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Feuilleton : Chateaubriand, "l'enchanteur" royaliste... (1)

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Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

(retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

Aujourd'hui : "au sommaire", présentation de l'Album, naissance de Chateaubriand, ses Armes...

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1. Eléments de biographie...


2. Avant, pendant, après : témoin de la Révolution...


3. Fidélités, fulgurances, voyages : mélanges...

 

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PRESENTATION DE L'ALBUM

I.

"Sans les mémoires d'Outre-Tombe, la carrière, les aventures, les passions de Chateaubriand n'auraient pas grand intérêt. Mais parce que ce chef d'oeuvre est, aujourd'hui encore, capable de donner du plaisir à tous ceux qui savent lire, tout ce qui entoure son auteur, si irritant, si attachant, contradictoire et génial, a quelque chose à nous dire sur le destin d'un homme qui est, à lui seul, à force de grandeur et de faiblesses, comme une image minuscule de notre humanité." (Jean d'Ormesson).

II.

"Quand ton nom doit survivre aux âges,
Que t'importe, avec ses outrages,
À toi, géant, un peuple nain ?
Tout doit un tribut au génie.
Eux, ils n'ont que la calomnie;
Le serpent n'a que son venin" (Victor Hugo).

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Éléments de biographie...

• 4 septembre 1768 : naissance de Chateaubriand, Hôtel de la Gicquelais, Saint Malo :

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Au-dessus de la porte d'entrée, côté cour, sont toujours inscrites les armes de sa famille ainsi que leur devise "Mon sang a teint les bannières de France".

Sur le plan architectural, cette maison témoigne de la solution adoptée à Saint-Malo à la fin du XVIe siècle et dans la première moitié du XVIIème siècle face aux problèmes d'exiguïté et d'éclairage interne.

Dans la cour intérieure que se partagent deux maisons jumelles, les fameux ballets malouins, galeries de bois vitrées, sont placés en surplomb pour relier la pièce située en façade sur rue à celle située sur la cour arrière.

Après l'incendie de 1661, ces ballets de bois sont plus rares car ils sont peu compatibles avec la sécurité des habitants.

 

• Armes de Chateaubriand, Vicomte et Pair de France :

"De gueules, semé de fleurs de lys d'or, sans nombre..."

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"Les armes des Chateaubriand étaient d'abord des pommes de pin avec la devise : je sème l'or. Geoffroy, baron de Chateaubriand, passa avec Saint Louis en Terre-Sainte. Fait prisonnier à la bataille de la Massoure, il revint et sa femme Sybille mourut de joie et de surprise en le revoyant. Saint Louis, pour récompenser ses services, lui concéda à lui et à ses héritiers, en échange de ses anciennes armoiries, un écu de gueules, semé de fleurs de lys d'or: Cui et ejus haeredibus, atteste un cartulaire du prieuré de Bérée, sanctus Ludovicus tum Francorum rex, propter ejus probitatem in armis, flores lili auri, loco pomorum pini auri, contulit." (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome I, page 8)

Notes et remarques (ibid, page 1120) :

"À lui et à ses héritiers, saint Louis, alors roi des Français, en raison de sa valeur aux armées, a conféré les fleurs de lys d'or, à la place des pommes de pin en or".
À la première Croisade, les barons de Chateaubriand portaient d'azur à une fleur de lys d'argent et sans doute la devise: "Je sème l'or". Le mémoire rédigé par Berthier pour Jean-Baptiste de Chateaubriand mentionne : armes : semé de plumes de paon au naturel jusque vers 1260 et depuis, de gueules semé de fleurs de lys d'or. Devise: "Notre sang a teint la bannière de France." (Mémoires d'Outre-Tombe, éd. originale, t. XII, p. 209). Une lettre (Durfort) de son oncle de Bedée ( 9 juillet 1798) certifie qu'il s'agit bien d'un pahoné, c'est-à-dire des plumes de paon couvrant l'écu et non pas des pommes de pin comme quelques uns l'ont cru.

Cependant, malgré la lettre et le mémoire Chateaubriand a adopté la tradition des pommes de pin mentionné par le Père Du Paz dans son Histoire généalogique. D'autre part le nouveau blason paraît antérieur à la bataille de la Massoure (1250) et fut peut-être concédé après la bataille de Bouvines (1214).

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