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À la découverte du fonds lafautearousseau (61) : Sur du Guesclin...

lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

 

Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

Aujourd'hui :  Sur du Guesclin...

(tiré de notre Éphéméride du 2 Octobre)

(retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

À la découverte du "Fonds lafautearousseau")

 

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1369 : Du Guesclin nommé Connétable  

 

Charles V, le Sage, fait ainsi de lui le commandant suprême de l'armée française.

Le mot vient du latin comes stabuli, qui désigne le comte de l'étable (aussi appelé grand écuyer).

Toujours fidèle, Du Guesclin obtiendra le privilège rarissime d'être inhumé à côté de ces Rois qu'il aura si fidèlement servis, dans la Basilique de Saint-Denis (ci dessous, son gisant). 

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De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre VI : "La Guerre de Cent Ans et les révolutions de Paris" ) : 

 

"...D'armée, Charles V n'en a pas. Il est si loin d'en avoir une que son célèbre et fidèle connétable, Du Guesclin, n'a été d'abord que le capitaine d'une de ces bandes qui guerroient un peu partout. Le roi s'attache Du Guesclin, rallie par lui quelques-unes des grandes compagnies, en forme peu à peu des troupes régulières. Les Navarrais, toujours poussés en avant par l'Angleterre, sont battus à Cocherel : petite victoire, grandes conséquences. Le roi de Navarre comprend qu'il n'a plus rien à espérer, que l'ordre revient, que le temps des troubles est fini.

Charles le Sage transige avec Charles le Mauvais, en attendant mieux. Il transige partout, selon sa maxime qu'il faut savoir céder aux gens pervers. Il transige même avec les aventuriers irréductibles des grandes compagnies. Du Guesclin, par un trait de génie, conduit les réfractaires en Espagne, à la solde d'Henri de Transtamare, pour combattre Pierre le Cruel soutenu par les Anglais. Après des péripéties nombreuses Henri de Transtamare l'emportera et sera un utile allié de la France..."

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 En février 1357, les troupes anglaises du duc de Lancaster assiègent Dinan, défendu par Bertrand Du Guesclin. Au cours d'une trêve, son jeune frère, qui s'était aventuré à l'extérieur des remparts, est capturé par Thomas de Canterbury. Offensé, Du Guesclin provoque celui-ci en combat singulier.

Pendant l'affrontement qui se déroule place du Champ, il descend de cheval, tue la monture de son adversaire, qui se trouve désarçonné, mais ne l'achève pas. Les Anglais lèvent alors le siège de Dinan et se dirigent vers Rennes, qui résiste.

À la suite de cet exploit, Charles de Blois, prétendant au duché de Bretagne, arme Du Guesclin chevalier.

 

Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Guerre de Cent ans (2/4) : premier rétablissement"

 

 

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Il met en cause du Guesclin : à propos du chant de guerre AN ALARCH ("Voici le cygne de Montfort...")...

 

 

En 1532, soit en gros un siècle et demi plus tard, la Bretagne deviendra française (voir l'Éphéméride du 13 août). Mais, pour en arriver là, il aura fallu du temps, de nombreuses péripéties et, surtout, une politique suivie de mariages entre les héritiers de la Couronne de France et les héritières du Duché...

Breton, du Guesclin ne cessera jamais de servir le roi de France, y compris lorsque cela le mènera à lutter contre d'autres bretons, quitte à être traité de "traître" par eux, ce qui - on le sait - le blessera profondément, mais ne le fera jamais varier dans son attachement au roi de France : c'est en effet de du Guesclin qu'il s'agit dans la phrase "Traîtres, songez au châtiment...!"...

 

 Tout commence le 12 avril 1365, par le traité de Guérande : en 1341, le duc Jean III était mort. Une véritable guerre de succession s'engagea entre sa nièce - Jeanne de Penthièvre - alliée aux Français, et son demi-frère, Jean de Montfort, qui finit par s'emparer du pouvoir et fut reconnu comme le duc Jean IV. Charles V, roi de France, contestant cette situation, envahit la Bretagne en 1372, ses troupes étant commandées par du Guesclin.

Le duc s’enfuit alors chez son allié, le roi d'Angleterre. En 1379, la noblesse bretonne le rappela, mais en lui imposant de s'éloigner des anglais. Il débarqua à Dinard, le 3 août 1379, pour lutter contre un autre Breton à la tête des armées françaises, Bertrand Du Guesclin...

Le second traité de Guérande (du 4 avril 1381) fit de Jean IV le vassal du Roi de France.

 

 • Un peu plus sur du Guesclin :

  http://www.lionsdeguerre.com/moyen-age/duguesclin-moyen-age.php

 

 

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