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Actualité France - Page 427

  • La posture antiraciste...

    (dans Le Figaro magazine du vendredi 10 février)

    SEVILLIA LA POSTURE ANTIRACISTE.jpg

  • Réchauffement climatique ? Peut-être... Congélation intellectuelle, sûrement...

            Il y a peu, c'était Jean-Claude Mailly qui se ridiculisait en déclarant, à propos de Marine Le Pen, que le national-socialisme n'était pas sa tasse de thé...

            Puis, ce fut Claude Guéant, qui affirma que le programme de la même Marine Le Pen était national et socialiste. Il fut alors pressé de le dire carrément par le journaliste, dont on devinait qu'il se pourlèchait d'avance les babines : "vous voulez dire national socialiste ?" demanda notre inquisiteur/commissaire politique de journaliste. Là, quand même, comme c'était vraiment trop "hénaurme", Guéant refusa malgré tout de le dire; mais il reprit, "non, non, pas national socialiste, national et socialiste..."

            Bon, que l'horloge intellectuelle (si on peut encore parler d'intellectuel avec des personnes pareilles...) de certains se soit bloqué en 1945, après tout, c'est leur problème; qu'ils vivent dans "leur" passé et dans un mauvais film de passéisme/fiction, c'est aussi leur affaire...

            Mais, nous, les citoyens d'aujourd'hui, nous aimerions bien avoir un débat politique normal et sérieux, positif, constructif, qui traite des problèmes du jour; et non ces pitreries à répétition qui - certes - disqualifient ceux qui les prononcent, mais qui - aussi et surtout - dénaturent et abaissent le débat politique. Sans compter l'image déplorable qu'elles donnent de nous à l'étranger...

            Qu'ils restent avec leurs fantômes, et qu'ils débarrassent le plancher, ceux qui ne vivent pas aujourd'hui et qui ne voient pas les choses comme elles sont : c'est le seul service qu'ils puissent rendre à la chose publique...

  • Le sacré : d'accord avec... Régis Debray

            "...Aucun régime n'a fabriqué plus d'icônes, de statues, de mausolées, d'interdits, d'excommunications et de procès de sorcellerie que celui qui fit de l'athéisme une religion d'Etat, et du Bon Dieu un diable..."

            Que se passe-t-il quand le sacré est éradiqué ? : "Nous ne transmettons plus. Nous descendons nos drapeaux à la cave... Plus d'hymnes ni de tapis rouges. Plus de défilés ni de cérémonies. Chacun pour soi comme dans un naufrage..." 

    debray,charles-roux 

            Gallimard, 202 pages, 23 euros

  • Il vaut mieux entendre "ça" que d'être sourd ! Sur France info, François Hollande (qui ne pouvait ignorer les "agissements sexuels" de DSK) vient de déclarer qu'il fallait moraliser la vie politique ! Qui a dit : "Plus c'est gros, plus ça passe" ?...

  • D'accord avec.... : le Syndicat Alliance, pour la "présomption de légitime défense"...

    alliance_logo.JPG        Nous sommes comme tout le monde : nous aimerions vivre dans un monde sans violence ni pauvreté, sans Cancer ni Sida, sans guerres ni pollution; un monde où l'on ne ferait qu'écouter chanter les gentils oiseaux dans les jolis arbres de belles villes toutes propres, sans insécurité ni braquage ni sirènes de police... Bien sûr que tout un chacun préfèrerait une terre où tout le monde il serait beau, tout le monde il serait gentil...

            Mais, ça, c'est dans le monde de Martine, chez Walt Disney (et encore, même là, il y a de gros méchants...) ou dans les Contes de fées. Notre monde est différent, il est violent, et il l'est de plus en plus. Et les forces de l'ordre sont de plus en plus confrontés à des délinquants d'un nouveau style, ultra-violents et - pour un très grand nombre d'entre eux - ne rêvant que de "crever du flic".

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  • Affligeant : la "Une" de Libération, honteuse, mais peut-être pire encore, carrément débile...

            On connaît le mot célèbre de Fouché, apprenant l'assassinat du duc d'Enghien : "C'est pire qu'un crime, c'est une faute...". Que dire d'autre en voyant cette consternante "Une" de Libé : c'est pire que honteux, c'est carrément débile...

            On ne partage bien sur pas toujours - loin s'en faut.. - l'esprit qui préside aux articles de Libération. Mais il est vrai que souvent, et même très souvent, on y lit des choses intelligentes, bien documentées, bien informées; bref, d'un bon niveau, même si, encore une fois, on n'en partage pas toujours les idées.

            Or, là, que vient-il de se passer ? Est-ce la totalité des rédacteurs ? Quoi qu'il en soit, quelqu'un parmi la rédaction (ou quelques uns, ou peut-être tous les journalistes, on ne sait pas), quelqu'un a cru bon de nous apprendre cette chose : pour un journaliste au moins de Libé (et, sans doute, plus d'un...) "l'horloge cérébrale et intellectuelle" s'est arrêtée en 1945.... C'est affligeant, c'est consternant, que dire de plus ?...

            Dans le petit monde de Marcel Pagnol, quand quelqu'un dit une énorme "hénaurmité", les autres, comme accablés pour lui par sa bêtise, haussent les épaules, accompagnant leur geste d'un "peuchère" attristé, qui veut tout dire...

            Rien d'autre à faire dans ce cas-là : la "Une" de Libé ? Peuchère...

            On peut intervertir les termes :

            Peuchère, la "Une" de Libé...

  • Sarko a peut-être levé un coin de voile, lundi soir : va-t-on vers "un grand moment de télé" lors du débat traditionnel d'entre-deux tours ?...

    sarkozy,hollande,strauss kahn         Lundi soir, pour son premier meeting de campagne du second tour, Nicolas Sarkozy était à Saint Cyr, près de Tours.

            Nous ne retiendrons ici que quelques secondes de cette réunion, car elles donnent, peut-être, une indication sur ce qui va (ou peut) se passer lors du prochain duel télévisé, le 2 mai prochain. On pense ce qu'on veut de Sarkozy, et, pour ce qui est du vote, on votera ou pas pour lui, ou on s'abstiendra : nous avons suffisamment expliqué notre position là-dessus pour n'avoir pas à y revenir.

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  • Réflexions sur "liberté, égalité, fraternité", à partir d'un texte de Dostoïevski, par Yvan Blot...

    • yvan blot,dostoievski         Yvan Blot nous a envoyé quelques réflexions, que nous publions ci-après : ("..J’ai pensé que ce texte de Dostoïevski vous intéresserait..."), Nous l'en remercions, et sommes, comme à chaque fois, très heureux de publier ses textes dans notre quotidien( rappel : le Site de Démocratie directe : http://www.democratiedirecte.fr/). 

           Il se base sur un extrait des "Frères Karamazov", tome 1 (pages 564 et suivantes) : 

           Dostoïevski, comme Kierkegaard, peut être compté parmi les fondateurs de la pensée existentielle et Nietzsche, Camus ou Heidegger ont notamment reconnu leur dette envers ce génie.  

            Dans « Les Frères Karamazov », il fait une critique impressionnante du monde moderne occidental. « Le monde a proclamé la liberté, ces derniers temps surtout, » déclare le staretz Zosima, « et nous, que voyons-nous dans ce qu’ils appellent la liberté ? Rien que de l’esclavage et du suicide ! Car le monde dit : tu as des besoins et donc satisfais les car tu as les mêmes droits que les hommes les plus riches et les plus notables. N’aie pas peur de les satisfaire, et même fais les croître. Voici la doctrine actuelle du monde. C’est en cela qu’ils voient la liberté. Et quel est le résultat de ce droit à multiplier les besoins ? Chez les plus riches, l’isolement et le suicide spirituel, et chez les pauvres, la jalousie et le meurtre, car les droits sont certes donnés mais les moyens de satisfaire ces besoins, eux, on ne les indique pas encore. (..) En comprenant la liberté comme une multiplication et une satisfaction rapide de leurs besoins, ils déforment leur nature, car ils font naître en eux une multitude de désirs absurdes et stupides, d’habitudes et de lubies des plus ineptes. Ils ne vivent que pour s’envier les uns les autres, pour satisfaire leur chair et leur vanité. »

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  • Pour en finir avec l'idéologie antiraciste, de Paul-François Paoli

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    François Bourin Editeur, 175 pages, 19 euros

     


            L'antiracisme, nécessité morale absolue, a atteint ses objectifs en Occident. Toute idée de suprématie raciale y est désormais délégitimée et celui qui s'en prévaudrait encourrait, à juste titre, l'opprobre des institutions et des médias. Pourtant, alors que les racistes avérés sont devenus très marginaux dans nos sociétés, l'antiracisme s'est mué en une idéologie à la fois diffuse et contraignante qui outrepasse largement sa raison d'être.

            Manipulée comme une arme de disqualification massive, elle impose un terrible chantage sur quiconque ose interroger l'immigration, l'influence de l'islam ou le multiculturalisme. Non contente de réintroduire le délit d'opinion, elle interdit par ailleurs, au nom d'un universalisme au rabais, toute réflexion sur la grandeur et l'unicité de la culture européenne. A travers une méditation historique sur l'épineuse question de l'identité française, Paul-François Paoli déconstruit une doxa tyran-nique qui stérilise le débat public.

  • Alors que France 5 a "fait" de l'histoire vraie, avec "La reine et le cardinal", France 2 a préféré donner dans le "racisme paradoxal", avec son "Toussaint Louverture"...

            Dans une intervention télévisée restée célèbre, Alain Finkielkraut a marié avec bonnheur la justesse et l'humour lorsque, parlant de la Burqua, il l'a qualifiée d' "exhibitionnisme paradoxal".

            On peut dire la même chose, à propos du téléfilm de France 2 sur Toussaint Louverture (diffusé les mardi 14 et mercredi 15 février) : salir un noir "parce que" il est noir, c'est évidemment du racisme; à l'inverse, faire de lui un saint "parce que" il est noir est également du racisme, mais inversé, du racisme paradoxal, pour reprendre la formule de Finkielkraut. Et même chose pour "le blanc" : l'encenser "parce que" blanc, ou le démolir "parce que" blanc, c'est exactement la même chose....

            Ce raisonnement doit être trop subtil pour les auteurs du scandaleux Toussaint Louverture......

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  • Lu, vu, entendu : deux phrases, deux horreurs...

            La première est de BHL : "Il y a  deux nations, la charnelle, la substantielle, celle dont on hérite, celle de Péguy et de Barrès qui n'a cessé d'engendrer la bêtise nationaliste, et fasciste; et puis il y a l'autre, la nation antilyrique, abstraite, sans couleur, sans odeur, celle de tous les hommes, la mienne."

             Tiens, on ne savait pas que BHL était devenu - est-ce ce qu'il faut conclure de son "idée" ?... - "contre" l'existence de l'Etat d'Israël...

            La deuxième est de Pierre Bergé, dénonçant certains mots : "Patrie, c'est le plus dangereux ! Nous sommes quelques uns à ne plus nous reconnaître très bien dans cet hexagone égoïste, et à penser que la patrie a fait depuis longtemps éclater les frontières."

             Mais, elle se trouve où, la fortune bien égoïste de Pierre Bergé ? Et il l'a faite où ? Sur Sirius ?...

  • Le "sain" souhait de Jean-Luc Petitrenaud...

    petitrenaud        Qu'on n'y mette pas le "t", certes, mais on reconnaîtra dans notre titre un clin d'oeil à celui qui est chroniqueur gastronomique de talent, auteur du récent Petit lexique du petit( chez Stock)...

           Chaque semaine, Le Figaro magazine reçoit une personnalité et lui pose diverses questions : ce samedi 30 décembre, c'était Petitrenaud qui était, non pas aux fourneaux, mais sur le gril. Et il s'y est révélé fort sympathique... A la dernière question, Un voeu totalement déraisonnable pour 2012 ? il répond, crânement :

              "Que chaque Français aime son pays comme une oeuvre d'art. Il faut être fier de la France !"

               Bravo...

  • C'est clair, c'est net, c'est précis : Jean-Marc Bastière a interrogé Jean Sévillia...

            ...sur son Politiquement incorrect (1). Le titre choisi pour cet entretien est excellent, "En Histoire aussi, la vérité rend libre"...

            Ce serait une des façons possibles, si on voulait essayer de la résumer, d'aborder l'ensemble de l'oeuvre de Jean Sévillia. De qui Jean-Marc Bastière - qui voit, avec justesse, chez lui "une oeuvre cohérente" - dit, tout simplement, ces deux choses importantes :

          "Ce qui qualifie Jean Sévillia, c'est l'unité. Unité de vie, de convictions et de pensée...." et, un peu plus loin : "...Pour parler de ces sujets piégés, prêts à exploser au moindre écart, il fallait du courage, mais aussi du discernement. Celui qu'apporte la maturité."

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    Fayard, 374 pages, 20 euros

     

    ...le fascisme et l’antifascisme, la Résistance et la Collaboration, l’affaire Pie XII, la décolonisation, la guerre d’Algérie... Ce livre étudie dix-huit points chauds de l’histoire française et européenne. Pour chacun d’eux, les conclusions les plus récentes des chercheurs remettent en cause les préjugés, les idées reçues et les mensonges concernant notre passé...

     

    * rappel : le Site de Jean Sévillia

     

    (1) : dans Famille chrétienne du 5 au 11 novembre, n° 1764.

  • Education : Prix orange à Jean-Paul Brighelli; prix citron pour le sociologue !...

            On prend son bien où on le trouve, et, pour nous, il n'y a pas de "petits journaux" ou de "petits journalistes" : la réflexion n'est pas reservée aux seuls grands quotidiens - parisiens de préférence, pour certains... : on peut trouver partout des choses intéressantes, même si cela peut peut-être en surprendre quelques uns.

            Ce sera le cas aujourd'hui où nous avons trouvé dans le supplément Fémina de La Provence deux pages consacrées à l'Education et à l'Ecole en général.

            Le sujet est sérieux, il "vaut le coup" et ce Fémina du samedi 12 novembre lui consacre deux pages, dans lesquelles il fait appel à six "experts" : un chronobiologiste,, un professeur de psychologie cognitive, un pédopsychiatre, un sociologue et - surtout - un professeur en classe prépa : Jean-Paul Brighelli.....       

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  • Sur-administration, l'une des plaies du Système : de la guéguerre picrocholine socialiste, à Marseille, à l'exemple "vertueux", venu d'Alsace"….

            Ce pauvre gouvernement, on ne sait plus trop s’il fait peine ou s’il fait sourire, dans sa quête désespérée de quatre sous par ci, de cinq centimes par là… Bien sûr, François Fillon a raison de vouloir trouver des ressources nouvelles – et, dans son cas, des ressources tout court… - mais, enfin, le nœud du problème est bien - pour une bonne part - dans ces mal-gérances multiples et additionnées du Système qui, telles un millefeuille de folies empilées les unes sur les autres a condamné le-dit Système à l’état calamiteux de ses finances dans lequel il se trouve, aujourd’hui, par sa propre faute.  

    guerini,caselli,departements,regions

     Et si on "supprimait" Guérini ?

    Politiquement, s'entend, bien sûr, en supprimant cet échelon parasite, donc nuisible, entre les Communes/Communautés urbaines et les Régions qu'est cette autre exception française : le Département ?

    On ferait de sacrées économies... 

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