secrétaire d'État de la Maison du Roi, adressa à Antoine-Louis Lefebvre de Caumartin, Prévôt des Marchands de Paris, un mémoire de la Ferme générale concernant l'établissement d'un mur de clôture sur la rive gauche : l'idée était lancée...

    Le 7 mai, Caumartin lui donna son accord sur la nécessité d'endiguer la fraude tout en précisant qu'il ne fallait pas sous-estimer des réactions imprévisibles de la population.
    Le 11 juin de la même année, le projet d'une enceinte devant enfermer Paris fut présenté à Charles-Alexandre de Calonne, contrôleur général des finances par le premier commis de la Ferme, Pierre Joseph de Colonia
     
    Le plan général, établi par le scientifique et Fermier général Antoine Lavoisier, fut accepté. Selon ce projet, environ soixante-neuf hectares furent nouvellement assujettis aux droits d'entrée et six cent quarante-trois hectares rendus à la taillabilité.
     
    11 juin,saint denis,suger,art gothique,art roman,croisée d'ogiveAinsi, Paris, qui avait connu plusieurs enceintes militaires tout au long de son histoire, se dota-t-elle pour la première fois d'une ceinture, complète cette fois-ci, mais destinée non à la protéger militairement mais à mieux faire rentrer l'impôt, et, donc, forcément impopulaire.
     
    Pourtant, conçue et réalisée par le grand architecte Ledoux (ci contre), ce mur devait être très beau : il enfermait 3.370 hectares, et comportait, au niveau des passages, appelés barrières, une cinquantaine de bâtiments, appelés propylées. Il y avait 57 barrières, gardées par les employés de l'octroi.
     
    Cette splendide parure, tout à fait originale, qu'aucune autre grande ville n'a jamais possédée, fut l'ornement - et la détestation - de Paris pendant soixante ans. Déjà abîmée pendant la Révolution, elle fut presque intégralement démolie en 1844, lors de la construction de l'enceinte de Thiers, décidée par Louis-Philippe, ce qui est bien regrettable, du strict point de vue esthétique, architectural et patrimonial.
     
    Aujourd'hui, il ne subsiste plus de ce "mur murant Paris..." que quatre monuments :
     
    la rotonde du Parc Monceau :
     
     
    Rotonde de Monceau, parc Monceau
     
     
    • la rotonde de La Villette : 
     
     
    Rotonde de la Villette
     
     
    • la barrière d'Enfer, et ses deux pavillons, place Denfert-Rochereau :
     

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    Pavillon d’Enfer, place Denfert-Rochereau

    Pourquoi "d'Enfer" ? On ne sait pas vraiment...

    Trois possibilités :

    • la rue d'Enfer, qui débouchait là, traversait le faubourg Saint-Jacques, réputé au Moyen-Âge - à tort ou à raison - "lieu de débauches et de voleries";

    • ou bien ce nom est une modification de via inferior (voie inférieure), la rue Saint-Jacques étant, elle, via superior (voie supérieure);

  • Éphéméride du 24 juin

    Après abrogation de la Loi d'exil, la Famille de France retrouve son pays...

     

     

     

     

    1245 : Ouverture du premier Concile de Lyon, dont le but est de déposer Frédéric II, Empereur du Saint Empire 

     

    Cet épisode marque le point culminant de la lutte entre les Empereurs du Saint Empire Romain Germanique et la papauté, qui durait depuis longtemps déjà. En l'occurrence, la Papauté cherchait - et trouvait... - un appui et un allié de taille dans le France du roi Louis IX, futur Saint Louis.

    Après avoir été excommunié une seconde fois, en 1239, par Grégoire IX, mort en 1243, l'empereur avait espéré que l'élection du nouveau pape Innocent IV viendrait modifier la position de l'Église.

    Mais le nouveau pape ne changea pas d'avis par rapport à son prédécesseur : la réunion du premier Concile de Lyon fut décidée dans le but exprès de déposer l'Empereur.

    24 juin,loi d'exil,orléans,du pont de nemours

    C'est dans la cathédrale Saint Jean de Lyon (dite aussi Primatiale Saint Jean) que se tinrent les sessions du Concile qui devait, entre autres, déposer l'empereur d'Allemagne, Frédéric II. 

     

    http://archive.is/g7B7n 

     

    24 juin,loi d'exil,orléans,du pont de nemours

     

    1473 : Louis XI vient à Beauvais honorer Jeanne Hachette, qui a contraint Charles le Téméraire à lever le siège de la ville

     

    C'est le 10 juillet 1472 qu'eut lieu le haut fait d'arme que Louis XI voulut honorer tout particulièrement lorsque, l'année suivante, ce 25 Juin 1473, il vint témoigner sa gratitude aux Beauvaisiens, et lorsqu'on lui remit, sur la grand-place, "les clefs de la Ville, dont l'ennemi ne put se saisir"...

    Pour récompenser la "bonne ville" de Beauvais, Louis XI lui accorda des privilèges, et pour récompenser l'héroïne, il dota Jeanne Laisné - qu'on nommait déjà "Jeanne Hachette" - et exempta de taille tous ses descendants.

    Enfin, il ordonna une procession annuelle qui se tiendrait le 10 juillet, où les femmes auraient le pas sur les hommes.
     
     
    (Sur les raisons de cette lutte frontale et sans merci entre la France de Louis XI et la très puissante Maison de Bourgogne, voir l'Éphéméride du 3 octobre.)
     
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    Face à l'Hôtel de Ville, la statue de Jeanne Hachette, par Vidal Dubray
     
    Chaque année, le dernier samedi et dimanche de juin, Beauvais célèbre dignement son héroïne; pour avoir une petite idée de ces commémorations très réussies, qui, pour reprendre l'expression d'un "Guide" bien connu "méritent le détour" : 
     
     
     
     
     

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    1519 : Consécration de la Collégiale de Villefranche-de-Rouergue

     

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    Véritable joyau de cette cité, située entre Conques et Toulouse, cet édifice remarquable fut classé Monument historique en 1892. L'une de ses originalités est son splendide "clocher-porche", aussi élégant que massif : il n'abrite pas moins de... 49 cloches !... : 

     http://orguesfrance.com/VillefrancheDeRouergueCollegiale.html

     

     

     

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    1771 : Naissance de du Pont de Nemours

     

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    Portraits par Rembrandt Peale, au Hagley Museum de Wilmington (Delaware) 

     

    Chimiste, et ami de Lavoisier, Éleuthère Irénée du Pont de Nemours travailla avec lui, notamment sur la fabrication de la poudre à canon. 

    Il se distingua avec son père, Pierre Samuel du Pont de Nemours (ci dessous), lorsque, au cours de la journée insurrectionnelle du 10 août, ils défendirent vaillamment l'un et l'autre le Roi et la Famille royale contre les émeutiers.

    Dégoûté par la tournure que prirent les évènements, et directement menacé d'être guillotiné, il quitta la France pour les États-Unis, où il mourut à Philadelphie (Pennsylvanie) le 31 octobre 1834.

    Il fonda en 1802, à Wilmington, dans le Delaware, la Société qui porte toujours son nom et qui est devenu l'un des plus grands groupes de chimie au monde, pionnier dans les matières plastiques, découvreur du Nylon, du DDT et développeur de polymères (Teflon, Kevlar, Lycra...) 

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    du Pont de Nemours, père, est l'un des rédacteurs du Traité de Versailles de 1783, qui met fin à la guerre d'indépendance des États-Unis. C'est à cette occasion qu'il fait la connaissance de Thomas Jefferson, qui l'aidera lors de son installation aux États-Unis. En remerciement de son action, Louis XVI lui accorde une patente de noblesse, chose exceptionnelle pour un protestant, et l'autorise à ajouter de Nemours à son nom d'origine, qu'il écrit désormais du Pont.

    Député en 1789 aux États généraux pour le bailliage de Nemours, il est président de l’Assemblée nationale constituante en 1790, mais reste fidèle à Louis XVI, qu'il défend physiquement avec son fils Éleuthère pendant l’insurrection terroriste du . Il est condamné à mort pendant la Terreur, mais évite l'exécution du fait de la chute de Robespierre le 9 Thermidor. Il quitte une première fois la France...

    En 1802, il retourne à Paris et s’engage dans les relations diplomatiques entre les États-Unis et la France : il est à l’origine de l’achat de la Louisiane par les États-Unis (1803), négociant pour les États-Unis un compromis destiné à éviter des conflits entre les populations française et américaine sur place.

    En 1814, après l'abdication de Napoléon, il est nommé secrétaire du gouvernement provisoire français, mais repart aux États-Unis lorsque Napoléon revient de l'île d'Elbe pendant les Cent-Jours.

     

    http://www.sabix.org/bulletin/b38/bodelle.html

     

     

     24 juin,loi d'exil,orléans,du pont de nemours

     

     

    1950 : Abrogation de la Loi d'exil

     

    Elle datait du 26 juin 1886 : elle est abolie,  sur proposition du député MRP du Morbihan, Paul Hutin-Desgrées.

    24 juin,loi d'exil,orléans,du pont de nemours

    La Famille de France rentre d'exil 

     

    Cette loi interdisait l’accès et le séjour sur le sol français aux chefs des familles royale (et impériale) ayant régné sur la France, ainsi qu’à leur fils aîné. Elle interdisait également à tous les hommes de ces familles de servir dans l’armée française.

    Mais, à la différence des précédentes, cette loi ne concernait que les prétendants (Orléans et Bonaparte) ainsi que leurs fils aînés, et pas les autres membres de la famille : c'est la raison pour laquelle, en 1926, la "Reine de France" put participer aux obsèques de Philippe VIII à Notre-Dame de Paris, comme le raconte Léon Daudet dans ses Souvenirs...

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    Cette loi trouve son origine dans l'activité intense que menait, depuis son hôtel Matignon, le duc d'Orléans, Philippe VII (ci dessus). On était peu de temps après la fusion entre les deux branches de la famille royale, et peu de temps aussi après l'installation de la République, encore très fragile.

    Le 14 mai 1886, eut lieu, à l'hôtel Matignon justement, la célébration du mariage de la princesse Amélie d'Orléans avec Charles de Portugal, héritier du trône de Portugal. L'importance de la fête, et l'espèce de démonstration de force que firent à cette occasion les Orléans, ainsi que la relation qu’en firent les journaux, monarchistes ou non (et, en particulier, Le Figaro) causèrent une grande inquiétude dans les milieux républicains. D'où de nombreuses attaques contre la famille royale, puis la loi du 26 juin 1886...

    À ce stade, il n'est pas inutile, si l'on évoque les heurs et malheurs de la Famille de France, de s'arrêter quelques instants sur ceux qui la composent depuis le siècle dernier, et de faire un petit peu de généalogie, afin de bien savoir qui est qui, et qui vient d'où...

    Le roi Louis-Philippe avait cinq fils...

     
    Fichier:Louis-Philippe et ses fils 2.jpg — Wikipédia
     
    Louis-Philippe et ses cinq fils devant la grille du château de Versailles, par Horace Vernet

     

    En regardant la scène de gauche à droite :

     

     le Prince de Joinville (François, ci dessous). C'est celui qui vint visiter chez lui, à Martigues, le grand-père maternel de Maurras (qui s'appelait Garnier) avec qui il naviguait. Une stèle du jardin de Charles Maurras perpétue le souvenir de cette visite.

    Les Maurras, en effet, sont originaires de Roquevaire (où Charles est enterré avec sa mère, son père et son frère; seul son coeur est à Martigues, dans son jardin). La maison de Martigues vient donc à la famille Maurras par sa mère, qui est une Garnier, pas par son père.

    C'est également de son grand-père Garnier que Maurras tirait son vif désir d'être marin (désir insatisfait, on le sait : Maurras en parle, entre autre, dans son poème Destinée...).

    Il est à noter que le prince de Joinville a participé très concrètement à l'évolution de la marine à vapeur française par sa vision moderne de cette marine, ses écrits et son expérience d'Amiral de la Royale....

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (17)...

    (Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP : contribution, commentaires, informations, renseignements, prêt de photos etc... bienvenus; retrouvez l'ensemble de ces documents dans notre Catégorie : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP)

     

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    17 : Deux documents concernant Franck Lesteven : sa réponse à Sarkozy, dans le Courrier des Lecteurs du Figaro, et l'article d'hommage que lui a consacré lafautearousseau à l'occasion de son décès...

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    Franck est ici au centre, regardant le photographe; à sa droite, Jean-Marc de Montoya, et sa quasi éternelle bouffarde, et tenant un drapeau; juste à la gauche de Franck, Sylvie Gaud et Dominique, l'épouse de Franck, tenant, elle aussi un drapeau; de dos, probablement, Catherine Amis...

    Dans les numéros 5 et 6 de ces Documents, j'ai évoqué la belle figure de notre camarade Franck (Lesteven), à propos, essentiellement, des inoubliables veillées des Baux... :

    Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (5)...

    Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (6)...

     

    Franck nous quitta précocement, dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 Mai 2013. Il était né en Algérie - à Philippeville - en février 1955, et se fixa, lorsqu'il quitta sa petite Patrie, à Aix-en-Provence.

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    Voici deux nouveaux documents le concernant :
     
    1. En 2007, le 5 décembre, Nicolas Sarkozy prononça un discours dans la ville d'Alger. Ulcéré - nous l'étions tous, mais avec encore plus de raisons que nous, comme tous nos compatriotes de "là-bas"... - Franck envoya une courte réponse au Figaro magazine, qui la publia dans le Courrier des lecteurs du samedi 15 décembre 2007:

    MON PÈRE, CE COUPABLE...
    Si le système colonial, selon M. Sarkozy, est condamnable, alors tous ses acteurs le sont, et sont à mettre au banc des accusés. Coupable, le petit agriculteur qui a défriché, planté et récolté; coupable, le missionnaire qui, avec la parole du Christ, a aidé et tendu la main; coupable, le médecin qui a soigné et vacciné; coupables, l'ingénieur et l'ouvrier qui ont bâti; coupables, les enseignants qui ont choisi cette terre; et enfin coupable mon père, instituteur qui apprenait notre langue aux enfants de toutes les communautés ! Vos paroles, M. le Président, rejoignent celles qui nous blessent depuis quarante-cinq ans.
    FRANCK LESTEVEN

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    La Provence royaliste est en deuil

  • Éphéméride du 28 juin

    1919 : Signature du calamiteux Traité de Versailles

     

     

     

     

    Célébration de saint Irénée, Primat des Gaules, mort en 202 

     

    Né à Smyrne, vers 130, Irénée arrive en Gaule en 157, et rejoint Pothin, à Lyon, dont il devient le deuxième évêque, puisqu'il succède à ce même Pothin, premier évêque de la ville - et même des Gaules - et qui fut victime (avec Blandine et ses compagnons) de la grande persécution de Marc-Aurèle en 177 (voir l'Éphéméride du 2 juin).

    Saint Jérôme et Grégoire de Tours affirment qu'il serait, lui aussi, mort martyr, durant la persécution de Septime-Sévère.             

    Saint Irénée est important à plus d'un titre :

    • D'abord, il enracine la ville de Lyon, et l'ensemble des Gaules, dans les origines mêmes du Christianisme, puisque - comme Pothin, à qui il succède - il a connu Polycarpe, compagnon de route et disciple de saint Jean l'Évangéliste.

    • Ensuite, en cette fin du IIème siècle, alors que les sectes gnostiques sapaient les bases mêmes de la religion chrétienne, saint Irénée contribua à rétablir la paix au sein de l'Église en prêchant la tradition : pour lui Rome est le centre de l'Église avec lequel "toutes les Églises doivent s'accorder à cause de sa principauté supérieure, car c'est par la succession des Pontifes romains que la tradition apostolique de l'Église est parvenue jusqu' à nous."

     

    "La tradition des apôtres est manifeste dans le monde entier : il n'y a qu'à la contempler dans toute église, pour quiconque veut voir la vérité. Nous pouvons énumérer les évêques qui ont été institués par les apôtres, et leurs successeurs jusqu'à nous : ils n'ont rien enseigné, rien connu qui ressemblât à ces folies. Car si les apôtres 28 juin,mont aiguille,vercors,charles viii,premiere guerre mondiale,traité de versailles,clémenceau,lloyd georges,wilson,alsace-lorraine,bainville,alexis carrelavaient connu des mystères cachés dont ils auraient instruit les parfaits, en dehors et à l'insu du reste (des chrétiens), c'est surtout à ceux auxquels ils confiaient les Églises qu'ils les auraient communiqués. Ils exigeaient la perfection absolue, irréprochable, de ceux qui leur succédaient et auxquels ils confiaient, à leur place, la charge d'enseigner... Il serait trop long... d'énumérer les successeurs des apôtres dans toutes les Églises; nous ne nous occuperons que de la plus grande et la plus ancienne, connue de tous, de l'Église fondée et constituée à Rome par les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul; nous montrerons que la tradition qu'elle tient des apôtres et la foi qu'elle a annoncée aux hommes sont parvenues jusqu'à nous, par des successions régulières d'évêques... C'est avec cette Église (romaine), en raison de l'autorité de son origine, que doit être d'accord toute Église, c'est-à-dire tous les fidèles venus de partout; et c'est en elle que tous ces fidèles ont conservé la tradition apostolique."

     

    Cent ans avant l'arrivée de Saint Irénée, deux acteurs/témoins majeurs - mais non chrétiens... - de l'Affaire Jésus étaient venus en Gaule, pour y finir leurs jours : Ponce Pilate et le roi Hérode Antipas, ceux-là même qui, avec l'accord de Joseph Caïphe, chef du Sanhédrin, avaient jugé et condamné Jésus : voir l'Éphéméride du 27 février...

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    https://christus.fr/tag/saint-irenee/

     

     

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    1492 : La première "ascension" officielle...

     

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    Le Lorrain Antoine de Ville, alors capitaine de Montélimar, atteint le sommet du Mont Aiguille (2097 mètres), dans le massif du Vercors (ci dessous). La mission lui fut confiée par Charles VIII, curieux et impressionné par cette cime étrange que l’on disait "infranchissable".

    Parti avec près de vingt hommes et un notaire,  Antoine de Ville, après avoir accompli le premier véritable exploit montagnard répertorié, prend possession - au nom du roi de France - de cette terre jusqu'alors in explorée, au cœur du royaume, dans le petit pays de Trièves, en Dauphiné. Dans ce vaste terre-plein des hauteurs, il trouve "un beau pré" et une "belle garenne de chamois qui jamais n'en pourront partir", prisonniers qu'ils sont des parois vertigineuses limitant de toutes parts le sommet...

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    1545 : Androuet du Cerceau obtient des Lettres patentes royales
     
     
    Elles lui accordent pour 3 ans une complète protection contre la vente de copies non autorisées de ses "Ouvraiges et figures d'architectes, cornices, moresques, et compartiments".

    On ne possède que très peu de dates sûres concernant Jacques 1er Androuet Du Cerceau (ci dessous), auteur de la première anthologie d'architecture française avec son ouvrage Les Plus Excellents Bastiments de France (1579). Il y décrit et y dessine les plus célèbres châteaux de la Renaissance dont Chambord, Blois, Fontainebleau, les Tuileries, etc...

    Ce travail lui permet de nourrir ses propres recherches théoriques et esthétiques et c'est ainsi qu'il conçoit et propose de nouveaux modèles, de nouveaux plans, de nouveaux espaces, d'une extrême modernité, qui marqueront les siècles suivants.

    Mais, pour tout le reste, c'est un illustre inconnu...

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    De  Guillaume Benoit (sur Evene) :

    "...De Jacques Androuet Du Cerceau on ne sait pas grand-chose, sinon qu'il fut considéré à son époque comme l'un des plus grands architectes français. Mais un architecte sans construction authentifiée... La question a le mérite de plonger dans des abîmes de perplexité. Quelle révolution a pu mener ce créateur pour être reconnu par certains comme "l'inventeur de l'architecture à la française" ? Véritable virtuose, il multiplie les gravures, eaux-fortes et dessins pour représenter les trésors architecturaux historiques.

    Avec son ouvrage Les Plus Excellents Bastiments de France (1579), c'est d'abord un véritable panorama de l'architecture française que dessine, page après page, Androuet Du Cerceau. D'une finesse rare, les traits de l'architecte… (révèlent) les trésors du patrimoine, à l'image des châteaux de Chambord, Blois, Fontainebleau ou des Tuileries qui sont étudiés à travers le regard d'un architecte artiste. C'est là toute la force d'Androuet Du Cerceau qui, lancé à corps perdu dans un inventaire exceptionnel, rétablit les proportions, agrémente les ornementations d'influences originales et impose une exigence nouvelle à l'école française..."

     

    http://fr.structurae.de/persons/data/index.cfm?id=d000159

     

    http://www.richesheures.net/page-general/documents02.htm

           

     

    24 juin,loi d'exil,orléans,du pont de nemours

     

     

    1873 : Naissance d'Alexis Carrel
     
     
    Il reçut le Prix Nobel de Médecine 1912.
              
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     "Certes les êtres humains sont égaux mais les individus ne le sont pas."

    "Le plus grand malheur que la civilisation scientifique a apporté aux hommes est l'oisiveté." - L'Homme, cet inconnu

    "C'est la sélection des détails et non pas leur nombre, qui donne à un portrait sa ressemblance." - L'Homme, cet inconnu

    "Chaque homme est une histoire qui n'est identique à aucune autre." - L'homme, cet inconnu

    "La civilisation a pour but, non pas le progrès de la science et des machines, mais celui de l'homme." - L'Homme, cet inconnu
     
     
    Courte biographie - en anglais -, qui a le mérite de ne présenter "que" les données objectives de sa vie, sans entrer dans le débat toujours biaisé et faussé, chez nous, par la tyrannie du politiquement correct et de la "vérité officielle", issue de 1945 :
     
     
     
     
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    1919 : Signature du Traité de Versailles
     
     
    Dans notre Catégorie Grandes "Une" de L'Action française, voir les deux "Une" suivantes :
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  • 13ème circonscription des Bouches-du-Rhône : Emmanuel Fouquart (RN) arrive en tête avec 47,53%, suivi de Pierre Dharrévi

     

    Le candidat RN Emmanuel Fouquart est en tête au premier tour.

    Le RN Emmanuel Fouquart en tête au premier tour...

    La 13ème circonscription est composée de Martigues, Fos-sur-Mer, Port-de-Bouc, Saint-Mitre-les-Remparts, Port-Saint-Louis-du-Rhône et d'une partie de la ville d'Istres

    • Détail des résultats d'ensemble des candidats de la 13ème circonscription des Bouches-du-Rhône :

    • Hervé Delespaul (Debout la France) : 1,59%

    • Pierre Dharréville (député sortant - Nouveau Front populaire, PCF) : 36,02%

    • Emmanuel Fouquart (RN) : 47,53%

    • Lila Lokmane (Ensemble, Territoires de Progrès) : 12,33%

    • Cyril Métral (Lutte ouvrière) : 1,04%

    • Olympe Schredre (Reconquête !) : 1,49%

     

    • Les résultats commune par commune :

    • Martigues : Emmanuel Fouquart (45,47%); Pierre Dharréville (38,18%); Lila Lokmane (12,47%).

    • Istres : Emmanuel Fouquart (48,27%); Pierre Dharréville (31,31%); Lila Lokmane (15,55%).

    • Port-de-Bouc : Pierre Dharréville (47,83%); Emmanuel Fouquart (42,18%); Lila Lokmane (6,88%).

    • Fos-sur-Mer : Emmanuel Fouquart (56,97%); Pierre Dharréville (28,28%); Lila Lokmane (10,79%).

    • Saint-Mitre-les-Remparts : Emmanuel Fouquart (50,48%); Pierre Dharréville (25,16%); Lila Lokmane (19,18%).

    Il y a deux ans, Pierre Dharréville, alors sous la bannière Nupes, l'avait emporté avec 52,01% des suffrages exprimés, devant Emmanuel Fouquart, investi par le Rassemblement National (47,99%).

    Martigues vue du ciel.

     

    lafautearousseau a dit, et redit ici, son souhait : l'élection d'Emmanuel Fouquart...

  • On connnaissait ”Paris brûle-t-il ?”, voilà qu'on voudrait nous jouer ”Marseille coule-t-elle ?”

    ...une autre politique "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime"... (Léon Daudet)

    marseille,cités,zones de non droit,immigration,daudetPendant plusieurs jours "on" nous a bassiné avec "l'info" (!) : Marseille coule ! En boucle, sur les télés permanentes, en gros titres sur les Une de divers journaux, on y a eu droit jusqu'à saturation : le naufrage était sûr, aussi sûr que celui du Titanic, Marseille coulait !

    Même le Premier ministre s'y est mis : dans la (très) mauvaise série, Plus gesticulateur que moi, tu meurs, apellée aussi Plus je brasse de l'air et plus on croira peut-être que j'existe, il est venu vivre deux jours à la Préfecture ! Alphonse Daudet, dans la veine de Le sous-préfet aux champs, en aurait probablement tiré un conte savoureux, genre Le Premier ministre au bord de l'eau, ou "à la plage", ou quelque chose dans ce style : mais Alphonse Daudet n'est plus là, et la littératue française a perdu quelque chose !

    Bon.

    Mais, si on redevenait sérieux ?

    (Illustration : le Une du quotidien La Provence du samedi 12 mai  2012)

    N'en déplaise à X, Y ou Z, Marseille ne coule pas. En vingt-six siècles d'Histoire, elle en a vu d'autres, et des choses pénibles, et réellement tragiques : en 1423, mise à sac par les Aragonais, et livrée au pillage, tous les habitants rescapés s'étaient enfuis, pour éviter une mort certaine, et pendant trois jours la ville fut vide de population, comme disparue de la carte, rayée de l'existence. Soixante ans avant que la Provence et donc Marseille, ne deviennent Françaises, il fallut que le Roi de France Charles VII exemptât de taxes les marchands de bois du Dauphiné et des environs pour qu'ils fournissent des poutres bon marché, nécessaires à la reconstruction des maisons : les habitants, traumatisés tardaient en effet à revenir à Marseille, et il fallut donc l'appui du Roi de France, pourtant non concerné, pour trouver tous les moyens possibles de les inciter à réintégrer leur ville...

    Aujourd'hui, on n'en n'est pas là. Certes, un dix-neuvième "jeune" s'est fait buter par un autre "jeune" : que voulez-vous, ma pauvre dame, les "jeunes" d'aujourd'hui ne sont plus ce qu'ils étaient ! Ils n'ont pas les mêmes conceptions du nettoyage que nos ancêtres, c'est le moins que l'on puisse dire !

    marseille,cités,zones de non droit,immigration,daudetEt, le problème, il est là, et il est très simple : ce qui coule, ce n'est pas Marseille, ce sont les parties gangrenées de Marseille, pourries jusqu'au trognon par les Mafias qu'un Pays légal insensé a volontairement implanté sur tout notre territoire, du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest. Les 1.500 quartiers difficiles officiellement recensés sont, en réalité, bien plus nombreux, et ce sont eux qui coulent...

    Il y a un chiffre que La Provence a donné plusieurs fois : il y aurait entre 150.000 et 200.000 musulmans à Marseille. Mais, s'est-on demande une seconde si, à Marseille comme ailleurs en France, "on" avait les infrastructures nécessaires (logements, places d'écoles et de crèches, postes de travail, transports etc...) pour recevoir "entre 150.000 et 200.000 musulmans" ? Ce serait, bien évidemment, la même chose avec des Inuits, des Tamouls, des Ottentots ou des Indiens d'Amazonie...

    marseille,cités,zones de non droit,immigration,daudetQuand "on" fait "entrer" pendant des décennies 200.000 étrangers par an, et qu'on en régularise 30.000 clandestins, sans compter évidemment ceux qui passent à travers les mailles d'une comptabilité non tenue parce que non tenable; quand on fait une folie pareille, à quoi s'attend-on, à quoi faut-il s'attendre ? A ce que, d'un simple coup de baguette magique, ces 230.000 personnes deviennent des agrégés de médecine ou des lauréats de Normale'Sup, vivant à Juan-les-Pins l'hiver et à Deauville l'été ? Ou bien à ce qu'ils aillent s'entasser dans des banlieues sordides où, n'ayant aucune perspective d'avenir, ils seront la proie facile de toutes les Mafias et de tous les trafics qui leur permettront de "s'en sortir" : prostitution, trafics d'armes ou de drogue etc.

    Illustration de ce que nous disons là : ce vendredi 7 septembre, sur une chaîne télé d'infos permanentes, un journaliste interroge un "jeune" de 19 ans, nonchalamment accoudé sur une barrière; on ne voit ni son visage ni même son buste : seuls sont visibles son pantalon et ses chaussures, d'une grande élégance et d'un grand prix, comme il va le dire. Il explique au jourtnaliste qu'il a commencé à 13/14 ans, tout en bas de l'échelle, comme guetteur; il se "faisait' deux à trois mille euros par mois ! Maintenant, c'est normal, il est monté en grade et il gagne plus; il n'a pas dit combien, mais il dit quand même au journaliste qu'il a tout ce qu'il veut, les fringues, le matériel hi-fi, les sorties, les filles, tout; et il conclut d'un grandiose : "je ne vais tout de même pas travailler pour mille euros par mois...". Ben voyons !

    Voilà, il est là, le problème, et elle est là la réponse à la question Marseille coule-t-elle ?

    marseille,cités,zones de non droit,immigration,daudetNon, Marseille ne coule pas. Ce qui coule, nous l'avons dit, ce sont ces Cités  gangrenées et irrécupérables, dont il faudra bien - et le plus tôt sera le mieux - débarrasser et Marseille et toutes les villes de toute la France. Par un changement et un durcissement sans précédent de nos lois, permettant enfin de déchoir et d'expulser en masse ceux qui n'auraient jamais dû venir chez nous et qui, une fois venus, doivent en repartir...

    On voit que, évidemment, le problème est politique.

    Il ne sera bien sûr par réglé par le Système qui l'a créé, par ce Pays légal, par cette République idéologique qui, hélas, nous gouvernent. Il ne le sera, comme le disait Léon Daudet, que par une autre politique "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime" (Vers le Roi, Nouvelle Librairie nationale, Chapitre II, page 43)...