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Actualité France - Page 428

  • Lu sur le Blog de Patrice de Plunkett (note du mardi 15 mai) : François Hollande devrait relire Marcel Pagnol

       ...et lui rendre hommage ce matin après Jules Ferry et Marie Curie :

            Né en 1895 d'un hussard noir de la IIIe République issu des écoles normales, « ces séminaires où l'étude de la théologie était remplacée par des cours d'anticléricalisme » (la Gloire de mon père), Marcel Pagnol a donné son nom aux amicales laïques des écoles de l'Hexagone. Il symbolise donc ce qu'est censé aimer François Hollande en matière de références. Mais on imagine l'indignation qui l'aurait saisi devant certains articles du programme Hollande durant la campagne présidentielle de 2012...

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  • Pourquoi il est possible de s'abstenir ou de voter blanc... par Michel Onfray

    MICHEL ONFRAY.JPG        On n'est pas toujours d'accord, loin s'en faut, avec lui, mais dans notre quête constante des convergences, fussent-elles inattendues, ce qu'a dit Michel Onfray dans cet article que nous reproduisons aujourd'hui est, de toute évidence, intéressant, et mérite que l'on s'y arrête, et qu'on y réfléchisse.

            Car il en dit long sur le délabrement du Système, sur le désenchantement qu'il provoque, et son corollaire inévitable, le désamour... Dans bien des cas, on emploie l'expression "Grandeur et décadence de, ou des..." : le regard, lucide, d'Onfray sur l'état actuel de notre Système, c'est, sans contestation possible, "la décadence" qu'il retient...

            C'est dans Le Monde du 17 avril 2012 (Michel Onfray a fondé en 2002, faut-il le rappeler, l'Université populaire de Caen...)

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  • L'hommage de François à Jules, raciste assumé et sûr de lui : symbole éclatant de l'hypocrisie et de la tartufferie ambiante et officielle, triomphe éclatant du "deux poids deux mesures"...

    jules_ferry.jpg        Même Luc Ferry, son descendant en ligne directe, ne trouve pas cela très fut/fut : Jules Ferry fut "non seulement un grand colonisateur, mais c'est quelqu'un qui fonde la colonisation sur une vraie théorie raciste. De même qu'il faut éduquer les enfants, il faut éduquer les Africains, c'est ça l'idée", a déclaré Luc Ferry, rappelant les propos de l'aïeul : "Il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures".

              Mais allons un peu plus loin, et récapitulons (oh, juste un peu...) quelques uns des "fastes" de ce régime qui donne si volontiers des leçons de morale, et qui, par exemple, se permet de condamner l'affreux Maurras, l'horrible Maurras, pour antisémitisme : si ce n'était tragique, ce serait à mourir de rire, avec Coluche, en se tapant et retapant sur le ventre, et répétant sans cesse : "Je me marre !..."

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  • Ivan LEVAI, aujourd'hui : HABEMUS PAPAM !

            France Inter est une station de radio scandaleusement orientée, mais (presque) toujours intelligente. habemus-papam-dvd-10637775qzbdv.jpg

            Avec élégance, humour, un style, un français parfait, des analyses toujours subtiles, une certaine indépendance d'esprit, Ivan LEVAI y assure la revue de presse du samedi et du dimanche. Il y ajoute très régulièrement une touche de poésie française toujours bienvenue.

            Ecoutez donc ce qu'il a dit aujourd'hui, sous ce titre évocateur du contexte où nous nous trouvons : Habemus Papam !

            Le film dont il est question, évoque un Souverain Pontife qui, sitôt élu, s'enfuit par peur de la tâche qui devrait être la sienne !   

            Suit l'évocation, peu flatteuse, des 25 présidents de la République qui, de fait, de Louis-Napoléon BONAPARTE à Nicolas SARKOZY, ont abaissé la France.

    Ecoutez donc !

    La revue de presse d'Yvan Levaï du dimanche 6 mai 2012

  • Carte blanche à... Guillaume de Tanouarn : Si je votais pour un discours (deuxième tour)

    TANOUARN.JPG        En ce premier Mai, j'ai fait l'effort d'écouter Nicolas Sarkozy jusqu'au bout (son talent m'a rendu la chose aisée). J'ai essayé de faire la même chose pour Marine Le Pen, je vous avoue que je ne suis pas parvenu à la fin de son propos. Je n'ai pas pu...
            Dans les deux cas, je ne parlerais ici que du discours, je ne discuterais que des textes entendus, ainsi qu'on m'a appris à le faire pour les grands auteurs. Je sais bien : la différence entre un auteur et un politique, c'est que l'auteur est tout entier dans son texte, le politique non.
            Aussi bien, je ne fais pas de politique, je ne chercherais pas ici à sonder les intentions, à spéculer sur les applications futures, à prendre la main dans le sac ces prestidigitateurs du verbe que sont les politiques en démocratie. Ce n'est pas mon problème, ce n'est pas mon métier. Mais je vais essayer de dire ce qui m'a frappé dans ces deux discours bleu blanc rouge.

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  • Idées : "Un roi, sinon rien", dans "Valeurs actuelles" et, dans "La Libre Belgique", L’élection présidentielle ou la nostalgie monarchique, par Robert Redeker...

            Hier, nous avons passé la vidéo d'Hilaire de Crémiers, sur l'élection présidentielle en cours. Aujourd'hui, pour prolonger la réflexion, c'est dans Valeurs actuelles et dans La Libre Belgique que nous trouverons de la matière...

            Voici d'abord le lien permettant d'accéder à l'article de Valeurs actuelles : http://www.valeursactuelles.com/actualités/politique/un-roi-sinon-rien20120502.html

            Et le texte de l'article de Robert Redeker :

            "Voulue par le général de Gaulle, l’élection du chef de l’Etat au suffrage universel direct est une REDEKER.JPGsingulière institution. Deux inconvénients majeurs la caractérisent.

            D’une part, elle contraint à une sorte de campagne électorale permanente, mettant en danger la visée de la longue durée pourtant essentielle à la politique.

            D’autre part elle incite les électeurs à s’intéresser à la personnalité des candidats plutôt qu’à leurs idées ou programmes, ce qui contrevient à l’idée démocratique. Les élections législatives sont plus démocratiques que l’élection présidentielle, car moins personnalisées, plus idéologiques.

            Malgré tout, cette ambigüité démocratique révèle la sagesse politique de la constitution de la Vème République et explique sa pérennité.

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  • La posture antiraciste...

    (dans Le Figaro magazine du vendredi 10 février)

    SEVILLIA LA POSTURE ANTIRACISTE.jpg

  • Réchauffement climatique ? Peut-être... Congélation intellectuelle, sûrement...

            Il y a peu, c'était Jean-Claude Mailly qui se ridiculisait en déclarant, à propos de Marine Le Pen, que le national-socialisme n'était pas sa tasse de thé...

            Puis, ce fut Claude Guéant, qui affirma que le programme de la même Marine Le Pen était national et socialiste. Il fut alors pressé de le dire carrément par le journaliste, dont on devinait qu'il se pourlèchait d'avance les babines : "vous voulez dire national socialiste ?" demanda notre inquisiteur/commissaire politique de journaliste. Là, quand même, comme c'était vraiment trop "hénaurme", Guéant refusa malgré tout de le dire; mais il reprit, "non, non, pas national socialiste, national et socialiste..."

            Bon, que l'horloge intellectuelle (si on peut encore parler d'intellectuel avec des personnes pareilles...) de certains se soit bloqué en 1945, après tout, c'est leur problème; qu'ils vivent dans "leur" passé et dans un mauvais film de passéisme/fiction, c'est aussi leur affaire...

            Mais, nous, les citoyens d'aujourd'hui, nous aimerions bien avoir un débat politique normal et sérieux, positif, constructif, qui traite des problèmes du jour; et non ces pitreries à répétition qui - certes - disqualifient ceux qui les prononcent, mais qui - aussi et surtout - dénaturent et abaissent le débat politique. Sans compter l'image déplorable qu'elles donnent de nous à l'étranger...

            Qu'ils restent avec leurs fantômes, et qu'ils débarrassent le plancher, ceux qui ne vivent pas aujourd'hui et qui ne voient pas les choses comme elles sont : c'est le seul service qu'ils puissent rendre à la chose publique...

  • Le sacré : d'accord avec... Régis Debray

            "...Aucun régime n'a fabriqué plus d'icônes, de statues, de mausolées, d'interdits, d'excommunications et de procès de sorcellerie que celui qui fit de l'athéisme une religion d'Etat, et du Bon Dieu un diable..."

            Que se passe-t-il quand le sacré est éradiqué ? : "Nous ne transmettons plus. Nous descendons nos drapeaux à la cave... Plus d'hymnes ni de tapis rouges. Plus de défilés ni de cérémonies. Chacun pour soi comme dans un naufrage..." 

    debray,charles-roux 

            Gallimard, 202 pages, 23 euros

  • Il vaut mieux entendre "ça" que d'être sourd ! Sur France info, François Hollande (qui ne pouvait ignorer les "agissements sexuels" de DSK) vient de déclarer qu'il fallait moraliser la vie politique ! Qui a dit : "Plus c'est gros, plus ça passe" ?...

  • D'accord avec.... : le Syndicat Alliance, pour la "présomption de légitime défense"...

    alliance_logo.JPG        Nous sommes comme tout le monde : nous aimerions vivre dans un monde sans violence ni pauvreté, sans Cancer ni Sida, sans guerres ni pollution; un monde où l'on ne ferait qu'écouter chanter les gentils oiseaux dans les jolis arbres de belles villes toutes propres, sans insécurité ni braquage ni sirènes de police... Bien sûr que tout un chacun préfèrerait une terre où tout le monde il serait beau, tout le monde il serait gentil...

            Mais, ça, c'est dans le monde de Martine, chez Walt Disney (et encore, même là, il y a de gros méchants...) ou dans les Contes de fées. Notre monde est différent, il est violent, et il l'est de plus en plus. Et les forces de l'ordre sont de plus en plus confrontés à des délinquants d'un nouveau style, ultra-violents et - pour un très grand nombre d'entre eux - ne rêvant que de "crever du flic".

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  • Affligeant : la "Une" de Libération, honteuse, mais peut-être pire encore, carrément débile...

            On connaît le mot célèbre de Fouché, apprenant l'assassinat du duc d'Enghien : "C'est pire qu'un crime, c'est une faute...". Que dire d'autre en voyant cette consternante "Une" de Libé : c'est pire que honteux, c'est carrément débile...

            On ne partage bien sur pas toujours - loin s'en faut.. - l'esprit qui préside aux articles de Libération. Mais il est vrai que souvent, et même très souvent, on y lit des choses intelligentes, bien documentées, bien informées; bref, d'un bon niveau, même si, encore une fois, on n'en partage pas toujours les idées.

            Or, là, que vient-il de se passer ? Est-ce la totalité des rédacteurs ? Quoi qu'il en soit, quelqu'un parmi la rédaction (ou quelques uns, ou peut-être tous les journalistes, on ne sait pas), quelqu'un a cru bon de nous apprendre cette chose : pour un journaliste au moins de Libé (et, sans doute, plus d'un...) "l'horloge cérébrale et intellectuelle" s'est arrêtée en 1945.... C'est affligeant, c'est consternant, que dire de plus ?...

            Dans le petit monde de Marcel Pagnol, quand quelqu'un dit une énorme "hénaurmité", les autres, comme accablés pour lui par sa bêtise, haussent les épaules, accompagnant leur geste d'un "peuchère" attristé, qui veut tout dire...

            Rien d'autre à faire dans ce cas-là : la "Une" de Libé ? Peuchère...

            On peut intervertir les termes :

            Peuchère, la "Une" de Libé...

  • Sarko a peut-être levé un coin de voile, lundi soir : va-t-on vers "un grand moment de télé" lors du débat traditionnel d'entre-deux tours ?...

    sarkozy,hollande,strauss kahn         Lundi soir, pour son premier meeting de campagne du second tour, Nicolas Sarkozy était à Saint Cyr, près de Tours.

            Nous ne retiendrons ici que quelques secondes de cette réunion, car elles donnent, peut-être, une indication sur ce qui va (ou peut) se passer lors du prochain duel télévisé, le 2 mai prochain. On pense ce qu'on veut de Sarkozy, et, pour ce qui est du vote, on votera ou pas pour lui, ou on s'abstiendra : nous avons suffisamment expliqué notre position là-dessus pour n'avoir pas à y revenir.

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  • Réflexions sur "liberté, égalité, fraternité", à partir d'un texte de Dostoïevski, par Yvan Blot...

    • yvan blot,dostoievski         Yvan Blot nous a envoyé quelques réflexions, que nous publions ci-après : ("..J’ai pensé que ce texte de Dostoïevski vous intéresserait..."), Nous l'en remercions, et sommes, comme à chaque fois, très heureux de publier ses textes dans notre quotidien( rappel : le Site de Démocratie directe : http://www.democratiedirecte.fr/). 

           Il se base sur un extrait des "Frères Karamazov", tome 1 (pages 564 et suivantes) : 

           Dostoïevski, comme Kierkegaard, peut être compté parmi les fondateurs de la pensée existentielle et Nietzsche, Camus ou Heidegger ont notamment reconnu leur dette envers ce génie.  

            Dans « Les Frères Karamazov », il fait une critique impressionnante du monde moderne occidental. « Le monde a proclamé la liberté, ces derniers temps surtout, » déclare le staretz Zosima, « et nous, que voyons-nous dans ce qu’ils appellent la liberté ? Rien que de l’esclavage et du suicide ! Car le monde dit : tu as des besoins et donc satisfais les car tu as les mêmes droits que les hommes les plus riches et les plus notables. N’aie pas peur de les satisfaire, et même fais les croître. Voici la doctrine actuelle du monde. C’est en cela qu’ils voient la liberté. Et quel est le résultat de ce droit à multiplier les besoins ? Chez les plus riches, l’isolement et le suicide spirituel, et chez les pauvres, la jalousie et le meurtre, car les droits sont certes donnés mais les moyens de satisfaire ces besoins, eux, on ne les indique pas encore. (..) En comprenant la liberté comme une multiplication et une satisfaction rapide de leurs besoins, ils déforment leur nature, car ils font naître en eux une multitude de désirs absurdes et stupides, d’habitudes et de lubies des plus ineptes. Ils ne vivent que pour s’envier les uns les autres, pour satisfaire leur chair et leur vanité. »

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  • Pour en finir avec l'idéologie antiraciste, de Paul-François Paoli

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    François Bourin Editeur, 175 pages, 19 euros

     


            L'antiracisme, nécessité morale absolue, a atteint ses objectifs en Occident. Toute idée de suprématie raciale y est désormais délégitimée et celui qui s'en prévaudrait encourrait, à juste titre, l'opprobre des institutions et des médias. Pourtant, alors que les racistes avérés sont devenus très marginaux dans nos sociétés, l'antiracisme s'est mué en une idéologie à la fois diffuse et contraignante qui outrepasse largement sa raison d'être.

            Manipulée comme une arme de disqualification massive, elle impose un terrible chantage sur quiconque ose interroger l'immigration, l'influence de l'islam ou le multiculturalisme. Non contente de réintroduire le délit d'opinion, elle interdit par ailleurs, au nom d'un universalisme au rabais, toute réflexion sur la grandeur et l'unicité de la culture européenne. A travers une méditation historique sur l'épineuse question de l'identité française, Paul-François Paoli déconstruit une doxa tyran-nique qui stérilise le débat public.