1533 : Naissance de Montaigne (ici, son château, à Montaigne)
1105 : Mort de Raymond IV de Toulouse
Il est également appelé Raymond de Saint-Gilles, comte de Toulouse et de Tripoli (nom sous lequel il est, d'ailleurs, plus connu).
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1105 : Mort de Raymond IV de Toulouse
Il est également appelé Raymond de Saint-Gilles, comte de Toulouse et de Tripoli (nom sous lequel il est, d'ailleurs, plus connu).
1970 : Création du Parc naturel régional de Camargue
1396 : Mort de l'Amiral Jean de Vienne
De Michel Mourre :
VIENNE Jean de (* vers 1341, † Nikopol, 28.IX.1396). Amiral français. D'une vieille famille bourguignonne, il se distingua durant la guerre de Cent ans, d'abord dans les opérations terrestres, contre les Grandes Compagnies, puis, aux côtés de du Guesclin, à Cocherel et à Auray. Nommé amiral de France par Charles V en 1372, il sut rapidement compenser son manque d'expérience maritime. Mettant en pleine activité l'arsenal du Clos des Galées, près de Rouen, il ne lui fallut que cinq ans pour doter la France d'une flotte bien équipée de 35 navires, que vinrent renforcer les galères de Castille. De 1377 à 1380, la flotte française affirma sa suprématie dans la Manche et en Atlantique; elle ravagea les ports anglais de la Manche (1377) et dispersa une flotte ennemie au large de Cherbourg (1378). Renforcée par une vingtaine d'unités nouvelles, elle s'empara, en 1380, des îles Anglo-Normandes.
Après un débarquement en Écosse (1385), Jean de Vienne dirigea en 1386 les vastes préparatifs d'une invasion de l'Angleterre, mais ce projet fut abandonné en raison de la mauvaise volonté du duc de Berry. Jean de Vienne, déçu, abandonna alors la marine. Il périt en combattant les Turcs à Nikopol, où il commandait l'avant-garde de l'armée chrétienne.
Illustration : blason de Jean de Vienne, "de gueules, à l'aigle d'or (Vienne) chargée en coeur d'un croissant de sable"
• http://ecole.nav.traditions.free.fr/pdf/jeandevienne.pdf
• http://www.roulans.fr/spip/spip.php?article430
17 et 18 juin 2011 : Colloque « SOLJENITSYNE, acteur de l’évolution de la Russie et du monde » - Amphithéâtre de la Verrière, Cité du Livre, 8/10 Rue des Allumettes, Aix-en-Provence
(Avec une intervention de Louis Martinez : Professeur de Russe à l'Université de Provence, traducteur de Soljénitsyne (entre autres...), écrivain, conférencier et, pour notre plus grand intérêt, "intervenant" , à ses heures, de notre Blog, sur lequel il ne dédaigne pas de laisser ses "commentaires", toujours appréciés....)
Soljénitsyne, ( 1918-2008) Prix Nobel de Littérature en 1970, un des plus grands écrivains russes, conteur, poète, combattant, dissident, amoureux de ce qu’il appelait la « Russie profonde » analyste de la Russie contemporaine, et mémorialiste fut peu écouté , souvent mal compris et parfois même qualifié de nationaliste, slavophile, théocrate, antisémite, partisan d’une monarchie orthodoxe, anti occidental, etc…
« Presque personne, même aujourd’hui, ne se fait de moi une idée qui corresponde à la réalité, encore moins qui corresponde à l’ensemble de mes écrits » disait-il avec regret.
Grâce à des conférences, des témoignages exclusifs, des tables rondes, et des moments questions-réponses, ces journées tenteront de dresser une image bien plus proche de la réalité de l’homme qu’il était et de ses idées.
Peut-on bien vivre sans connaître le message de nos grands contemporains.
(Voici un nouveau document d'archive. Rare, voire exceptionnel, comme ceux que nous avons déjà publiés (Rassemblements royalistes, Boutang, Molnar) ou que nous allons publier bientôt (Dîner-débat de Benoist/Thibon) sa qualité technique est loin d'être fameuse : mais il date de près de 25 ans ! Comme pour les autres documents, c'est évidemment son fond qui en constitue l'intérêt, et nous demandons aux auditeurs de passer sur les imperfections techniques évidentes, pour aller à "la substantifique moelle...". Il s'agit ici d'une conférence prononcée à Marseille, au siège de la FRP, juste avant les célébrations du bi-centenaire de 1989 par un René Sédillot très en forme. On rappelle qu'il fut pendant de longues années le directeur de La vie française, l'un des principaux journaux économiques de l'époque. A bientôt, pour l'écoute du Dîner-débat de Benoist/Thibon...)
Dans son Discours aux Lucs sur Boulogne (le premier de nos Grands Textes...) , Soljénitsyne explique la malfaisance de toute révolution, de la nôtre en particulier. Il critique ses racines idéologiques elles-mêmes, les illusions des Lumières, la devise de notre République, les "organisateurs rationalistes du bonheur du peuple"....
Il écrit, entre autres :
"...C'est le XXe siècle qui a considérablement terni, aux yeux de l'humanité, l'auréole romantique qui entourait la révolution au XVIIIe. De demi¬-siècles en siècles, les hommes ont fini par se convaincre, à partir de leur propre malheur, de ce que les révolutions détruisent le caractère organique de la société, qu'elles ruinent le cours naturel de la vie, qu'elles annihilent les meilleurs éléments de la population, en donnant libre champ aux pires. Aucune révolution ne peut enrichir un pays, tout juste quelques débrouillards sans scrupules sont causes de mort innombrables, d'une paupérisation étendue et, dans les cas les plus graves, d'une dégradation durable de la population.
Le mot révolution lui-même, du latin revolvere, signifie rouler en arrière, revenir, éprouver à nouveau, rallumer. Dans le meilleur des cas, mettre sens dessus dessous. Bref, une kyrielle de significations peu enviables. De nos jours, si de par le monde on accole au mot révolution l'épithète de «grande», on ne le fait plus qu'avec circonspection et, bien souvent, avec beaucoup d'amertume.
Désormais, nous comprenons toujours mieux que l'effet social que nous désirons si ardemment peut être obtenu par le biais d'un développement évolutif normal, avec infiniment moins de pertes, sans sauvagerie généralisée. II faut savoir améliorer avec patience ce que nous offre chaque aujourd'hui. II serait bien vain d'espérer que la révolution puisse régénérer la nature humaine...."
Comme en écho à ces propos, René Sédillot se penche, lui, justement,sur le coût de la révolution. Le mot "coût" ne devant bien évidemment pas être pris dans sa seule acception économique....
Oui, comment rêver d'une meilleure illustration pour ce que nous venions de dire ? Nous en parlions, dans notre seconde session du Café actualité, et c'était le troisième thème choisi, vous vous en souvenez, pour la soirée du 27 : 3 : Avec Soljénitsyne : pour un processus de dé-révolution....
Or, voici que, le lendemain même de ce Café, on pouvait lire dans la presse que l'Archipel du goulag entrait à l'école !...
Le processus de dé-révolution en Russie se poursuit, donc. Il est rapide, et fort, là-bas, où, comme cela avait été prédit, la Russie a bu le communisme comme le buvard boit l'encre. Et c'est bien Molnar qui avait raison, avant tous les autres, lorsqu'il annonçait la fin prochaine du marxisme-léninisme : depuis longtemps, le système, là-bas, était une coquille vide...
Ce processus de dé-révolution est plus lent, plus diffus, moins spectaculaire, ici, malgré nos impatiences. Il n'en demeure pas moins qu'il est à l'oeuvre, également, et d'une façon irrésistible. Et nous assistons bien - même si, encore une fois, c'est toujours trop lent à notre goût... - à un grand mouvement de ré-appropriation par les français de leur héritage, de leur Histoire, mais debarrassée des trucages, des falsifications et autres mensonges de la verité officielle (qu'on se souvienne du Mallet-Isaac !...). Un mouvement auquel contribuent ceux qui, tels François Furet hier, mais aussi Max Gallo, Jean-Christian Petitfils et tant d'autres ne cessent de remettre les choses à l'endroit...
"Sans la connaissance de ce qui est exposé ici, nous ne nous représenterons pas pleinement notre pays et nous ne pourrons pas penser à l'avenir" a déclaré Poutine, devant les caméras de télévison. Et en présence de Natalia Soljénitsyne, la veuve de l'écrivain, qui a établi la version réduite, pour les scolaires, de l'Archipel du Goulag.
Poutine a, évidemment, raison, et ce qui est vrai là-bas est - et sera... - évidemment, vrai ici aussi....
Nous devons donc, tous, tout faire pour pousser à la roue, afin que ce mouvement de dé-révolution s'accélère, ici, et s'amplifie encore, jusqu'à devenir, lui aussi, et ici aussi, irrésistible.....
Ou : Quand Chateaubriand - et Lamennais - démontent, dès 1840, le mécanisme qui mène logiquement et nécessairement de l'idéologie égalitaire à l'Etat totalitaire.
Un siècle avant Staline, vingt ans avant Le Capital, et Le Manifeste du Parti communiste n'étant pas encore publié, ces lignes sur l'égalité - ou plutôt l'idéologie égalitaire, l'égalitarisme - ne sont-elles pas prémonitoires ?
N'y voit-on pas une description saisissante de ce que sera, précisément, le marxisme-léninisme, instituant le Goulag par la dictature du prolétariat ? Et n'y voit-on pas apparaître, en filigrane, Soljénitsyne qui se dressera contre ce Goulag, et Jean-Paul II, avec son libérateur "N'ayez pas peur !"
Et n'y défend-on pas ces inégalités naturelles auxquelles il suffira à Maurras - qui emploiera le mot au singulier - d'accoler l'épithète "protectrice" ?
Dans cette prémonition manifestée ici par Chateaubriand et Lamennais, dans ce démontage clinique du mécanisme de l'oppression, on est au coeur des drames et des monstruosités du XXème siècle.
Et "d'une servitude à laquelle l'histoire, si haut qu'on remonte dans le passé, n'offre rien de comparable".....
Vous avez apprécié l'article sur Camus/Soljénitsyne du Réseau Regain, vous apprécierez les prolongements que vous propose Danièlle Masson: bien que vous soyez maintenant suffisamment informés pour y aller tout seuls, nous vous indiquons -au cas où...- qu'elle entreprend maintenant de nous parler de Soljénitsyne. Elle y consacrera trois notes :
1) Quelques repères biographiques
2) Une approche de son oeuvre
3) Sa pensée : sur l’Occident, sur la Russie postcommuniste, sur la nation et sur l’orthodoxie.....
Voici le lien menant à la première de ces notes, "Quelques repères biographiques":
Tel est le titre du fort intéressant article de Danièle Masson -agregée de l'Université- dans le dernier numéro proposé par le Réseau Regain.
Pour celles et ceux qui -parmi nos nouveaux lecteurs, puisque nous en comptons beaucoup, à chaque mois qui passe...- ne connaîtraient pas le Réseau Regain, nous dirons simplement qu'il s'agit de l'ancien Escritoire, qui, à partir de juillet 2008, a quitté l'imprimé pour le Net. Paraissant depuis 35 ans, "L'Escritoire" est un revue de haute qualité qui, autour de Michel et Danielle MASSON, a rassemblé de nombreuses signatures (Pierre GOURINARD, Antoine de CREMIERS, Philippe LALLEMENT, Nicolas PORTIER, Jacques LERMIGEAUX, Michel MICHEL, Georges LEROY...). Pour toucher un plus large public, et consacrer à des tâches évidemment bien plus utiles le temps très important consacré à la fabrication d'un journal-papier, l'Ecritoire est donc devenu le Réseau Regain.
Voilà: en très peu (trop peu...) de mots, vous savez, sinon tout, du moins assez pour vous plonger sans retenue dans la découverte de ce Réseau Regain, à connaître et à faire connaître. Et sur le site duquel vous vous rendrez toujours avec profit....
Vous lirez tout entier, en cliquant sur le lien suivant: http://reseau-regain.net/index.html , l'article qui nous sert de titre, mais nous ne résistons pas, en guise de mise en bouche, en quelque sorte, au plaisir de vous en donner le paragraphe de conclusion.
Le reste est à l'avenant...
Retour sur la condamnation "a minima" du juge Burgaud, lequel -comme on sait- n'a été condamné qu'à la plus faible des sanctions possibles, alors qu'il a tout de même fait faire vingt-cinq ans de prison (cumulés..) à une quinzaine de personnes, finalement innocentées; et brisé plus d'une vie.....
On laissera aux blogs spécialisés et aux personnes compétentes le soin de faire des commentaires techniques -comme cela a du reste déja largement été fait....- sur la très extraordinaire bienveillance dont a bénéficié le juge de la part d'autres juges. Nous ne sommes pas des charognards, ni des moralisateurs ou des donneurs de leçons; et nous n'allons donc pas nous acharner sur lui...
Nous nous permettrons par contre de tirer une leçon politique de cette désolante affaire; et elle sera comparable à celle que nous avons déjà tirée lors de l'affaire Kouchner, dans la note "L'affaire Kouchner, ou la révolution pour rien..." (Catégorie "République ou Royauté ?")....
Nous ne sommes pas des charognards, ni des moralisateurs, ni des donneurs de leçons. L’affaire Kouchner, en soi, n’est pas de notre ressort. Laissons l’accusation accuser, la défense défendre, et juger qui voudra, ou qui pourra. A ce stade de « l’affaire » il n’y a rien à dire d’autre….
Si Bernard Kouchner est (ou était…) attiré par l’argent, voire corrompu, il ne serait ni le premier ni le dernier dans la longue liste, en France et dans le monde, des gens qui auraient confondu (comme on le dit dans la presse actuellement...) leur intérêt personnel avec le rôle qu’ils jouent en tant que grands fonctionnaires de l‘État.
Le moins que l’on puisse dire est que le voyage en France du pape Benoît XVI ne se situe, à aucun égard, dans un contexte national et international apaisé. D’aucuns prédisaient, il n’y a pas si longtemps, la fin de l’Histoire et une planète de consommateurs repus et satisfaits, sans conflits dignes de ce nom.
Qu’auraient à y faire, à y dire, les grandes religions du monde, l’Eglise Catholique en particulier, si ce n’est d’y dispenser des paroles douces, lénifiantes et sans portée ?
Nous inaugurons – avec ce discours d’Alexandre SOLJÉNITSYNE – une nouvelle catégorie de notes : celle de ce que nous nommerons les "Grands textes" parce qu’ils ouvrent la réflexion sur les perspectives de l’essentiel.
Dans ce discours, Soljénitsyne dit le mal qu'il faut penser de toute révolution. De la nôtre en particulier. Il critique ses racines idéologiques elles-mêmes, les illusions des Lumières, la devise de notre République, les "organisateurs rationnalistes du bonheur du peuple"...
On notera que tel est l'objet profond de nos analyses, sur ce quotidien lafautearousseau.
Sur la réalité des révolutions, sur les horreurs qu'elles engendrent, sa pensée se "dédouble" dans une vision grandiose et universelle des maux que le monde a connus de leur fait, aux XIXème et XXème siècles. Il appelle de ses voeux le temps où seront érigés, en Russie, des monuments pour témoigner de cette barbarie et souhaite que les Français en fassent autant, non seulement comme objet de mémoire, mais aussi, mais surtout, comme condition d'une renaissance.
Soljénitsyne ouvre à notre réflexion de multiples "pistes" avec, à l'instar du pape Jean-Paul II, la force et l'autorité d'un témoin, d'une victime, en définitive victorieuse...
L'infomation a été rendue publique lundi 4 août 2008 au soir : Ignat Soljenitsyne, fils d'Alexandre Soljenitsyne, disparu dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 août, donnera un récital de piano exceptionnel, normalement le 14 mars 2009, dans le grand hall de l'Historial de la Vendée, aux Lucs-sur-Boulogne, construit à l'emplacement où son père prononça un discours lors de sa venue avec sa femme Natalia (il résidait alors aux Etas-Unis), le 25 septembre 1993.
Philippe Oswald a bien saisi (1) le double aspect du combat de Soljénitsyne (sur lequel nous reviendrons bientôt...): dans un premier temps, une première phase pourrait-on dire, il a affronté, comme Jean-Paul II, le marxisme-léninisme. Mais ensuite il a voulu, et surtout il a dû, toujours comme Jean-Paul II, entrer dans une sorte de deuxième phase, finalement tout aussi ardue et guère plus facile: celle de la re-construction de la Société, et donc de la critique d'une autre forme du même matérialisme, triomphant en Occident...
(1): Editorial de Famille Chrétienne, n°1596/1597, du 16 Août.