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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Au ”citoyen Thimèle”, negationniste et révisionniste, qui pense sincèrement qu'il n'y a pas eu de Génocide vendéen !...

                Puisque nous sommes le premier août, anniversaire (!) du premier Décret de Lazare Carnot organisant le Génocide vendéen (le second décret étant du 1er octobre), célébrons ce triste anniversaire à notre façon...

                C'est par le plus grand des hasards - et même à l'occasion d'une faute de frappe ! - que nous sommes tombés sur le Blog L'Esprit républicain, et que nous avons fait connaissance avec le "citoyen Thimèle". Nous sommes dans l'obligation de reconnaître humblement qu'avant cette faute de frappe nous ignorions l'existence et de l'un et de l'autre...

                Mais le-dit citoyen ayant laissé sur le-dit site un article dont le titre nous a interpellé quelque part (comme on dit aujourd'hui, dans le jargon) : Non, il n'y a pas eu de génocide vendéen ! notre curiosité a été éveillée, et nous avons eu envie d'en savoir plus....

               Lecture faite de l'article, il nous a semblé qu'il fallait y répondre....

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                Nous avons d'abord relevé avec étonnement que, sur ce site, on trouvait des déclarations du genre "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."

                 Ou : "Une République exigeante où est bien sûr garantie la liberté de penser et d’expression et le pluralisme de l’information."

                Des phrases faciles à écrire (ça ne mange pas de pain, comme on dit familièrement...) mais qui contrastent singulièrement avec la dureté des propos du citoyen Thimèle, niant les horreurs commises par les révolutionnaires en Vendée. Comme dirait l'autre, le papier souffre tout.....

                 On lira ci-après l'ensemble de la note du citoyen Thimèle: Non, il n'y a pas eu de génocide vendéen....pdf

                 Nous en extrayons seulement ce passage :

                 « Dans son Histoire socialiste de la Révolution Française, Jean Jaurès, moins connu pour avoir été historien, évoque la période troublée de la Terreur. Il en tient une lecture à contre-courant de la bien-pensance actuelle :

                 "Quand un grand pays révolutionnaire lutte à la fois contre les factions intérieures armées, contre le monde, quand la moindre hésitation ou la moindre faute peuvent compromettre pour des siècles peut-être le destin de l'ordre nouveau, ceux qui dirigent cette entreprise immense n'ont pas le temps de rallier les dissidents, de convaincre leurs adversaires... ils demandent à la mort de faire autour d'eux l'unanimité immédiate dont ils ont besoin. »

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      1794 : le premier Oradour sur Glane a lieu aux Lucs sur Boulogne.

    Si on comprend bien le citoyen Thimèle, citant Jaurès, les Colonnes infernales y étaient "obligées" ?.....

                  On notera juste que le citoyen Thimèle a une drôle de façon de raisonner : comme Jaurès, il ne se demande pas une seconde pourquoi  les révolutionnaires luttaient "contre les factions intérieures armées, contre le monde". Mais c'est tout simplement parce que eux, et eux seuls, les révolutionnaires, avaient besoin d'une guerre pour renverser la Monarchie et installer la République. Alors, ils n'ont pas hésité un seul instant, entre l'intérêt national de la France, le Bien Commun et leur Idéologie : ils ont choisi leur idéologie.

                  Et ils ont imposé à la France - et à l'Europe - une longue guerre de 25 ans, qui s'est achevée à Waterloo. Une guerre que nul ne voulait, ni la France, ni l'Europe, et dont nul n'avait besoin, à part eux, les révolutionaires, pour imposer leur(s) chimère(s). Une guerre qui, par ses saignées humaines effroyables, est le premier acte de cette logique folle qui a brisé net la démographie française (1). Une guerre qui a rapetissé le territoire national et fait envahir le pays, qui ne l'avait plus été depuis un siècle et demi.

                  Bref, un désastre total, alors qu'il aurait été si simple de ne pas se fourrer dans ce guêpier !.....

                  Et un désastre follement amené par des conservateurs, qui raisonnaient en fait au passé prolongé et qui continuaient dans leurs têtes et leurs esprits la lutte contre la Maison d'Autriche, à laquelle la monarchie eclairée de Louis XV - qui était, elle, progressiste, au bon sens du terme - avait compris qu'il était temps de mettre fin.

                  Opposition entre les conservateurs révolutionnaires et les Rois progressistes : voilà une idée qui n'effleure pas une seconde le citoyen Thimèle ! Mais laissons là ces réflexions, qui nous amèneraient trop loin, et revenons à notre sujet de départ.... (à suivre...)

     

    (1) : 800.000 morts dûs à la révolution, 1.500.000 dûs à la guerre et à ses prolongements napoléonniens, 500.000 français "perdus" lors des pertes de territoires du second Traité de Paris de 1815, après les Cent Jours.....  Le début de la fin de cette Chine de l'Europe dont parle beaucoup Zemmour dans son Mélancoliie française date de là.... 

  • A l'occasion des Journées du Patrimoine... : Chantilly retrouve ses parterres Le Nôtre

                Le blog de Benoît de Sagazan communique : ( http://patrimoine.blog.pelerin.info/ )

                A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, L’Aga Khan et le Chancelier de l’Institut de France inaugureront le 20 septembre prochain, en présence de M. Eric Woerth, Ministre du Budget, de M. Claude Gewerc, président du Conseil régional de Picardie et de M. Yves Rome, président du Conseil général de l’Oise, les Parterres Le Nôtre des jardins à la française du Domaine de Chantilly.

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                A l’issue d’une importante campagne de restauration commencée en 2008, impulsée par la Fondation pour la sauvegarde et le développement du Domaine de Chantilly ces parterres, rares témoins à cette échelle de l’art du jardinier André Le Nôtre, retrouvent leur splendeur d’origine. Menés dans le respect des techniques de l’époque et dans la perspective de développement durable mise en place par le Domaine, ces travaux permettront désormais aux visiteurs de Chantilly d’apprécier pleinement l’exceptionnelle perspective ouvrant sur le parc et de parfaire une visite mêlant histoire, patrimoine et nature.

                Exemple rare de jardin à la française décentré par rapport au château, les parterres de Chantilly se démarquent également par la suprématie de leurs eaux. Incontestablement, de tous les jardins dessinés par Le Nôtre à la fin du XVIIe siècle, Chantilly se distingue par l’étendue exceptionnelle de ses bassins et le nombre de ses jeux d’eau, rendus possible par les nombreuses sources qui jaillissent sur le site.

                Le Grand Condé n’eut de cesse de faire admirer et parcourir ses jardins par ses prestigieux hôtes (Jean de La Fontaine, Bossuet, La Bruyère, Molière et même Louis XIV en personne…

                Malmené à la Révolution, le chef-d’oeuvre de ce virtuose de la perspective que fut André Le Nôtre nécessitait une importante remise en état. Dix-huit mois de travaux ont été nécessaires, avec un budget de 6,6 millions d’euros, pour que ce jardin retrouve la splendeur que lui avait conférée le célèbre jardinier du Roi Louis XIV, en 1665. Menés avec brio par Pierre-Antoine Gatier, architecte en chef des monuments historiques, et Serge Darroze, responsable des parcs et jardins du Domaine de Chantilly, ils s’inscrivent dans la vaste campagne de restauration et de rénovation de l’ensemble du Domaine que mène la Fondation créée par Son Altesse l’Aga Khan.

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                 Parmi les autres chantiers aboutis citons la renaissance du Hameau et la restauration de la Grande Singerie (ci-dessous), dans les appartements des Princes de Condé, en 2008, ou encore tout récemment la restauration des décors intérieurs de la Loggia, du Débotté et du salon Violet des appartements privés du duc d’Aumale (mécénat Amis du musée Condé), et du Dôme des Grandes Écuries. Pour financer ce programme ambitieux, la Fondation bénéficie, outre le généreux mécénat de Son Altesse l’Aga Khan, de l’aide de ses étroits partenaires que sont l’État, la région Picardie, le département de l’Oise et bien sûr l’Institut de France, propriétaire du Domaine, ainsi que les Amis du musée Condé. Le World Monuments Fund a soutenu la Fondation dans la restauration de la Grande Singerie. La Fondation Véolia Environnement et la société Salmson ont également participé à la restauration des parterres Le Nôtre.

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                La restauration des parterres à la française d’André Le Nôtre a notamment consisté en la remise en état du concept d’origine de son exceptionnel système hydraulique, créé au XVIIe siècle pour Louis II de Bourbon, Prince de Condé. Après curage des canaux, restitution des pierrées (canaux en pierre), réajustement des tuyaux et restauration des vannes, les jets d’eau atteignent leur hauteur d’origine, soit « quinze pieds (cinq mètres) pour les miroirs et quatre mètres vingt-cinq pour la Gerbe. Chef-d’oeuvre d’ingéniosité, ce fabuleux réseau hydraulique qui fut tenu pour une prouesse en son époque retrouve enfin son état originel. Pour la première fois depuis le XVIIIe siècle, le public pourra à nouveau admirer les dix bassins reflétant le ciel – appelés miroirs – le bassin de la Gerbe et les murs d’eau déversés par la bouche des Fleuves sculptés sous le Grand Degré, tels que les avait conçus Le Nôtre, entouré des meilleurs spécialistes de la fontainerie.

                Les superbes allées bordant les bassins ont, quant à elles, été consolidées et dotées de nouveaux revêtements. Elles restituent ainsi toute l’ampleur de la monumentale perspective, pensée par Le Nôtre, filant des grilles d’honneur du château au Grand Canal. Les nombreuses statues ornant les parterres sont également rendues à leur éclat d’antan.

                L’illustre jardinier, ayant pu donner libre cours à son génie, ne se lassera pas d’évoquer la perfection de son travail comme il le précise, dans sa correspondance au prince de Condé : « Monseigneur, voilà tout ce que je puis faire pour l’ornement du bas de votre grand escalier. Je souhaite qu’il vous plaise autant qu’il me fait… » 

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  • Société • Mathieu Bock-Côté : la crèche et la nation

    Crèche de Noël, installée dans la mairie des XIIIe et XIVe arrondissements de Marseille en décembre 2014 

    Par Mathieu Bock-Côté
     
    Cette chronique - remarquable comme les précédentes - a été publiée dans Figarovox le mardi 8 novembre, un jour avant que le Conseil d'État ne rende sa décision relative à la place des crèches dans les bâtiments publics. Pour Mathieu Bock-Côté, si toutes les convictions sont égales devant la loi, toutes les traditions religieuses ne le sont pas devant la mémoire. Sa réflexion va, comme toujours à l'essentiel.  LFAR
     

    3222752275.jpgRares sont ceux, probablement, qui n'abordent pas avec une certaine perplexité la querelle entourant la place accordée ou non à la crèche dans les bâtiments publics. Non pas qu'elle soit sans intérêt : au contraire, cette querelle pose la question du rapport de la nation française avec le catholicisme, qui l'a marqué d'une profonde empreinte, et qui est encore agissant en elle, malgré la sacralisation de la laïcité républicaine. N'est-il pas légitime que l'identité historique d'une nation s'inscrive de différentes manières au cœur de ses institutions ? En fait, on se demande comment on peut voir dans la présence publique de ce symbole un scandale, à une époque où le catholicisme n'a plus rien de conquérant et semble surtout demander qu'on reconnaisse sa valeur patrimoniale. Faut-il vraiment s'offusquer de cette trace visible de la religion du pays dans ses institutions ? La crèche compromet-elle sérieusement la laïcité ? Qui s'imagine vraiment que le catholicisme français témoignerait ici d'un fantasme de la restauration ?

    Mais on le sait, la querelle de la crèche s'inscrit dans un contexte politique fort agité. En un mot, la France est aujourd'hui fragilisée comme jamais. L'immigration massive des dernières décennies a engendré une mutation identitaire majeure que seuls les gardiens de la révolution diversitaire diront heureuse. Spontanément, le pays, de mille manières, veut rappeler aux immigrés qu'ils ne rejoignent pas une page blanche non plus qu'un no man's land administratif. Il veut réaffirmer son identité trop longtemps occultée. La France n'est pas qu'une république laïque désirant incarner de manière exemplaire des principes universels. C'est aussi un vieux pays aux profondes racines chrétiennes. Si toutes les convictions sont égales devant la loi, toutes les traditions religieuses ne sont pas égales devant la mémoire. Il s'agit dès lors de rendre visible la marque chrétienne de l'identité française, pour rappeler aux immigrés dans quel monde ils arrivent et quel univers symbolique ils doivent accepter et intérioriser.

    Mais il faut probablement aller au-delà de ce désir de conserver la particularité historique du pays pour comprendre ce qui pousse plusieurs à se tourner vers la crèche, et peut-être inconsciemment, par-là, vers la croix. La seule référence à la république, aussi essentielle soit-elle, ne suffit manifestement plus à définir ce que les Français cherchent à sauver et à défendre. Et dès lors, s'ils cherchent à se définir autrement, ou du moins, s'ils cherchent une définition plus complète d'eux-mêmes, ils se tournent spontanément vers ce qui semble être leur plus ancienne tradition. Ou du moins, ils semblent croire que les références chrétiennes permettent de toucher la part la plus intime du pays ou ce qu'on aurait appelé autrefois ses origines. La crèche devient donc un symbole politique censé permettre à la nation de se connecter avec ses profondeurs intimes et de réactiver les strates les plus profondes de l'identité nationale. Il s'agit de se mobiliser en rappelant ce qu'on pourrait appeler la part sacrée de la patrie, enfouie sous la modernité.

    On aurait tort, toutefois, d'y voir un désir plus ou moins refoulé de confessionnalisation de la vie politique. D'ailleurs, sauf dans les marges les plus lointaines de la vie politique, on ne trouvera personne entretenant cette aspiration. On doit plutôt voir dans cette mémoire catholique politiquement revendiquée une manière de ressaisir une identité plus charnelle, plus substantielle, ne se laissant pas dissoudre dans les seuls paramètres de la modernité contractualiste. Le catholicisme, aussi universaliste soit-il dans ses prétentions, devient alors le symbole de ce qui est spécifiquement français, ou plus largement, puisque ce phénomène est présent aussi dans d'autres pays, de ce qui est spécifiquement occidental dans l'identité française. À tout le moins, il se présente comme une tradition permettant à la France d'assurer sa continuité historique et d'assumer son histoire longue.

    Ce catholicisme patrimonial, censé conduire aux strates profondes de l'identité nationale, n'est donc pas contradictoire, dans l'esprit public, avec la laïcité. On peut, à bon droit, et avec raison, distinguer le catholicisme comme religion culturelle et le catholicisme comme foi, et vouloir accorder ses droits au premier sans se plier aux convictions métaphysiques du second. Les croyants répondront que coupé de sa source, le premier est condamné à la sécheresse. Mais ce n'est pas à l'État à trancher dans cette querelle qui ne le concerne pas vraiment. On ne voit pas pourquoi on lui prêterait une compétence théologique et comment on pourrait empêcher un croyant de voir dans une crèche quelque chose de plus qu'un symbole patrimonial. Mais l'État, toutefois, exprime politiquement une nation historique aux sources identitaires nombreuses, et doit, dans une certaine mesure, s'alimenter à chacune d'entre elles, en sachant que d'une époque à une autre, toutes ne seront pas également sollicitées.

    Dans un monde où ce qu'on nomme plus ou moins adéquatement le choc des civilisations prend surtout le visage de l'islam conquérant, on comprend que chaque peuple revienne sur ce qu'il croit être sa propre tradition religieuse. Le paradoxe du monde occidental, aujourd'hui, est d'y revenir sans trop y croire, tout en sachant que ses racines chrétiennes le connectent à une part de l'existence qu'il ne peut renier sans s'appauvrir mais qu'il ne sait plus trop comment symboliser. Une chose est certaine: le politique, quoi qu'on en pense, est lié à une certaine idée de l'homme, ainsi qu'à une certaine idée de sacré. Il s'inscrit, autrement dit, dans une civilisation qui donne une réponse particulière aux grandes questions qui traversent l'âme humaine. Il n'est pas surprenant que l'esprit public, aujourd'hui, refuse de voir une contradiction entre la laïcité et les racines chrétiennes: elles représentent deux visages d'une même civilisation. 

    « La seule référence à la république, aussi essentielle soit-elle, ne suffit manifestement plus à définir ce que les Français cherchent à sauver et à défendre. »

    Mathieu Bock-Côté

    XVM7713ddbc-9f4e-11e6-abb9-e8c5dc8d0059-120x186.jpgMathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (éd. VLB, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (éd. Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (éd. Boréal, 2007). Son dernier livre, Le multiculturalisme comme religion politique, vient de paraître aux éditions du Cerf.

  • Bientôt chez nous, par Hilaire de Crémiers

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    L’otage français, Hervé Gourdel, a été décapité. Un de plus ! La guerre entamée sera totale. Le gouvernement et les institutions de la France ne sont plus au niveau des risques encourus. 

    La guerre est là, maintenant, dans le monde ; la guerre est là chez nous, en France. Ceux qui nous gouvernent n’auront cessé d’en susciter et d’en alimenter l’embrasement. 

    Alors même que la France entre en guerre, que la mort frappe à nos portes, que la débâcle économique et sociale ravage le pays, ils ne changent pas, ils sont toujours les mêmes. Un moment d’émotion et d’unanimité, puis les habitudes reviennent.

    Le pouvoir, les places, c’est tout ce qu’ils veulent, qu’ils y soient installés ou qu’ils cherchent à les reconquérir. Tous se les disputent, à gauche, à droite, au centre : c’est le seul objet de leur calcul, trouver la combinaison gagnante. Et quel pouvoir ? Quelle conception du pouvoir ? Des gamins qui jouent et qui réduisent la politique à leur médiocre ambition. La France n’est qu’un mot dans leur bouche. 

    Malfaisance du régime

     

    Aucun d’entre eux n’est à la hauteur de la situation, aucun. Plus ils le prétendent, moins ils le sont. à cause de leur conception même, à cause essentiellement du régime qu’ils servent, dont ils se servent et qui les sert. Ce régime de faiblesse insigne, que la France a subi à plusieurs reprises dans sa longue histoire, bien connu dans son habituel fonctionnement et que les grands esprits de notre pays, à toutes les époques, ont su et déclaré malfaisant, est plus que jamais le nôtre aujourd’hui : le régime des partis. Il n’est point fait pour la France ; il n’est fait que pour les gens qui en vivent, pour eux, uniquement pour eux ; ils se l’inventent et se le réinventent tous les jours, en l’habillant d’une rhétorique nouvelle qui n’est nouvelle que de leur intérêt du moment mais qui est aussi vieille que la plus vieille démagogie : celle dont un Aristophane, il y a vingt -cinq siècles, se gaussait en la représentant en marchand de saucisses qui flatte les Athéniens en les menant à la ruine, plus gravement celle dont usait un Créon, le type de l’homme de pouvoir si bien dessiné par Sophocle et qui bafoue les lois sacrées de la famille et de la cité, ou encore celle d’un Thersite, chez Homère, à l’âme basse et lâche qui fait le matamore et excite au renversement de l’ordre naturel des sociétés ; mais plus personne aujourd’hui pour le faire taire d’un coup de sceptre ! Ces types de malfaiteurs politiques sont éternels ! Ce qu’on appelle la République française n’est plus qu’un ramas de cet acabit.

     

    Malgré leur titre et leur gloriole, ils sont profondément inaptes à la direction du pays ; leur prétendue habileté de politiciens n’est d’aucune utilité dans les circonstances dramatiques où la France risque le pire. Pas de vision historique – il la récusent toujours –, pas même d’épaisseur psychologique dans la compréhension de ce qui se passe, se comportant comme des barbares qu’ils sont, de la façon dont Démosthène – eh oui, il y a vingt-cinq siècles ! – reprochait en son temps aux dirigeants de la démocratie athénienne de se comporter, allant tels des sots là où ils étaient attaqués, sans jamais anticiper, se rendant sur le terrain même que leurs adversaires avaient choisi pour y prendre leurs coups. Ainsi sont nos pitoyables hommes politiques, inconsistants en tout. Aucune intelligence des questions de fond qui se posent dans le monde, dans notre société, en France, et dont ils sont en grande partie responsables par leur incurie et leur incompétence : il est vrai que pour eux un ministère est un but de carrière, un lieu de pouvoir politique et idéologique, et non un lieu de service. Quels méfaits ont provoqué leur sectarisme idéologique stupide, leurs choix personnels de vie qui entraînent la fausseté de leur jugement, la vacuité de leurs illusions, car, s’agissant de la France et de ce qui lui reste de capacité, ils s’attribuent les mérites de ce qui fait encore, mais pour combien de temps, la force de la nation, à l’intérieur et à l’extérieur. Oui, il est encore une excellence française, dans un certain nombre de domaines, en particulier dans les armées, et ils se l’approprient, mais pour en faire quoi ? Car ils agissent de telle façon que demain tout peut s’écrouler d’un seul coup. Devant le désastre, que feront-ils ? Iront-ils supplier le Sacré-Cœur à Notre-Dame comme leurs prédécesseurs en 1940 ? 

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    Trop fragile

     

    Des échéances redoutables se bousculent en chaos sous les regards impuissants de ces politiciens en désarroi : impossibilité absolue dans le cadre actuel de sortir de la crise financière et budgétaire devenue structurelle, ce qui était prévisible ; dépression économique concomitante, en vérité récession que le vocabulaire officiel plus anodin maquille en déflation ; chômage et misère sociale qui minent le pays dans tous ses états, des cités jusqu’au fond des campagnes, où les pauvres gens n’en peuvent plus ; immigration sans fin, dramatique pour tous, destructrice des liens sociaux ; inefficacité gouvernementale démontrée et archi-démontrée, le gouvernement ne s’acharnant, pour complaire à quelques « lobbies » de son électorat et à quelques financiers qui mènent la danse, qu’à démolir la société française, l’éducation, les mœurs, la civilisation qu’au fond ces gens-là qui en sont pourtant les profiteurs, haïssent ; et maintenant, dans ce contexte, une guerre qui commence, prévisible elle aussi, aboutissement de décennies d’inepties politiques et diplomatiques, guerre multiforme où la terreur devient une arme, dont nul ne peut appréhender le véritable champ de bataille ; car où s’arrête ce prétendu califat qui s’en prend à tout dans un radicalisme absolu, celui d’un djihad qu’aucune autorité ne contrôle, qui frappe partout et dont nos dirigeants dans leur inconséquence et dans leurs postures qui ne sont qu’impostures, ont favorisé le déclenchement, l’explosion et la diffusion ? Et sous pareille menace, nous voilà presque partis en guerre contre la Russie, sans tenir compte des intérêts français, prenant des décisions de plus en plus graves qui nous coûteront et nous coûtent déjà extrêmement cher, car les rétorsions seront terribles. Et le tout dans un environnement de guerre généralisée, non déclarée, économique, monétaire, politique, bientôt militaire, de l’Atlantique au Pacifique.

     

    Il faudrait à la France un chef de l’état digne de ce nom, un gouvernement de combat, resserré sur ses fonctions essentielles, une représentation qui ne soit plus celle des seuls partis et des hommes de partis ; il n’est, pour ainsi dire, pas un Français qui a encore le sens de son pays, qui ne soit intimement persuadé de cette nécessité. Plus Manuel Valls dit qu’il doit tenir, plus chacun comprend qu’il ne tiendra pas. Plus Hollande proclame qu’il ira jusqu’au bout de son mandat, plus l’incertitude ébranle l’institution.

     

    De même que Valls et Hollande feront exploser la gauche, de même Sarkozy fera exploser la droite, et ce sera alors que tout explosera ! Et Marine Le Pen ? Ne prétend-t-elle pas sauver le régime, en apportant ses recettes ? Mais qui ne voit que ce n’est plus une question de recettes ? C’est le régime lui-même qui est le problème. L’évidence est là.   u

     

    Source : Politique magazine

     

  • Mémoire du futur.

    « Il a fal­lu trente ans pour res­tau­rer la plus vieille église de La Cha­pelle-Basse-Mer (XIe siècle), grâce à la volon­té du pro­prié­taire, de dona­teurs et de cen­taines de béné­voles qui ont don­né de leur temps. » 

    Retrou­vez l’ar­ticle de Ouest France à l’oc­ca­sion de la remise du prix dépar­te­men­tal des Vieilles Mai­sons Fran­çaises (VMF Loire – Atlan­tique), qui a eu lieu le 27 juillet der­nier à La Cha­pelle-Basse-Mer.

    « La pre­mière église construite à La Cha­pelle-Basse-Mer date du XIe siècle. Après bien des vicis­si­tudes, elle se dresse à nou­veau fiè­re­ment sur un coteau de la rive gauche de la Loire. Une petite cen­taine d’invités est venue fêter, mar­di, la fin de la res­tau­ra­tion de la cha­pelle Saint-Pierre-ès-Liens.

    Au fil des siècles, la petite cha­pelle a été agran­die. Elle fut église et prieu­ré. Elle a même don­né son nom à la com­mune. Mais, elle a subi les aléas de l’histoire du fait de sa situa­tion géo­gra­phique, « à la fron­tière avec la France, située à un kilo­mètre ». La période de la Révo­lu­tion fran­çaise fut l’une des plus ter­ribles. « Elle fut incen­diée et quatre-vingt-neuf per­sonnes périrent brû­lées à l’intérieur », a sou­li­gné Rey­nald Sécher, pro­prié­taire du site et his­to­rien local.

    Un prix pour la restauration

    « Après avoir été détruite, igno­rée, van­da­li­sée, elle était en ruine quand j’en suis deve­nu pro­prié­taire, en 1993 », explique Rey­nald Sécher. Il a créé Mémoire du futur, une asso­cia­tion pour la res­tau­rer et la trans­mettre. Il n’a reçu aucune sub­ven­tion, mais il a pu comp­ter sur un réseau de dona­teurs et une armée de béné­voles. « On a réus­si cette res­tau­ra­tion grâce à deux cents jeunes venus du monde entier par­ti­ci­per aux chan­tiers, chaque été, pen­dant près de trente ans », se féli­cite Rey­nald Sécher. Ils ont d’abord œuvré dans la cha­pelle, res­tau­rée en 1999, puis dans la sacris­tie, le cloître et la crypte avec des fonts bap­tis­maux. Un mémo­rial a aus­si été construit.

    En 2021, il res­tait à peau­fi­ner les sols et l’électricité, qui ont été ache­vés récem­ment. Et puis, il fal­lait mar­quer la fin du gros œuvre et pré­sen­ter l’ensemble de ce patri­moine res­tau­ré à tous ceux qui ont sou­te­nu l’aventure. L’occasion aus­si pour ​Vieilles mai­sons fran­çaises (VMF-44) de remettre un prix dépar­te­men­tal. Fran­çois Hélie de la Harie, son délé­gué dépar­te­men­tal, s’en est char­gé. Une recon­nais­sance pour Rey­nald Sécher et tous ceux qui ont tra­vaillé à la renais­sance de la cha­pelle Saint-Pierre-ès-Liens. »

    https://www.ouest-france.fr/…/divatte-sur-loire-la…

    Dépar­te­ment de Loire-Atlan­tique Région Pays de la Loire Pays de la Loire Tou­risme Tou­risme en Loire-Atlantique

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Dans notre Éphéméride de ce jour :

    1648 : Signature des Traités de Westphalie 

     

    Pour Jacques Bainville, ils sont, tout simplement, "le chef d'oeuvre politique du XVIIème siècle".

    L'Empire (concrètement, ce que l'on appelle aujourd'hui l'Allemagne) était divisé en plus de 350 États (la Croix des géographes...); la France obtenait définitivement les Trois Évêchés (Metz, Toul et Verdun) en même temps qu'elle se voyait durablement libérée, au nord-est, de tout danger immédiat.

    Ces Traités vont assurer pour plus d'un siècle la prépondérance française en Europe.

    Ci dessous, Traité de paix dit traité de Westphalie, entre Louis XIV, roi de France, et l'empereur et les princes allemands. Page de signatures. Münster, 24 octobre 1648.

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    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XI, Louis XIII et Richelieu : la lutte nationale contre la maison d'Autriche :

    "La paix de Westphalie fut signée en octobre 1648.

    Cette paix, qui devait rester pendant un siècle et demi la charte de l'Europe, couronnait la politique de Richelieu. C'était le triomphe de la méthode qui consistait à achever la France en lui assurant la possession paisible de ses nouvelles acquisitions. Il ne suffisait pas d'ajouter l'Alsace au royaume. Il fallait encore que cette province ne fût pas reprise au premier jour par les Allemands. Il ne suffisait pas d'humilier la maison d'Autriche, de lui imposer une paix avantageuse pour nous. Il fallait encore, pour que cette paix fût respectée, pour que le résultat d'une lutte longue de plus d'un siècle ne fût pas remis en question, que l'Empire fût affaibli d'une façon durable et qu'il ne pût se réunir "en un seul corps".

    Au traité de Westphalie, la politique qui avait toujours été celle de la monarchie française, celle des "libertés germaniques", reçut sa consécration. Notre victoire fut celle du particularisme allemand. La défaite de l'Empereur fut celle de l'unité allemande. Mosaïque de principautés, de républiques, de villes libres, l'Allemagne, au lieu d'un État, en formait plusieurs centaines. C'était l'émiettement, l'impuissance, le libre jeu laissé à notre diplomatie, car ces trois cent quarante-trois États indépendants, de toutes les tailles et de toutes les sortes, étaient maîtres de leurs mouvements et de leurs alliances. Leurs rapports avec l'Empire devenaient extrêmement vagues et s'exprimaient par une Diète, un véritable Parlement, où, avec un peu de savoir-faire, nos agents pouvaient intervenir de façon à tenir le "corps germanique" divisé.

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              Signature des Traités à Münster...   

             

    Le principe de l'équilibre européen, fondé par le traité de Westphalie, reposait sur une véritable élimination de l'Allemagne, ce qui resta notre doctrine constante, parce que c'était notre plus grand intérêt, jusqu'à la fin du dix-huitième siècle. Enfin pour conserver ces résultats, pour empêcher qu'il y fût porté atteinte et que l'Allemagne fût conduite par une seule main la France, ainsi que la Suède, avait un droit de garantie au nom duquel elle pouvait s'opposer à tout changement de la Constitution de l'Empire, à toute redistribution des territoires, en d'autres termes aux ambitions de la maison d'Autriche on de tout autre pouvoir qui reprendrait son programme de domination des pays germaniques.

    L'Allemagne n'était plus, comme disait plus tard Frédéric II, qu'une "République de princes", une vaste anarchie sous notre protectorat. Ruinée, dépeuplée par la guerre de Trente Ans, réduite à l'impuissance politique, elle cessait pour longtemps d'être un danger. Nous aurions encore à nous occuper d'elle. Nous n'avions plus à craindre ses invasions : la grandeur de la France date de cette sécurité.

    Il est rare qu'on puisse fixer des moments où la politique a obtenu ce qu'elle cherchait, où elle l'a réalisé, dans la mesure où les choses humaines comportent les réalisations. Le traité de Westphalie est un de ces moments-là."

     

    C'est cette grandiose vision géostratégique des choses que la Révolution, les deux premières Républiques et les deux Empires défirent consciencieusement, créant au contraire l'Allemagne unifiée au nom du dément principe des nationalités : ce qui s'appelle travailler "en intelligence avec l'ennemi"... en l'occurrence, cette Allemagne unie, qui nous a fait tant de mal...

    Pour suivre les étapes de cette criminelle politique anti-française menée obstinément, contre tout bon sens, par Révolution, Républiques et Empires, voir, dans notre album Maîtres et témoins (II) : Jacques Bainville les deux photos "Intelligence avec l'ennemi : le recès de 1803" et "...la médiatisation de 1806"

     

     Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Les Traités de Westphalie, chef-d'oeuvre absolu"

  • À la découverte du fonds lafautearousseau (61) : Sur du Guesclin...

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

     

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

    Aujourd'hui :  Sur du Guesclin...

    (tiré de notre Éphéméride du 2 Octobre)

    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    À la découverte du "Fonds lafautearousseau")

     

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    1369 : Du Guesclin nommé Connétable  

     

    Charles V, le Sage, fait ainsi de lui le commandant suprême de l'armée française.

    Le mot vient du latin comes stabuli, qui désigne le comte de l'étable (aussi appelé grand écuyer).

    Toujours fidèle, Du Guesclin obtiendra le privilège rarissime d'être inhumé à côté de ces Rois qu'il aura si fidèlement servis, dans la Basilique de Saint-Denis (ci dessous, son gisant). 

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    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre VI : "La Guerre de Cent Ans et les révolutions de Paris" ) : 

     

    "...D'armée, Charles V n'en a pas. Il est si loin d'en avoir une que son célèbre et fidèle connétable, Du Guesclin, n'a été d'abord que le capitaine d'une de ces bandes qui guerroient un peu partout. Le roi s'attache Du Guesclin, rallie par lui quelques-unes des grandes compagnies, en forme peu à peu des troupes régulières. Les Navarrais, toujours poussés en avant par l'Angleterre, sont battus à Cocherel : petite victoire, grandes conséquences. Le roi de Navarre comprend qu'il n'a plus rien à espérer, que l'ordre revient, que le temps des troubles est fini.

    Charles le Sage transige avec Charles le Mauvais, en attendant mieux. Il transige partout, selon sa maxime qu'il faut savoir céder aux gens pervers. Il transige même avec les aventuriers irréductibles des grandes compagnies. Du Guesclin, par un trait de génie, conduit les réfractaires en Espagne, à la solde d'Henri de Transtamare, pour combattre Pierre le Cruel soutenu par les Anglais. Après des péripéties nombreuses Henri de Transtamare l'emportera et sera un utile allié de la France..."

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     En février 1357, les troupes anglaises du duc de Lancaster assiègent Dinan, défendu par Bertrand Du Guesclin. Au cours d'une trêve, son jeune frère, qui s'était aventuré à l'extérieur des remparts, est capturé par Thomas de Canterbury. Offensé, Du Guesclin provoque celui-ci en combat singulier.

    Pendant l'affrontement qui se déroule place du Champ, il descend de cheval, tue la monture de son adversaire, qui se trouve désarçonné, mais ne l'achève pas. Les Anglais lèvent alors le siège de Dinan et se dirigent vers Rennes, qui résiste.

    À la suite de cet exploit, Charles de Blois, prétendant au duché de Bretagne, arme Du Guesclin chevalier.

     

    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Guerre de Cent ans (2/4) : premier rétablissement"

     

     

     ∗

    ∗  ∗

     

     

    Il met en cause du Guesclin : à propos du chant de guerre AN ALARCH ("Voici le cygne de Montfort...")...

     

     

    En 1532, soit en gros un siècle et demi plus tard, la Bretagne deviendra française (voir l'Éphéméride du 13 août). Mais, pour en arriver là, il aura fallu du temps, de nombreuses péripéties et, surtout, une politique suivie de mariages entre les héritiers de la Couronne de France et les héritières du Duché...

    Breton, du Guesclin ne cessera jamais de servir le roi de France, y compris lorsque cela le mènera à lutter contre d'autres bretons, quitte à être traité de "traître" par eux, ce qui - on le sait - le blessera profondément, mais ne le fera jamais varier dans son attachement au roi de France : c'est en effet de du Guesclin qu'il s'agit dans la phrase "Traîtres, songez au châtiment...!"...

     

     Tout commence le 12 avril 1365, par le traité de Guérande : en 1341, le duc Jean III était mort. Une véritable guerre de succession s'engagea entre sa nièce - Jeanne de Penthièvre - alliée aux Français, et son demi-frère, Jean de Montfort, qui finit par s'emparer du pouvoir et fut reconnu comme le duc Jean IV. Charles V, roi de France, contestant cette situation, envahit la Bretagne en 1372, ses troupes étant commandées par du Guesclin.

    Le duc s’enfuit alors chez son allié, le roi d'Angleterre. En 1379, la noblesse bretonne le rappela, mais en lui imposant de s'éloigner des anglais. Il débarqua à Dinard, le 3 août 1379, pour lutter contre un autre Breton à la tête des armées françaises, Bertrand Du Guesclin...

    Le second traité de Guérande (du 4 avril 1381) fit de Jean IV le vassal du Roi de France.

     

     • Un peu plus sur du Guesclin :

      http://www.lionsdeguerre.com/moyen-age/duguesclin-moyen-age.php

     

     

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Tous les cinéphiles connaissent "Mère courage"; avec ce reportage de France info, les Français connaissent maintenant "Maire exemple" : bravo à lui !

    "Confronté à la détérioration inexorable de l’église communale et à la difficulté de recevoir des aides financières, Patrick Mangin, le maire de Saint-Maurice-aux-Forges (Meurthe-et-Moselle), fait don de la totalité de ses indemnités. Par son geste, il espère susciter la générosité collective et voir l’église rouvrir prochainement au public..."

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/meurthe-et-moselle/ce-maire-donne-ses-indemnites-d-elu-pour-sauver-l-eglise-de-son-village-2940360.html

    Meurthe et Moselle : un maire fait don de ses indemnités pour sauver  l'église de son village | Lorfm
     

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    1. Contre l'islamisation de notre continent et de notre pays, favorisée par les mêmes qui veulent effacer nos Racines chrétiennes : évidemment d'accord avec Marion Maréchal :

    "Ici à Francfort, en Allemagne, le maire de la ville a installé des décorations pour le Ramadan. Voici la 1ère étape du #GrandDévoilement, notre tour de France et d’Europe de l’islamisation."

    (extrait vidéo 4'07)

    https://x.com/MarionMarechal/status/1769444760182210932?s=20

     

    La municipalité de Francfort a décoré une rue de la ville pour le Ramadan.  Des décorations lumineuses "Happy Ramadan" ont été accr... | Instagram

     

    2. De Guillaume Bigot :

    "Euro-bobos et islamo-bobos ont chacun leur drapeau qui est comme le marqueur de leur aliénation..."

    (extrait vidéo 1'28)

    https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1769446249525031120?s=20

    CNEWS on X: "Guillaume Bigot : «C'est le drapeau des bobos euro-mondialistes,  le drapeau de l'Ukraine. C'est donc une patrie de substitution. Le drapeau  palestinien c'est celui des bobos altermondialistes et aussi

     

    3. Encore et toujours Sciences Po Paris : Une affaire d'État ? De Philippe de Villiers :

    "#SciencesPo, temple de l’islamo-gauchisme ! L’#antisémitisme violent, vénéneux vient se loger au cœur d'un haut lieu du civisme français. Cette école est devenue, en 20 ans, le miroir grossissant du mal qui ronge l’université française : l'islamo-wokisme. Elle s’est effondrée sur elle-même..."

    (extrait vidéo 7'14)

    https://x.com/PhdeVilliers/status/1769439968089280687?s=20

    Antisémitisme : Sciences Po Dans La Ligne De Mire De L'État - I24NEWS

     

    3 BIS. Mais le cancer a "métastasé" ! Et il n'y a plus que "Sciences Po Paris :

     

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    3 TER. Et l'édito politique de Vincent Trémolet de Villers, sur Europe 1 : "Jean-Luc Mélenchon, le diable s’habille en paria..."

    "A Science Po, Mélenchon fait 55%. Si l’on faisait un sondage dans la magistrature ou dans l’audiovisuel public son score serait supérieur à ses résultats électoraux. Le gauchisme culturel dont LFI est l’expression politique la plus aboutie donne encore le tempo du débat public..."

    (extrait vidéo 3'05)

    https://x.com/vtremolet/status/1769633303521350011?s=20

     

    Jean-Luc Mélenchon, le diable s'habille en paria

     

    6. De Michel Onfray, à propos de LFI et de l’antisémitisme :

    "Toutes les semaines on a des gens de LFI qui tiennent des propos antisémites... On laisse avancer cette espèce de peste brune... Inversion de valeurs... on n'a pas vu le fascisme arriver, mais il est arrivé quand même !"

    (extrait vidéo 1'26)

    https://x.com/_Direct_News/status/1769467558309036354?s=20

     

    Antisémitisme : « Aujourd'hui, on ne peut plus défendre Mélenchon »

     

    7. Et, pour conclure cette série d'aujourd'hui, nous suivrons le conseil de Christophe Dickès :

    "A LIRE | Rarement un titre de livre aura reflété la réalité de son contenu. Gracieux, intelligent, exquis, souriant, réaliste, cultivé. On entend et même on écoute Hélène Carrère d'Encausse nous parler..."
     

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    Fayard, 112 pages, 14 euros...

    Présentation de l'éditeur :

    Rien de crépusculaire dans cette conversation inédite, interrompue par la mort d’Hélène Carrère d’Encausse.
    En confiance avec Darius Rochebin, la première femme élue Secrétaire perpétuel de l’Académie française se livre avec une totale liberté d’esprit. Par la passion du savoir, à force de ténacité, l’enfant sans patrie, née dans la pauvreté, devint une figure de la civilisation française.
    Méditant sur le destin russe baigné de sang, façonnée dès l’enfance par la lecture de l’Iliade, Hélène Carrère d’Encausse rappelle la loi de fer : la guerre est la règle, la paix l’exception. L'éblouissante leçon d'histoire nous fait comprendre la Russie, la guerre partout rallumée et l'avenir de l'Occident, menacé par la Chine et les nouvelles puissances.
    Pas question de céder à la fatalité. Hélène Carrère d’Encausse revendique le mot d’ordre de Voltaire  : beaucoup de gaieté, beaucoup d’ironie. La culture fut la grâce de sa vie. De même, croyait-elle, la civilisation l’emportera sur les fanatismes.
    Non violente par le cœur, combative par l’esprit, Hélène Carrère d’Encausse baptisa son épée d’académicienne Joyeuse, en hommage à Charlemagne : joyeuse et altière comme il faut l’être, disait-elle, « surtout quand le sort paraît contraire ». Elle nous transmet cette espérance.

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Éphéméride du 22 juin

     

    1922 : Discours de Léon Daudet à la Chambre, en défense des "Humanités" (illustration : les "Budés", collection de textes d'auteurs Grecs et Latins)

     

     

     

     

     

    1763 : Naissance d'Étienne Méhul  

     

     

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    Si le grand public le connaît essentiellement pour son Chant du Départ, l'ensemble de l'oeuvre de Méhul - qui fut l'un des premiers musiciens dits "romantiques" - mérite d'être découverte.

    Comme en témoigne par exemple sa très belle  Symphonie n° 1 : 

     

     

     

     

     

    https://www.musicologie.org/Biographies/mehul.html 

     

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    1774 : Promulgation de L'Acte de Québec 

     

    Voté par le Parlement anglais sous le règne de Georges III, l’Acte de Québec rétablit les lois civiles françaises et permet aux habitants de pratiquer leur foi catholique.

    Ils reçoivent également la possibilité d’acquérir des terres, et leur droit à l'usage de la langue française est reconnu. Les frontières du Québec sont même repoussées.

    Toutefois, le système pénal britannique reste en vigueur. 

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    1812 : Napoléon déclare la guerre à la Russie

     

    Il ordonne le franchissement du Niemen : nul ne le sait - ou ne le croit... - encore, mais c'est, en réalité, le coup de trop, et le commencement de la fin... 

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    Le Niemen près de Kaunas, en Lituanie, d'où tant de jeunes français ne reviendront pas, tombant sur des terres gelées, où ce qu'il reste de leurs dépouilles demeure enseveli, à jamais...
     
     
     

    De Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, pages 787/788 : 

        

    "Lorsque Bonaparte franchit le Niémen, quatre vingt cinq millions cinq cent mille âmes reconnaissaient sa domination ou celle de sa famille; la moitié de la population de la chrétienté lui obéissait; ses ordres étaient exécutés dans un espace qui comprenait dix-neuf degrés de latitude et trente degrés de longitude. Jamais expédition plus gigantesque ne s'était vu, ne se reverra.

    Le 22 juin, à son quartier général de Wilkowiski, Napoléon proclame le guerre : "Soldats, la seconde guerre de Pologne est commencée; la première s'est terminée à Tilsitt; la Russie est entraînée par la fatalité : ses destins doivent s'accomplir."

    Moscou répond à cette voix jeune encore par la bouche de son métropolitain, âgé de cent-dix ans : "La ville de Moscou reçoit Alexandre, son Christ, comme une mère dans les bras de ses fils zélés, et chante Hosanna ! Béni soit celui qui arrive !" Bonaparte s'adressait au destin, Alexandre à la Providence..." 

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          Sur cette désastreuse Campagne de Russie - le "commencement de la fin" - voir aussi les Éphémérides du 15 septembre - l'incendie de Moscou - du 19 octobre - début de  la retraite de Russie - et du 26 novembre - le passage de la Bérésina...

     

     

     

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    1815 : Deuxième abdication de Napoléon

     

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     Et, cette fois, il ne "reviendra" plus : seconde abdication de Napoléon
     
    Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Après les Traités de 1815 (I)" et les six suivantes. 

     

    L'inutilité profonde de l'équipée insensée des Cent Jours, perdue d'avance, est bien montrée par ce bref passage du chapitre XVIII de l'Histoire de France, de Jacques Bainville :

    "...À aucun moment Napoléon n'avait cru ni que les Alliés le laisseraient régner ni qu'il pourrait régner sur une France revenue à ses anciennes limites.

    Il était toujours esclave de la loi qui l'avait poussé sans relâche à la guerre. Mis au ban de l'Europe, il se prépara tout de suite à combattre. On le suivit, mais beaucoup de Français étaient agités de pressentiments sinistres et l'enthousiasme des premières journées du retour était tombé. Au plébiscite qui eut lieu, comme autrefois, pour approuver l'Acte additionnel, le nombre des abstentions fut considérable. L'assemblée du Champ de mai, renouvelée de la fête de la Fédération, fut morne. Le ressort de la nation était fatigué, les esprits troublés, les lieutenants de Napoléon inquiets.

    Soucieux de prévenir une nouvelle invasion, l'empereur partit le 12 juin pour la Belgique, dans le dessein de séparer Wellington et Blücher, qui avaient cent mille hommes de plus que lui, et de les battre l'un après l'autre. Malgré un succès à Ligny, il ne put empêcher les Anglais et les Prussiens de se joindre. Ce qu'on appelle l'adversité, et qui n'est que l'effet d'un ensemble de causes, s'en mêla. Grouchy, auquel l'empereur avait confié une armée pour le récompenser de services politiques, se trompa en croyant bien faire, resta inutile pendant que la grande bataille s'engageait le 18 juin à Waterloo, nom retentissant d'un désastre qui n'avait eu d'égal que celui de Trafalgar. Revenu à Paris dès le 20, Napoléon n'avait plus qu'à abdiquer pour la seconde fois. Il s'y résolut après un vote de la Chambre qu'il avait fait élire et qui se hâta de l'abandonner..."  

     

     Pour une vision d'ensemble des Cent-Jours, voir aussi les Éphémérides des 25 février, 8 mars, 16 mars, 17 mars, 30 mars, 18 juin, 15 juillet et 20 novembre

     

     

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    1922 : Discours de Léon Daudet à la Chambre, en défense des "Humanités"

     

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    C'est en 1919 que fut lancée la Collection des Universités de France, dont les volumes sont plus connus sous le nom familier de "Budés" : les volumes de littérature latine - de couleur rouge - sont marqués de la louve romaine du musée du Capitole, tandis que les volumes grecs - de couleur jaune - arborent la chouette d'Athéna.
    La collection a pour but d'éditer tous les textes grecs et latins jusqu'à la moitié du VIème siècle, accompagnés de leur traduction française, d'une introduction, de notes et d'un appareil critique.

    L'intégralité du discours ici :

    http://xaviersoleil.free.fr/lectures-impressions/defense-humanites-greco-latines-daudet.html

     

    • Et, dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudetvoir la photo "Défense des Humanités"

     

    "...Les Humanités, créant une élite, créent du même coup une aristocratie, aussi haïssable que l'autre, aux yeux des pauvres diables qui prennent Zola pour un écrivain et le Concile de Trente pour une réunion de trente curés... (les Humanités) enseignent l'autorité, la hiérarchie et l'ordre dans le domaine des idées. Elles font ainsi de la restauration mentale le prélude de toute restauration civique..." (Léon Daudet, Les Humanités et la culture, Édition du Capitole, page 23)

     

    • Enfin, pour qui préfèrera lire le texte de Daudet tel qu'il est paru, en trois fois, trois jours de suite dans L'Actio

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Gloire et honneur, le 1er Régiment étranger de cavalerie...

    1921 : Création du Premier Régiment étranger de Cavalerie à Sousse (Tunisie)
     

    8 mars,napoléon iii,saint germain en laye,dame de brassempouy,musée d'archéologie nationale,roissy charles de gaulle,berlioz,paléolithique,préhistoire

    Insigne porté, sans avoir subi de modification majeure, depuis 1936.

    "Dans une couronne de feuilles de laurier d'argent, un écu tiercé au 1 vert, au 2 rouge et au 3 bleu frappé d'un soleil d'or entouré par la devise "NEC PLURIBUS IMPAR", posé sur deux sabres croisés, surmonté d'une grenade à sept flammes d'argent frappée du chiffre "1" et soutenue par une banderole d'argent portant l'inscription "HONNEUR FIDELITE" entourant les dates "1635" et "1921".

    L'insigne a été dessiné en 1936 par le maréchal des logis Allnikine.
    Le vert et le rouge sont les couleurs de la légion et la grenade à sept flammes est son symbole.
    Le bleu est la couleur traditionnelle de la cavalerie, le soleil d'or et la devise évoquent les régiments de Louis XIV qui arboraient tous ces deux symboles sur leurs étendards; le "Royal Étranger" (1659-1791) dont le régiment revendique l'héritage était de ceux -là (voir, dans notre Album Drapeaux des Régiments du Royaume de France, voir plus particulièrement la partie 4, les Régiments étrangers et, à partir de la partie 6, les Régiments de cavalerie...; ).
    La date de 1921 est celle de la création du régiment sous sa forme actuelle. Pour celle de 1635, la tradition violente quelque peu la vérité historique car elle évoque les "Carabins étrangers" levés en 1635 par Saint-Simon qui ne peuvent être rattachés directement au Royal Étranger. Créé le 16 février 1659 avec les débris de plusieurs régiments étranger licenciés, ce fut principalement le reste d'un régiment levé par le comte de Roye le 3 février 1657, dont la compagnie de mestre de camp, qui forma la meilleure partie de ce nouveau régiment.
     

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    C'est à la fois le seul régiment de cavalerie au sein de la Légion étrangère et le seul régiment de la Légion au sein de la cavalerie, ce qui justifie sa devise "À nul autre pareil" qui était aussi celle du Roi Soleil.
    C'est dans ce Régiment que servit, comme Officier instructeur, le jeune Henri d'Orléans, avant de devenir, à la mort de son père, le Comte de Paris (de jure, Henri VI), comte de Paris lui-même, et, de jure, Henri VII.
    Le Prince devait recevoir la Croix de la Valeur militaire (en 1959) en raison de ses faits d'armes durant la Guerre d'Algérie, et aussi la Croix du combattant. En 2009, il fut fait Chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire.
     
     
    8 mars,napoléon iii,saint germain en laye,dame de brassempouy,musée d'archéologie nationale,roissy charles de gaulle,berlioz,paléolithique,préhistoireLe 1er REC a été crée avec des contingents de cavaliers tsaristes, les "Russes Blancs", qui fuyaient la révolution bolchévique.
     
    On connaît le mot célèbre des révolutionnaires bolchéviques, "Février, c'est 1789, Octobre c'est 1793". Les marxistes léninistes avaient pleinement conscience de revivre, mais en accéléré, la Grande Révolution fondatrice de 1789, qu'ils voulaient pousser jusqu'à ses extrêmes limites, et dont ils voulaient que "leur" révolution fut la quintessence, l'expression la plus achevée...
    Alexandre Soljénitsyne a parfaitement dressé le parallèle entrer Vendéens et Russes Blancs. Au moment où la Révolution française, puis la Bolchévique, ont lancé au monde leur message idéologique, porteur du Totalitarisme, de la Terreur, du Génocide et du Goulag, Vendéens et Russes blancs ont envoyé au monde le message exactement contraire : celui de la liberté intérieure de l'homme, face au Totalitarisme; celui de l'enracinement dans une Terre, une Histoire, des Traditions, face à l'Idéologie, abstraite et désincarnée. "Leur Patrie, ils l'ont dans le cerveau - disait Charette - nous l'avons sous les pieds..."
     
    Voici comment Soljénitsyne évoque l'héroïque petite Vendée de Tanbow...:

    "...La révolution russe, elle, n'a pas connu de Thermidor qui ait su l'arrêter. Elle a entraîné notre peuple jusqu'au bout, jusqu'au gouffre, jusqu'à l'abîme de la perdition. Je regrette qu'il n'y ait pas ici d'orateurs qui puissent ajouter ce que l'expérience leur a appris, au fin fond de la Chine, du Cambodge, du Vietnam, nous dire quel prix ils ont payé, eux, pour la révolution. L'expérience de la Révolution française aurait dû suffire pour que nos organisateurs rationalistes du bonheur du peuple en tirent les leçons. Mais non ! En Russie, tout s'est déroulé d'une façon pire encore et à une échelle incomparable.
    De nombreux procédés cruels de la Révolution française ont été docilement appliqués sur le corps de la Russie par les communistes léniniens et par les socialistes internationalistes. Seul leur degré d'organisation et leur caractère systématique ont largement dépassé ceux des jacobins. Nous n'avons pas eu de Thermidor, mais - et nous pouvons en être fiers, en notre âme et conscience - nous avons eu notre Vendée. Et même plus d'une.
     

    8 mars,napoléon iii,saint germain en laye,dame de brassempouy,musée d'archéologie nationale,roissy charles de gaulle,berlioz,paléolithique,préhistoire

     
    Ce sont les grands soulèvements paysans, en 1920-21. J'évoquerai seulement un épisode bien connu : ces foules de paysans, armés de bâtons et de fourches, qui ont marché sur Tanbow, au son des cloches des églises avoisinantes, pour être fauchés par des mitrailleuses. Le soulèvement de Tanbow s'est maintenu pendant onze mois, bien que les communistes, en le réprimant, aient employé des chars d'assaut, des trains blindés, des avions, aient pris en otages les familles des révoltés et aient été à deux doigts d'utiliser des gaz toxiques. Nous avons connu aussi une résistance farouche au bolchévisme chez les Cosaques de l'Oural, du Don, étouffés dans les torrents de sang. Un véritable génocide..."

    Extrait du discours prononcé par Alexandre Soljénitsyne, le samedi 25 septembre 1993, aux Lucs-sur-Boulogne, pour l'inauguration de l'Historial de Vendée, et qui forme le premier de notre série de Grands Textes
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    8 mars,napoléon iii,saint germain en laye,dame de brassempouy,musée d'archéologie nationale,roissy charles de gaulle,berlioz,paléolithique,préhistoire

     
     Écouter en l’honneur de ces héroïques Russes blancs (ci-dessus) qui, comme nos vendéens, ont tout tenté pour détruire la Révolution, le magnifique chant des "Partisans Blancs", qui exalte leur grandeur. D’abord superbement chanté dans l’une de ses nombreuses versions historiques par un chœur régimentaire russe. Ensuite en français, dans une des versions de nos traditions militantes contre-révolutionnaires. 
     
     

     
     
     
     
  • Mesures sanitaires: le collier étrangleur, par Yves Laisné.

    Couple présentant son passe sanitaire, concert "Les Nuits Guitares" a Beaulieu-sur-mer, 21 juillet 2021 © SYSPEO/SIPA Numéro de reportage : 01029174_000001

    Une série de petites mesures progressives, posées comme des cliquets : pas de retour arrière possible

    En France, comme à l’étranger, le débat sur la « dictature sanitaire », voire la « dictature » tout court, fait rage. Au-delà des slogans et des effets de manches des politiciens et des commentateurs, les atteintes à nos libertés risquent d’être aussi réelles que durables…

    2.pngLes libres penseurs, libéraux, libertariens et autres gens de toutes catégories sociales et de presque toutes les sensibilités politiques – des identitaires aux anarchistes – voire, peut-être majoritairement, n’en ayant aucune, mais attachés à leur liberté, considèrent, comme c’est mon cas, que des atteintes à la liberté individuelle d’une gravité sans exemple depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale sont en train de se développer. Or, nous faisons l’objet d’attaques souvent très violentes de la part de « scientifiques », dont on voudrait être sûr qu’ils ne sont pas en conflit d’intérêts, et, plus grave, des premiers personnages de l’Etat, dont la violence verbale paraît quelque peu effrayante.

    Sur la route de la servitude

    Conscient de ce que 200.000 personnes dans la rue (selon la police, ce qui veut dire entre une fois et demi et deux fois plus), c’est au moins 2 millions de mécontents, voire le double, dans un spectre socio-économique extrêmement large, le pouvoir s’inquiète et se saisit d’un mot – dictature – pour crier à l’excès et tenter de déconsidérer ceux qui défendent leurs, ou plutôt nos, libertés fondamentales : liberté d’aller et de venir, liberté du commerce, liberté du travail, liberté de pensée et, non en dernier lieu, la plus précieuse et la plus rarement citée, l’intégrité du corps humain.

    Il paraît facile de mettre en avant : les élections, le débat parlementaire, le Conseil d’Etat, le Conseil Constitutionnel, la liberté de manifester, l’indépendance de la justice, l’état de droit, la liberté de la presse… Certes. Nous ne sommes pas – encore – en dictature. Et si l’on compare l’état actuel de la France à l’agressive Chine populaire, à la défunte Union soviétique, au IIIème Reich de sinistre mémoire ou à l’ubuesque Corée du Nord, nous en sommes bien loin.

    Est-ce si sûr ? Ne sommes-nous pas déjà, comme disait Friedrich von Hayek, sur la route de la servitude ?

    Les élections ? Les citoyens boudent car ils se sont avisés progressivement que les élections ne servaient à rien puisque, de toute façon, depuis 70 ans, c’est à quelques nuances près, la même politique qui est menée. Une observation attentive de la législation, de plus en plus collectiviste et restrictive des libertés suffit à s’en convaincre.

    Le débat parlementaire ? Spécialement depuis l’instauration du quinquennat, le parlement  n’est qu’une chambre d’enregistrement de la volonté présidentielle. Un président que les fondateurs de la Vème République, surtout depuis l’instauration de l’élection au suffrage universel direct, ont voulu monarque électif césarien.

    La liberté de manifester ? Oui pour le moment, et très encadrée. On n’a pas (dé)fait le monde en un jour.

    La liberté de la presse ? Sans doute, mais il y a de plus en plus de délits d’opinion (il n’y en avait plus entre 1945 et 1972) et les principaux médias développent une vérité officielle que j’appelle le « socle commun », accompagnée d’ostracisme à l’égard de tout ce qui s’écarte du dogme : hérétiques naguère, « complotistes » aujourd’hui.

    Les juridictions, l’indépendance des magistrats et l’état de droit ? oui, encore, grâce à l’attachement de la plupart des magistrats à l’état de droit, mais de plus en plus en déclin et bientôt à l’état de vestiges. Les juges seuls ne peuvent arrêter le rouleau compresseur du pouvoir.

    La crise « sanitaire » a permis, dans le monde entier – mais la France est à la pointe dans les pays occidentaux – un grand coup d’accélérateur collectiviste et de destruction de la liberté individuelle.

    Moutons, lemmings ou termites ?

    La propagande même, autour des « vaccins », emploie un vocabulaire profondément collectiviste. Que devient l’individu, l’unité de base de la société, l’entrepreneur, l’innovateur, celui qui a le droit d’avoir raison seul contre tous (Galilée, hier, Montagnier aujourd’hui), l’Unique (Stirner), l’être créé à l’image de Dieu et doué par le Tout-Puissant de libre-arbitre (Jésus-Christ), celui qui reste maître de son corps, auquel on ne peut toucher, même à fin curative, qu’avec son consentement (tant qu’il est en état de le donner) ? Que devient-il dans ce délire « sanitaire » ? Rien. Un mouton dans le troupeau, un lemming dans la multitude, une fourmi interchangeable dans la fourmilière.

    Peu importe qu’on puisse être contaminé, et contaminer les autres en étant « vacciné » entièrement, que le seul argument avancé soit une réduction du risque de « formes graves » et de mort, une réduction, pas une garantie ; peu importe qu’on puisse mourir du Covid en étant « vacciné » entièrement, mais si peu, qu’on puisse mourir du « vaccin » lui-même, mais si rarement, que les laboratoires producteurs aient exigés d’être immunisés (eux…) contre les effets de leur responsabilité civile de fabricants (sans exemple…), que les autorisations de mise sur le marché (AMM) soient provisoires (éviter potentiellement une nouvelle affaire du sang contaminé). Peu importe que, lorsqu’un médicament est expérimental, il ne puisse être administré qu’à des animaux ou à des humains expressément (et librement !) volontaires et …malades : le protocole compassionnel. Peu importe que ces « vaccins » soient des protocoles compassionnels administrés à des bien-portants, dont la liberté de la volition (John Locke) est abolie par les pressions qu’ils subissent. « Le bilan est globalement positif » nous rabâche-t-on, comme naguère Marchais parlant de l’immondice soviétique.

    La science ! nous dit-on. Mais pour celui qui, dans un monde de conflits d’intérêts, de corruption, d’arrière-pensées politiques, de luttes de pouvoir et de rivalités d’ambitions, n’a, comme moi, pas les connaissances pour vérifier, on entre dans le domaine de la croyance. Il faut croire. Et si je doute ? La liberté de croire ou de ne pas croire est un des droits de l’Homme et le doute est l’âme de l’esprit scientifique.

    Je ne suis pas contre les vaccins, les vrais, ceux qui garantissent une protection. Je suis par exemple vacciné contre le tétanos, mais, à ce qu’on peut lire partout, une fois vacciné contre le tétanos, on ne peut plus l’attraper. J’attends ce type de vaccin contre le « virus chinois » et dès qu’il existe, je me fais vacciner tout de suite. Malheureusement on en est loin. Et les campagnes de vaccination font plus penser à des exercices de soumission.

    Une contrainte sociale qu’on retrouve dans des slogans du style : si même tu ne veux pas te protéger, tu dois protéger « les autres ». Mais si je ne suis pas contaminé, je ne peux pas contaminer « les autres ». Et si je suis contaminé, c’est que « les autres », ou un d’eux, m’ont contaminé. Un partout, la balle au centre. Je n’ai pas plus de responsabilité à l’égard « des autres » que « les autres » n’en ont à mon égard. Du moins tant qu’on vit dans une société d’individus libres.

    C’est plutôt vers une société termitière que les mesures prenant prétexte de la crise « sanitaire » nous conduisent. Il est symptomatique à cet égard qu’en dehors de la Suède, tous les pays se soient précipités dans le moyenâgeux modèle chinois de confinement, sans d’ailleurs aller au bout de sa logique militarisée. Résultat : au 3 août 2021, après un an et demi de mesures liberticides, la France, l’Italie et la Belgique, pour ne citer que ces exemples européens de pays « sinisés » (et… sinistrés), ont plus de morts du Covid par 100.000 habitants que la Suède qui n’a pris aucune de ces mesures (source : université Johns Hopkins).

    Un coup de collier… étrangleur

    Les mesures actuelles s’inscrivent dans le même agenda, tranquillement annoncé par Klaus Schwab, président du Forum économique mondial (Davos), dans son livre de référence Covid 19, la grande réinitialisation, qu’il faut lire ! La mutation sociétale « inclusive » envisagée par l’auteur, décoré en 2018 de la médaille de l’amitié par le dictateur Xi Jinping, ne peut pas ne pas faire penser à la société « d’harmonie » vantée par le dictateur chinois.

    Les personnes qui s’opposent aux restrictions à prétexte sanitaire et notamment aux vaccins obligatoires ne sont pas des dangers pour la santé publique, mais des dissidents dangereux pour les évolutions collectivistes du pouvoir. Déjà un professeur de médecine, Gilbert Deray, traite ces dissidents de « criminels » (LCI 27.07.2021). Ce n’est pas innocent. Que fait-on de « criminels » dans une société organisée ? On les enferme. Sous d’autres cieux, on les tue.

    Les restrictions de libertés sont progressives. Aujourd’hui on est dans la politique des petits pas : une exclusion sociale progressive, des mesures qui s’ajoutent les unes aux autres, des atteintes aux principes les plus fondamentaux, comme l’intégrité du corps humain, qui en préparent d’autres. Des accusations de « désordre permanent » dénient la liberté d’expression. Ne faudrait-il pas « isoler », tant pour des raisons sanitaires que d’ordre public, ces êtres dangereux, voire « criminels » (ou manipulés par des « criminels »), qui refusent les « vaccins » et l’obéissance à la « science » ?  Il y a une solution : les isolateurs sociaux. Ce n’est pas nouveau, il est vrai. L’inventeur est Lénine, pour écarter les opposants à la « construction du socialisme ». Les isolateurs sociaux sont devenus… le Goulag.

    Il y a 45 ans, un proche de Jacques Foccart, rencontré dans le militantisme anti-communiste, m’expliquait la « technique du collier étrangleur », pour juguler une opposition : une série de petites mesures progressives, posées comme des cliquets : pas de retour arrière possible. Progressivement les opposants sont asphyxiés, neutralisés. Tout est dans la progressivité. Le monde ne se (dé)fait pas en un jour.

    Alors, dictature ? Nous n’y sommes pas encore, mais nous y allons. Avec entrain.

    Yves Laisné Le Vème Empire ou la face obscure de l’exception française

     

    est docteur en droit, chef d’entreprises et auteur de l'essai "Le Ve Empire ou la face obscure de l’exception française".
     
  • Si Warren Buffett achète de l’or, ce n’est pas pour des prunes, par Marc Rousset.

    Le CAC 40, qui a cédé 14,90 points, à 4.896,33, sur la semaine, suite à la dégradation de la situation économique et sanitaire, est un peu plus réaliste que Wall Street. Depuis le 18 mars 2020, le CAC 40 a progressé de 33 %, mais il est toujours en retrait de 17 % par rapport aux 6.000 de fin décembre 2019.

    marc rousset.jpgQuant à l’indice américain des actions S&P 500, il a grimpé de 55 % depuis le 23 mars dernier ; le NASDAQ a, lui, progressé de 63 %. Et pourtant, Berkshire Hathaway, le conglomérat de , a réduit ses participations dans les grandes banques américaines Wells Fargo et JPMorgan Chase. Il a, en revanche, investi dans l’or, un actif qu’il a souvent dénigré dans le passé.

    L’économie mondiale est à genoux et la crise sanitaire sévit toujours, mais le S&P 500 à Wall Street vient de battre un record historique à pratiquement 3.400. Il a non seulement regagné tout le terrain perdu depuis la crise sanitaire, mais a même progressé de 5 % depuis le début de l’année. La réalité aux États-Unis, ce sont pourtant les inscriptions au chômage qui repassent au-dessus du million, le bilan de la Fed qui, suite au Covid-19, est passé d’environ 4.200 milliards à 7.000 milliards de dollars, des aides étatiques record qui se traduisent par un déficit public et un endettement public tout aussi record.

    L’autre réalité, c’est que la hausse de Wall Street correspond, en fait, aux GAFAM : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, les seuls grands vainqueurs de la crise. Le fabricant américain de voitures électriques Tesla, dont le cours en Bourse de 1.000 dollars, il y a quelques mois seulement, dépassait déjà l’imagination, est aujourd’hui à plus de 2.000 dollars ! Les biotechs et les fabricants potentiels de vaccins affolent également les compteurs de Wall Street. La capitalisation d’Apple dépasse les 2.000 milliards de dollars, soit davantage que le CAC 40, dont la capitalisation est d’environ 1.800 milliards de dollars. La réalité, c’est qu’il y a une bulle sur certaines actions à Wall Street qui, un jour ou l’autre, finira par éclater.

    Et le CAC 40 plongera aussi un ce ces quatre matins, si l’on songe aux 900.000 suppressions d’emplois envisagées, à la baisse du PIB de 13,8 % en 2020, à la crise civilisationnelle, sociétale, sociale et migratoire en France. D’autant plus que des cygnes noirs peuvent apparaître à tout moment dans le monde. Le Japon, à lui seul, est une bombe à retardement en puissance, avec une récession historique de 27,8 % en rythme annuel, soit la pire chute au deuxième trimestre jamais enregistrée depuis 1955, avec un endettement public record, un actif de bilan démentiel puisque ce pays est le pionnier de la politique monétaire de l’assouplissement quantitatif.

    Pourquoi Warren Buffett vient-il d’acheter 500 millions de dollars d’actions Barrick Gold ? Pourtant, cela fait vingt ans que Buffett raille l’or. En 1998, il avait déclaré : « On extrait l’or du sol, en Afrique ou ailleurs. On le fond, on creuse ensuite un autre trou pour l’enterrer à nouveau, puis on paye des gens pour le garder. Il n’a pas d’utilité. S’il y a des extra-terrestres qui nous regardent, ils doivent se gratter la tête. » Il y a un an, Charlie Munger, l’un des associés de Warren Buffett, a au contraire déclaré : « J’ai tellement peur d’une démocratie qui se met à penser que l’on peut créer de la monnaie pour régler tous les problèmes. Tôt ou tard, je sais que cette politique échouera. Tous les politiciens d’Europe et d’Amérique ont appris à créer de la monnaie… Qui sait quand cette création monétaire dérapera ? En bout de course, si vous en créez trop, vous finissez avec une situation similaire à celle du Venezuela. » La vérité, c’est donc que Buffett a décidé de se positionner sur un actif qui le protège de l’inflation et des dévaluations des devises à venir. Après l’inflation sur les actifs, l’inflation sur les prix à la consommation suivra.

    L’or va donc continuer de grimper, avec d’inévitables corrections, au-delà de 2.100 dollars l’once, et les investisseurs institutionnels vont alors se lancer dans la course tandis que les flux entrants d’or physique dans les ETF vont continuer d’augmenter. En 1980, le prix de l’or représentait 9,9 % du revenu américain de 8.547 dollars. Comme le revenu moyen américain disponible est aujourd’hui de 53.700 dollars, l’or pourrait théoriquement grimper jusqu’à 5.345 l’once.

    Warren Buffett a raison de reconnaître aujourd’hui ses torts. Tout est en place pour un effondrement à venir, « GAFAM » incluses, avec une hyperinflation à la clé.

  • Le Prix des Impertinents 2012 à Denis Tillinac...

    tillinac,prix des impertinents,sevilliaLe Prix des Impertinents 2012 a été décerné, jeudi 25 octobre, à Denis Tillinac pour son essai Considérations inactuelles, paru aux éditions Plon. La remise du prix a eu lieu au restaurant Montparnasse 1900, partenaire du prix.

    Le Prix des Impertinents récompense un livre s’inscrivant à contre-courant de la pensée dominante. Le jury est composé de Christian Authier, Bruno de Cessole, Jean Clair, Louis Daufresne, Chantal Delsol, Paul-François Paoli, Jean Sévillia (président du jury), Rémi Soulié (secrétaire général), François Taillandier et Eric Zemmour.

     

    prix des impertinents

    151 pages, 16 euros

    Pour aller à contre courant, ne plus se laisser intoxiquer par la pub et les médias, ne plus chercher d'exutoire dans la drogue et les relations virtuelles, D. Tillinac incite les jeunes à être inactuels, à renouer avec des valeurs anciennes comme l'honneur, le ludisme, la gratuité, l'intime, l'humour, la discrétion et l'aventure.

    Quatrième de couverture

    C'est une relecture des Nourritures terrestres qui m'a incité à risquer ces pages. Je n'ai pas l'outrecuidance de me comparer à Gide, et il y a loin de la prétendue Belle Epoque à la nôtre. Ce petit livre n'est pas un précis de morale mais une simple mise en garde, d'aîné à cadet, ou à cadette : un nihilisme habillé de fausses vertus abuse les consciences et je souhaite qu'une autre génération ne se laisse pas flouer comme la mienne. Ma vie aurait connu des embellies plus franches si à l'âge des commencements une plume amie m'avait alerté sans me désenchanter. Tel n'aura pas été le cas ; j'ai caboté tout seul sur des esquifs d'infortune, à contre-courant de mon époque. Si je m'adresse à toi, c'est pour que tu te sentes moins seul que je ne le fus à l'heure des décollages. Ce vers quoi nous dérivons tous n'est ni rassurant ni exaltant, mais il ne tient qu'à toi de t'en évader. Toi avec d'autres : si vous êtes nombreux à déserter le champ clos et miné des idées convenues, une espérance poindra en place de vos désarrois. 

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    Prix des Impertinents 2011 : Richard Millet, Fatigue du sens, éditions Pierre-Guillaume de Roux.

    Prix des Impertinents 2010 : Michèle Tribalat, Les yeux grand fermés. L’immigration en France, Denoël.

    Prix des Impertinents 2009 : Claire Brière-Blanchet, Voyage au bout de la Révolution, de Pékin à Sochaux, Fayard.

  • Vivre avec l'Islam ? : les 12 et 13 février prochains, l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED) organise un colloque au Collè

               La question ne sera pas de définir ce qu’est l’islam, ni même de savoir s’il faut ou non vivre avec l’islam : l’enjeu est de savoir comment. En plein débat sur l’identité nationale en France, et alors que les difficultés que rencontrent les chrétiens dans certains pays sont manifestées de manière dramatique ces dernières semaines, cette question s’inscrit au cœur de l’actualité. L’objectif essentiel de ce colloque est d’aborder les choses de manière constructive : que fait l’Eglise aujourd’hui, et que devrait-elle faire de plus ou de mieux face aux défis posés par l’islam?

       Seront présents : Mgr Sleiman (archevêque de Bagdad), Mgr Aillet (évêque de Bayonne), Rémi Brague, le Père Samir Khalil Samir (islamologue), Annie Laurent (journaliste et écrivain), Alain Besançon, Xavier Lemoine (maire de Montfermeil), le Père Vandevelde (aumônier du Val de Grâce), le Père Roucou (directeur du Service national pour les Relations avec l'Islam au sein de la Conférence des Evêques de France), Mohamed-Christophe Bilek (fondateur de la Fraternité ND de Kabylie) et Cyril Tisserand (fondateur de l’association le Rocher).

    Vendredi 12 février (14h-18h) / Samedi 13 février (9h-18h) - Collège des Bernardins (20 rue de Poissy, Métro Maubert- Mutualité)

    Inscription (obligatoire) et renseignements auprès de Raphaëlle Autric: r.autric@aed-france.

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                                                               Rapport 2008: plus de 5.000 projets réalisés dans 137 pays

                                                     http://www.aed-france.org/

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. Une bienfaisante cure d'altitude mentale, après les miasmes pseudo-électoraux... Dans Valeurs ("Le grand entretien"), Christophe Dickès est reçu à propos de la ré-édition de son livre Les lois de la politique étrangère selon Jacques Bainville :

    (court extrait vidéo 0'43)

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    320 pages, 23 euros

    À ne surtout pas manquer, l'entretien intégral : 41'25" :

    2. Le Val-de-Marne, qui passe à droite, était le dernier département communiste de France, dirigé par le PCF depuis 45 ans. Good Bye, Lénine !

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    3. Un "tableau" proposé par CNews...

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    Et si les gens qui se plaignent remettaient en cause... le Système ?

     

    4. À propos de la PMA, Emmanuelle Ménard a raison :

    "À cause de cette loi, il y aura demain des enfants "avec père" et des enfants "sans père". Au nom de l’égalité entre les différents couples et les femmes seules, ce sont les enfants qui sont discriminés."

    https://www.causeur.fr/emmanuelle-menard-pma-droits-enfants-loi-bioethique-204467

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    5. Un chauffeur du cabinet de Florence Parly mis en examen pour trafic d’armes. Chauffeur militaire au cabinet de Florence Parly, il la conduisait souvent. Selon les révélations de Mediapart, il ne s’agit que de l’une de plusieurs failles de sécurité... :

    https://fr.sputniknews.com/france/202106271045795816-un-chauffeur-du-cabinet-de-florence-parly-mis-en-examen-pour-trafic-darmes/

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    6. Manon Aubry, députée de La France bien soumise, a eu une délicate attention envers les homosexuels, déployant une mini banderole et déclarant qu'elle avait  "une pensée particulière pour toutes celles et tous ceux qui subissent les lois homophobes en Hongrie, en Pologne et tant d'autres d'endroits dans le monde...". On lui fera juste remarquer qu'il est hautement probable que les homosexuels se fassent moins agresser en Hongrie ou en Pologne que dans les circonscriptions gérées par la FI, pour ce qui est de la France; et surtout moins pendre, comme dans des pays tels que l'Iran, l'Arabie saoudite et compagnie...

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    7.                                               SOS Paris

    C'était un petit coin de verdure et de respiration très apprécié dans le Petit Montrouge, dans le Quatorzième. Il est prévu de tout bétonner. Les arbres ont déjà été massacrés en décembre. Sauvons la maison du Carrier et son jardin.
    Signez et partagez la pétition :
     
     
    (extrait vidéo 2'19")
     

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    AVANT : le beau bouquet d’arbres de la maison du Carrier à l’angle de la rue Hallé et de la rue Rémy-Dumoncel (14ᵉ)

     

    À DEMAIN !

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