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Actualité France - Page 429

  • Alors que France 5 a "fait" de l'histoire vraie, avec "La reine et le cardinal", France 2 a préféré donner dans le "racisme paradoxal", avec son "Toussaint Louverture"...

            Dans une intervention télévisée restée célèbre, Alain Finkielkraut a marié avec bonnheur la justesse et l'humour lorsque, parlant de la Burqua, il l'a qualifiée d' "exhibitionnisme paradoxal".

            On peut dire la même chose, à propos du téléfilm de France 2 sur Toussaint Louverture (diffusé les mardi 14 et mercredi 15 février) : salir un noir "parce que" il est noir, c'est évidemment du racisme; à l'inverse, faire de lui un saint "parce que" il est noir est également du racisme, mais inversé, du racisme paradoxal, pour reprendre la formule de Finkielkraut. Et même chose pour "le blanc" : l'encenser "parce que" blanc, ou le démolir "parce que" blanc, c'est exactement la même chose....

            Ce raisonnement doit être trop subtil pour les auteurs du scandaleux Toussaint Louverture......

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  • Lu, vu, entendu : deux phrases, deux horreurs...

            La première est de BHL : "Il y a  deux nations, la charnelle, la substantielle, celle dont on hérite, celle de Péguy et de Barrès qui n'a cessé d'engendrer la bêtise nationaliste, et fasciste; et puis il y a l'autre, la nation antilyrique, abstraite, sans couleur, sans odeur, celle de tous les hommes, la mienne."

             Tiens, on ne savait pas que BHL était devenu - est-ce ce qu'il faut conclure de son "idée" ?... - "contre" l'existence de l'Etat d'Israël...

            La deuxième est de Pierre Bergé, dénonçant certains mots : "Patrie, c'est le plus dangereux ! Nous sommes quelques uns à ne plus nous reconnaître très bien dans cet hexagone égoïste, et à penser que la patrie a fait depuis longtemps éclater les frontières."

             Mais, elle se trouve où, la fortune bien égoïste de Pierre Bergé ? Et il l'a faite où ? Sur Sirius ?...

  • Le "sain" souhait de Jean-Luc Petitrenaud...

    petitrenaud        Qu'on n'y mette pas le "t", certes, mais on reconnaîtra dans notre titre un clin d'oeil à celui qui est chroniqueur gastronomique de talent, auteur du récent Petit lexique du petit( chez Stock)...

           Chaque semaine, Le Figaro magazine reçoit une personnalité et lui pose diverses questions : ce samedi 30 décembre, c'était Petitrenaud qui était, non pas aux fourneaux, mais sur le gril. Et il s'y est révélé fort sympathique... A la dernière question, Un voeu totalement déraisonnable pour 2012 ? il répond, crânement :

              "Que chaque Français aime son pays comme une oeuvre d'art. Il faut être fier de la France !"

               Bravo...

  • C'est clair, c'est net, c'est précis : Jean-Marc Bastière a interrogé Jean Sévillia...

            ...sur son Politiquement incorrect (1). Le titre choisi pour cet entretien est excellent, "En Histoire aussi, la vérité rend libre"...

            Ce serait une des façons possibles, si on voulait essayer de la résumer, d'aborder l'ensemble de l'oeuvre de Jean Sévillia. De qui Jean-Marc Bastière - qui voit, avec justesse, chez lui "une oeuvre cohérente" - dit, tout simplement, ces deux choses importantes :

          "Ce qui qualifie Jean Sévillia, c'est l'unité. Unité de vie, de convictions et de pensée...." et, un peu plus loin : "...Pour parler de ces sujets piégés, prêts à exploser au moindre écart, il fallait du courage, mais aussi du discernement. Celui qu'apporte la maturité."

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    Fayard, 374 pages, 20 euros

     

    ...le fascisme et l’antifascisme, la Résistance et la Collaboration, l’affaire Pie XII, la décolonisation, la guerre d’Algérie... Ce livre étudie dix-huit points chauds de l’histoire française et européenne. Pour chacun d’eux, les conclusions les plus récentes des chercheurs remettent en cause les préjugés, les idées reçues et les mensonges concernant notre passé...

     

    * rappel : le Site de Jean Sévillia

     

    (1) : dans Famille chrétienne du 5 au 11 novembre, n° 1764.

  • Education : Prix orange à Jean-Paul Brighelli; prix citron pour le sociologue !...

            On prend son bien où on le trouve, et, pour nous, il n'y a pas de "petits journaux" ou de "petits journalistes" : la réflexion n'est pas reservée aux seuls grands quotidiens - parisiens de préférence, pour certains... : on peut trouver partout des choses intéressantes, même si cela peut peut-être en surprendre quelques uns.

            Ce sera le cas aujourd'hui où nous avons trouvé dans le supplément Fémina de La Provence deux pages consacrées à l'Education et à l'Ecole en général.

            Le sujet est sérieux, il "vaut le coup" et ce Fémina du samedi 12 novembre lui consacre deux pages, dans lesquelles il fait appel à six "experts" : un chronobiologiste,, un professeur de psychologie cognitive, un pédopsychiatre, un sociologue et - surtout - un professeur en classe prépa : Jean-Paul Brighelli.....       

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  • Sur-administration, l'une des plaies du Système : de la guéguerre picrocholine socialiste, à Marseille, à l'exemple "vertueux", venu d'Alsace"….

            Ce pauvre gouvernement, on ne sait plus trop s’il fait peine ou s’il fait sourire, dans sa quête désespérée de quatre sous par ci, de cinq centimes par là… Bien sûr, François Fillon a raison de vouloir trouver des ressources nouvelles – et, dans son cas, des ressources tout court… - mais, enfin, le nœud du problème est bien - pour une bonne part - dans ces mal-gérances multiples et additionnées du Système qui, telles un millefeuille de folies empilées les unes sur les autres a condamné le-dit Système à l’état calamiteux de ses finances dans lequel il se trouve, aujourd’hui, par sa propre faute.  

    guerini,caselli,departements,regions

     Et si on "supprimait" Guérini ?

    Politiquement, s'entend, bien sûr, en supprimant cet échelon parasite, donc nuisible, entre les Communes/Communautés urbaines et les Régions qu'est cette autre exception française : le Département ?

    On ferait de sacrées économies... 

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  • D'accord avec... Gérard Leclerc, sur le Cahier de L'Herne Charles Maurras

            Nous avons dit, on ne peut plus clairement, ce que nous pensions de ce magnifique Cahier de l'Herne consacré à Charles Maurras, que nous ont offert Stéphane Giocanti et Axel Tisserand ( Cahier de l'Herne Charles Maurras.pdf ).

           Dans le n° 999 de Royaliste, Gérard Leclerc consacre sa page "Idées", justement, à ce Cahier. Et il conclut, lui aussi, que "Stéphane Giocanti et Axel Tisserand, dont la compétence est bien connue, ont réalisé, avec cette somme, si riche, un bel exploit littéraire".

            "...le cahier de l'Herne - dit encore, et il a raison, Gérard Leclerc - signifie un retour à Maurras, une chance de le découvrir pour les jeunes générations qui pourront enfin prendre conscience, au-delà des pures invectives, de la dimension du penseur et de l'écrivain..."

            La seule chose que ne dit évidemment pas Gérard Leclerc, c'est qu'il a contribué - et de quelle façon !... - à la beauté de ce Cahier. Son "Charles Maurras, témoin unique du religieux" (pages 143 à 146) est bien, en effet, l'une des réussites de ce beau collier de perles qui nous est offert : "Lire Maurras, c'est risquer l'inépuisable", telle est la belle chute d'un article qui, beau, l'est tout entier.

            Gérard Leclerc remercie, comme nous et comme il se doit, Stéphane Giocanti et Axel Tisserand : mais il est bien, lui aussi, dans cette cohorte des bons ouvriers qui ont fait là une belle oeuvre....

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  • Tintin, "jeune royaliste decomplexé", "héros pour notre temps"... : réflexions de Frédéric Rouvillois

     tintin,rouvillois                                         Frédéric Rouvillois est écrivain et Professeur agrégé de droit public à Paris V depuis 2002, où il enseigne le droit constitutionnel et le contentieux constitutionnel; il centre ses travaux sur le droit de l’Etat et sur l’histoire des idées et des représentations.

            Il est depuis 2004, conseiller de la Fondation pour l’innovation politique. il a publié en 2006 Histoire de la politesse de 1789 à nos jours et Histoire du snobisme, en 2008. 

            Il nous a fait l'amitié de nous communiquer son très intéressant article paru le 26 octobre 2011  sur "atlantico":

    http://www.atlantico.fr/decryptage/tintin-herge-politique-ideologie-royaliste-decomplexe-frederic-rouvillois-209934.html

            Nous disons "très intéressant" car, non sans humour, sa réflexion est assez inattendue, et, finalement, très profonde : qu'on en juge....

    PS : pour les tintinophiles : http://www.bdoubliees.com/journaltintin/annees/index.html

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  • France info a présenté l' Historiquement incorrect, de Jean Sévillia...

             Nous en parlons souvent, ici, de cette toujours excellente rubrique Le livre du jour, animée par un Philippe Vallet toujours très libre dans ses choix et très honnête dans ses commentaires...

            Hier, mardi 25 octobre, il présentait (2'28") Historiquement incorrect, de Jean Sévillia :

            http://www.france-info.com/chroniques-2011-10-25-historiquement-incorrect-de-jean-sevillia-570990-81-81.html 

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    * rappel : le Site de Jean Sévillia

     

    Fayard, 374 pages, 20 euros

    ...le fascisme et l’antifascisme, la Résistance et la Collaboration, l’affaire Pie XII, la décolonisation, la guerre d’Algérie... Ce livre étudie dix-huit points chauds de l’histoire française et européenne. Pour chacun d’eux, les conclusions les plus récentes des chercheurs remettent en cause les préjugés, les idées reçues et les mensonges concernant notre passé...

  • D'accord avec... Eric Zemmour : pour une "pratique" politique normalisée....

            .... et pour en finir avec l'une des "exceptions françaises" les plus malsaines - politiquement s'entend - qui fait que la représentation officielle (ou légale, comme on voudra...) du peuple français ne reflète qu'imparfaitement la réalité politique vraie de l'opinion, et que beaucoup d'élus, à tous les échelons, ne sont pas réellement représentatifs du rapport des forces vrai sur le terrain. Ce qui n'est ni sain, ni juste, ni... légitime !

            Même si cela doit susciter l'étonnement - voire quelques critiques - chez certains, nous n'avons pas pu ne pas noter comment, dans son Billet du Figaro Magazine du 1er octobre 2011, Zemmour conclut sa réflexion (dernier paragraphe) :

            "...Demain, tout peut arriver. La Droite populaire peut incarner une aile conservatrice d'un grand parti républicain à l'américaine. Ou être la charnière d'une grande recomposition politique où le Rubicon qui sépare la droite du FN serait franchi. Pour constituer un nouveau bloc des droites, inspiré de certaines expériences européennes, reposant sur la critique acerbe de la mondialisation et de l'Europe".

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  • Deux "prix orange", ex-aequo, et sans "citron", cette fois-ci.....

              ...pour deux articles parus dans le même jour, dans la même Page Idées du Figaro (samedi 3 / dimanche 4 septembre ), n° 20.866.

           Le premier - intitulé Ce qui ne peut plus durer au PS - est du Philosophe Yves Roucaute, qui s'interroge sur "notre" PS des vieilles lunes; le second - L'avenir des humanités - est du philosophe Jean-François Pradeau, qui veut sortir les langues anciennes du "giron confiné des options de second rang" (on notera, au passage, qu'il ne parle évidemment pas de langues mortes, comme certains ignares, mais bien de langues anciennes, ce qui est tout à fait autre chose...)

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  • Prix orange à Chantal Delsol, et prix citron à l'ex-maire de Cesson....

    1. le prix orange : sans hésitation, à Chantal Delsol pour ce passage de l'excellent article qu'elle signe dans le Valeurs actuelles du 7 avril, L'hypocrisie de la laïcité :

    DELSOL 1.jpg        "...La neutralité laïque fleure l'hypocrisie. Le théâtre public de la société laïque étalé sous nos yeux n'est pas du tout neutre... Plutôt qu'une neutralité, n'avons-nous pas suscité une religion d'Etat ?

            Le citoyen laïque et neutre est un fils de la raison sèche. Il a laissé tomber les superstitions avec les bondieuseries. Et pourtant, le voilà qui fait à ses adversaires (ceux qui refusent d'utiliser la langue de bois) des procès en sorcellerie. Enfin libéré des religions, il déploie une logorrhée moralisatrice dont les préceptes valent non par des arguments, mais par la seule incantation et par l'air inspiré de leurs grands prêtres. On lui a appris qu'on ne peut raisonner que sans Dieu, et qu'il faut désenchanter le monde pour être libre. Pourtant, il n'a jamais autant couru les voyantes, il craint les fantômes et vénère sur sa cheminée les cendres de son grand-père incinéré. Il ne porte plus une croix au cou, mais un signe du zodiaque. Se débarasser de Dieu ne signifie pas se débarasser des superstitions.

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  • Un "Parvis Jean-Paul II" à Levallois-Perret...

            Nous en parlions récemment ( BOUAZIZI JEAN PAUL II.pdf ): le Conseil municipal de la ville de Paris vient de décider à l'unanimité de donner à l'une de ses rues le nom du jeune Tunisien qui s'est suicidé contre Ben Ali, mais attend toujours pour trouver une place à la belle statue de Jean-Paul II.

             Jean-Paul II dont le nom, du reste, n'a été donné à aucune artère de la capitale, alors qu'il se trouve réellement mêlé à notre Histoire de France récente, et à l'Histoire de la Ville de Paris : il doit se contenter, pour l'instant, d'un hommage à minima, son nom ayant été donné - c'était bien, et la moindre des choses, et le plus "facile"... - au Parvis de Notre-Dame de Paris ! Passons...

            La ville de Levallois-Perret, elle, n'a pas de ces scrupules, tergiversations ou pusillanimités : elle vient d'inaugurer - c'était le 30 mai... - un Parvis Jean-Paul II, situé devant l'église Saint-Justin. La mairie a fait savoir que c'était par "un vote transcendant les clivages politiques" que la décision avait été prise, afin de rendre hommage à "...l'homme d'Etat visionnaire" qui a "lutté contre tous les totalitarismes"....

    jean paul ii,levallois perret?ben ali

    Pour l'instant, à Paris même, "intra-muros", c'est "service minimum !...

  • Ségolène Royal en campagne : le bon grain et l'ivraie...

            Il faut bien le reconnaître, et lui en donner acte : si elle reste, dans tant de domaines, prisonnière d'une idéologie vieillotte et surannée, Ségolène a su faire preuve, ce dimanche 26 juin, lors de son Meeting d'Arçais, d'un réalisme de bon aloi sur deux ou trois thèmes majeurs. On a ainsi noté avec intérêt ce qu'elle a dit sur les Banques ou l'Education, et d'autres sujets encore, mais ce qui aura peut-être le plus frappé, c'est l'aplomb avec lequel elle se démarque d'une bonne part de son camp en ce qui concerne l'immigration.

            Certes, elle n'est pas la seule, et ils sont plusieurs - à gauche en général, et au PS en particulier - à tenir sur le sujet des propos réalistes. Le dernier en date, et non des moindres, étant le député PCF du Rhône, André Gérin...

            On a bien, là, une ligne de fracture majeure à gauche, illustrée donc, hier, par une Ségolène qui a asséné, d'une traite, et sans hésitation, que l'immigration, ici et maintenant, signifiait en réalité l'exploitation d'êtres humains par des Mafias; qu'il fallait aider chez eux ceux que "on" a fait venir ici pour que les salaires baissent; et que la France ne pouvait pas supporter, comme l'avait dit Rocard en son temps, toute la misère du monde.....

            Certes, ce n'est pas pour autant qu'on voterait (ou votera...) pour elle, mais, tout de même, le propos méritait d'être signalé.... 

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    Dimanche 26 juin, en meeting à Arçay... 

  • LA CHUTE DE LA MAISON STRAUSS-KAHN.....

    (réactvité face à un évènement politique majeur : cette note a été publiée dimanche matin, à 9h05, pour la photo et le titre, et rédigée ensuite, au fur et à mesure des confirmations, jusqu'à douze heure, heure à laquelle elle a été définitivement "envoyée"...)

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    explosion en vol, désintégration.... 

            Ce n’est pas en nous plaçant sur le terrain de la morale privée, ni sur celui des attaques personnelles, que nous réagirons à l’affaire Strauss-Kahn. Nous dirons simplement que, ne surmontant pas ses pulsions et ne maîtrisant pas ses penchants personnels, bien connus, Dominique Strauss-Kahn, vient, paradoxalement, de s’exclure, de lui-même, de la participation à un Système dont il est, pourtant, l’archétype.

            La vie privée des souverains qui ont régné sur la France ou sur l’Europe n’a pas toujours été  exemplaire, si celle de certains autres l’a, par contre, été. Ces Princes, ces Rois, s’inscrivaient dans une Tradition, une Lignée, une Légitimité, dont ils n’étaient, somme toute, qu’un maillon, et, s’ils n’étaient à l’abri ni des critiques, ni des conséquences et sanctions de leurs actes, leurs fautes ne remettaient vraiment en cause ni la continuité des Institutions, ni la pérennité des États ni la cohésion de la société civile.

            Les Pouvoirs politiques nés de notre Révolution ne se prévalent ni de ce type de Légitimité, ni de notre Histoire qu’ils nient, rejettent et combattent, au nom d’une idéologie. Ils ont voulu que leur pouvoir relève de la Raison, appliqué à la mise en œuvre de cette idéologie, censée organiser le monde nouveau sur des bases nouvelles, et gérer des citoyens, des hommes nouveaux, sans roi et sans dieu. Aujourd’hui, le monde, le Système, dont ces principes ont accouché nous répugne. A nous et à beaucoup. Est-il permis de rêver à autre chose ? Nous dirons que ce rêve devient un devoir, qu’il doit se métamorphoser en une volonté d’autre chose

            La mondialisation est, d’évidence, presque au sens étymologique, une fiction sans souveraineté ni souverain, où, en quelque sorte, la seule « autorité », la seule incarnation d’une unité, bien-sûr strictement réduite à l’économique, est,  en pratique, le Directeur Général du FMI, au numéro 700 de la 19ème rue à Washington, États-Unis d’Amérique. De notre planète ainsi et prétendument mondialisée, Dominique Strauss-Kahn était une sorte de Pape, régnant, depuis son Vatican de la Finance, Urbi et Orbi. Pour toutes sortes de raisons tenant à ses racines, à sa culture, à ses amitiés, à son « expertise » économique et financière, et, aussi, à son deuxième mariage, il était, en apparence, parfaitement, si l’on peut dire, adéquat à cette Haute Fonction ….  Constitué pour …

            Exit le règne de la Raison, exit l’expertise financière, exit le politique avisé, exit l’éventuel candidat du Parti Socialiste à l’élection présidentielle française, exit le Pape de la mondialisation. Au moins sur un point, Sarkozy ne s’est pas trompé lorsqu’il affirmait à ses amis que DSK ne pourrait pas tenir le choc d’une campagne présidentielle. Il n’aura même pas tenu le choc de la précampagne ; il devra, très probablement, jeter l’éponge avant même qu’il ait déclaré son intention d’y prendre part.  Le « misérable petit tas de secrets » - qui tient aux misères de la nature humaine inchangée, vient, en effet, comme un « coup de tonnerre », d’envahir les ondes, les écrans, les feuilles de papier journal.

            Inculpé d’agression sexuelle, de tentative de viol, de tentative de séquestration, passible de poursuites pénales lourdes pour des faits considérés aux États-Unis comme extrêmement graves, arrêté, in extremis, dans un avion en partance pour Paris, Dominique Strauss-Kahn a (très probablement) terminé , non pas sa vie de luxe et de richesse extrêmes qui lui ont, sans-doute, donné l’illusion que tout lui était permis, que tout s’achète, que tout s’obtient par le Pouvoir et par l’Argent, du moins sa carrière politique, ….. dans une chambre d’hôtel de New-York.

             Sic transit….